Muriel Barbery

L'élégance du herisson fait bien voir qu'elle est passionnée par le "japonisme". Elle a realise un rêve - vivre au Japon.

merci à tous, ce qui m'arrive c'est que ce livre est très apprécié, même en Argentine et méritait de ma part un peu plus d'attention.
Pour Rotko, j'ai cherché Rosseta Loy et pas trouvé. Sur "rechercher" on me dit que n'existe pas. j'ajouterai cette auteure à ma liste .

Tu soulèves un point important que remarquent tous ceux qui ont vécu à l'etranger : Dans son pays, tel chanteur ou tel écrivain connaît un succès de vogue, et il disparaît assez vite de l'actualité.

En revanche, il connaît une rémission avec un succès à retardement à l'étranger : c'est vrai aussi pour les modes musicales ou vestimentaires.

L'élégance du hérisson

J'avoue que je l'ai trouvé barbant par instants, trop de considérations semi philosophiques. J'ai eu du mal à croire au personnage de la gamine Sinon la concierge est très touchante, et les liens qui se tissent rendent optimistes. C'est sans doute ce côté du roman qui m'a plu.
Un bon roman certes mais j'ai largement préféré le film.

c'est ce qu'on appelle un bref commentaire lol pas grand chose de plus à en dire

j'en suis à 60 pages et je m'ennuie un peu avec l'élégance.
'fin ou je m'ennuie ou je suis trop bête pour comprendre la moitié des termes...

besta a écrit:

j'en suis à 60 pages et je m'ennuie un peu avec l'élégance.
'fin ou je m'ennuie ou je suis trop bête pour comprendre la moitié des termes...

C'est parce que t'es pas encore arrivé au passage avec la culotte !

Luca a écrit:

besta a écrit:

j'en suis à 60 pages et je m'ennuie un peu avec l'élégance.
'fin ou je m'ennuie ou je suis trop bête pour comprendre la moitié des termes...

C'est parce que t'es pas encore arrivé au passage avec la culotte !

je crois bien ne pas avoir le temps d'y arriver, il y a de fortes chances que je le laisse tomber ce soir.
je me suis forcé avec 1Q84 le 3ème tome, je n'ai pas envie de faire pareil ici.

pour Natalia, le personnage de la petite est nullement crédible, celui de la concierge émouvant, sa vie , sa soeur la beauté de la famille, sa déchirante fin, Vers le milieu du livre le japonais donne un peu de charme au livre, avec la beauté de l'Orient;
Pour Besta, ne laisse pas tomber l'histoire de la culotte, c'es vraiment drôle
pas un chef.d'euvre, mais on peut le lire.

L'Élégance du hérisson

Concierge d’un immeuble constitué de familles plus ou moins aisées, dont le comportement stéréotypé relève d’une catégorie sociale, celle des bourgeois. La cinquantaine, son peché mignon ferait plaisir surement aux passionnés que sont les grains(es) qui fréquentent ce forum, c’est la lecture des romans en particulier. C’est, on peut dire, un appel à la vulgarisation de ce procédé moderne de communication, d’immersion dans les sociétés à travers la vision fictionnelle des auteurs, un moyen aussi de culture, de connaissance d’autrui.

Le personnage principal, la concierge Renée, occupe un emploi, qui dans l’imaginaire collectif est aux antipodes de la culture, du savoir et du savoir etre. Ce personnage, est en vérité deux en un, en effet, la concierge se comporte en tant que telle devant les habitants de l’immeuble, elle prend des airs de renfrogné, de renfermé, sans connaissance aucune du monde qui l’entoure, elle est là juste pour faire son travail et servir les autres. «Chez ces gens là», «les bourgeois» (c’est aussi un stéréotype, vestige d’une époque, car les sociétés ont changé), une concierge ça ne lis pas monsieur, ça ne se cultive pas... Toutefois quand elle est chez elle, (home sweet home), elle se métamorphose en lectrice avérée.

La consierge est surprise dans sa ‘tanière’ par une gamine, Paloma, qui par son intelligence nous présente les membres de sa famille, nous en fait un tableau assez sombre, insiste sur la vie superficielle que mène ces bourgeois, rongés par l’ennui, cloisonnés chacun dans son monde, éloignés pourtant tout proche car la communication et l’affection fait défaut. Elle décide de se suicider, change d’avis en découvrant Renée, pas son coté pile mais son coté face.

je continuerai probablement plus tard, car il est tard!

pour Srabennada:
après cette remarquable première partie nous sommes à l'attente de la suite qui sera à la même hauteur
très bonne analyse, chère amie

bonjour,

pour amadak;

c'est rosetta loy (un seul S et deux T), le wiki en fait une bonne présentation et google vous affichera biographie et bibliographie.

bonne lecture.

merci chère Amadak, ce que tu m’écris me réconforte et me fait plaisir.

écrire correctement en français n'est pas évident.

le français n'est pas ma langue maternelle ni celle de ma formation initiale, c'est un choix personnel.

je suis fière que ma façon de m'exprimer en français peut plaire à quelques uns(es). quoique souvent, je ne trouve pas les mots qui peuvent refléter ou (traduire) i nterpréter certaines de mes idées.

pour yakben: merci pour les références.

Pour Saranabbeda; ton français est excellent, moi aussi connaître cette langue a été un choix personnel, comme un plaisir dont on ne peut se priver, et traduire n'est pas un
sujet facile, nous le savons bien, mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron.
Mon français est loin d'être parfait, il faudrait vivre en France, une seule année et pour ça suffirait. Ni bien on ouvre les yeux, tout est en français, la radio, la tv, les affiches dans la rue, ce qu'on entend dans les cafés, les librairies où on peut jeter un coup d'oeil, si tu habites en Europe, un jour tu feras ce voyage, mais en attendant,je t'assure que ton français est parfait.

L'Élégance du hérisson

(suite)

Par une subtilité intellectuelle, le nouveau propriétaire d’un appartement, découvre Renée, sa vraie nature. D’origine japonaise, cultivé, Ozu invite la concierge. Un trio est né, Renée, Ozu, Paloma, ils partagent un secret, communiquent entre eux, s’entretiennent dans une ambiance familiale, affective, amicale et pleine d’espoirs. René change, Paloma change. Ozu invite Renée, elle réapprend à vivre car elle s’est oubliée dans cette peau qu’elle voulait endurcie, gauchement mais surement (j’ai vu le film aussi) et avec beaucoup de bonheur.

Des liens sont tissés, entre Paloma et Renée, entre Ozu et Paloma et enfin entre Renée et Ozu. L’amitié est mise en exergue, l’amour aussi -peut être- et l’élément générateur c’est la disposition à écouter l’autre dans sa détresse.

Je n’ai pas acceptée la fin, je suis restée à ma faim. Un bonheur pareil ne pouvait durer même si nous pressentions un malheur, le tragique a fait irruption et Renée est renversée par un véhicule.

Sans m’étaler sur l’écriture je dirai que le livre est accessible et se lit d’un trait. L’histoire est simple mais parsemée de quelques rebondissements qui lui ont donné ce plus qui attire. Néanmoins au plus profond, en filigranes quelques leçons à en tirer :
La vie n’est pas faite d’allées fleuries.
Les moments de bonheur peuvent être partagés mais aussi les moments de malheurs.
Les membres d’une famille doivent être solidaires entre eux, affectifs et attentionnés.
S’entourer de vrais amis nous aide à supporter les vicissitudes de la vie.
L’espoir fait vivre.
On ne peut mener une double vie, se cacher.
Prendre soin de ses enfants.
S’enquérir de ses proches et de ses amis.
Être soi même et vivre pleinement, ce ne sont pas les raisons qui manquent.

Pour Sarabennada: les mots me manquent pour te dire mon admiration la lumière illumine ton exposé hors du commun

NB je ne suis pas lèche-bottes, je dis ce que je pense

Amadak a raison, sarabennada, ton commentaire est tres bien ecrit et tes idees sur le livres sont justes!
L'autre livre de Barbery, La gourmandise, je l'ai lu aussi, c'est le meme humour fin et un peu amer, il y a beaucoup de decouvertes pour un etranger.Si vous l'avez, cheres amies Amadak et Sara, n'hesitez pas a le lire.

chère amie Maya, je suis sùre que tu es revenue de Belgique avec des valise comblées de livres, et par dessus le marché en Français!!! chance,sinon tu sais les courses qu'on doit faire pour obtenir unlivre, et presque jamais le trouver.
Sarabennada écrit très bien et ses analyses sont en profondeur.

Amadak a écrit:

chère amie Maya, je suis sùre que tu es revenue de Belgique avec des valise comblées de livres, et par dessus le marché en Français!!! chance,sinon tu sais les courses qu'on doit faire pour obtenir unlivre, et presque jamais le trouver.

Chere Amadak , je ramene toujours quelques livres apresun voyage a l'etranger, je m'offre ce petit plaisir, mais pas des valises, helas, je n'ai pas de moyens financiers pour cela. Mais si tu savais combien je suis tentee dans une librairie, c'est comme une addiction, cela me rend dingue!
Il y a baucoup d'amuoreux des livres en francais comme nous le sommes. Je me console en pensant que tel ou tel livre sera traduit en ma langue tot ou tard et je me dis que le sage se contente de ce qu'il a.
Pourtant, c'est fou combien j'ai envie de lire cela ou cela en suivant les postes des GDS* !!!

pour Maya. l'amour des livres est une passion, je peux me priver de maintes choses mais unlivre à la main c'est mon bonheur. Pourquoi j'ai dit Valises: tu vas rire de moi: cette semaine j'ai eu un rêve: j'étais pour trois jours à Paris pour acheter des livres, j'avais deux valises comblées, et je me disais, le Louvre et tout le reste je le connais déjà l'important sont les livres!!
Oh, triste réveil.

Amadak, je ne ris nullement de toi, j'ai eu plein de reves avec des livres en francais.
Ne soyons pas tristes . C'est ainsi, nous ne vivons pas dans un pays francophone comme nous aimerions.
Nous avons les ami(e)s GDS* qui pensent a nous. Et nous, on leur sait gre, on est content d'etre sur GDS*!

Oui, Amadak et Maya et vos ami(e)s de GDS* sont toujours heureux de vous lire et de converser avec vous : c'est un privilège que d'avoir des amies aussi lointaines et aussi chaleureuses que vous

pour Maya et Nicyrle; Ce magnifique forum nous a admis comme des leurs, et je serai toujours reconnaîssante à cette preuve d'amitié dont je suis fìère

Amadak a écrit:

pour Maya et Nicyrle; Ce magnifique forum nous a admis comme des leurs, et je serai toujours reconnaîssante à cette preuve d'amitié dont je suis fìère

Je me range a cote de toi, chere Amadak, merci GDS* !

un bonheur!

Saranabeeda: un bonheur pour moi aussi