l'abus d'alcool, fleau social

Ah mais Kervinia, si tu n'aimes pas, tu n'aimes pas, tu en as parfaitement le droit ! Après, en stratégie d'évitement, j'ai souvent le "non, non je conduis" ou (et là je mens souvent) "non, non, je préfère pas, j'ai des médicaments" ou encore le "non, merci, je vais juste goûter dans le verre de truc".
Prince d'Aquitaine, eh oui, après la fête vient souvent la défaite... J'ai assez compris ma douleur aussi pour faire attention maintenant et passer aux softs dès que j'ai envie de piquer des cigarettes (parce que le mélange alcool, manque de sommeil et cigarettes ne me va pas du tout). Ceci dit, je ne tiens vraiment pas la marée et arrête souvent, en soirée, après l'équivalent de deux verres.

Sinon, dans les trucs éprouvés pour limiter les dégâts en cas de situations à excès : pas de mélanges, pas de boissons de mauvaise qualité (on ne me fera pas boire de la piquette, jamais), ne pas boire à jeûn (et se méfier donc des apéros interminables avec des boissons fortes et des légumes à grignoter) et une notion de base "blanc sur rouge, rien ne bouge et rouge sur blanc, tout fout le camp".

Enfin, là nous sommes dans le cas de l'alcool en tant que boisson partagée lors des soirées. Pour ma part, je trouve d'une tristesse sans nom l'absorption d'alcool pour l'alcool, seul, pour s'anesthésier. C'est ainsi que je le vois comme fléau social.

J'aime boire, mais je ne dépasse pas ma limite. Le tout c'est de la connaître.

Offrir un verre (ou s'en faire offrir un) est le plus souvent un acte convivial. Et puis disons le c'est bon. Après avec un budget étudiant le plus souvent c'est très mauvais... je crois que ce je préfère c'est lorsque mon grand-père sort une bonne bouteille de vin de sa cave.

Je ne bois que très rarement. Et d'ailleurs, je ne tiens pas l'alccol : une coupe de champagne et hop !

Grimmy a écrit:

Ah mais Kervinia, si tu n'aimes pas, tu n'aimes pas, tu en as parfaitement le droit ! Après, en stratégie d'évitement, j'ai souvent le "non, non je conduis" ou (et là je mens souvent) "non, non, je préfère pas, j'ai des médicaments" ou encore le "non, merci, je vais juste goûter dans le verre de truc".

Moi, quand on me propose, je me contente d'un : "Non merci, je suis assez folle comme ça". En général, d'ailleurs, les gens ne me proposent pas : 1) soit parce qu'ils savent que l'alcool et moi, c'est non ; 2) soit parce qu'ils croient que j'ai bu tellement je suis folle ; 3) soit parce qu'ils se disent qu'effectivement, c'est pas la peine de me rendre encore plus folle ; 4) soit parce qu'ils sont suffisamment tolérants pour s'en foutre, tout simplement mdr. Une fois, je me souviens, j'avais carrément mes avocats lol ! Un de mes ex (qui était déjà un ex à l'époque) disait, fermement : "Non, elle n'aime pas ça" ; et ma meilleure amie : "Elle est assez folle comme ça, croyez-moi, et puis avec elle, on sait jamais, elle pourrait avoir l'alcool triste" (je pense qu'elle est pas loin de la réalité ).

Grimmy a écrit:

Enfin, là nous sommes dans le cas de l'alcool en tant que boisson partagée lors des soirées. Pour ma part, je trouve d'une tristesse sans nom l'absorption d'alcool pour l'alcool, seul, pour s'anesthésier. C'est ainsi que je le vois comme fléau social.

Je connais des spécialistes sur ce terrain... Notamment un, issu d'une famille d'alcooliques (si tu bois pas, t'es carrément renié !) qui buvait pour ne pas penser, notamment ce fameux soir où il avait donné l'autorisation à un de ses potes de coucher avec sa propre copine. Me souvient qu'il avait fait des mélanges bizarres et qu'il avait essayé de saouler mon copain pour pouvoir se consoler avec moi, mais il n'avait pas prévu deux choses : 1) mon copain, on ne le saoule pas comme on veut (surtout qu'il ne voulait en aucun cas être HS, car il se méfiait de tout le monde pendant cette soirée) ; 2) non seulement, j'étais complètement sobre, mais en plus, je suis une furie quand je veux, et j'aurais préféré tout casser plutôt que de laisser ce gros dégueulasse me toucher. ><
Dans un autre genre, y a la sœur de ma belle-mère, que ma belle-mère n'invite plus à la moindre fête, car ça finit toujours tragiquement...........

Elles sont sympas tes soirées, Kervinia

Et je rejoins Moon. Un très bon vin de temps en temps est vraiment très bienvenu. Une fois, j'ai offert à mon père un Bordeaux blanc de 20 ans d'âge, eh bah quel délice

Grimmy a écrit:

Enfin, là nous sommes dans le cas de l'alcool en tant que boisson partagée lors des soirées. Pour ma part, je trouve d'une tristesse sans nom l'absorption d'alcool pour l'alcool, seul, pour s'anesthésier. C'est ainsi que je le vois comme fléau social.

Là encore, il ne faut pas faire d'amalgame. On peut apprécier de temps en temps un verre de whisky seul, avec une cigarette, un bouquin ou du papier et de l'encre sans que cela relève ni de l'alcoolisme, ni de la tristesse.
L'alcool n'anesthésie pas nécessairement, il peut aussi convoquer certaines sensations inédites.

De toute manière, tout dépend de la manière avec laquelle on vit son verre.

Dorkyminch a écrit:

De toute manière, tout dépend de la manière avec laquelle on vit son verre.

Oui, et il ne faut pas croire que l'alcoolisme se limite à vider son verre tout seul dans un coin. Je connais des jeunes qui l'année dernière finissaient tous les soirs complètement torchés au point le lendemain matin de ne pas se rappeler ce qu'ils avaient fait la veille. Tous les jours ils disaient ce soir je ne bois pas et à chaque fois ils recommençaient. Triste et pathétique.

Prince d'Aquitaine a écrit:

Elles sont sympas tes soirées, Kervinia

Loool
Je me rappelle de fêtes où je voulais que les gens dansent, mais comme je faisais n'importe quoi sur la piste, les gens ne voulaient pas (sauf ma soeur, qui était toujours partante, tant que j'étais de la partie ; et ma meilleure amie, parfois, par solidarité). Ils avaient trop peur que dans mon délire, je leur foute une beigne ou un truc comme ça. Je crois que je suis plutôt un danger pour moi-même. On avait fait une soirée une fois dans une sorte de "bar dansant" (je ne vois pas comment appeler ça autrement) ; je me suis cassée la gueule deux fois en public à cause de mes conneries ; la première fois, c'était juste au moment où je suis entrée en piste, histoire de bien me faire remarquer d'entrée de jeu. Faut dire, de base, j'ai pas trop le sens de l'équilibre (je trébuche tout le temps, une vraie malédiction !), alors si en plus, je bouge comme une folle, j'ai toutes les chances de me ramasser, cela va sans dire.

*Je vais me rebaptiser "Kervinia, ou la fille qu'on ne veut surtout pas avoir avec soi en soirée" *

Moon a écrit:

Je connais des jeunes qui l'année dernière finissaient tous les soirs complètement torchés au point le lendemain matin de ne pas se rappeler ce qu'ils avaient fait la veille.

Ça m'est arrivé pour ma seule cuite. Je ne sais même plus comment s'est terminé la soirée Donc, depuis, je me modère!

Kervinia, si un jour on fait une rencontre entre grains, il faut absolument que tu danses

Dorkyminch a écrit:

Grimmy a écrit:

Enfin, là nous sommes dans le cas de l'alcool en tant que boisson partagée lors des soirées. Pour ma part, je trouve d'une tristesse sans nom l'absorption d'alcool pour l'alcool, seul, pour s'anesthésier. C'est ainsi que je le vois comme fléau social.

Là encore, il ne faut pas faire d'amalgame. On peut apprécier de temps en temps un verre de whisky seul, avec une cigarette, un bouquin ou du papier et de l'encre sans que cela relève ni de l'alcoolisme, ni de la tristesse.
L'alcool n'anesthésie pas nécessairement, il peut aussi convoquer certaines sensations inédites.

De toute manière, tout dépend de la manière avec laquelle on vit son verre.

Oui, c'est vrai que l'on peut boire suel juste pour le plaisir d'un bon verre de vin ou autre spiritueux, mais ce n'est pas à cela que je pensais en écrivant mon post.

Je bois, je fume de temps en temps et j'aime bien manger, ça ne m'empêche pas de faire du sport.

L'alcool peut devenir un fléau social à haute dose mais c'est aussi un facteur social favorisant la rencontre et facilitant l'échange.

Le tout est de savoir se modérer !

Poème génial, Mile

Personnellement, quand je me retrouve dans une soirée entre amis (déjà que j'ai du mal à la base ) je ne trouve pas du tout que l'alcool soit "un facteur social favorisant la rencontre et facilitant l'échange"... Ça devient l'enjeu exclusif des fêtes : se saouler. Alors là-bas, je m'ennuie à mourir. Et ma meilleure amie me rétorque "forcément, tu bois pas, c'est pas marrant comme ça"... J'aime bien l'alcool, mais à petite dose déjà il me perturbe, et je n'aimerais pas du tout subir cet état altéré régulièrement. Et puis quand les gens ont bu, je les trouve plus lourds et plus débiles que jamais. Avoir bu est aussi une permission pour dire et faire ce qu'on ne ferait pas habituellement. La preuve, c'est que quand quelqu'un croit avoir bu, il se laisse aller, et il est déjà plus violent... C'est sans doute ce qui les amuse, mais ce n'est pas comme ça que je prends du plaisir à les côtoyer !

Prince d'Aquitaine a écrit:

Moon a écrit:

Je connais des jeunes qui l'année dernière finissaient tous les soirs complètement torchés au point le lendemain matin de ne pas se rappeler ce qu'ils avaient fait la veille.

Ça m'est arrivé pour ma seule cuite. Je ne sais même plus comment s'est terminé la soirée Donc, depuis, je me modère!

Kervinia, si un jour on fait une rencontre entre grains, il faut absolument que tu danses

D'accord, mais je veux un bon DJ si possible.

Sylbao a écrit:

Je ne trouve pas du tout que l'alcool soit "un facteur social favorisant la rencontre et facilitant l'échange"... Ça devient l'enjeu exclusif des fêtes : se saouler.

Ah, ces fêtes-là, je les fuis à tout prix ! Les gens deviennent vraiment trop lourds, comme tu dis, et ils sont vite HS ; or, moi, j'aime faire la fête toute la nuit ! Je me rappelle, pour mes 20 ans, on avait tenu jusqu'à 11h du matin, et ç'aurait pu continuer encore longtemps si on n'avait pas eu chacun nos tites obligations.

IzaBzh a écrit:

Poème génial, Mile

Merci IzaBzh mais le compliment ne me revient pas. Je suis sûr que Charles-François Panard à pris son pied en le lisant, lui qui disait "à propos des taches de gros rouge qui maculaient les feuillets sur lesquels il écrivait ses poèmes : "Le vin, c'est le cachet du génie" (R. Sabatier -"Histoire de la poésie française")

Dans un autre genre, Beigbeder à écrit "Nouvelles sous ecstasy".

J'ai lu la première nouvelle, ça promet !

Comme je l'ai dit sur le fil beigbeder, ça ne m'a pas fait planer ;

je serai toutefois ravi de t'entendre sur ce livre.

Silbao, si tu savais combien je l'ai entendue celle-là ! "si tu bois pas.. etc..." alors que je restais la plus gaie et la plus "drôle" selon mes amis qui buvaient peu. Pendant que les autres disaient plein de bêtises ou allaient vomir dans les toilettes !!!
j'ai dit quelque part que j'avais écrit un jour sous l'emprise de l'alcool, hé bé qu'est ce que c'était nul ! encore pire qu'à jeun !!!!

Le décryptage du génome humain permet de mieux comprendre certaines causes de la dépendance ou certains comportements.

Citation :

« On arrive ainsi à mieux définir différents types de buveurs. Ceux qui ont besoin de sensations fortes, de conduites à risques sont différents de ceux qui boivent pour apaiser une souffrance. »

dit un psychiatre au congrès mondial de la recherche en alcoologie.

« Il existe aujourd'hui deux grands types de médicaments, explique le professeur Michel Lejoyeux, ceux qui agissent sur l'envie de boire et ceux qui rendent intolérant à l'alcool. »

L'industrie pharmaceutique travaille à la production de nouvelles molécules adaptées à différents types d'alcoolisme.

L'une d'entre elles, le nalmefene permettrait d'agir sur la consommation excessive d'alcool et offrirait à des patients la possibilité de redevenir des buveurs modérés et non pas abstinents. Une vraie nouveauté.

Citation :

« Le médicament ne fait pas tout, temporise Michel Lejoyeux. Il représente seulement 30 % de la réussite d'une prise en charge. Il ne faut pas oublier tout l'accompagnement psychologique et social. »

source : Ouest-France.

Ils ont trouvé quelque chose contre l'addiction aux confitures? Je me soigne, mais je n'ai toujours pas trouvé de groupe de paroles

coucou Albert, voir les ACA (Association des confitureurs Anonymes)