Nancy Huston

"Infrarouge",

Je me suis sentie tres proche de Rena Greenblatt, l'heroine du roman "Infrarouge", une femme artiste tres cultivee, sensible, mais indocile, rebelle, aventuriere avide de connaitre encore et encore les hommes dans leur intimite et en meme temps mere de deux fils deja grandis, fille fidele a son pere.

Je suis toujours attiree par l'ecriture magnetique de Nancy Huston et je n'ai pas ete decue une fois de plus, par son dernier roman. Il m'a semble etrange, tres different de ses autres romans, mais on y retrouve ses themes d'avant - les troubles familiaux, l'enfance tourmentee, les rapports hommes/femmes souvent blessants, les non-dit...
La construction de la narration, comme dans les autres livres de l'auteure, est a plusieurs niveaux et la chronologie est semblable a un mur en briques - il y a plusieurs histoires en une : le voyage de la photographe parisienne (canadienne juive d'origine) Rena en Toscane - cadeau qu'elle offre a son pere de 70 ans et a sa seconde femme ou on fait connaissance des merveilles culturelle de cette ville et de la region ;les relations illuminees et compliquees entre Rena et ses maris et amants ; les noires souvenirs de Rena humiliee et matraitee physiquement par que Rewan, le frere aine pervers; la destruction du couple de ses parents et la disparition de sa mere et plein de reflexions sur ce que les hommes faibles et humilies font subir aux femmes. Tout cela - dans un brillant style tres dense ou se cotoient descriptions tres chaudes de scenes d'amour charnel et des morceaux des vies des grands maitres italiens...et tout cela est strictement surveillee par Subra, l'amie-confidente imaginaire de Rena.

Le pere de Rena - Simon, 70 ans, a ete un neuropsychologue rebelle, marginal, qui voulait comprendre et decrire les origines de la conscience, qui s’enthousiasmait pour les voyages psychedeliques, pour les theories radicales de Timothy Leary et qui a sombre dans "d’absurdes querelles conjugales". Il n’est plus que l’ombre de lui-meme. Quant a Ingrid, sa nouvelle femme, c’est une protestante hollandaise, insensible a la beaute des œuvres d’art. Ce sejour en Toscane, Rena le pressent, va de mal en pis, et pourtant quand Aziz, son amant, lui demande de revenir le plus vite possible a Paris parce que la revolte des banlieues s’etend chaque nuit un peu plus et que son journal a besoin de ses talents de photographe, elle reste en Italie.

L’histoire se passe en automne de 2005, ou dans la region parisienne il y a eu des emeutes suite a la mort de deux adolescents dans un transformateur electrique. Mais de ce drame on n’en voit que l’echo par l'intermediaire des rares communications telephoniques entre Rena et son jeune amant parisien Aziz.

Pourquoi "Infrarouge"? -

Citation :

Rena Greenblatt est une photographe specialisee dans l’infrarouge, procédé qui change la réalité et la couleur des choses, qui révèle du caché, qui casse l’apparence. Non, elle ne photographie pas des sexes, des morceaux de chair, mais plutôt des corps entiers et la jouissance qui n’est jamais la même, laquelle transcende les visages des hommes.

Les images de la transgression passent a travers les generations, a travers la vie - c'est la question du roman d'apres moi - comment se transmet un heritage comme la transgression? Que devient-elle chez les generations a venir?

Maya a écrit:

Ou vois-tu la hargne de Nancy Huston? Dans ses explosions de feminisme, dans son penchant pour le peuple juif?

dans son refus de certains auteurs et sur le fil de Nancy Huston quand il est question de son essai des professeurs de désespoir.

je ne parle pas du tout de ses romans.

rotko a écrit:

Maya a écrit:

Ou vois-tu la hargne de Nancy Huston? Dans ses explosions de feminisme, dans son penchant pour le peuple juif?

dans son refus de certains auteurs et sur le fil de Nancy Huston quand il est question de son essai des professeurs de désespoir.

je ne parle pas du tout de ses romans.

Je suis intriguee, je vais sur le fil - je dois me rappeler ce qu'elle dit sur ces professeurs de desespoir.
---

Oui, je me rappelle cet essai ou elle appelait certains auteurs

Citation :

nihilistes... les néantistes... les négativistes... ou les mélanomanes

. Mais elle ne vise que la litterature dite " « néantiste » et les elans du "virilisme"

Citation :

inspiré par l’angoisse des hommes modernes devant le constat que les femmes remettent désormais en cause leur monopole sur le monde de la pensée et de la création...

dit Mona Chollet
Si je comprends bien, Nancy est contre les auteurs pour lesquels "la vie ne vaut plus la peine d'etre vecue"...

Non, je n'ai pas lu cet essai, je viens de lire des critiques contradictoires. Il m'interesse car j'apprecie Nancy ainsi que son mari bulgare, le semiologue - sociologue. L'article "Professeur de desespoir" doit exister peut-etre on-line quelque part... a moi de chercher.

l'avis du figaro sur lignes de faille


Le système de narration brillant et rigoureux n'est pas artificiel car cette construction permet de mieux appréhender l'histoire et les origines du mal. De plus, malgré son sujet, il existe de nombreuses pages d'humour et de légèreté. On sent que la romancière est habitée par ce thème, et elle nous fait partager cette passion pour le savoir et la mémoire. Les nombreux extraits de chanson qu'elle donne apportent de la couleur aux récits. Lignes de faille avait décroché le prix Femina en 2006

Lignes de faille, de Nancy Huston. Editions J'ai lu, 383 p

rotko a écrit:

l'avis du figaro sur lignes de faille


Le système de narration brillant et rigoureux n'est pas artificiel car cette construction permet de mieux appréhender l'histoire et les origines du mal. De plus, malgré son sujet, il existe de nombreuses pages d'humour et de légèreté. On sent que la romancière est habitée par ce thème, et elle nous fait partager cette passion pour le savoir et la mémoire. Les nombreux extraits de chanson qu'elle donne apportent de la couleur aux récits. Lignes de faille avait décroché le prix Femina en 2006

Lignes de faille, de Nancy Huston. Editions J'ai lu, 383 p

Voilà l'exemple typique qui me rebute chez les plumitifs payés à la pige (venant du torchon UMP ça ne m'étonne guère...) Le mec tu sens qu'il n'a pas lu le livre et te chie une phrase creuse - la "romancière habitée" lol le "système de narration brillant et rigoureux" vaut mieux être aveugle que de lire des conneries pareilles ! (il doit avoir des modèles tout prêts dans son ordi, il change juste les noms...) ça donne envie de lui enfoncer sa feuille de chou dans le Q

je mets ce message pour info : il indique la parution de ce récit en édition de poche.

Plusieurs personnes (sauf moi) ont l'intention de le lire en "lecture accompagnée".

pour Maya: Pardon ,c’est hors sujet, mais je voulais te le raconter. J’ai lu dans le journal espagnol « el País » un entretien avec Nancy Huston, très intéressant et long, sur sa vie ,née au Canada, mais écrivant français et anglais. Elle a été disciple de Roland Barthes et en plus d’écrivain elle est musicienne. Un reportage où elle parle de ses livres, le premier « Les variations Golgerg » inspirée d’une œuvre de Bach, Lignes de failles, que nous liront prochainement et d’autres.
Ce qui m’a surpris c’est de savoir qu’elle vit à Paris avec son mari ,le célèbre philosophe,historien, critique d’art et linguiste Stevan Todorov, Bulgare né à Sophie en 1939. Il a visité l’Argentine aussi.
Il a dit que la mémoire seule ne suffit pas pour un pays. Qu’une société doit connaître l’histoire ; il a parlé de cela en Argentine où un terrorisme révolutionnaire a précédé un terrible terrorisme de l’Etat. Je voulais que tu sois fière que Todorov soit ton compatriote.

Merci pour ton post, Amadak!
Oui Tsvetan Todorov est un grand intellectuel bulgare vivant en France.

Il est marie a Nancy et ils ont deux (ou trois) enfants.

Je vais faire un fil sur lui!

a toi!

Si vous le permettez, je lance la réflexion sur le roman de Nancy Huston, Lignes de faille :

Quatre enfants de six ans, deux garçons puis deux filles, appartenant à quatre générations successives racontent l’histoire chaotique de leur famille telle qu’ils la vivent au fur et à mesure. Leurs récits constituent les quatre parties du roman et l’on remonte le temps de 2004 à 1944-45, passant des Etats-Unis à Israël puis au Canada et à l’Allemagne où est apparue la toute première « faille », celle qui se transmettra et se creusera chez les descendants sans qu’ils en aient une conscience claire malgré un grain de beauté héréditaire que tous portent à des endroits différents de leur corps, signe caché, ressenti tantôt comme un talisman tantôt comme une tare honteuse.
Le quotidien de ces enfants croise l’Histoire, en la remontant elle aussi, depuis le 11 septembre jusqu’à la guerre de 40 en passant par le conflit israélo-palestinien et la crise de Cuba.

Tout est fait (et habilement fait) pour que le lecteur sente à la suite des enfants le poids d’un secret des origines, peu à peu précisé jusqu’à la révélation finale. Les problèmes liés à la transmission intergénérationnelle sous-tendent l’ensemble du roman et suggèrent des questions qui renvoient chaque lecteur à une réflexion personnelle.

Une fois le livre refermé, on éprouve l’irrésistible envie de le reprendre afin de retrouver au fil du texte les jalons posés par l’auteur pour préparer ou annoncer ce qui va être raconté plus loin et renvoie en fait à ce qui s’est passé auparavant au sein de cette famille sensible et fantasque.

Je reviendrai prochainement sur le premier récit, celui de Sol, le petit Américain d’aujourd’hui presque caricatural.

lignes de failles:
Lire les commentaires de Nicyrle est un vrai plaisir, qui aide a jeter un peu de lumière sur n'importe quel livre ou auteur. Moi je l'ai commencé et pas très bien compris. Le premier enfant Sol, je le trouve épouvantable: D'ailleurs aucun enfant de cet âge ne parlerait pas ainsi; On sait bien que littérature est invention,mais la créativité de l'auteur c'est de trouver les moyens de nous rendre les témoignages crédibles. jusque là ce n'est pas le cas. Mais c'est trop imprudent de ma part de parler d'un livre que je n'ai pas encore fini. Nancy Huston mérite que je lise ou relise son livre, J'ai encore du temps, je le laisse mûrir pour décembre.

Nicyrle, merci, ton commentaire est si juste, si bien structure1

Amadak,

Je viens de relire cet article de Nancy Huston. Peut-etre te donnerait-il des reponses sur le personnage de Sol.
Et encore, j'ai lu sur la Progéria, ou Syndrome de Hutchinson-Gilford:



Est-ce qu'on pourrait imaginer Sol comme ca?

Sol, c'est un petit sociopathe qui va devenir un garnd sociopathe! La violence, la sterilite de la vie des temps modernes qui obsede beaucoup de monde, le virtuel, les fiction et les fixations - tout cela explique bien ce qu'il y a dansla tete de ce petit demon. Mais je trouve que sa mere y est pour beaucoup de chose. La vie ne s'apprend pas dans les cours d'autoedification ou sur Internet ou en consultant des medecins.

Maya : j'ai lu cet artcle qui bien qu'il dise la vérité sur le sexe masculin, je trouve qu'il est un peu, non pas un peu mais trop violent. Nous connaissons beaucoup d'hommes, époux, père de familles, comblés d'amour pour leur familles et pas voués à la criminalité, il y a des exceptions bien sùr. C'est vrai que depuis la nuit des temps, les guerres, les croisades, les atrocités ont été l'oeuvre des hommes. je pense qu'une bonne instruction pour enfant, de bons exemples, peuvent améliorer le monde, laissons une place à l'espoir. En lisant sur le petit Sol, je peux dire on ne naît pas criminel, on le devient: Cette atroce éducation qu'il reçoit, Internet avec ces médias qui par complaisance magnifie les épisodes truculents qui pour les yeux d'un enfant deviennent héroïques. Le petit Sol sera dans l'avenir, ce qu'il est déjà en herbe ,un monstre.

Je me rends compte que j'avais parcouru ce fil avec trop de hâte sans me rendre compte que des analyses très fouillées de Lignes de faille avaient été déjà postées dans les premières pages. Les avis sont partagés mais tout ce qui est dit est intéressant.
Pour ce qui est de l'article auquel tu renvoies, Maya, je dois dire que je ne l'ai pas apprécié du tout, je le trouve particulièrement manichéen, voire tendancieux. Le sujet abordé mérite plus de nuances.
Je ne comprends pas bien pourquoi certains Grains évoquent la Progéria à propos de Sol. Quel(s) passage(s) du roman les ont mis sur cette piste ? Maya, qu'en dis-tu ? Pour moi, ce petit garçon illustre les outrances et les dérives auxquelles notre société moderne expose ses enfants, y compris les plus intelligents et j'ai vu dans ce portrait une mise en garde de l'auteur contre les dangers encourus.

nicyrle a écrit:

Je ne comprends pas bien pourquoi certains Grains évoquent la Progéria à propos de Sol. Quel(s) passage(s) du roman les ont mis sur cette piste ? Maya, qu'en dis-tu ? Pour moi, ce petit garçon illustre les outrances et les dérives auxquelles notre société moderne expose ses enfants, y compris les plus intelligents et j'ai vu dans ce portrait une mise en garde de l'auteur contre les dangers encourus.

La Progeria a propos de Sol - mais parce ce petit se comporte suite a ce qu'il a dans sa tete comme un futur dictateur, fuhrer, un maitre du monde, il en est sur de le devenir-un vieillissement (developpement) du moral, de la psychologie qui sont precoces.
On pourrait bien psychanalyser Sol et son anorexie, mais je n'en suis pas un expert.
Je vois bien en lui un enfant americain d'aujourd'hui - pas tous sont comme lui surement, mais cette monstruosite chez les tres jeunes gagne du terrain.
Et en ce qui est pour son heritage genetique, c'est aussi bien presente par l'auteure - le grain de beaute, ce symbole, il l'a et il le perd a cause des idees folles de sa mere et vers la fin de la partie du livre sur Sol, on voit le garcon deja veule, peu interesse, presque indifferent a ce qui se passe autour de lui.

Je ne suis pas du tout convaincue par l'idée de Progeria dont souffrirait Sol. Aucun vieillissement physique n'est décrit ni même suggéré dans le livre, me semble-t-il, en outre, cette maladie n'affecte pas le développement mental qui reste celui d'un enfant normal.
Là où je te rejoins par contre, Maya, c'est qu'il représente dans le roman une sorte de caricature de l'enfant américain d'aujourd'hui. Mais je n'ai pas perçu d'évolution particulière à la fin de la partie qui lui est consacrée : il reste à mes yeux un enfant gâté, egocentrique, mais terriblement observateur, qui enregistre tout, y compris ce qu'il ne saisit pas encore,"le rangeant soigneusement dans un coin de [son] cerveau pour une utilisation future..."
Comme les suivantes d'ailleurs, cette partie s'achève brutalement et laisse le lecteur sur sa faim, si j'ose dire, une manière de ménager le suspens et de donner envie d'aller plus loin pour avoir les réponses aux questions qui se posent à Sol comme au lecteur.

du 1er au 11 déc 2011 , lignes de faille au théâtre de Montreuil.

Avec "Lignes de faille", Catherine Marnas adapte un roman à succès de Nancy Huston, une saga familiale qui remonte le temps, de l’Amérique post 11 septembre à la guerre de 40. Une réflexion sur le Mal et la constitution des identités.

au théatre de Montreuil : video, explications etc.

rotko a écrit:

du 1er au 11 déc 2011 , lignes de faille au théâtre de Montreuil.

Avec "Lignes de faille", Catherine Marnas adapte un roman à succès de Nancy Huston, une saga familiale qui remonte le temps, de l’Amérique post 11 septembre à la guerre de 40. Une réflexion sur le Mal et la constitution des identités.

au théatre de Montreuil : video, explications etc.

Merci, Rotko, c'est super, ce materiel !

Merci rotko je n'ai pas pu voir l'interview de Nancy Huston mais celle de Catherine Marnas est intéressante, encore que je sois restée sur ma faim quand elle a parlé de l'inconscient d'un écrivain et de ce qu'elle a fait découvrir sur elle-même à Nancy Huston, sans plus de précisions !

Comme j'avais déjà posté sur lignes de faille, j'ai emprunté un très court roman jeunesse, Ultraviolet. Entre un père pasteur très droit et bon, et une mère un peu rigide qui regrette parfois sa jeunesse dorée, Lucy, une adolescente de 13 ans, livre ses pensées à son carnet intime. L'Amérique est frappée par la grande dépression et la vie n'est pas toujours rose, mais Lucy va découvrir son premier amour, qui lui laissera un cadeau inestimable : le goût de la liberté.
Très joli roman sur les émois et la découverte d'une adolescente vive et intelligente.

je suis en train de lire tout le fil de Nancy Huston et "lignes de Failles" Il me manque encore plus de pages; pourquoi ce besoin d'av oir les avis des autres participants? c'est que me trouve dans un problème pas habituel; j'ai le livre en français, voilà une chance et pourtant j'ai commencé, abandonné retourné de nouveau et je n'accroche pas encore, lu et relu les commentaires de la première page ,et j'en suis à la 7ìème. J'ai trouvé des extraits complets du livre, j'ai lu Bachy Pierre, dont les commentaires sont toujours intéressants, et d'autres qui ont des doutes comme moi, sur cette oeuvre, Je n'ai lu que le premier chapitre
"Sol"vraiment dérangeant,et pas crédible: un enfant peut être pervers depuis son plus tendre âge, mais il ne parlera jamais avec les mots que N.HUston lui met dans la bouche: Ce petit monstre deviendra dans l'avenir un personnage d'une cruauté redoutable. Je sais qu'un écrivain doit inventer personnages et situations. j'ai tort peut-Etre, je ne peux pas donner un avis sans avoir fini le livre, pourtant c'est à moi de décider si continuer ou fermer ce livre.
je suivrai les pages qui me manquent. Nancy Huston est une grande auteure
et mérite d'être lue
c'est le premier livre que j'ai d'elle, j'aurais dû commencer par un autre?

Amadak, je n'avais pas accroché aux deux premiers chapitres, mais j'avais beaucoup aimé les deux derniers...peut-être seras tu comme moi ?
Bonne soirée

je n'ai pas réussi à accrocher avec Infrarouge c'est rare que ça m'arrive, mais plus j'insistais et moins j'aimais.

pour Tchipette: chère amie tu sais bien comment ton avis m'est cher:Je devrai me replonger dans cette lecture, dommage avoir dans mes mains un livre en Français, cèst comme gagner au loto, et le laisser tomber c'est maladroit de ma part. Si tu n'avais pas aimé les deux premiers chapitres, et après tu as apprécié cela me dit quelque chose à réfléchir
merci Tchipette

Chère Amadak, je crois aussi que tu devrais persévérer dans ta lecture. Certes la première partie peut paraître déconcertante mais je crois qu'après lecture intégrale et réflexion, on peut voir en Sol une métaphore de la transmission familiale et de l'impact de l'Histoire, la grande et la petite, celle de chaque individu. Par ailleurs, il est bien vrai qu'aucun enfant, dans ce roman, n'a le langage d'un(e) petit(e) de six ans : nous sont donnés ce que voit et ce qu'entend l'enfant, ses questionnements et parfois ses jugements, mais les mots sont ceux de l'adulte qu'il deviendra et ceux de l'auteur, en somme il faut adhérer à une proposition originale. Pour ma part, cela ne m'a pas gênée, j'ai accepté d'emblée de jouer le jeu !

Nicyrle, chère amie entre Tchipette que j'aime depuis toujours et toi que J'admire aussi bien, vous m'avez convaincu de continuer la lutte, Certes,il est bien plus facile de lire un texte plus simple et qui n'exige rien de nos neurones, mais je me souviens de "la condition Humaine" que je trouvais impossible pour moi, et pourtant Nicyrle tu m'avais encouragée et j'en suis sortie avec une bribe d'honneur, sans pouvoir le croire et c'etait compliqué, surtout pour moi. Je vous remercie,chères amies, et je ferai tout mon possible pour ne pas vous décevoir