Muriel Barbery

j'ai terminé il y a quelques semaines , une gourmandise

un petit bijou sur la "bouffe" un vrai talent qui donne envie de manger tout ce qu'elle décrit avec finesse ! Hum!!! Bref c'est l'histoire d'un homme critique culinaire, qui va mourir et qui était maître en la matière, en allant déguster tous les plats et en faire la critique. Il se souvient de tout et à la fin, il a une envie folle de quelque chose et il n'arrive pas à trouver quoi.... suspens ! A lire pour se détendre !

L'élégance du Hérisson...
On me l'avait conseillé... Longtemps il est resté là à traîner...
J'ai décidé de l'ouvrir... Difficile d'abord, le premier chapitre fut lu aec lenteur avec l'aide d'un dictionnaire...
Au fil des pages, ce fut petit à petit la révélation !!
Une grande qualité d'écriture et des réflexions passionnantes
Au final, j'en ai même pleuré ! Premier et unique livre qui est parvenu à me faire couler des larmes.
Résultat : je l'ai acheté en cadeau de Noel (en déc 2008 et non 2009!) aux amis et à la famille.

J'y ai greffé ce mot (c'est très perso !) :

J'ai enfin tourné - avec regret - la dernière page de "L'élégance du hérisson".
NON JE N'AI PAS AIMÉ !
Cela va bien au-delà.
Ce livre m'a transporté et m'a complètement bouleversé.
Oui je l’avoue, j'ai versé ma petite larme.
Et rares sont les ouvrages qui m'émeuvent à ce point !

D'abord le style de l'auteur est savoureux (j'aurais voulu apprendre par coeur certains paragraphes!) même si difficile d'abord parfois (la phénoménologie de Husserl, pénible à digérer).
Rien que le titre, explicité au coeur du livre en qqs lignes, est admirable et touchant car extrêmement judicieux.

Comment ne pas se prendre d'affection pr cette concierge cinquantenaire, que la nature n'a pas avantagée niveau physique, et fausse ingénue; et cette riche héritière surdouée de 12 ans au bord du suicide qui se racontent au travers de ses "mouvements du monde" et de ses "pensées profondes" !

Ce fut un moment de bonheur, un plaisir que j'aimerai vous faire partager... A lire d'urgence ! Le livre de la décennie.

L'élégance du Hérisson

Je m'interroge sur cette concierge qui fascine tant les lecteurs, et tout particulièrement les internautes;

- Pour moi, elle représente un canular qui consiste à placer dans la bouche d'un personnage inattendu des propos qui ne sont pas de son ressort, tels que des réflexions de Husserl.

- J'ai l'impression, comme le titre le suggère, "l'élégance du hérisson" que beaucoup de lecteurs/lectrices ont vu en elle le talent méconnu, la grandeur des "sans grade", comme le symbole d'une revanche sociale qui les caressait dans le sens du poil.

Tiens, Rotko, ma fille (30 ans)pense comme toi. Je lui ai recommande le livre, elle l'a commence et me l'ai rendu en me disant que ce n'etait pas vraisemblable.
Je me refugie dans le livres pour fuir la realite, souvent cruelle et brutale.
Moi, "L'elegance du herisson" m'a fait rever. Mais les reves c'est trop individuels.

rotko a écrit:

L'élégance du Hérisson
- Pour moi, elle représente un canular qui consiste à placer dans la bouche d'un personnage inattendu des propos qui ne sont pas de son ressort, tels que des réflexions de Husserl.

Pour ma part, je n'ai pas été touchée par la vraisemblance ou pas du personnage qui cite Husserl. Mais les 100 premières pages m'ont gênée. J'y ai ressenti un étalage de culture sans réel fondement. En revanche, passé ce (long) début, cette impression part et l'intrigue se noue réellement. J'ai vraiment eu la sentation de lire deux morceaux de livre complètement différents. Le début m'a ennuyée, la suite m'a beaucoup plu.

J'ai été ravie de voir qu'il en ont un fait film tout doux, principalement axé sur la "seconde partie" du livre.

roudita a écrit:

J'y ai ressenti un étalage de culture sans réel fondement.

Oui, si on le prend au sérieux. Mais je vois dans le rôle du pédant qui étale son savoir un ressort comique, assez courant dans les divertissements d'écolier, depuis Janotus de Bragmardo chez Rabelais jusqu'à Knock en passant par Alfred Jarry...

rotko a écrit:

roudita a écrit:

J'y ai ressenti un étalage de culture sans réel fondement.

Oui, si on le prend au sérieux. Mais je vois dans le rôle du pédant qui étale son savoir un ressort comique, assez courant dans les divertissements d'écolier, depuis Janotus de Bragmardo chez Rabelais jusqu'à Knock en passant par Alfred Jarry...

Ben oui... mais ceux que tu citent étaient pensés pour être drôle. Je ne suis pas certaine que c'était l'intention de M.Barbery.

Je connais pas Janotus de Bragmardo.. Je le retiens !

et que penses-tu de ma deuxième hypothèse ?

beaucoup de lecteurs/lectrices ont vu en elle le talent méconnu, la grandeur des "sans grade", comme le symbole d'une revanche sociale qui les caressait dans le sens du poil.

rotko a écrit:

et que penses-tu de ma deuxième hypothèse ?

beaucoup de lecteurs/lectrices ont vu en elle le talent méconnu, la grandeur des "sans grade", comme le symbole d'une revanche sociale qui les caressait dans le sens du poil.

Peut-être.. Ou pas.. Dans le sens.. il faudrait déjà faire une étude pour connaître le profil des lecteurs de l'Hérisson. Pour le film, très certainement, j'abonde dans ton hypothèse (et je dirais que c'est même un élément qui est renforcé dans le film); pour le livre en revanche, je serai probablement plus réservée.

Ce n'est pas le premier livre à vouloir (si tant est qu'on puisse estimer ce que l'auteur voulait) montrer que derrière toute personne, toute image, toute condition, il peut y avoir autre chose et que les apparences sont trompeuses.

Il est définitivement temps que je retrouve cette page du Monde avec une tentative d'explication du succès de ce livre. Je m'y colle ce soir.

Rotko, je suis totalement en accord avec ta 1ère hypothèse... C'est certes invraisemblable et c'est aussi ce qui fait le charme de ce bouquin. Sauf que la culture est à la portée de tout un chacun et que notre société actuelle fait que l'on peut avoir un bagage universitaire conséquent sans pour autant avoir un emploi en rapport...

Quant à la 2nde hypothèse...
Comme on se prend au fil des pages d'affection pr cette concierge, on tombe dans un roman surréaliste dont on accepte les règles.
Est-ce que cela s'appelle "me caresser dans le sens du poil", non.
J'ai eu bcp de mal à commencer ce bouquin, et je n'ai pas vraiment adhéré dès le début. Il a fallu nombres de pages pr que j'entre dans l'histoire.

Le profil des lecteurs !
Je prends mon exemple perso et mes ami(e)s qui l'ont lu...
5 trentenaires avec bac +4/5/6... On a tous été très émus.
La simple magie des mots.
Je ne comprends pas moi-même pr quelle(s) raison(s) osbscure(s) cet ouvrage m'a procuré cet émoi. Je suis d'habitude bien plus critique...

et moi une double trentenaire largement, j'ai aussi beaucoup aimé justement ce décalage volontaire entre ce qui DEVRAIT ETRE et ce quiEST souvent établi dans les esprits une concierge doit être concierge , manquerait plus qu'elle soit cultivée en plus

Muriel barbery joue donc une personne inattendue contre un personnage stereotypé.

le hasard des lectures fait que je trouve une concierge à l'image"ordinaire" :

Citation :

Le matin, la concierge, intraitable et grosse, ramasse les poubelles en vociférant des insultes silencieuses par ses lourds sourcils d bouledogue."

Antonio Lobo Antunes, Le cul de Judas, p.102

Une personne inattendue, certes, mais à force de vouloir aller contre un cliché, Barbery en a construit un autre. Et même d'autres, car son portrait de la jeune surdouée est insupportable tant il accumule les idées reçues.

Coucou!

Alors voilà, je n'ai pas eu le courage de tout lire (ni la force car la critique est vache pour moi) mais je tenais à venir exprimer mon ressentit quant à ce bouquin "L'élégance du hérisson"[b] qui moi, m'a chamboulée en juillet dernier.

Je pense qu'il y a plusieurs niveaux de lectures à cette histoire. On peut la lire comme un journal intime, un ensemble de réflexion philosophique, un caricature cynique et grossière de certains aspects de notre société, un simple roman d'un huit-clos, etc. Et ça ne m'étonne pas du tout du coup qu'on en ai pas faits tous la même interprétation. De là à dire par contre que Barbery ne fait que parler d'elle, c'est se foutre le doigt dans l'oeil après l'avoir tartiner avec du nutella! Ce n'est pas parce qu'elle sait faire un petit peu de philo, qu'elle se pose deux ou trois questions, qu'il n'y a qu'elle sur Terre dans cet état intérieur. A ce sens, elle agit déjà comme un partage de sa vision des choses à ceux qui cherchent peut-être d'autres réponses que celles qui s'offrent à eux. Et ce n'est pas tout, si elle ne parlait que d'elle à la limite je comprendrais qu'on soit un petit peu sur notre faim mais non, elle a farfouillé dans les références! Elle nous propose plus que sa vision, elle nous apporte des idées d'autres penseurs.

Alors oui, évidement je ne suis pas objective sur ce livre car je l'ai plus qu'aimé, je l'ai vécu. Si au début comme pour d'autre je me suis demandé quel sombre ouvrage, pitoyable et prétentieux on m'a mis entre les mains, j'ai très vite compris qu'il fallait aller voir plus loin. Et là j'ai accroché. Ce livre, je l'ai bu, je l'ai dévoré! A chaque chapitre qui passait, je pouvais sentir mon estomac se remplir, ma soif s'étancher, ma curiosité s'attiser, mes méninges explorer, mes angoisses atténuer, mes frustrations se relativiser, etc.

Muriel, par le biais de ces personnages (parfois certes un petit peu caricaturés (et heureusement parce qu'il faut bien mettre un petit peu de légèreté dans cet amas de sérieux, de clins d'œil et de casses-tête) nous parle surtout d'un sujet central selon moi : LA VIE. Et c'est pour ça qu'on y trouve un peu tous chacun ce qu'on veut. Parce qu'on a vécu des trucs différents et parce qu'on se retrouve différemment dans les personnages. Parce que le côté critique, cynique, humoristique nous renvoie à ces moments qu'on a tous vécu un jour où on s'est dit bordel mais la vie est absurde! Parce que le côté affectif, rêveur et philo nous oblige à nous demander "Et qu'en faire de cette vie absurde dans laquelle on se sent à l'étroit ?" Et comme si ça ne suffisait pas, cette auteure fantastique (oui, j'ai décidé de la trouver fantastique! Parce que le don de simplicité et de modestie n'est pas donné à tout le monde) vient nous donner des réponses qu'on est libre de prendre ou pas en ajoutant quelques métaphores. Les camélias mais surtout le bouton de fleur qui tombe sur le plan de travail de la cuisine. Elle parle de la mort, elle parle du temps qui passe, elle parle de notre capacité à l'apprécier... elle parle de comment elle conçoit la vie et comment il faut l'aborder au court du temps jusqu'à ce que vienne la mort. Comme Brel par exemple, elle a décidé d'adhérer à ceux qui sont d'avis que la vie doit se vivre dans chacun de nos actes et arriver sur son lit de mort en n'ayant pas l'impression d'avoir vécu mais en étant heureux d'avoir profiter de ce que l'on a eut, de chaque instant entre (et y compris) ce qui nait et qui meurt.

PS : Par contre je n'ai toujours pas vu le film mais il me tarde de pouvoir le comparer.

Je n'ai pas envie de voir le film s'il sort. Le livre est si beau et si troublant qu'il me suffit de le savoir à portée de main pour l'ouvrir et ré-ouvrir autant que j'en ai l'envie.

Certaines critiques ont déploré le côté caricatural des personnages. Moi je n'ai pas lu sous cet angle. J'ai trouvé que l'auteur s'est servi au mieux des personnages qu'elle a inventés pour arriver à dire ce qu'elle avait à dire, et que l'impact a joué son rôle dans bon nombre d'esprits en soulevant les émotions. Depuis, j'ai plusieurs fois rencontré des gens qui m'ont fait penser à Renée, et quelques autres plus rares, qui ressemblaient étrangement à la jeune locataire. Mais jamais ensemble.

Je viens seulement de lire tous les commentaires sur L'élégance du hérisson que j'ai lu il y a un certain temps. J'en garde le souvenir d'une lecture divertissante avec le sentiment que l'auteur elle-même avait dû bien s'amuser à l'écrire. Certes, ce n'est pas de la grande littérature mais je pense que M. Barbery ne poursuivait pas cet objectif et on passe un moment agréable en la lisant. Personnellement, je n'ai pas été particulièrement émue sans doute parce que les personnages ont un côté caricatural, voire invraisemblable, qui, d'ailleurs, ne m'a pas dérangée.

Un livre original hors du commun, par l’histoire où les principaux protagonistes sont deux femmes, l’une de cinquante-quatre ans, l’autre une petite fille de douze ans, surdouée. Les deux malheureuses dans des circonstances de vie bien différentes.
J’avoue que les premières pages m’ont donné envie de suivre le conseil de Pennac et fermer le livre. Puis j’ai pensé que ce n’est pas la faute de l’auteure mon manque de connaissance du vocabulaire philosophique et psychologique.

Et j’ai continué ce qui m’a permis de lire un livre magnifique, qui parle de beauté, d’amitié, de tristesse, de l’Orient et de ses merveilles.
Renée Michel est concierge d’un immeuble cossu, habité par de riches bourgeois, elle a tout l’aspect qu’on demande à une concierge, insignifiant, déplaisant, moins que rien chargée du nettoyage,et de distribuer le courrier, on ne lui donne aucune importance.
Personne n’imagine qu’elle est plus illustrée que tous ensemble, elle cache son savoir et réfugiée à l’intérieur de sa loge, elle se nourrit de littérature et philosophie accompagnée de son chat Léon à l’honneur de Tolstoi
La petite Paloma, dégoûtée de son milieu bourgeois, nous offre un cahier ,sur les valeurs du monde, et parle de mettre fin à ses jours.

Le livre prend son éclat quand un nouveau locataire vient faire son irruption dans l’immeuble, Un Japonais aimable, qui fera un équilibre entre Renée et Paloma, leur vie sera changée pour le bien. Nous entrons dans les traditions Orientales, la saveur du thé, les peintures.,l’art c’est la vie dit Kakuro Ozu. Il apprécie Renée, il sait qu’elle cache son savoir, le rapport entre eux devient une sorte de rêve qui peut aboutir au bonheur.

Ce roman est compliqué et profond, sa fin inattendue, m’a émue, mais je pense qu’il ne pouvait s’achever autrement.
Un livre à ne pas laisser de côté.

Merci, Amadak, tu as bien etale tes impressions du livre et elles sont positives.

J'ai lu le livre il y a plus de trois ans et je n'en ai pas ete decue, je vois que j'ai deja donne un avis.
Je ne connais pas la discussion sur cette lecture commune, mais je suivrai les posts avec plaisir.

Merci Amadak.

Amadak a écrit:

sa fin inattendue, m’a émue, mais je pense qu’il ne pouvait s’achever autrement

J'aurais pourtant préféré une autre fin car je trouve celle-ci trop facile. Ou pas de fin du tout, pour laisser au lecteur la liberté d'imaginer la suite...


La fabuleuse scène des soldes :

« Bref, voilà maman qui extirpe péniblement d'un portant un mini-soutien-gorge floral qui lui semble à sa taille et qui attrape la culotte assortie, trois étages plus bas. Elle tire dessus avec conviction mais, soudain, fronce les sourcils : c'est qu'à l'autre bout de la culotte, il y a une autre dame, qui tire aussi dessus et qui fronce aussi les sourcils. Elles se regardent, regardent le portant, font le constat quel a culotte est la dernière rescapée d'une longue matinée de soldes et se préparent à la bataille tout en se décochant mutuellement une banane d'enfer.

Et voilà les prémices du mouvement intéressant : une culotte à cent trente euros, ça ne mesure quand même que quelques centimètres de dentelle ultrafine. Il faut donc sourire à l'autre, tenir bon la culotte, la tirer à soi mais sans la déchirer. Je vous le dis tout net : si, dans notre univers, les lois de la physique sont constantes, ce n'est pas possible. Après quelques secondes de tentative infructueuse, ces dames disent amen à Newton mais ne renoncent pas. Il faut donc poursuivre la guerre par d'autres moyens, c'est-à-dire la diplomatie (une des citations préférées de papa). Ça donne le mouvement intéressant suivant : il faut faire mine d'ignorer qu'on tire fermement la culotte et faire semblant de la demandes courtoisement avec des mots. Donc voici maman et la dame qui tout d'un coup n'ont plus de main droite, celle qui tient la culotte. C'est comme si elle n'existait pas, comme si la dame et maman discutaient tranquillement d'une culotte toujours sur le portant, que personne n'essaie de s'approprier par la force. Où est-elle, la main droite ? Ffuit ! Envolée ! Disparue ! Place à la diplomatie !

Comme tout le monde le sait, la diplomatie échoue toujours quand le rapport de force est équilibré. On n'a jamais vu un plus fort accepter les propositions diplomatiques de l'autre. Du coup, les pourparlers qui ont commencé à l'unisson par un : "Ah, mais je crois que j'ai été plus rapide que vous, chère madame" n'aboutissent pas à grand-chose. Quand j'arrive à côté de maman, nous en sommes à : "Je ne lâcherai pas" et on peut facilement croire les deux belligérantes.

Évidemment, maman a perdu : quand je suis arrivée à côté d'elle, est s'est souvenue qu'elle était une mère de famille respectable et qu'il ne lui était pas possible, sans perdre toute dignité devant moi, d'envoyer sa main gauche dans la figure de l'autre. Elle a donc retrouvé l'usage de sa main droite et elle a lâché la culotte. Résultat des courses : l'une est repartie avec la culotte, l'autre avec le soutien-gorge. Maman était d'humeur massacrante au dîner. Quand papa a demandé ce qui se passait, elle a répondu : "Toi qui es député, tu devrais être plus attentif au délitement des mentalités et de la civilité."

Mais revenons au mouvement intéressant : deux dames en pleine santé mentale qui tout d'un coup ne connaissent plus une partie de leur corps. Ça donne quelque chose de très étrange à voir : comme s'il y avait une rupture dans le réel, un trou noir qui s'ouvre dans l'espace-temps, comme dans un vrai roman de SF. Un mouvement négatif, un genre de geste en creux, quoi.

Et je me suis dit : si on peut faire mine d'ignorer qu'on a une main droite, qu'est-ce qu'on peut faire mine d'ignorer d'autre ? Est-ce qu'on peut avoir un cœur négatif, une âme en creux ? »

merci à ma chère amie Maya et à Luca:
un sincère aveu de ma part, je ne suis pas contente de mon commentaire, toujours je prends mon temps pour l'analyser en profodeur et je le refais une ou deux fois, jusqu'à ce je le trouve acceptable. Cette fois je n'avais pas le temps et je l'ai hâtivement bâclé. Dommage, il y avait beaucoup à remarquer, exemple Luca.

ne culpabilise pas sur ton commentaire, il est très bien, à ceci près que tu accordes peut-être trop d'importance au "contenu philosophique du livre". Il est et se veut léger, ie distrayant.

Rotko, tu est très bienveillant, merci, mais c'est ce que je ressens moi de mon post., maintenant je vais suivre et finir La Duchesse de Langeais. Hier j'étais en panne d'électricité.
Je ne sais où j'ai posé une question sur Cynthia Ozick, j'attendrai la réponse.

Amadak a écrit:

merci à ma chère amie Maya et à Luca:
un sincère aveu de ma part, je ne suis pas contente de mon commentaire, toujours je prends mon temps pour l'analyser en profodeur et je le refais une ou deux fois, jusqu'à ce je le trouve acceptable. Cette fois je n'avais pas le temps et je l'ai hâtivement bâclé. Dommage, il y avait beaucoup à remarquer, exemple Luca.

Je le trouve très bien ton commentaire, Amadak !

Je me suis pour ma part contentée d'une simple (longue) citation.

Bien sur que le commentaire d'Amadak est tres bien!

Moi aussi, je mets du temps a en rediger un, mais nous ne sommes pas des critiques litteraires. Je pense qu'on partage son plaisir (ou non plaisir)de la lecture et si cela tombe bien pour les autres, tant mieux.

Muriel Barbery n'ecrit-elle plus? Apres La gourmandise, personne n'a parle d'un autre livre d'elle?

Rien de neuf, à ma connaissance, depuis son départ projeté au Japon.