Textes brefs : lectrices / lecteurs

Avait-il intégré Polytechnique, était-il devenu ingénieur dans les pétroles au Venezuela ?

On doutait, essayant d’expliquer par les mathématiques son goût pour la numérologie contacté au Pérou en 1964.

Revenu en France à 46 ans, il avait passé son temps à déchiffrer des textes ésotériques

La seule photo qui reste de lui le représente en prophète isolé et méconnu.


Ironie de l’affiche : il n’a survécu que 46 jours à cette annonce, avant de fêter à l’asile, avec moi comme seul disciple, l’anniversaire de ses 64 ans.

une autre !
 

une petite fille vivait chez sa grand mère bretonne. Une vieille dame très pauvre qui cultivait encore son jardin et vendait ses légumes au marché.
La petite adorait sa mère-grand et malgré son jeune âge se rendait utiles de toutes les façons. Un jour la voyant revenir épuisée du village, elle lui proposa de la remplacer le lendemain.
La grand mère chargea la charrette avec des artichauts. C'était lourd, mais l'enfant s'en fut courageusement.
Il y avait une pente raide pour arriver au village et elle devait s'arc-bouter pour ne pas dévaler la côte et répandre son chargement. Un monsieur la vit, pris de pitié il s'en vint l'aider. Il était presque aussi âgé que son aïeule et ne faisait pas grand chose, mais arrivés au marché, la petite lui tendit un artichaut pour le remercier, il la salua et parti. Elle vendit tous ses légumes à un bon prix ! mais quelle ne fut pas la surprise de la grand mère quand elle compta la recette ! il y avait le double de ce qu'elle attendait !
Il s'appelait Merlin, dit l'enfant.

belle chute, bien bretonne en plus ! une très mignonne histoire.

faut que je réflechisse à mon tour.

merci ton Excellence ! pas d'émoticônes ... OUIIIIIIIIIIIIIIIIN !
une histoire bretonne pour un breton ami. Voilà !

«　 Artichaud ! Artichaud　!» furent les derniers mots de la vieille Bretonne. Tout le monde crut qu’elle réclamait son plat favori… allons donc ! C’était l’aveu de sa passion ! 
 
Car la vieille avait deux objets fétiches : la nymphette aux artichauds, un chromo placé sur son buffet, et une clarinette suspendue au mur. 
 Silencieusement elle s’était toute sa vie consumée d’amour pour un GI, hébergé deux mois, en 1945. 
　
 
　

sont paresseux, les Grains, ton Excellence, y a que nous qu'on bosse !!!

Artichaud ! Artichaud !  excellent  :content:13.06.2013

Citation :

elle s’était toute sa vie consumée d’amour pour un GI

C'est quoi un GI ?

un soldat americain, sans doute une allusion au débarquement...

Oui, merci, Rotko.

Au début du xx^e siècle, le sigle Galvanized Iron (« fer galvanisé ») était inscrit sur les corbeilles, poubelles et équipement en métal de l’armée américaine1, même si l’interprétation populaire de Government Issue ou "General Infantry"(« distribué par le gouvernement », « Infanterie Fédérale ») se répandit rapidement.
l'adjectif GI était appliqué par élargissement à tout ce qui touchait à l'armée (équipement, organisation, soldat) mais c'est durant la deuxième guerre mondiale que "GI Joe" devint un surnom spécifiquement associé aux soldats Américain qui se transforma en archétype et rentra dans la langage courant. 

Trois heures moins vingt .... il n'est toujours pas rentré ! Où est-il ? que fait-il ? Elle ne peut dormir tant qu'il n'est pas là.
Elle  se tourne, se retourne depuis plus de deux heures, ne pouvant trouver le sommeil, attentive aux bruits du dehors. La nuit est noire, sans étoiles.... un accident ? on l'aurait prévenue.  Une autre femme ???   un autre lémurien ?,??

Faut que j'y pense avant d'écrire, j'incube ;

 ton texte mêle la 3e personne, elle, et la 1ère, 'je' > tu te regardes traverser la rue de la fenêtre du 1er étage

c'est fait T.E. j'ai sauté par la fenêtre et je suis allée me rejoindre !
de toute façon, ça ne vaut rien ! toi au moins tu "incubes" !!!
 s.... b..... de m.... d'émoticones ! je n'y vois rien ! c'est un vrai souk de pattes de mouches ! nan ! c'est pas çui là !  c'est pas çui là non  plus !

rotko a écrit:

Je lui dirai que je n’étais pas chez Sophie, que je n’avais pas vu Mathieu depuis trois mois, que nous étions en très bons termes, qu’il ne buvait pas d’une manière générale, mais que parfois….



qu’il était menteur et jaloux, qu’il lui était arrivé de tomber dans un escalier sans que je sois derrière lui, qu’il n’y avait rien entre Sophie et moi, que je me sentais bien dans mes baskets, que je dormais du sommeil du juste,

 

Citation :

 que ce n’est pas un petit inspecteur de m… qui allait m’impressionner, que je n’étais pas du tout violent, mais doux, doux comme un agneau, oui, un agneau, un petit mouton tout blanc…

Je saute !  c'est mon premier saut. L'avion est vieux : un bi plan ! il faut monter sur l'aile inférieure, se tenir aux haubans et hop ! Le plus dur, c'est quand la S.O.A. extrait le parachute et qu'il s'ouvre brusquement ! hou ! l'impression de prendre une gifle magistrale !!!
Allons bon ! l'orage éclate ! Entre deux coups de tonnerre, il y a ce silence absolu, magnifique... cette impression de solitude heureuse, un éclair m'éblouit ! et puis.... je baisse les yeux, le sol arrive trop vite ! fléchir les genoux et se préparer au roulé boulé ! Aïeu ! c'est dur de revenir sur Terre !
Affaler la voile ! je me jette dessus à plat ventre avant qu'elle ne se gonfle et me traine. Je serre contre mon coeur 60 mètres carrés de voilure soyeuse, c'est doux !
Je recommence la semaine prochaine, c'était magnifique !

Expérience vécue ...ça se sent Ysandre ! Bravo !

oui, Mahiwan ! qu'est ce que j'ai aimé ça !

En 1933 dans l’Illinois un enfant rêvait d’être un oiseau. Tout ce qui était dans le ciel l’émerveillait. 
 
 Combien d’heures n’est-il pas resté devant cette illustration d’un grand oiseau dans un ciel d’orage. 
 
 
 
 
Ce fut avec un véritable ravissement qu’il sauta de l’avion, au-dessus de Sainte-Mère l’Église, le 6 juin 1944.

là ! tu me scotch !!! je n'avais pas pensé à eux.... c'est magnifique de l'avoir écrit.

rotko a écrit:

J'avais resiste longtemps avant de finalement ceder sur un malheureux coup de tete hier soir dimanche, aux alentours de minuit. 
 
Mes copines me savaient sportive et aventuriere, mais d'un esprit d'aventure sain et me taquinaient sur l'attarction de naviguer en dirigeable que la foire internationale de marchandises de sport offrait.  
 
Je me suis decidee par une belle journee claire du mois de juin, c'etait le solstice d'ete, on avait prevu le vol pour 20h du soir. Mais comme toujours, ces attractions sont retardees par je ne sais plus quels formulaires a replir et le dirigeable qui avait les couleurs du deapeau catalan a quitte la terre. Je n'etais pas seule, deux minutes avant le signal du depart vers les nuages, un petit groupe de trois autres "aeronautes", ages d'une vingtaine tout recemmement depassee, est monte sur la plate-forme et m'a entoure.
.
"On va se servir de ce truc qui vole afin de quitter le pays. Sois sage, une fois atteris dans les montagnes bulgares, nous disparaitrons et tu feras ce qui te chante". Inutile de vous parler de l'orage, des tonnerres qui menacaient dénvoyer aux enfers le dirigeable, de la pluie qui me faisait retrouver mes sens.
Voila comment, le lendemain, a l'aube, enveloppee du "drapeau"catalan, j'avancais dans la montagne des Rhodopes en Bulgarie a la rencontre de ma future vie de francaise qui a immigre en Bulgarie.