Auteurs indépendants, auto édition.

VIRTUALODROME, de Denis Juanola

Déjà pour commencer, ce raid meurtrier dans le métro parisien, de trois énergumènes tout de cuir noir vêtus, bottés casqués, armés de pistolets mitrailleurs, appartenant à un groupe terroriste d’extrême droite, liquidant presque à bout portant des miséreux, SDF et autres marginaux pouilleux sur le quai d’une station… Et comme par hasard, ce toutou cagneux (mais pas méchant du tout) dont on « caressait vicieusement les roustons », réchappant de ce carnage…
Faut-il voir là, dans la survie de cet animal famélique, un symbole ? Une signification particulière ? Et dans l’évènement lui-même, un avertissement donné par l’auteur, de ce que pourrait être ce monde de 2022, dans un futur très proche de nous, donc ?

Un peu plus loin, mais assez vite tout de même et cela ne me surprend guère, nous avons droit à une scène de baise virtuelle « des plus classiques » à mon sens : tout y est, le décor paradisiaque (une plage tropicale, du soleil, une fille de rêve…). Cela ne m’a point percuté et encore moins émerveillé outre mesure… Je n’ai pas « bandé comme un étalon » à la lecture de cet épisode de « baise virtuelle » !

Par contre j’ai particulièrement apprécié l’intrusion du pirate dans le serveur de « Hawaïan Dream », même si l’issue est fatale pour la jeune femme Californienne. Et plus loin encore, cette formidable explosion au Ghana, faisant plus de 400 000 victimes à la suite du minage d’un terrain pollué de vieux déchets toxiques et nucléaires.

Avec les tueurs de la VREC, on entre dans un thriller de série noire… Mais un thriller fort bien troussé et dont le déroulement alterne avec des développements et des analyses sur ce monde archi pourri qui est celui des années 20 du 21ème siècle… Les descriptions de lieux et les évocations de faits divers sont truculentes et retiennent l’attention du lecteur par leur côté à la fois tragique, caricatural et comique parfois… Notamment ce passage concernant l’élection de « Miss Troud’balle » dans une boîte hyper branchée, retransmise sur les chaînes de télévision, où l’on voit se pavaner un jury de personnalités censé représenter le « top » de la nouvelle culture émergente…

L’idée de ces crimes réels, perpétrés par un pirate grâce aux prouesses technologiques de ces combinaisons « bio-rétractables », est déjà originale… Mais ce qui est encore plus intéressant, c’est le message que l’auteur a voulu faire passer, en mettant en évidence la finalité de cette série de crimes. Ce Mike Foster donc, l’un des personnages les plus actifs des membres d’une association mondiale pour l’élimination de la pourriture du monde et la promotion d’un « Monde Merveilleux », souhaite que la VREC dont le pouvoir et les bénéfices sont immenses, prenne désormais une place décisive dans le monde entier, pour que le monde change dans le sens de ce que les nombreux militants de l’association « régénératrice » souhaitent…

Dans un tel dessein, l’on ne recule pas devant le crime, l’exploitation faite par les médias de ces crimes, et l’on fait admettre dans l’opinion publique, que seule, une « élite » d’humains peut régénérer et reconstruire le monde… Et par conséquent, pour que survive et évolue l’humanité, il faut éliminer dans un premier temps tous les indésirables, petits prédateurs, miséreux, clochards, pourvoyeurs d’une culture du sexe et des plaisirs « malsains » ; et ensuite, par une sorte d’épuration, les « non élus » jugés soit trop mous, soit plus ou moins complices…

Un tel message est d’autant plus prémonitoire, d’autant plus d’actualité, et d’autant plus sujet à réflexion dans le monde présent où l’on assiste à une montée en puissance des extrémismes et des fanatismes.
A la lecture de l’épisode relatant l’action de Mike Foster contre les dirigeants de la VREC, puis du récit de l’intervention du célèbre commissaire Lipinsky et de ses lieutenants qui éliminent le gang de Belleville, je pense que l’auteur a intentionnellement surdimensionné les images qu’il nous donne de cette intervention.

En effet, toutes ces têtes qui éclatent, ces explosions, ce déluge de feu, ces massacres… Et ces reportages télévisuels avec du matériel hyper sophistiqué, cette retransmission en direct d’un aussi colossal déploiement de forces de police, cette résistance acharnée des membres de ce gang de jeunes du squatt de Belleville ; tout cela n’est pas sans rappeler l’exploitation faite par nos Médias actuels, de faits de guerre et d’actions violentes…

L’on pense également à toutes ces courses à l’audimat, à ces compétitions féroces que se livrent les principaux acteurs de l’économie de l’information, à cette profusion de messages publicitaires dans un monde inculturel et niveleur de sensibilités, essentiellement marchand et constitué de réseaux et d’alliances opportunistes.

Par ailleurs, j’ai noté dans cet ouvrage quelques développements qui m’ont paru assez didactiques, parfois un peu « indigestes » par leur contenu, la longueur de certaines phrases… Mais à vrai dire, le lecteur que je suis moi-même en particulier, n’a pas été trop gêné par ces longs développements… que j’ai trouvés intéressants voire passionnants… Disons que je me pose la question de savoir comment un lecteur « lambda », un lecteur préférant plutôt des récits où de tels développements sont absents ou très brefs, va « ingurgiter » toute cette « philosophie »…

L’on m’a reproché, notamment dans mon livre « Au pays des guignols gris » d’être trop didactique, trop « cours de géographie », et de trop m’étendre dans des situations relationnelles entre mes personnages… A tel point que le récit devenait confus, disparate, décousu, perdait de sa clarté et de sa fluidité.

Alors, je me suis dit, en lisant Virtualodrome… et aussi en me souvenant d’autres lectures d’autres auteurs, que cela, finalement, pouvait être un « défaut » relativement courant… Mais pas forcément « invalidant »…
En fait, je suis de plus en plus convaincu que les « meilleurs livres » ne sont pas toujours les plus aisés à lire. Mais il est vrai aussi qu’il est difficile, hasardeux… et parfois intéressant de réussir (si l’on peut) de longues phrases, de longs développements, de longues descriptions, dans la mesure où le rythme, le ton, l’image, le souffle, la respiration dirais-je, et même l’émotion… sont au rendez vous.

En conclusion… et ce sera en quelque sorte mon « verdict », j’ai été enchanté et passionné par la lecture de cet ouvrage. A tel point que j’ai réussi le « tour de force » de lire ces 282 pages A4 de 40 lignes en seulement 6 jours, alors que normalement, pour un ouvrage d’une telle longueur, il me faut trois semaines au moins !
Allez, je ne « mâche pas mes mots » : c’est un chef d’œuvre !... Digne d’être diffusé « à grande échelle » et de « marquer notre temps »… Du moins dans le domaine de la « littérature populaire moderne de première classe »…

Ce livre est en lecture libre sur alexandrie online dans la bibliothèque.

Est donc ouvert un fil auteurs indépendants pour les écrivains auto édités ou accessibles sur le net. Y auront accès les contributeurs du forum, dans les règles générales du forum, déja appliquées sur le fil "vos contributions".

Né en 1950 dans une bourgade du Royans, Emmanuel de Careil se consacrera vraiment à l’écriture en 1999 quand il quittera son entreprise.
Dès lors, il se consacre à ce qui le passionne depuis toujours : la Science, l’Histoire et le « Paranormal. »

Son premier roman :

« Errare humanum est »


En se servant de récits et de situations parfois drôles parfois moins, que nous vivons chaque jour, l’auteur nous embarque sans difficulté dans son monde où il n’y a pas de place pour l’imprévu mais dans lequel les rêves ne sont pas occultés loin de là !
Livre facile à lire à priori, écrit simplement... mais c’est une autre histoire d’en découvrir la complexité !
Une analyse de la vie et de nous, êtres humains, et surtout des explications auxquelles j’avoue humblement n’avoir jamais pensé avant cette lecture. Bref lisez - le ce sera plus simple ! moi j’ai beaucoup aimé et je demande à Emmanuel de Careil de continuer à nous faire ….réfléchir car parfois nous avons tendance à oublier que nous le pouvons

on trouve ce livre:

LA

Du même auteur Emmanuel De Careil

La planète démasquée

Après nous avoir entrainés, avec « errare humanum est », dans les méandres de "notre moi", "autre moi", et "subconscient" et "égo" etc... avec tout l'humour qui le caractérise, Emmanuel de Careil nous fait voyager, d'une toute autre manière dans son univers, avec "la planète démasquée".
On retrouve sa passion pour l'histoire des hommes et toutes les questions encore en suspens à ce jour malgré la compétence des chercheurs et des hommes de sciences.
Emmanuel, nous décrit sa façon de voir les choses, son ressenti, ses convictions sous forme de rencontres conviviales avec des amis ayant le même centre d'intérêt que lui. Ce livre se lit bien, mais il faut aussi avoir envie de savoir ce que nous sommes, et comment nous sommes arrivés à ce que nous sommes.... je n'en dirai pas plus, lisez-le ....

on le trouve là:
ICI

LA PASSION DES MORTS de Virginie Jardin (éditions Ixcéa)

Virginie Jardin est une jeune auteur (e) de trente ans et « La passion des morts » est son premier roman.
Sous couvert de nous faire partager un bon roman policier avec du suspense et beaucoup de rebondissements, elle nous mène directement au cœur du problème de l’Irlande du Nord. Elle ne tombe pas dans le piège du parti pris, pour les catholiques ou les protestants mais nous fait toucher du doigt toute la misère qu’engendre cette guerre qui n’en est pas une. Les actes terroristes sont décrits sobrement et ce que nous en retenons est que toute violence, de n’importe quelle idée véhiculée, est une chose affreuse et destructrice.
Mais il s’agit d’un roman et non d’un article sur les évènements irlandais et nous adhérons entièrement à l’intrigue et partageons la peur, les angoisses, le bonheur, l’amour des héros de ce livre. Bravo Virginie.

Ce livre est disponible là: http://ixcea.com/oscommerce/index.php?cPath=21&osCsid=9f032d714111d9ca1914c3b07d7980a9
Et sur amazon.com

Le fil d'Ariane" editions Sol air
Marlène Manuel

Je viens de terminer « le fil d’Ariane » de Marlène Manuel et je me dis que cette « auteure » a beaucoup de talent.

Le sujet traité est très grave, mais elle a su intéresser le lecteur à toute une famille dans l’angoisse avec des ramifications et des rebondissements imprévus et surprenants. Jusqu’au bout on se demande comment va se terminer cette course à la vie.
Marlène , très à l’aise, sans faire un écart, nous conduit doucement à la finale en passant par des situations , à première vue inextricables mais pas pour elle. Elle sait où elle nous emmène et tout au long du livre, nous allons avec elle dans ce qu’il y a de plus insensé.
J’ai ressenti une chose en le lisant : elle aime les gens, ça se sent, c’est au bout de sa « plume » elle n’aurait pas pu écrire une si belle histoire sans cela.


Pour en savoir plus ou commander ce livre :
http://marlene.manuel.free.fr/pages/18.html

le saunier de Noirmoutier éditions sol'air
Marlène Manuel
e savais que Camille écrivait très bien, j'avais en son temps lu :"le fils d'Ariane" dont je parle plus haut, mais la lecture de son "saunier " me conforte dans cette idée. Je connaissais un peu la région et elle a une façon de décrire les lieux! que l'on a l'impression de trembler de froid et de trouille en attendant que la mer recouvre le passage du Gois !! Arriverons-nous à passer avant que la mer ne revienne?
Bref tout cela pour dire que c'est une "conteuse" ses romans se laissent lire, sont fluides, sont agréables et malgrè tout, il y a toujours ce côté sentimental que je retrouve dans ses écrits. Une belle histoire d'amour, pas facile à vivre, comme elle sait si bien les écrire. Une de plus mais à chaque fois on se laisse avoir et on rit, on est ému et on entre à fond dans l'histoire.
On est à la fois Julia et Antonnella, voire même le brave prêtre et le gentil Roland. Jean ... lui c'est autre chose, il est à part, on a envie qu'il nous regarde mais il baisse rarement les yeux.
Ce saunier quel homme !!!

http://marlene.manuel.free.fr/pages/32.html

[center]

"La fleur de sel"éditions past"elles

Marlène Manuel

La suite du saunier de Noirmoutier … Mais là on se laisse aller dans les méandres d’une histoire d’amour un peu difficile. Marlène, sous couvert de nous emmener avec Jean et Julia, en fait nous fait découvrir avec bonheur l’Ile de Noirmoutier et ses « sauniers »
Des descriptions, des paysages, le passage des saisons, tout est parfaitement décrit et imagé. On s’évade complètement. Nous aurions pu penser dès le début du roman que nous allions nous faire plaisir avec une histoire d’amour pas facile, et bien non, Marlène a su à travers cela nous faire découvrir, aimer et connaître les difficultés mais aussi les joies de vivre dans cette Ile.

http://marlene.manuel.free.fr/pages/37.html

Merci je note ça m'interesse vivement

Un macchabee après l’autre de Jérôme Onof

http://ixcea.com/oscommerce/index.php?cPath=27

Jérôme Onof est né dans le Nord de la France en 1965. Fils de géomètre, diplômé des Arts et Métiers, conseiller en gestion de projet chez les industriels, il s’adonne cependant avec passion au maniement de la plume et du langage. Après cinq romans pour lecteurs avertis dans lesquels la légèreté et la dérision l’emportent sur le reste, un roman tout public où le merveilleux bouscule la logique et l’improbable, il travaille actuellement sur un thriller d’anticipation, tandis que sur la planche s’empilent déjà un récit d’aventures fantastiques pour 10-12, ainsi qu’un polar…
Mille causes naturelles ou non, mille moyens simples ou sophistiqués, mille actes involontaires ou prémédités, autant de combinaisons permettant de trépasser... Jérôme Onof change une fois de plus l'empennage de sa plume pour déployer un éventail de quatorze nouvelles à l'humour grinçant, dans lesquelles vous sont exposés quelques exemples d'équations – souvent du second degré – dont le résultat contient invariablement du macchabée.
Je viens de finir les brèves et nouvelles de Jérome: toutes plus attrayantes les unes des autres.

Personnellement fan de Dard et d'Audiard, j'y retrouve dans son style ce qui m'a enchantée chez ces deux grands "bonhommes" de la littérature et du cinéma. Bravo Jérome pour ce très bon moment de détente et de plaisir de lire.

Pour en savoir plus sur l’auteur et ses écrits :

http://ixcea.com/oscommerce/index.php?manufacturers_id=29 deux autres romans vous y attendent :

Un siècle à la seconde
Les plieurs de l’espace

la mémoire du passé

Karim aime sa famille. Bénédicte aime Karim. Nathaniel aime Bénédicte. Mais le destin en a décidé autrement : les fils s’emmêlent, la vie s’emmêle, les religions diffèrent, un engagement dans l’armée, des coeurs brisés, puis la mort inattendue et enfin une naissance difficile. On se reconstruit, on cache ses souffrances, on s’aime, peut-être par peur d’être seuls. Mais le bébé grandit. Et veut connaître ses origines. Et les blessures devront à nouveau s’ouvrir et les cris se feront à nouveau entendre. Mais peut-être que de ces larmes naîtra l’espoir, enfin ?

Plus qu’un roman de société, plus qu’un roman de famille, ce que nous offrent Marie-Claude Marty et Maryse Froncoux, c’est une oeuvre complexe, écrite à quatre mains, pensée à deux coeurs. Un livre double donc, une ode à la tolérance, un hymne à la famille, deux visages d’un même Amour, pour les uns et pour les siens. Entre Lyon et Israël, l’histoire d’une quête, qu’il s’agisse d’une quête de sentiments, de racines, de but dans la vie, ou d’un futur à toucher du doigt...



http://www.publibook.com/boutique2006/detail-3174-0-0-1-PB.html
http://entre-ciel-et-plume.chez-alice.fr/
http://maryse-froncoux.fr/page_1171441821203.html

mon avis

J’ai lu ce livre « à quatre mains » et franchement c’est une réussite totale d’osmose entre deux romancières. Un vrai roman basé sur le non- racisme, mais le respect de toutes les croyances et surtout de la confiance en un monde meilleur où les hommes enterreraient leur hache de guerre stupide pour enfin construire ensemble.
Marie-Claude Marty et Maryse Froncoux ont réussi ce tour de force. D’une belle histoire d’amour, elles ont fait fi des différences et nous ont donné une belle leçon de tolérance et d’amitié.
Bravo à elles deux.

Pas facile d'être éditeurs indépendants, souvent lorsque je trouve un nom d'éditeur ou de collection, derrière il y a un gros éditeur.

Ce fil ? juste une liste de petits éditeurs qui m'intéressent et peuvent vous intéresser. A suivre au fil de nos dévouvertes.

Trouver aujourd'hui les Editions Harpo & avec un extrait d'un article de la Librairie Litote :

La réalisation de ses ouvrages est soignée, sur du beau papier, avec des dessins, des sérigraphies, des gravures.Les livres sont beaux.
Les écrivains sont des poètes, des artistes, des auteurs d'écrit brut, des contemporains.
En vrac, je vous en cite quelques uns:
Anna Akhmatova, Jacques Rebotier,Gaston Chaissac,Marie-Hélène Clément,Stéphane Godard,Fabienne Yvert,Véronique Vassiliou,Ossip Mandelstam,Jean-François Bory, Eric Giraud,Maïté Kessler...

Le site de l'éditeur est en création, ouverture prochaine à l'adresse ici, en attendant un article sur cet éditeur sur le blog de la librairie Litote à Paris, où j'ai retrouvé en lien le site d'Esther et l'adresse de son nouveau blog par là !

Le Beau désordre Editions littératures Autrement

Jean-Pierre Poccioni

Je viens de terminer ce roman, et l’ai quitté avec regret. Je sais ce sont des phrases que l’on écrit comme ça, pour faire plaisir mais franchement, je l’ai beaucoup apprécié.
L’histoire de cet homme, Julien, ni bon ni mauvais, qui ne se pose pas trop de questions dans la vie, qui se trouve dans des situations diverses : rencontres avec quelques femmes qui ne lui laissent pas un souvenir impérissable, rencontre avec un voisin avec qui il échange quelques gentillesses. Puis un départ en Afrique où là encore, ébloui par la vie facile qu’on lui offre là-bas, il se laisse doucement bercer.
C’est sa rencontre avec Marie qui va bouleverser ses pensées et sa vie.
Au début, ils jouent tous les deux à l’érotisme, toujours avec une certaine pudeur malgré tout, c’est tout le charme de ce roman d’ailleurs, l’alternance entre la tendresse et certains fantasmes presque violents, la colère aussi quand on ose toucher et salir la femme qu’il aime.

« … Marie était liée aux gamines violées des Balkans comme chaque homme que l’on frappe est frère de tous les torturés, pire ce sont les mêmes qui violent et brutalisent, seules, les circonstances changent .. »

Ce roman aurait pu être la banale histoire d’un homme, de femmes, d’amitié teintée de questions sans réponse :
« Comment connaît-on les autres ? –Très, très incomplètement. » Qui était Ousmane ? »

Mais il nous en fait un long parcours, avec toujours à l’arrière plan, des sentiments très profonds.

on le trouve [url=http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/search/Default.aspx)là(/url]

pas d'image dispo dommage !

La Maison du Faune éditions Phoebus

Jean-Pierre Poccioni


présentation de l'ouvrage chez l'éditeur:


Un homme rattrapé par l’âge s’inquiète de ce qui lui reste d’aptitude au plaisir. Lors d’un voyage dans la région de Naples, jadis fameusement vouée aux délices (l’amour, le vin, la poésie…), il rencontre un jeune couple dont la liberté le fascine – même s’il doit s’avouer que le fascine surtout la jeune femme, double à ses yeux des belles voluptueuses que l’on peut contempler sur les fresques des villas romaines d’alentour. Amusés – et troublés – par le désir hors saison de ce passant tardif, les jeunes gens l’ont baptisé le Faune

mon avis

j'ai adoré ce roman, qui est tout en finesse et en non-dits. Le personnage est attachant et on retrouve dans cette écriture soignée une vie simple d'homme simple. Bravo à l'auteur

Ma vie assassinée
Agnés Ruiz


Résumé pris sur le site d’Agnés

À Pincourt, lorsqu'elle avait seize ans, Mady a fait la connaissance de Guillaume, un Québécois venu chercher la paix dans ce petit village de France. Malgré les remontrances de son père, Mady continue de voir le jeune homme. Tous deux rêvent d'une vie ensemble, tantôt au Canada, tantôt en Europe.

Guillaume doit toutefois rentrer au Québec afin d'aider sa jeune sœur gravement malade. On promet de s'écrire et de s'attendre.

La sœur de Guillaume se remet péniblement. La vie de Mady, restée en France, est bouleversée par le départ de sa meilleure amie et le secret d'une grossesse acceptée mais déchirante.

Les événements sépareront finalement les deux amoureux. Ce n'est que vingt et un ans plus tard que tous sauront vraiment ce qui s'est passé.


Mon avis

J’avais lu ce livre il y a plusieurs années et il m’avait bien plu.

Quand j’ai connu, du moins rencontré, sur un autre forum, cette romancière, et que j’ai vu qu’elle avait fait une suite à son premier
roman je me suis empressée de me le procurer.

Le rêve de Mady
d’ Agnés Ruiz (suite de Ma vie assassinée)

Résumé pris sur le site d’Agnés

Mady Lestrey, après des années de blessures profondes non refermées, est consciente que de nombreuses questions restent sans réponses.

Pourquoi Guillaume, avec qui elle croyait pouvoir fonder une famille, a-t-il jadis brutalement cessé de donner signe de vie alors qu’elle était enceinte de lui? Quelles furent les raisons de son silence après son départ pour le Canada? A-t-il rencontré une autre femme? S’est-il tout simplement joué d’elle, de sa naïveté?

Aujourd’hui, Mady est bien décidée à obtenir des réponses. Il est temps pour elle de revoir celui qu’elle a autrefois tant aimé, de comprendre ce qui a pu le pousser à disparaître aussi brusquement de sa vie. Car Mady n’espère rien d’autres après si longtemps…

Elle voudrait surtout avancer, s’engager peut-être avec un ami, Jeremiah Lezimann. Mais avant tout, il lui faut refermer une porte, la porte de son passé si trouble. Éloigner l’ombre de ce père malfaisant qui demeure un peu trop présent, même mort… Et pourquoi Maurice, le frère de son cruel géniteur, refait-il surface après une si longue absence? Que sait-il de leur histoire? Pourra-t-il répondre aux silences oppressants, éclaircir une fois pour toutes ce mystère qui l’a emprisonnée dans la douleur pendant tant d’années?

Pour couronner le tout, voilà que Mady se met maintenant à faire des rêves étranges et insensés…

Mon avis

Ce nouveau roman écrit avec beaucoup de talent, et de rebondissement en rebondissement, nous fait connaître enfin toute la vérité sur ce qui s’est passé il y a plus de vingt ans.
Agrèable à lire, sans prétention, ce roman est un hymne à l’amour et à la tendresse et au pardon.
Un bon moment de lecture



Si vous voulez la connaître mieux et surtout voir toutes ses peintures
allez

ici

identité sous contrôle
de Joseph Ouaknine (éditions du bout de la rue)

Mon avis

Auteur et ami, Jo nous fait un polar digne des grands. D'une écriture simple et agréable il nous embarque dans une histoire compliquée de meurtres peaufinés à l'avance. Ses personnages sont examinés un par un ainsi que leur comportement devant le crime.

4 ème de couverture

La vengeance est un plat machiavélique qui se mange froid, surtout quand il a mijoté au fond d'un sombre cachot.

Accompagnée d'un grand vin millésimé, sa dégustation peut conduire à un plaisir intense.

Un cadavre pour dessert et une inspiratrice sur le gâteau, voici les ingrédients de ce polar mené tambour battant, tout en dialogues et rehaussé des pensées secrètes des protagonistes au fur et à mesure que l'on découvre leurs points de vue.

Nul doute que vous ne savourerez plus le vin de la même manière

le site de l'auteur

D’ici et d’ailleurs de Marie-Claude Marty (membre malheureusement trop absente de GDS )
(éditions poiêtês)


Il s’agit d’un recueil de nouvelles écrites avec talent comme sait si bien faire Marie-Claude Marty.
Elle décrit avec amitié et tendresse, le milieu parachutiste en nous faisant partager son amour du saut, du ciel et des oiseaux.
Mais elle peut aussi nous attendrir en nous racontant l’histoire de Carole, jolie chatte un peu sauvage, le lien entre Ténèbres un bel étalon sauvage et Praline, vieille jument sur sa fin de vie.
Elle sait nous faire partager toutes ses émotions en nous arrachant presque des larmes devant la solitude d’un vieil homme, ou la mort tout simplement.
Des amours folles et virtuelles qui finissent …
Et bien d’autres…
Marie-Claude aime la nature, humaine et animale, et tout cela ressort pour notre bonheur dans ce recueil. C’est une femme de cœur et sensible. Ces qualités sont dominantes dans toutes les pages de ce recueil.
Un conseil : lisez-le …

L’attrape-secrets éditions Paulo-Ramand

de Françoise Vielzeuf-Balez

Marie, jeune gamine, heureuse de vivre avec une famille tendre et aimante, se trouve confrontée à la cruauté des hommes et aux atrocités liées à une guerre.
Elle résiste et arrive, après avoir vécu l’enfer, à retrouver sa maison où ses parents et ses frères vivaient heureux. Mais i l n’y a plus qu’elle.
Alors commence pour elle un long parcours semé d’angoisse, de réveils brutaux, de souvenirs épouvantables et de presque folie. Elle n’arrive plus à revenir dans ce monde réel, après avoir vécu et vu ce qu’elle ne peut raconter tellement cela la fait souffrir.
Un gamin qu’elle a sauvé de la mort dans ces camps lui prend toute son énergie : qu’est-il devenu ? Que fait-il ? Est-il encore vivant ? La fin n’est pas racontable sans trahir ce livre.
Françoise écrit très bien, les mots sont simples, mais quelle puissance d’émotion derrière chaque phrase !
Personnellement, je n’ai pas lâché ce livre avant de l’avoir fini et j’en redemande.

tiens, un sujet qui doit avoir des poinys communs au ciné :Survivre avec les loups , film de Véra Belmont.

S'il passe dans les cinés de ton coin...

En effet, Rotko, des sujets intemporels hélas. Ce film doit effectivement avoir les mêmes retombées sur nous qui n'avons pas vécu cette horreur, et bien sûr, pire sur ceux qui ont de la famille qui l'ont vue de près.

Un grand merci à Marie pour la critique de mon premier roman "L'attrape-secrets"

Une de mes lectrices, après avoir lu mon roman, m'a contacté pour me faire les commentaires d'usage. Il se trouve qu'elle est également écrivain(e).
J'ai acheté son 2e livre, intitulé "le mâle moderne", et j'y ai trouvé une série de galeries ironiques, mordantes et souvent très drôles présentant les qualités et les défauts de la femme d'aujourd'hui. Le tout est très caricatural, mais toujours bien vu.
Le style d'écriture est très bon, on sent une bonne culture derrière le texte.
Dans la foulée, j'ai acheté également le premier opus, le mâle moderne. La même chose, mais ce sont les hommes, cette fois qui sont égratignés.

un petit lien pour découvrir l'auteur
http://www.litterature.tv/auteur.php3?id_auteur=232&titre=_Vanos-Virginie_

Si elle est éditée à compte d'auteur ou assimilés, il faudrait alors ranger son livrechez les auteurs indépendants
Dis-le moi en mp et Nestor fera le transfert.