l'abus d'alcool, fleau social

éthylotests bientôt obligatoires dans les discothèques tardives.

Les discothèques vont bientôt devoir s'équiper de «dispositifs permettant le dépistage de l'imprégnation alcoolique», et les mettre à disposition du public.

Selon la Sécurité routière, 31% des accidents mortels sont imputables à l'alcool et dans 92% des cas, le conducteur alcoolisé est un homme.

Cette loi concernera 2.500 discothèques en France et les bars à ambiance musicale, les cabarets, bars d'hôtel..qui ferment entre 2h et 7 h du matin, pas les autres

Le baclofène supprimerait la dépendance à l'alcool. Tel est l'enseignement d'un cardiologue dont l'alcoolisme était notoire.

Citation :

Dans les années 1990, Ameisen noyait son anxiété dans l'alcool. A Cochin, mardi, il raconte avoir suivi 5 000 réunions aux alcooliques anonymes ("record imbattable" dit-il, ce qui est faux mais sans conséquence), avoir multiplié les passages aux urgences, pour trois côtes cassées ou un nez enfoncé, et tenté neuf cures de désintoxication en résidence

Léger Bémol.

Pourtant, les preuves scientifiques définitives manquent pour étayer la méthode baclofène.

Tout l'article.

un cataplasme sur une jambe de bois de plus ? il n'y a que la volonté de s'en sortir qui marche !
Il y a une idée bien ancrée, en France, il faut boire pour être gai ! J'ai souvent fait l'expérience : au cours d'un repas de fêtes, je ne buvais que de l'eau furieuse (gazeuse), les autres, de l'apéritif, du vin, etc... et qu'est ce qui continuait à rire, à faire rire et à bien s'amuser ? alors que les autres commençaient à avoir l'élocution difficile, des comportements tristes ou exagérément gais ?......
l'alcool ne me réussit vraiment pas, alors, je me limite, ou je bois de l'eau furieuse. Mais je trouve vraiment idiote cette idée que le vin rend gai ! il y en a qui ont le vin triste, que je sache !

Ce qui m'inquiète le plus, ce sont les jeunes. J'en ai vu dans la rue, et vraiment, ça me rend très triste ! je suis une maman, une grand mère, j'ai envie de les prendre dans mes bras et de les consoler.... de ce qui les fait boire comme ça.

Ysandre a écrit:

Ce qui m'inquiète le plus, ce sont les jeunes. J'en ai vu dans la rue, et vraiment, ça me rend très triste ! je suis une maman, une grand mère, j'ai envie de les prendre dans mes bras et de les consoler.... de ce qui les fait boire comme ça.

Je me permets de répondre à ta remarque, Ysandre, étant donné mon âge et le fait que j'ai beaucoup réfléchi à la question. Aujourd'hui, boire, fumer, se droguer ne sont plus des questions de choix pour la jeune génération, mais sont bel et bien imposés. Imposés par la pression du groupe, par la peur d'être laissé pour compte, et par la volonté de créer des liens sociaux. Résultat, je suis quasi certaine que les 3/4 des jeunes accros à la clope ou ayant des problèmes avec l'alcool le sont à cause d'une pression, d'une influence extérieure exercée continuellement, et de plus en plus tôt.
Je suis en Terminale (à 18 balais, je pensais les jeunes davantage matures mais il faut croire que je me suis trompée...), et la pseudo-amitié liant un groupe de potes est basée sur du vent. Elle dépendra du paquet de clopes qu'untel aura acheté ou non, de sa manière désinvolte (alliée à sa coupe de cheveux et à son jean de marque) de s'en griller une, de ses sorties en boîte du samedi soir complètement déchiré... Peut on parler de "bases solides", de bases tout court, à une relation ? je ne pense pas.
Je suis partagée: d'un côté je vois une jeunesse esseulée, livrée à elle même de plus en plus tôt, meurtrie par un monde pourri... qui a vraiment besoin d'aide et de soutien, qui inquiète; mais de l'autre, je ne vois que des pantins idiots incapables de se remettre en question, des moutons qui, sous prétexte d'"éclate" et de liberté individuelle, vont mettre en danger celle des autres en faisant les couillons sur la place publique.

Du coup bah... je trace ma route, quitte à rester seule. Accompagnée de bons bouquins, évidemment.

Luca a écrit:

Le point de vue des infirmières... Plus de 50% des hommes de plus de 60 ans étant hospitalisés présentent des symptômes de manque les premiers jours. L'alcool fait probablement bien plus de dégâts dans l'intimité des chaumières. D'autant que certaines études ont montré que de nombreux jeunes font connaissance avec l'alcool puis ont une consommation régulière dans le milieu familial.

Luca, pour connaître comme toi le problème de plusieurs des façons ce qui me révolte c'est l'hypocrisie des adultes en ce qui concerne l'alcool. Ils se préoccupent tant de la santé des jeunes alors qu'eux-même ne se gênent pas pour reprendre le volant après une soirée bien arrosée aux vins fins et aux whisky pure malt de 16 ans d'âge. Quand ce n'est pas la mère désœuvrée qui planquent les bouteilles sous son évier et le père qui va au foot pour la troisième mi-temps. Mais là les jeunes c'est moche. Je pense très sincèrement que toute cette "attention" l'est pour masquer le vrai problème: l'alcoolisme est un problème social qui touche au moins une personne par famille et pas uniquement les jeunes. Quant au fait que la pression sociale du groupe serait la cause de toutes ces "dérives" c'est vite oublier notre propre jeunesse...

Ysandre, ce qui est fou, dans une soirée entre adultes très responsables, c'est de voir qu'au fil de la soirée l'alcool, contrairement à ce que les gens pensent rend furieusement cons. Le discours est de plus en plus brumeux, le monde se refait certes facilement sur un bord de table avec un bon ballon à la main mais il n'en pas plus sérieux qu'une partie de babyfoot, le rire se fait de plus en plus crétin, les discours se répètent à l'envie. En un mot quand on reste sobre on se rend vite compte que d'être bourré est une sacrée connerie. Sans compter avec l'alène chargée et l'odeur infecte de l'alcool planant dans l'air. Et le lendemain, après s'être donné en spectacle on a les cheveux qui poussent à l'intérieur de la tête et on se rappelle de rien. Très sincèrement il n'y a aucun avantage à boire. Ça rend pas plus intelligent que joyeux!

Tout à fait d'accord avec toi Lliam7
L'alcool est un vrai fléau dans la société et n'est pas du tout (en aucun cas bénéfique pour la santé)...Il est l'un des principales causes de la baisse de vue arrivée à l'âge adulte.Il peut nous conduire à faire des choses vraiment horribles parce qu'on a plus toute sa tête...à éviter totalement (arrêt de consommation si possible)

Le plus regrettable, à mon avis, c'est de voir à quel point la jeunesse est conditionnée pour boire. Combien de jeunes aujourd'hui envisageraient une fête sans alcool ? Très peu... Pour prendre mon propre exemple, je sais que c'était déjà extrêmement mal vu de ne pas boire à 14 ans au Collège, et je vois aujourd'hui des gamins encore plus jeunes se mettre à boire, de manière totalement excessive, par pur conformisme...

Moi-même, j'ai toujours refusé de boire (Même un seul verre, par principe), et je peux vous assurer que vous êtes très mal vu quand vous refusez de "prendre une cuite" à l'adolescence (Collège+Lycée on va dire). Le processus qui suit peut-être extrêmement destructeur pour un jeune homme ou une jeune femme : Exclusion, pas d'invitation aux fêtes, moqueries, etc.

A la limite, un groupe d'adultes qui décide de passer une soirée à boire en regardant du foot, c'est compréhensible, mais voir des groupes de jeunes (Dès 11-12 ans...) se procurer aussi facilement de l'alcool, c'est à vomir. Alors, entre l'alcool, les cigarettes, les drogues, l'addiction à la télévision et à Internet, l'absence de valeurs et de principes, l'éducation désastreuse des parents et des professeurs, et un conformisme absolu, je n'ai pas beaucoup d'espoir pour ma génération, déjà que les précédentes ne m'inspiraient pas énormément d'admiration ou de respect.

Sinon, Elegy a tout dit, très bien même.

Je suis pour les restrictions de l'Etat contre l'alcool

J'habite un pays ou l'alcool coule a flot lors des receptions a la maison, au resto et ce sont des gens pauvres par rapport aux pays europeens evolues ; ce qui veut dire qu'on se prive de choses importantes pour se procurer de l'alcool et cela m'attriste, beaucoup, beaucoup.

Je viens de lire:

Si Drew Barrymore, 32 ans, donne aujourd'hui l'image d'une actrice saine et équilibrée, il n'en a pas toujours été ainsi. Loin de là. Aujourd'hui, elle prodigue quelques conseils aux jeunes soignés en rehab.

Drew Barrymore en connaît un rayon en matière de drogues, de dépendance, de montées et de descentes. La comédienne a tout fait plus vite, plus tôt et plus fort que les autres. En accédant à 7 ans à la gloire internationale grâce au blockbuster " E.T." réalisé par son parrain Steven Spielberg, Drew découvre aussi les pièges du showbizz... et tombe les deux pieds dedans. A 9 ans, elle boit régulièrement de l'alcool. A 12 ans, elle passe à la cocaïne. A 14 ans, elle a déjà effectué deux séjours en cure de désintoxication.
Aujourd'hui sortie d'affaire, elle encourage tous les jeunes en rehab à se prendre en main. Pour elle la clé du succès tient en deux mots : volonté et persévérance. " Si vous ne vous secouez pas, personne ne le fera à votre place" a-t-elle déclaré dans Vogue. " Et ce conseil vient d'une personne qui a tout essayé, et qui aime encore prendre du bon temps" poursuit-elle " Je crois en la devise "Travailler dur et s'amuser" mais il faut avant tout " travailler dur".

Est-ce la solution, le salut?

Judy Garland, Lisa Minnelli (j'aime beaucoup ces deux actrices) se sont aussi enfoncees dans le probleme de l'alcool, elles ont combattu contre l'addiction et ont trinque a la sobriete.

Pour les "simples mortels" il y a plein de tests

Mon avis:

Les jeunes dans mon pays, le plus souvent, suivent le mauvais exemple de leurs parents qui ne se preoccupent de ces "passe-temps" dangereux de leurs enfants. On s'en fout, on ferme les yeux pretextant une vie trop difficile qui les fait negliger la surveillance des enfants deja adolescents.
Je suis trop peinee, mes enfants sont ages heureusement, ne boivent pas, mais j'ai des petites-filles, que feront-elles dans 10 ans?

en Russie

Elegy, Gohel, ce que vous racontez est terrifiant. Néanmoins des jeunes qui refusent de boire ou de fumer, il y en a, la preuve, vous êtes là, vous le dites. Je pense que le phénomène que vous décrivez a toujours existé (dans ma jeunesse aussi, il était très mal vu de ne pas fumer et de refuser un verre) mais d'après ce que vous dites, les dégâts commencent plus tôt actuellement ; il faudrait en effet une réelle prise de conscience des adultes et des mesures efficaces d'abord à la maison, ensuite dans les établissements scolaires. Une société qui abandonne ainsi sa jeunesse en proie aux pires dangers est une société qui se voile la face, elle-même écrasée par les problèmes qui l'accablent et l'impuissance qui en découle. Pourtant, je garde une lueur d'espoir quand je lis (et j'entends) des propos comme les vôtres... Courage, battez-vous !

Auparavant, avoir un coup dans le nez ne portait guère à conséquence, la plupart du temps.

Maintenant avec les voitures, par exemple, on peut gâcher sa vie en quelques secondes.

Sans parler des petits ennuis (carte avalée au distributeur pour délai dépassé) etc.

je suis d'accord avec nicyrle, ce phénomène n'est pas nouveau.

et la je crois que je vais m'attirer les foudres mais j'aime bien boire l'apéro.

besta a écrit:

et la je crois que je vais m'attirer les foudres

pas du tout, pas du tout

Moi aussi, j'aime bien prendre un apéro, le soir, avec mon chéri mais nous ne buvons du vin (et du bon ) que dans les grandes occasions ; c'est l'excès et l'addiction qui sont nocifs, mais il ne faut pas sombrer non plus dans le refus total d'une petite douceur, ce serait trop triste

tous les excès sont nocifs. bouffe, picole, drogues, sports, jeux... la aussi, je ne suis pas contre un petit excès. ah mince, je croyais ne pas avoir de défauts.

pour la petite anecdote, mon père me racontais qu'à l'époque en normandie, quand on demandait un café au bar, il était systématiquement servi avec un calva et que dans le paquage des militaires, ils avaient le droit à leurs paquets de P4.

mais non, ma Nic, ce n'est pas triste ! il m'arrive d'être plus d'une semaine à ne boire que de l'eau furieuse, parce que je n'ai pas l'occasion d'offrir l'apéritif ou un bon vin pour accompagner les plats, ou d'être invitée à un repas, mais ça ne me rend pas triste, l'eau furieuse ! je trouve toujours des bonnes occasions pour rigoler !!!! s'pas.....

Absolument Nicyrle et Besta !

Il m'arrive aussi d'avoir mal aux cheveux ...trop de sérieux tue le sérieux.

Evidemment, il faut de la modération dans toute chose!
Un verre de temps à autre ne fera, bien entendu, de mal à personne.
Mais il est vrai qu'aujourd'hui, les jeunes boivent beaucoup et de plus en plus tôt. Personnellement, j'ai déjà vu des parents autoriser leurs enfants à gouter de l'alcool très jeune, dans des circonstances particulièrement festives, c'est vrai, mais quand même.... moi je n'y suis pas favorable.

Je pense que de manière générale les jeunes aujourd'hui goûtent de manière trop précoce aux plaisirs d'adultes. Ce qui ouvre la voie à bien des dérives....

En Normandie, quand j'étais gamine, j'ai vu pire !!! dans une ferme, une dame mettait une cuillère à café de Calvados dans le biberon d'un bébé pour "qu'il dorme bien" !!!!

il y avait les canards aussi Ysandre. sté courant.
comme dit Aglaé, je ne suis pas pour non plus. j'ai connu ça mais il est impossible que je fasse gouter de l'alcool à ma fille. même tremper le doigt dans le champagne par exemple, même pas en rêve!

tu as raison, Besta ! il parait que nous avons des capteurs dans le cerveau, et ils ne demandent qu'à être activés dans la petite enfance !

La prévention routière met en garde avant les fêtes.

En 2011, 55 personnes sont mortes sur les routes du Morbihan. 60% de ces accidents étaient liés à l'alcool.
«Un chiffre énorme. Au niveau national, il est de 15%. Sur les 55 décès, douze concernaient des piétons, la moitié était alcoolisée».

Depuis 2006, l'alcool est la première cause de mortalité sur les routes, devant la vitesse.

Actuellement, le taux d’alcoolémie autorisé doit être inférieur à 0,5 g/l de sang.

Il pourrait être question d'instituer le zéro gramme d'alcool pour le conducteur.

Interrogé sur l’instauration du «zéro gramme d’alcool dans le sang au volant», le délégué interministériel à la Sécurité routière Frédéric Péchenard répond:

Citation :

«Ce sera discuté au sein du Conseil national de sécurité routière, qui est un peu le parlement de la sécurité routière, notamment pour les 18-24 ans».

l'article de Libé reprend une dépêche de l'Afp.

les routes seraient désertes

Ce serait génial s'ils y parvenaient, mais ça me paraît difficile...les jeunes n'ont pas l'air de réaliser parfois :/

En tout cas, je ne risque pas d'être concernée vue ma faible conso d'alcool, et c'est tant mieux !