Chroniques de Pierre B.

Je terminerai de parler de ce sujet sans fond , pour plusieurs raisons:
certains "vieux" veulent paraître "djeunes" et en sont ridicules
certains jeunes méprisent les "vieux" car ils leur semblent au bout du monde et qu'ils représentent souvent l'aspect restrictif de la société. Je m'explique : il est vrai que l'expérience parfois fait que les "vieux" se sentent investis d'une mission: mettre les jeunes en garde contre ça où ça ! et là ils barbent et enquiquinent joyeusement les ces derniers qui veulent faire leur expérience eux-mêmes, et là ils ont raison !!!!
Chaque âge a ses joies, ses peines, ses emmerd, ses factures au destin et à la société

A l'inverse du "jeunisme" il y a aussi l'anti vieux" c'est absurde comme réaction, mais hélas, il est vrai que l'on nous montre plus souvent dans les médias la belle jeune femme bien "foutue" de 30 ans en train de se barbouiller d'une crème "rajeunissante" qu'une dame de 70 ans encore tout à fait séduisante et drôle, sans crème.
Des compartiments de classes, de générations, de travail aussi, font que bien souvent cela se traduit par l'anti quelque chose .
Je veux dire par là que ne pas approuver certaines façons d'être jeunes ne veut pas dire être anti-jeunes et vice versa
« dur dur d'être un bébé » mais aussi dur dur aussi d'être ado ou vieux dans notre société. Où l’on a l'impression que les uns gênent les autres et sont responsables des malheurs des autres
Le vieux pense que le jeune ne veut pas faire d'effort et le jeune pense que c'est à cause du vieux qu'il n'a pas ce qu'il voudrait !!
Lalalalalala on n'est pas arrivé !

Des fois les femmes sont fatigantes et des fois elles sont fatiguées

Au bout de 14 pages de femmes, je vois pas comment on pourrait s'essouffler!
La Femme fait couler les pages comme les torrents de montagne l'eau vive...
Petit (à 6ans) je m'émerveillais du visage, du sourire, du regard, et de la robe de ma première jeune et jolie (et très gentille) institutrice... Et j'avais déjà "de ces régals fous" qui me "shootaient" l'âme jusqu'à la moëlle, au moindre effluve de féminité, au moindre de ces ports de vêtement, de ces manières d'être de femme, chacun à nul autre pareil, qui me faisaient de l'instant vécu une sorte d'éternité de bonheur et de bien être...
Peut-on souffrir, vieillir et mourir tant que de tels régals sont encore possibles et sans cesse renouvelés?

Je te pasticherai bien pour écrire la même chose sur les hommes ...

Utopie rêveuse ...

... Les hommes, chère Utopie, me font "un peu moins rêver" que les femmes!
Disons que le "régal" est nettement moins fou. ( Sans doute y-a-til "quelque chose de moins")!
... Mais que je dise ça en tant qu'homme, quoi de plus normal!
Ceci dit, je comprends les "homos"! (S'il `revient jamais un temps où on les persécute, les homos, eh bien alors j'en cacherai dans ma cave au risque d'y laisser ma peau!)

D'ailleurs, y'a pas mal de gens que je cacherais dans ma cave... ou dans mon grenier!

rhaaaaaaa j'ai effacé mon message

On a tous un peu de Don Quichotte en chacun de nous et sans l'avoir vécu "en vrai" on n'est pas idiots, on a lu et relu et entendu selon notre âge , des récits à frémir de gens poursuivis par la faim, la peur et l'horreur. Alors inconsciemment ou pas on s'est posé la question: si cela arrivait maintenant que ferais-je?

savez vous qu'à l'heure où je vous cause, si vous hébergez un "clandestin, un sans-papiers" vous risquez la prison? même s'il crève dehors de froid? mais si vous le laissez dehors? on peut vous accuser " de non assistance à personne en danger"
le monde est fou

... Et il me pèle!
Entre risquer la prison et être condamné pour non assistance à personne en danger, j'appelle cela la double peine (puisque dans les deux cas, celui de l'hébergement du clandestin, et celui de le laisser mourir dehors, on peut donc aller en prison).
De toute manière, les "lois scélérates" édictées par les prédateurs du monde de l'argent et des affaires avec la complicité des politicards véreux, parfois de certains intellectuels et même d'un nombre non négligeable de nos concitoyens, doivent être combattues, rejetées et appuyées par des manifestations dans la rue...
Ni Sarkozy ni Ségolène ni même Bayrou ni aucun candidat à la présidence de la république n'y changeront rien en dépit de leur "bonne volonté" parce que ce sont bien les citoyens de notre pays, qui, par leurs repères, leurs valeurs, leur "vision du monde", leurs intérêts personnels, font ce monde abject dans lequel nous vivons dans une monumentale hypocrisie, des "larmes de crocodile" et de la philosophie de toilettes au bistrot du coin!

Nos gamins sont mal éduqués. Ils ont le nez qui coule, ne disent pas bonjour à la dame et boivent du coca-cola américain à longueur de journées. Face à ce constat désolant, point de demi-mesure, il faut rétablir l’ordre Républicain.

"Travail, Famille, Patrie". Un remède simple qui cloue le bec à toutes les préconisations psychologisantes de ce début de siècle. Le mal ne peut plus proliférer ainsi, il est urgent de l’éradiquer. Le port de la blouse, le retour à la non mixité, le bonnet d’âne et la règle qui cingle les doigts des malotrus, sont les premières mesures qu’il faut prestement rétablir dans les écoles de nos petites têtes brûlées. Pour leurs aînés, le retour au service militaire pour apprendre l’allégeance à leur patrie nourricière.


Il crie volontiers, tape des pieds, exige, est impatient, intransigeant, égoïste, boudeur, moqueur et souvent, au fil du temps, manipulateur. "L’enfant roi" est un petit d’homme intelligent qui ne manque pas d’apprendre la vie à ses parents.

Si l’on estime que son comportement est un problème dont le protagoniste et son environnement souffrent. Si l’on constate, en y réfléchissant bien, que l’on en croise de plus en plus souvent, en faisant ses courses, peinard, dans son petit supermarché de quartier. Si l’on prend conscience de cela, alors, ne serait-il pas temps de reconnaître que nous sommes face à un vrai problème de société ?
Le phénomène semble particulièrement toucher les familles monoparentales, mais pas seulement. Le lien entre toutes les familles qui vivent ces situations reste l’absence, l’incohérence ou la non suffisance d’un cadre éducatif, de repères, d’interdits, soit de frustration. Un rôle, qui de manière symbolique et concrète est dévolu au père, ou au beau-père, sans toutefois exclure la mère de ce positionnement. Un rôle dévolu à "l’autre" qui vient faire tiers dans la relation entre la mère et l’enfant. Un "autre" qui saura, quand cela est nécessaire, jouer le mauvais rôle de la frustration. En effet, dire non, poser des limites, c’est prendre le risque durant quelques temps, de ne pas être aimé, voire d’être détesté par l’enfant. Il est préférable de ne pas avoir subi soi-même trop de carences affectives pour pouvoir accepter et supporter l’attitude réactive de l’enfant. Une situation dans laquelle se retrouvent souvent les éducateurs. Rien de valorisant ! Or, si le parent (tout comme l’éducateur), vit de manière difficile cette colère reçue de l’enfant, ce dernier le ressentira et mettra alors en doute la légitimité de cette frustration. En termes plus clairs, le parent, père, mère ou l’éducateur qui pose un interdit doit être convaincu de l’aspect bénéfique et constructif du message qu’il adresse à cet instant à l’enfant. Un gamin n’accepte et n’intègre que ce qui est juste et perçu comme tel par l’adulte qui pose l’acte.

Un enfant, adolescent, puis adulte qui, si l’on n’y prend garde, sera le prototype de l’individualiste intégriste de demain.

Citation :

Le phénomène semble particulièrement toucher les familles monoparentales, mais pas seulement

Tu veux donc remplacer le père absent - car c'est souvent le père qui manque dans ces familles, par l'adjudant de service, et substituer la caserne à la famille ?

Bachy Pierre a écrit:

Nos gamins sont mal éduqués. Ils ont le nez qui coule, ne disent pas bonjour à la dame et boivent du coca-cola américain à longueur de journées. Face à ce constat désolant, point de demi-mesure, il faut rétablir l’ordre Républicain.

"Travail, Famille, Patrie". Un remède simple qui cloue le bec à toutes les préconisations psychologisantes de ce début de siècle. Le mal ne peut plus proliférer ainsi, il est urgent de l’éradiquer. Le port de la blouse, le retour à la non mixité, le bonnet d’âne et la règle qui cingle les doigts des malotrus, sont les premières mesures qu’il faut prestement rétablir dans les écoles de nos petites têtes brûlées. Pour leurs aînés, le retour au service militaire pour apprendre l’allégeance à leur patrie nourricière.

Je suppose que c'est une pointe ironique ou une hyperbole ? Mais je comprends ta réaction vis-à-vis d'une éducation que certains parents peuvent donner - jugée trop laxiste. De mon côté, je pense que les fins dépassent les moyens. Notre société est "libre", une fois arrivé à l'âge adulte, chacun a la possibilité - pas avec le même capital, bien sûr - de se comporter d'une façon altruiste, et ce n'est pas parce que l'on est enfant-roi que l'on va devenir un monstre d'égoïsme. Je ne pense pas non plus que les plus jeunes sont moins "responsables" que les autres, il suffit (enfin je parle pour la Belgique) de regarder les manifestations citoyennes (on ne voit pas beaucoup de septagénaires...), de comparer les tranches d'âge des votes "verts". Dans mon entourage personnel, ceux qui "bougent" sont pour la plupart jeunes. Bref, pas de pessimisme pour les générations à venir.

Bachy Pierre a écrit:

En termes plus clairs, le parent, père, mère ou l’éducateur qui pose un interdit doit être convaincu de l’aspect bénéfique et constructif du message qu’il adresse à cet instant à l’enfant. Un gamin n’accepte et n’intègre que ce qui est juste et perçu comme tel par l’adulte qui pose l’acte.

très juste...dire non c'est souvent difficile, "parent réac, facho...etc" il m'est arrivé d'en entendre des vertes et des pas mûres mais cela vaut le coup au final.... toujours révélé bénéfique pour l'ado

et surtout donner l'exemple: c'est pour moi primordial que ce soit en famille ou en société.... "tel père, tel fils"

mona a écrit:

surtout donner l'exemple: c'est pour moi primordial que ce soit en famille ou en société.... "tel père, tel fils"

C'est effectivement un point positif. le billet de Pierre insistait trop, à mon avis, sur les interdits et la répression.

Je ne sais pas trop où caser cet article sur l´orthographe des élèves de 5 ème.
La dictée qui a servi à comparer le niveau des élèves entre 1987 et 2005

PARIS, 9 fév 2007 (AFP) - 09/02/2007 17h04 - Voici la dictée, un court passage de Fénelon de 83 mots extrait du "Traité de l'existence de Dieu" écrit en 1713, qui a servi de comparaison du niveau des élèves entre 1987 et 2005.

Ce texte est composé de quatre phrases:

"Les arbres s'enfoncent dans la terre par leurs racines comme leurs branches s'élèvent vers le ciel. Leurs racines les défendent contre les vents et vont chercher, comme par de petits tuyaux souterrains, tous les sucs destinés à la nourriture de leur tige. La tige elle-même se revêt d'une dure écorce qui met le bois tendre à l'abri des injures de l'air. Les branches distribuent en divers canaux la sève que les racines avaient réunie dans le tronc".

Cette dictée a notamment permis aux auteurs d'un ouvrage-enquête intitulé "Orthographe: à qui la faute?" (éditions ESF), à paraître fin février, de conclure que le niveau des élèves en orthographe a "régressé de manière notable" en 20 ans et que les élèves de 5ème sont au niveau de ceux de CM2 en 1987.
Lu sur:
http://www.rue-des-livres.com/actus/

Ce qui m'inquiète, ce n'est pas qu'ils boivent du coca mais ce qu'ils mettent dans leur coca. Je ne parle pas de tous les ados mais de ceux qui boivent, certains dès la sixième.
Devoir envoyer un élève à l'infirmerie car il empeste l'alcool et n'a pas l'air bien, donne de quoi s'interroger. Lors d'un conseil d'administration, le problème a été évoqué. On sait que certains boivent à en tomber inconscients, on sait qu'ils le font au moins trois fois dans la semaine. Mais les parents ne nous croient pas, c'est un élève qui participe à ces réunions qui s'est écrié "mais les parents ne prennent pas leurs responsabilités, il faut les éduquer". Sourires gênés dans l'assemblée.

Rien ne reviendrait, il ne pourrait rien rattraper. Il pleurait de n’avoir pas voulu plus fort ce qu’il avait voulu, et de n’avoir souvent pas su ce qu’il voulait. Il pleurait sur ce qu’il y avait eu de pesant et de mauvais dans son mariage, comme sur ce que ce mariage avait eu de beau. Il pleurait sur les déceptions qu’ils s’étaient mutuellement infligées, et sur les espoirs et les attentes qu’ils avaient partagés ces dernières semaines. Il n’y avait rien de ce qui lui venait à l’esprit qui ne montrât un côté triste, douloureux, et ne fût-ce, dans ce qu’il y avait eu de beau et d’heureux, que son côté transitoire et passé. L’amour, le mariage quand il avait été heureux, les bonnes années avec les enfants, les joies du métier, l’enthousiasme pour des livres ou de la musique : tout cela était passé. Le souvenir faisait défiler une à une les images devant son regard intérieur, mais, avant même qu’il commence à en examiner une, un tampon venait s’y imprimer, qui portait en grosses lettres, avec une bordure épaisse : Passé.

Citation :

De part et d´autre de notre présent si fragile, le passé et et l´avenir sont des monstres assoiffés de temps.

Je ne me souviens plus de qui c´est, peu importe, c´est si vrai.

Google l'attribue à Jean d'ormesson, et précise que tu l'avais déja cité sur le fil Houllebecq Comme quoi, google te surveille !

Oh oui, Rotko. Avec Google, on laisse partout des traces. C´est le pense-bête! Merci pour me retrouver l´auteur!