Murakami Haruki - [Japon]

Je m'en réjouis Sapho ! Merci à toi également !

Je viens d’achever en peu de jours (2 ou 3 je crois ) 2 livres de Haruki Murakami empruntés à ma médiathèque … étant immobilisée par un lumbago, j'ai eu tout le loisir de me plonger à nouveau dans l'univers de Murakami … Les deux titres : « La balade de l'impossible » et « Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil » … Je les ai lu pratiquement d'une traite, envoûtée que j'étais, une fois de plus, par son l'écriture ! J'ai eu l'impression de voguer dans une sphère ouverte à l'amour, la mort, la haine, la griserie du temps qui passe, la beauté des choses, la poésie, le jazz, la musique sous toutes ses formes, l'argent, le pouvoir, la folie, le désespoir, la maladie, l'absence, le bien manger, le bien boire … un univers qui tiendrait à fois de F. Scott Fitzgerald comme dans “Tendre est la nuit” ou du film Casablanca (réelles allusions dans un des livres ou dans les deux je ne sais plus) ... Bref, d'un univers que j'adore, où les êtres se questionnent, s'aiment, se haïssent, où la vie coule imperturbable, menaçante, éblouissante, où les destins s’entrecroisent, où les fils ténus se font et se défont comme une bobine, où le bon goût côtoie sans peine le mauvais goût, où l'amertume flirte avec la beauté des choses ... Bref, j'énumère tout cela en vrac encore sous le coup de l'émotion ... Murakami déploie, dans ses romans, tout son talent pour dépeindre les ambiguïtés de l'âme, les circonvolutions du désir et du destin, enfin l'amour absolu et désespéré ...

Vous, Murakamiphiles convaincus, vous connaissez probablement ces deux bouquins, ces derniers manquaient à mon répertoire, je suis heureuse de les avoir trouvés à la médiathèque, je vais sans doute un jour prochain les acheter ... pour les avoir dans ma bibliothèque à côté des autres ... et un jour pouvoir les relire ...

Pour mémoire résumé des deux livres :

La Balade de l'impossible, dont je viens de me rendre compte qu'un film est sorti en 2011 (aussi vais-je m'empresser de me le procurer !):

“Tokyo, fin des années 60. Kizuki, le meilleur ami de Watanabe, s’est suicidé. Watanabe quitte alors Kobe et s’installe à Tokyo pour commencer ses études universitaires. Alors qu’un peu partout, les étudiants se révoltent contre les institutions, la vie de Watanabe est, elle aussi, bouleversée quand il retrouve Naoko, ancienne petite amie de Kizuki. Fragile et repliée sur elle-même, Naoko n’a pas encore surmonté la mort de Kizuki. Watanabe et Naoko passent les dimanches ensemble et le soir de l’anniversaire des 20 ans de Naoko, ils font l’amour. Mais le lendemain, elle disparaît sans laisser de traces. Watanabe semble alors mettre sa vie en suspension depuis la perte inexplicable de ce premier amour. Lorsqu’enfin il reçoit une lettre de Naoko, il vient à peine de rencontrer Midori, belle, drôle et vive qui ne demande qu’à lui offrir son amour.”

“Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil “

"Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil" est une sublime palette de toutes les couleurs que peuvent prendre l'amour et le désir dans la vie d'un homme. Le titre du roman formé de deux points cardinaux inconciliables illustre tout le dilemme auquel est confronté le héros : Le sud de la frontière (tiré d'une chanson de Nat King Cole), c’est le rêve, le possible, le lieu imaginé. A l'ouest du soleil (tiré d'une maladie sibérienne), c’est l’impossible, l’irrémédiable, la fin certaine. Hymne au souvenir amoureux, il interroge les méandres des destinées amoureuses (Pourquoi épouse-t'-on une femme et pas une autre ? L'âme soeur existe-t'-elle ? Peut-on rattraper le passé ?...). Des questions universelles auxquelles Haruki Murakami, le maître japonais du sentiment et des nuances, tente de répondre en sondant les coeurs et les émotions au plus profond, depuis l'enfance à l'âge adulte. Un chemin initiatique à la nostalgie envoûtante qui s'achève -tragiquement- comme un conte emprunt de poésie et de sensualité asiatique...”



Une Murakamiphile convaincue ...

Arundathi a écrit:

Vous, Murakamiphiles convaincus, vous connaissez probablement ces deux bouquins, ces derniers manquaient à mon répertoire, je suis heureuse de les avoir trouvés à la médiathèque, je vais sans doute un jour prochain les acheter ... pour les avoir dans ma bibliothèque à côté des autres ... et un jour pouvoir les relire ...

Une Murakamiphile convaincue ...

Je suis tres heureuse de lire cala, Arundathi!

J'ai été également heureuse de pouvoir faire partager cela Maya ... Merci également à ce forum ...

J'ai commencé à visionner le film de Murakami "La ballade de l'impossible", que j'ai fini par me procurer ... J'ai l'impression de lire le livre à toute vitesse en sautant des passages, ou d'accélérer la lecture d'une vidéo ... Dès que j'aurai un instant je reprendrai le film où j'en étais, je donnerai alors mon impression finale ...

"L'odeur de la papaye verte" de Tran Anh Hung reste dans ma mémoire et dans mes préférences ...

Concernant "La ballade de l'impossible", j'avais donc lu le livre (mes impressions plus haut) avant de visionner le film ... 2h de long métrage pour cerner l’atmosphère du livre et rendre compte par bribe du roman, sans doute pas une tâche facile ! ... saisir toutes les subtilités du roman, un amour qui naît, un amour qui s'épanouit, la vie qui s'en va, la folie ... Mais il manque un peu l'éclat du livre, il manque l'essentiel, l'écriture de Murakami ... les phrases sont trop bien récitées ... Seuls pour moi les silences parlent, se sentent, se boivent ...

En revanche, il reste l'esthétisme, la beauté des paysages ressemblant parfois à une estampe, la beauté des visages, la lenteur purifiée des gestes, les corps sublimées, la musique envoûtante de Jonny Greenwood, c'est là que je retrouve le réalisateur de "l'odeur de la papaye verte" et c'est là que je reste encore envoûtée ...

Je viens de lire underground.
Le 20 mars 1995, des gens de la secte Aun font exploser des poches de gaz sarin. Ils tuent douze personnes et en blessent beaucoup d'autres. Cet auteur prolixe a interrogé des témoins de cet terrible attentat ainsi que des adeptes de cette secte.

A travers ces témoignages, c'est une réflexion sur le pourquoi de la vie, sur la mort, sur la part d'ombre qu'il y a dans chacun de nous. Quel est l'impact de ce côté sombre sur notre destin et sur nos actions, nos ressentis. Comment des gens normaux, intelligents peuvent-ils obéir à une idéologie aussi meurtrière ? L'auteur a su rester à l'écart de ces traumas et ce dramatique événement. Tout en pudeur et en finesse, il pose des questions et cherche des réponses au pourquoi de ce qui s'est passé dans le métro de Tokio, une journée comme les autres qui tournera au cauchemar.

Le romancier japonais Haruki Murakami fait état d'une longue histoire avec les Beatles : fan immodéré des 4 garçons dans le vent, l'auteur avait déjà emprunté un titre de leur chanson pour Norvegian Wood (1987), La Ballade de l'impossible en français. Il récidive avec une nouvelle titrée Drive My Car, morceau tiré du même album Rubber Soul (1965).

Une récente nouvelle a été publiée dans le New Yorker, Samsa in Love, l'histoire d'un homme qui se réveille métamorphosé en Gregor Samsa le héros de La Métamorphose de Kafka, son nom dans le titre Kafka sur la rivage, paru en 2005.

source Actualitté.

A suivre pour la publication française donc. 

J'ai été assez déçue par ses derniers livres. J'espère qu'il va se renouveler, quitte à ne pas publier chaque année un ouvrage, plus ou moins original.

Tu n'as pas aimé 1Q84, Cléo ? Je l'avais beaucoup aimé, malgré ses 3 imposants volumes...je n'ai pas encore lu Underground.

Je serais curieuse de lire sa nouvelle adapté de La Métamorphose !

Je m'attendais à mieux. Globalement, j'ai trouvé qu'il se servait toujours des mêmes ficelles. Pas une question de volume mais manque de renouveau..... 

LA BALADE DE L'IMPOSSIBLE ( premier livre écrit par l'auteur )

C'est une longue promenade poétique qui traite des pulsions érotiques des ados, du suicide, du mal-être et surtout de la solitude qui est un ressenti commun à beaucoup de jeunes adultes.
L'écriture est agréable, simple, délicate.
Le thème est classique et contient à mon sens beaucoup de clichés. Il y manque la marque de fabrique de Murakami : l'univers du rêve et de l'esthétisme que l'on retrouve dans  ses autres livres.
Je reste pourtant une vraie Murakamiste quant à la beauté de l'écriture de ses autres oeuvres.

Terminé 1Q84 d'Haruki Murakami Livre 1 (Avril-Juin)

Ce roman comporte quatre volumes. Les personnages principaux sont "Tengo" et "Aomamé" .Le livre débute par l' entrée en scène d'Aomamé.
Puis comme indépendamment est introduit Tengo. La particularité de ce roman est de faire suivre au lecteur deux personnages et deux cheminements distincts,qui se rejoignent sur le même événement .
Il me reste trois volumes à lire ...Je peux quand même déjà livrer mon ressenti : Haruki Murakami a mis en place les "appats" la lectrice que suis est "ferrée" comme disent les pêcheurs au lancer .
Je me pose la question: vais je lire le deuxième "juillet-Août" à la suite ou me plonger dans la"brique" de 896 pages intitulée "Arbre de fumée" de Denis Johnson couronné par le "National Book Award" en 1997 .
Personnellement je n'ai pas la capacité de lire deux ouvrages simultanément ! Je vais DEVOIR choisir !!!