Textes brefs : lectrices / lecteurs

ah ! si seulement elle pouvait arrêter de me marcher sur les pieds !.... Aïe ! et juste sur l'endroit où j'ai un cor ! tt
mais.. qu'est-ce qu'il sent mauvais !!! j'ai mal au coeur ...

Ysandre a écrit:

ah ! si seulement elle pouvait arrêter de me marcher sur les pieds !.... Aïe ! et juste sur l'endroit où j'ai un cor ! tt
mais.. qu'est-ce qu'il sent mauvais !!! j'ai mal au coeur ...

un dialogue ?


Ce souvenir le déprima. Il regrettait d'être venu.

Quelle idée d'avoir invité à danser cette jeune fille, trop frêle, ingénue sans doute !

Il devenait amer, perdu dans de sombres pensées. Uniquement occupé de lui-même...

je ne me souviens plus? le tango on tourne ou on tourne pas? zut alors c'est balot, elle va me prendre pour un abruti si je lui demande

- ah ! mais c'est pas vrai ! !!! ce crétin à craché dans mon décolleté avec son rhum des foins intempestif ! berk ! je fais quoi, moi ?
et je n'ai pas de mouchoir pour m'essuyer ....

Si on allait dans un autre monde?


Elle a tout fait toute seule. Choisi la robe rose parce que c’est sa couleur préférée, et puis les collants et les ballerines. Attaché ses cheveux avec un élastique comme elle a vu sa mère faire. Et même fait le lit sans aide.

La petite lectrice est toute fière de ses exploits. Surtout que les autres sont loin d’être prêts et que ça va lui laisser amplement le temps de continuer sa lecture, raison principale de sa précipitation en ce dimanche matin. Oui, de poursuivre la lecture des aventures d’une princesse pas comme les autres qui ne porte pas de couronne. Des aventures qui la passionnent et dont elle vous parlera des heures si vous ne lui posez qu’une seule question. Mais ce n’est pas le moment, vous l’aurez compris. Elle est toute à son livre et ne vous entretiendra de celui-ci que lorsqu’elle devra l’abandonner pour partir.

Elle est toute petite et de rose vêtue. Immobile sur un lit bien trop grand pour elle. Toute à sa lecture.
Où est-elle ? loin ! dans un pays de silence, inconnu, un peu effrayant : elle ne connait pas ! elle avance, elle découvre, elle s'identifie à ceux qu'elle reconnait, se mêle à leurs jeux, écoute leurs paroles, apprend, s'extasie, se révolte, elle n'est plus "une" mais multiple. Elle ne sait pas qu'elle tourne les pages, toute entière qu'elle est à l'histoire... elle oublie la chambre, les murs, le lit où elle gît, elle s'émeut, pleure un peu, rit parfois. On l'appelle, on la prie, on frappe à la porte.... elle reprend pied dans la réalité.
Elle sait à présent qu'il existe une porte qui mène vers la lumière, elle a découvert "un autre monde", elle n'aura de cesse que d'y retourner.

Elle se sentait mieux après leur départ. Ils se croyaient indispensables ?

Dimanche, ils l’avaient bien déçue. Pour une fois qu’ils allaient sur la côte en famille, ils lui avaient refusé les frites dont elle avait envie.

«

Citation :

Y en a pas ici !

 »

avaient-ils dit ! Et d’un ton !

Les petits panneaux « restauration du Littoral » près des sentiers côtiers, c’était un mirage peut-être ?

Depuis le temps qu’elle rêvait de manger des frites… Elle les ferait elle-même puisqu’on ne voulait pas lui en donner.

Toute simple, la recette : plonger les pommes de terre dans l’huile bouillante. Elle leur montrerait qu’elle savait se débrouiller, ce serait pour eux une sacrée surprise, à leur retour.

Elle savait où étaient l’huile et les pommes de terre. Elle avait les allumettes.

(de l'huile, des allumettes .... je crains le pire !)

Se méfier des enfants sages et des bonnes intentions... par ailleurs j'ai modifié un peu mon texte, plus scélérat que les vôtres ! on ne se refait pas

Oh ! si j'avais voulu..... t'aurais vu c'que t'aurais vu !!! tu fais de la provoc, là..... heing ?

la petite fille s'était jetée sur le lit de ses parents précipitamment en entendant du bruit dans le couloir!

elle avait pris le premier roman qui lui tombait sous la main "la petite fadette" de Sand et avait caché sous le matelas celui qu'elle lisait avec délectation en ce moment . Si ses parents le trouvaient , elle savait qu'elle serait punie, pourtant elle le trouvait super bien "Justine" de Sade!!!

Vous etes doue-e-s! De vrai-e-s ecrivains!


Une autre lectrice et son histoire?

Elle regardait la porte avec attention. Si jamais le patron se pointe, j'écrase ma clope sous mon pied et hop ni vu ni connu. J'ai quand même bien le droit de faire une pause non?
En attendant je me régale avec ce bouquin de cuisine du grand-père de mon copain ! c'est fou, ils mangeaient de tout et ils n'avaient même pas de mixer ni de couteau électrique ni de friteuse électrique, ni micro-ondes dingue non? mais comment faisait-il réchauffer leur plat?

Avec son regard en coin, Margot surveillait le beau gars qui était venu s'asseoir loin du comptoir.
Comment l'aborderais t'elle, elle lui laisserait un billet doux avec son numéro de téléphone, et l'adition, le film récent qu'elle avait vu au cinoche avec
Richard Geere l'inspirait tellement, elle avait envie de sortir de ce trou, mais ce n'était que pure illusion...le patron se pointait déjà.

- non mais... je rêve ! il me drague ce blaireau ! j'sais bien qu'j'suis pas un canon, mais quand même ..... il est laid à faire rater une
couvée d'singes ! il a une haleine de coyotte et il carbure au pastis !
- hé .... badeboiselle.... vous savez que vous ête jolie... on dirait une sainte... avec vot' coiffe ! j'vous dis ça d'bon cccccoeur, hein ?
- ne pas répondre, surtout, allez, je lis mon roman, j'l'ignore !
- badevoiselle, vvvous voulez pas m'causer ??? beuh.... chuis pas assez bien bour vous ?....
- oh là là ! y m'gave ! et le patron qu'arrive pas !!! je n'arrête pas de le fusiller du regard, et il insiste, ce poch'tron !
- Allez... bad'selle.. un p'tit sourire heu... bour boa ! hein ?
PATATRAS ! IL S'EST FOUTU PAR TERRE DE SON TABOURET !!!!!!

- Pardon? si je fume? Non je bois un café ça ne se voit pas non?
et puis figurez-vous que je suis en train de regarder votre vieil Atlas et demain je me tire! Vous entendez je me tire! Je vais dans les caraïbes avec Sapho !
Qui est Sapho? une copine et ne venez pas mettre votre grain de sel dans tout ça !
j'en ai assez de votre boite minable et je vais au soleil !
Quoi? vous venez avec moi!!!
Pas de soucis chef on ne sera pas trop de deux pour faire la cuisine là-bas!!

Qui irait les chercher à Hautecombe, village perdu des Pyrénées ?

Là-bas, elle était l’enfant du pays, Gustavo passerait pour un prof d’histoire en vacances. Deux mois au calme, et ensuite l’Italie, avec le magot.

Elle regarda une nouvelle fois l’itinéraire choisi pour éviter les contrôles : du cousu main !

Relevant la tête, elle vit entrer l’inspecteur Fandor, un large sourire aux lèvres.

Rotko, pourquoi as-tu changé Pandor, pour Fandor ???

allusion à Fantomas !

Jérôme FANDOR
Nom : FANDOR (anciennement RAMBERT)
Prénoms : Jérôme Charles
Profession : Journaliste à La Capitale
Nationalité : Français
Adresse connue : Rue Bergère, 5ème étage, Paris
Situation familiale : Fiancé d'Hélène Gurn

Famille : Fils unique d'Étienne et Alice Rambert

En 1911, deux écrivains, Pierre Souvestre et Marcel Allain lancent une série de romans policiers ayant un héros bien particulier : un criminel aussi génial que sanguinaire, rêvant de conquêrir le monde, et qui signe avec le nom mystérieux de Fantômas

un copain de l'inspecteur Jouve.

Je suis ravie de lire vos textes !

Chez moi, le long WE de Paques, commence demain, je serai absente pour trois jours, mais je vous lirai apres avec un enorme plaisir!

je relance donc !

m'inspire pas, cette photo !