l'abus d'alcool, fleau social

A lire les faits divers, je suis frappé par le rôle de l'alcool dans les différents incidents, accidents, et délits. D'autant que je ne les lis qu'une fois par semaine, ce qui produit un effet effrayant d'accumulation.

L'Espad publie actuellement une étude sur l'alcoolisme et les addictions des jeunes, mais ils ne sont pas les seuls concernés.

La "fièvre du samedi soir" explique les voitures accidentées du dimanche matin

Citation :

Selon le Baromètre santé 2000, près du tiers (31,3%) des 12-25 ans consomment de l’alcool le samedi. Ce sont les 20-25 ans (44,4% d’entre eux : 55,1% chez les hommes et 33,3% chez les femmes) qui sont les plus concernés par cette consommation du samedi. D’après le Baromètre santé 2005, le samedi est le jour où les quantités consommées sont les plus importantes : 3,7 verres en moyenne pour les 15-19 ans, 4,5 pour les 20-25 ans.

L'etude de l'Espad 2007

Consommation régulière d’alcool en hausse mais ivresses stables
Les chiffres de consommation régulière (13%) sont en nette augmentation par rapport à 1999 et 2003 (respectivement 8 et 7 %) Concernant les ivresses , dont les niveaux sont stables sur l’ensemble de la période 1999-2007, près d’un jeune sur deux de 16 ans déclare avoir déjà été ivre au cours de sa vie et près d’un tiers au cours de l’année écoulée.

Recul confirmé du tabagisme quotidien

Les résultats 2007 confirment la baisse du tabagisme déjà observée en 2003. A 16 ans, six adolescents sur 10 (58 % des garçons et 61 % des filles) déclarent avoir déjà fumé une cigarette au cours de leur vie : ils étaient près de 8 sur dix en 1999 (79 % des filles et 75 % des garçons). L’usage quotidien est également en net recul : il est passé de 31 % en 1999 à 17 % en 2007. Sur la dernière période, la baisse apparaît plus marquée parmi les filles passant de 24 à 16 % entre 2003 et 2007, alors qu’elle se limite à deux points chez les garçons (de 20 à 18%)

Baisse des niveaux d’usage de cannabis

L’expérimentation de cannabis concerne en 2007 trois élèves de 16 ans sur dix (31 %), soit une légère baisse par rapport à 1999 (35 %). Une décrue plus nette s’observe toutefois pour les consommations régulières (plus de 10 usages par mois). La part des usagers réguliers de cannabis est de 3,4 % en 2007 après 5,5 % en 1999 et 6,1 % en 2003. Les garçons sont toujours plus consommateurs de ce produit et l’écart entre les sexes augmente avec la fréquence de consommation.

Diminution de la polyconsommation d’alcool, de tabac et de cannabis

En dix ans, la proportion de jeunes qui ont expérimenté deux substances (essentiellement alcool et tabac) a nettement baissé de 37% (1999) à 27 % (2007) ; la proportion de ceux qui ont expérimenté les trois substances (alcool, tabac et cannabis) est passée de 33 % (1999) à 29 % (2007).

Hé bien, elle est belle la jeunesse . Malgré la baisse, je trouve les chiffres encore assez élevés...

Je suis une mémé , je n'ai jamais fumé (que ce soit cigarettes ou autre chose) et je ne suis pas accro à l'alcool, en tout cas pas au point d'en arriver jusqu'à l'ivresse totale^^...

Marie kiss la joue a écrit:

Je suis une mémé , je n'ai jamais fumé (que ce soit cigarettes ou autre chose) et je ne suis pas accro à l'alcool, en tout cas pas au point d'en arriver jusqu'à l'ivresse totale^^...

Je dois donc être un papy Je suis comme toi : jamais fumé, jamais bu jusqu'à l'ivresse.

Je vous rejoins au club du 3è âge.

Même un joint, j'ai jamais essayé !

Quelle pureté misère !

J'ai fumé la pipe, et je m'en suis débarrassé.

Pour le H, ça m'a donné mal à la tête, je n'ai donc pas insisté.

Quant à l'alcool, très mauvais pour le sport, je m'en passe donc.

A vous/nous lire, les grains sont vraiment vertueux

Moi aussi, je n'ai jamais rien fumé....

Je ressens les effets de l'alcool assez rapidement.... rien qu'un verre de vin rouge et je ne marche plus droit... :vap:

le fameux clip qui fait jaser

Très bien, on peu aller encore plus loin. Vivant régulièrement ce genre de situation, je trouve que l'accent n'est pas assez mis sur la grand détresse des familles et des victimes rescapées. Le pathos est mis en scène mais je ne le trouve pas assez convaincant. Ils auraient du mettre plus de paroles de pompiers et de policiers, rendre compte des gestes de secours, et de l'urgence. Ce n'est pas un mauvais clip. Pour ma part, ayant beucoup de contacts avec des jeunes dans le cadre de la conduite, je peux dire que les mentalités ont évoluées. Il y a le capitaine de route et un certain nombre joue le jeu. Ils restent sobres à tour de rôle. Cepandant il ya encore trop de cartons. Iil serait bon de sensibiliser au ravage du shit. J'apprécie de voir que des jeunes, ici, n'ont jamais consommé ce genre de produits. La seule parole que je puisse dire aux jeunes c'est que ne vous croyez pas invincibles. C'est diificile de faire comprendre cela. Je vais diffuser ce clip à tous mes contacts.

Curieux, pour la cigarette j'ai vu la semaine dernière la une d'un quotidien qui disait l'inverse…

Quand à ce clip, que je ne veux pas voir car les images trash me font trop mal, je doute de son efficacité.
La plupart des professionnels (médecins, psy) constatent que la peur n'est pas un moyen de prévention efficace.

Je crois que je remporte la palme, question club du 3e âge...

A moins que l'on considère que je suis une éternelle petite nenfant lol

Jamais fumé... Voir ma toxico de mère suffisait à me détourner de la tentation Des fois, je me demande si elle fume pas aussi en dormant...

Je ne bois pas. Ca désespère mon père, il aurait voulu me léguer sa cave à vins. Mais de une, je ne supporte pas le goût de l'alcool, ni même l'odeur, et de deux, voir ma mère toujours un verre à la main m'a écœurée pour le restant de mes jours... Une fois, mon père a essayé de me faire tout de même boire du champagne pour mon annif ; le peu que j'ai bu, je l'ai recraché sur ma part de gâteau.

Je ne bois même pas de café, ni de thé... Pour moi, c'est sodas, jus de fruits ou smoothies.

Mag à l'eau a écrit:

Curieux, pour la cigarette j'ai vu la semaine dernière la une d'un quotidien qui disait l'inverse…

Quand à ce clip, que je ne veux pas voir car les images trash me font trop mal, je doute de son efficacité.
La plupart des professionnels (médecins, psy) constatent que la peur n'est pas un moyen de prévention efficace.

JE pense aussi qu'il est difficile d'atteindre les jeunes avec des messages anxiogènes. Cependant la répétition de slogans et la sensibilisation sont un premier pas. La répression aussi. Il faut une juste utilisation des deux. Je pense que le permis probatoire a été une bonne solution, qu'en pensent les jeuneots du forum ?

Bon, j'ai 44 ans, je fume, je bois de l'alcool, je mange trop ! J'assume en attendant mieux...

À la tienne Iza !

Citation :

Chaque semaine, 7 jeunes âgés de 18 à 24 ans perdent la vie sur les routes de France dans un accident lié à l'abus d'alcool et plus de 27 sont blessés.

C'est vrai mais il y a aussi ceux qui boivent à tout âge et conduisent.

Je connais un adulte qui conduisait un 4/4 tout neuf pendant un mariage : non seulement il n'a plus de 4/4, mais lui seul a survécu au décès de 4 membres de sa famille.

A velo, à partir d'un certain degré d'alcool, on ne peut plus rouler > le vélo est donc plus indiqué que le 4/4....

Arf, après même sans conduire l'alcool a des effets dévastateurs quand cela devient une drogue.
On peut se détruire avec l'alcool.

Bon après, je n'ai rien contre un petit verre de temps en temps avec des amis.

Le pire étant l'addiction discrète qui ne dit pas son nom.

Une habitude (un apéro...) a priori légère, qui, avec le temps devient un besoin d'être constamment, un petit peu, l'air de rien, émoustillé.

Les dégâts peuvent être considérables, j'en ai des exemples autour de moi...

Oui, très juste. Du coup, j'évite de boire régulièrement même si ce n'est qu'un verre. Je pense qu'ayant vu personnellement les effets, je suis davantage "en mode" prevention sans non plus diaboliser l'alcool.

outox

nouvelle mention :

l'accélération de la baisse du taux d'alcool est « variable suivant les individus, leur poids, leur âge, leur sexe, leur état de santé et d'un jour à l'autre ».

selon l'imprégnation, aussi ?

J'en avais parlé avec mon médecin (non, pas parce que je bois mais parce qu'on reste toujours 30mn à bavarder et qu'elle était allée à un colloque sur la question).

En fait, les individus métabolisent (ne ressentent les effets) plus ou moins l'alcool.

Du coup, ceux qui boivent régulièrement et des alcools différents vont acquérir une grande résistance à l'alcool (mais c'est pas une raison pour boire!), et pourront boire deux bouteilles de vin en ressentant moins d'effet qu'une personne qui boit occasionnellement deux verres.

Toutefois, elle a aussi ajouté (mon médecin) que même si ces personnes assument leur prise d'alcool et ne sont pas plus dangereux que la personne qui boit peu, ils risquent d'avoir plus tard de graves problèmes de santé au niveau du foie.

l'État d'Ébriété ? je ne suis pas résident, et je fréquente peu ses ressortissants :-)

Je fume, je bois, et je mange tout ce qui nous est interdit par la nouvelle police de la pensée. Je déteste les fruits et les légumes, et j'exècre les ayathollah des salades cuites...

Une petite chanson, à l'attention des gens raisonnables :

Ils mènent une vie sans excès
font gaffe à tout et se surveillent de près
avoir un corps parfait c’est un sacerdoce
mais leur capital santé mérite des sacrifices

il boit de la bière sans alcool
elle mange pas de viande ça donne du cholestérol
ils boivent leur café décaféiné
avec du sucre dé-sucrifié

est-ce de ma faute à moi
si j’aime le café et l’odeur du tabac
me coucher tard la nuit me lever tôt l’après-midi
aller au resto et boire des apéros
à notre santé !

elle met de la crème anti-âge
qu’elle combine avec un doux gommage
qui restructure en profondeur les macromolécules
en hydratant le derme contre les rides et les ridules

comme il redoute l’effet peau d’orange
elle a eu un rameur pour leurs dix ans de mariage
il dit qu’il aime le sport pas la compétition
c’est quoi ces coupes ces médailles
bien en vue dans le salon ?

est-ce de ma faute à moi
si j’aime le café et l’odeur du tabac
me coucher tard la nuit me lever tôt l’après-midi
aller au resto et boire des apéros
les cheveux blancs des vieux
les enfants dépeignés
les rides au coin des yeux
les doigts dans le nez
le bordel le désordre et le bruit
le pas bien rangé
le " ça peut plus durer ! "
à notre santé !

des fois un criminel allume une cigarette
elle le fusille du regard et court vers la fenêtre
elle dit " ha ! de l’air c’est vivifiant ! "
et aspire à pleins poumons les bons gaz d’échappement

il a des bombes qui vaporisent du poison
contre tous les insectes de la création
" il faut éradiquer tout ce qui apporte des maladies "
il a des doutes sur ses voisins mais les tuer c’est interdit

et ses voisins j'en fais partie !

Bénabar...

Amusant, j'aime bien le texte et son esprit. C'est un plaisir intellectuel qui ne se boude pas.

Par ailleurs je reste fidèle au plaisir physique de me sentir en pleine forme.

J'ajouterai, car il faut être franc quand on discute, que l'alcool étant un dehinibiteur (un deshinibiteur pour bitures, faut le faire ), il donne à la moindre émotion une intensité que je redoute.

Voilà pourquoi j'aime garder la tête froide - et une relative modération dans mon comportement

Simon BRODSKY a écrit:

Je fume, je bois, et je mange tout ce qui nous est interdit par la nouvelle police de la pensée. Je déteste les fruits et les légumes, et j'exècre les ayathollah des salades cuites...

Je me fiche de cette "police" comme de la dernière petite culotte de ma mère, mais je ne suis pas aussi extrémiste, et je pense que se vanter de l'être est aussi ridicule que de vouloir suivre cette fameuse "police".

Je fais autant la grimace devant celles qui hurlent : "Non, mais t'as conscience des calories que ça représente ?!" ; que devant ma chère et tendre mère qui fume comme une usine.

Enfin, je ne regarde de toutes les façons pas assez la télé pour me sentir harcelée par cette police à la noix ; en revanche, mes 22 premières années (ou presque) ont été victimes d'une autre police : la reine de la clope, la reine de la boisson, la reine de la cradossité (ou l'art de vivre dans une poubelle ==> et c'est une bordélique qui le dit...), la reine de la malbouffe (des pâtes le matin, des pâtes le midi, des pâtes le soir... quand y a à bouffer), la reine des sites de drague et la reine des je-suis-une-artiste-alors-venez-pas-m'emmerder...

Alors maintenant que je me suis barrée, je suis bien heureuse de pouvoir me vêtir avec des habits qui ne sentent pas l'odeur nauséabonde de la clope, de ne pas rencontrer une haleine qui empeste l'alcool, de ne pas craindre de rencontrer un cafard dans chaque recoin ou des bestioles dans le peu de nourriture qu'il reste et, enfin, de pouvoir manger autre chose que des pâtes - de la viande, des fruits, des légumes !

Bon, j'arrête de faire chier mon monde, mon mémoire m'attend beuh

C'est amusant... Mais sans doute ne parlons nous pas de la même chose.

Je ne bois pas "d'alcool", je bois du vin en mangeant, parce que le mariage d'un bordeaux et d'une grillade ou celui d'un passetoutgrain avec un boeuf bourguignon est un délice...

De même, j'allume une cigarette lorsque je relis ce que j'écris, ou un cigare lorsque je réfléchis, parce que c'est dans cet état que je me sens le mieux pour faire ce que je fais.

Vivre (faut-il rappeler que la vie est courte) en prenant (arrachant) le plus de plaisir possible aux jours qui nous restent.
Les moralistes, les anti-tabac, les buveurs d'eau, les obsédés du régime prennent-ils du plaisir à vivre ? Combien d'anorexique dans les hopitaux, combient d'anti-tabac ches les obèses, combien de buveurs d'eau à l'Elysée ???

Kervinnia, un peu plus de respect pour les petites culottes de ta mère s'il te plaît. Tu ne connais pas suffisamment leur histoire pour les dénigrer ainsi