Carlos Salem - [Argentine]

les hommes ont un instinct, une envie comme d'une bière ou d'un whisky,
la femme est plus cérébrale tout en ressentant le même désir, mais elle élève un peu plus le sujet en y pensant aussi avec son cerveau et ses sentiments
en résumé, là encore l'homme et la femme ne réagissent pas de la même manière comme souvent! 

coucou Marie ! lucide dès le matin. Remarque, j'ai entendu un jour à la terrasse d'un café, une jeune fille qui disait à sa copine : "regarde le mec, la-bas... je vais me le faire un de ces jours, il est super mignon."
heu..... sans commentaire.

Chère Ysandre, chère Dara: excusez moi de ma tardive réponse. Je ne suis pas une nonne, mais pas habituée à cette littérature. La morale a changé de nos jours .Notre Pape François dit de mots cléments pour les homosexuels, il veut qu’ils soient admis dans le monde : L’église va changer pour le mieux, plus tolérante peut-être.
Pour parler de choc je viens d’en subir un vrai. J’étais à la recherche du livre de Salem « je reste roi d’Espagne » Un M .qui s’occupe de livres l’a trouvé pour moi.
Il m’a donné rendez vous pour aller le chercher à son domicile, hier j’ai parlé avec lui.
Aujourd’hui dans l’horaire fixé je me trouvais là.
J’ai attendu devant sa porte un long moment. Personne n’a répondu, son portable muet.
J’ai téléphoné à son Nº, en colère, une femme, sa fille m’a répondu qu’il est mort cette nuit. De tels chocs je veux être épargnée, ce sont ceux qui dérangent vraiment l’âme.

drôle d'histoire ! remets toi Amadak ! on pense à toi.

C'est un choc quand même, j'avais parlé avec lui, hier soir, il n'était pas malade; Une dure surprise.

je suis désolée pour toi, ma Lointaine. Parle lui, dans son silence, ne le laisse pas seul. Il ne sera pas tout à fait partit si tu lui dis que tu penses à lui. Enfin, c'est ainsi que je vois les choses. En tout cas, je suis avec toi, je me rends compte du choc que tu as subi.   Luba, je suis loin mais près de toi.

merci Ysandre. C'était un homme très correct,pour ce livre il s'était mis en contact avec Espagne .Ils lui ont donné l'adresse d'une maison d'édition où il pourrait le trouver; Il a fait cette démarche pour moi. Ce que je regrette c'est de lui avoir envoyé un mail de reproche, qu'il ne lira pas, mais moi ça me fait du mal. pourquoi avais-je pensé à un oubli et pas à un problème involontaire? 

Chère Amadak, je découvre aujourd'hui les derniers posts sur ce fil et apprend du même coup le triste choc que tu viens de subir. Je compatis pleinement   , mais surtout ne culpabilise pas pour le mail envoyé, tu ne pouvais pas deviner, c'est une histoire incroyable... La vie nous joue parfois des tours.

merci, cheres amies; je suis encore sous l'impact. Ce que tu dis Nicyrle est vrai, la vie nous joue de tours amers et par chance de bons aussi.
j'aurais l'occasion de voir Salem à Bs AS et peut-ètre Pascal Dessaint aussi.
Je n'ai rien lu de lui, j'irai voir son fil sur GDS* 

oui, va voir sur place les auteurs de polar, puisqu'ils sont près de chez toi.

Peut-être obtiendras-tu le roi d'Espagne par la famille de ton ami ? ce serait la fin d'un malentendu où tu n'es pour rien.

Miracle ! j'ai trouvé à la bibliothèque Je reste roi d'Espagne !

Cher Rotko: oui le livre il l'a acheté; j'ai donné mes condoléances à la famille,et je l'aurai la semaine prochaine

Nicyrle tu riras un peu,ce n'est pas de la grande littérature, mais pour se réjouir et oublier les soucis, tout le monde en a.

Tu as raison, Amadak, rire fait toujours du bien !

Dans Je reste roi d’Espagne, Carlos Salem nous raconte une histoire complètement farfelue ! Sauf peut-être au début et à la fin, ce n’est pas à proprement parler un roman policier, autant que je puisse en juger, n’étant pas familière de ce genre littéraire. Comment le définir ? C’est la question que je me suis posée, le livre refermé, sans trouver de réponse satisfaisante. J’y verrais presque un conte, tantôt poétique tantôt burlesque. Mais j’hésiterais à le qualifier de philosophique car s’il y a un (ou plusieurs) message(s) à en tirer, je le(s) cherche encore. Finalement, je vois là une fantaisie littéraire fondée sur une histoire d’amitié masculine aussi improbable que touchante entre le détective Arregui et le roi Juan Carlos. Y aurait-il éventuellement une quête d’identité, surtout pour le second ?
L’avouerai-je ? Je me suis parfois lassée de cet entassement de péripéties dont parfois je perdais le fil, mais je dois reconnaître que, prise par mes occupations estivales, je n’ai lu que par courtes séquences, ce qui certainement nuit à un tel roman qui foisonne d’aventures et de personnages plus incroyables les uns que les autres.
À propos de personnages, j’ai bien aimé le devin-rétroviseur, le musicien en rolls qui court après sa mélodie perdue et… la brebis Rosita ! Instants de poésie et de tendresse que j’ai appréciés. J’ai aussi trouvé le roi très attachant de par son comportement comme de par ses réparties parfois savoureuses.

Bref, voilà un livre qui me laisse une curieuse impression puisque je me suis ennuyée de temps en temps mais qu’à d’autres moments, j’ai été sensible à l’imagination débordante de l’auteur et à ses cocasseries.

Je reste Roi d’Espagne

Madrid, époque actuelle.
Noël approche et le Roi Juan Carlos disparaît. Il a laissé un message « je suis allé chercher le petit garçon »
En tout secret le ministre de l’Intérieur cherche l’aide du détective Arregui, qui autrefois avait sauvé le Roi, dans un trouble épisode. Sa majesté l’avait récompensé avec une grosse médaille d’or qu’il porte toujours.
Arregui est un personnage hanté par son passé, par la mort de la femme aimée Claudia, mort de laquelle il se culpabilise. La quarantaine franchie il ne sait pas vivre et cette mission qu’il doit accepter, le plonge dans son habituelle mélancolie, rien ne le rend heureux, fort et vigoureux pour la lutte, mais sans espoir pour l’avenir.
Il trouvera le Roi sur une plage du Portugal, seul face à la mer respirant cet air qui le ramenait à une enfance heureuse, libre du poids de devenir Roi.
Pourtant, il faut rentrer au Palais, Sa majesté devra prononcer un discours à la télévision pour Noël, et voilà que le chemin du retour s’est effacé, ils vont à la dérive, doivent traverser une rivière sans nom, et de drôles de personnages se croisent sur leur chemin.
Le roi déguisé en hippie personne le reconnaît, mais une bande de brigands cherche sa peau, pourquoi ?obscures affaires peut-être.
De curieuses rencontres : Un voyant qui ne voit que le passé, Un musicien qui a perdu sa symphonie et la cherche dans l’air.
Il y a des passages hilarants Salem sait comment nous les faire savourer.
Soldati, l’Argentin, ex guérillero et fabulateur, en compagnie de Octavio Rincon, deux héros de Aller Simple, sont là pour nous montrer leur inventive, imagination et plus encore pour aider le retour du Roi.
Sa Majesté est ravi de se côtoyer avec eux.
Arregui va se battre avec un tueur « La Peur » un colosse qui sera tué, enfin. Juan Carlos déguisé rentre à Madrid et prend part à une manifestation, contre le pouvoir, cela l’amuse.
Les dernières pages sont d’une humour et inventive incroyables.

Ce troisième livre de Salem est pour moi, moins réussi que les précédents
« Aller Simple et « Nager sans se Mouiller » Serait-ce la difficulté pour l’obtenir ?
Je m’attendais à plus. Avec le personnage de Arregui, le plus important à mon avis, il frôle la philosophie et ce n’est pas son genre.
En outre, les premiers chapitres sont lourds, Salem a mis trop de pages pour un livre qui n’en avait pas besoin.
Ce que j’ai admiré est le toupet de mettre le Roi d’Espagne dans une aventure rocambolesque et semble-t-il que Juan Carlos s’est amusé !!

coucou ma Lointaine  
tes avis sont toujours précieux : c'est bien épluché !  j'ai toujours envie de le lire, mais ne l'ai pas encore trouvé ! bonne journée ma Luba  

chère Ysandre, merci- Tu sais que je donne mon avis personnel.
Si tu as l'occasion de lire les précédents tu seras plus attirée. On pense moins et on rit plus.  

Il est vraisemblable que les conditions dans lesquelles tu as reçu ce livre ne t'ont pas porté à rire.

D'un autre côté, au bout de trois livres l'effet s'émousse, ce qui joue aussi contre certains livres d' Eduardo Mendoza.

je te rejoins sur les bons points décernés à aller simple et Nager sans se mouiller, où le rire l'emporte sur la vraisemblance de l'intrigue pour privilégier les situations cocasses.

Rotko, ton observation est très juste. Les soucis pour me le procurer, puis le choc émotionnel après, m’ont enlevé le rire. En même temps, je ressens un affaiblissement dans l’écriture de Salem. D’ailleurs je l’ai trouvé trop long. Eduardo Mendoza je n’ai rien lu, encore.
J’ai réservé « la servante et le catcheur » de Castellanos Moya. Tu m’as avertie que c’est effrayant, je risquerai. J’avais été déçue par le « bal des vipères », fascinée par « Déraison » j’espère apprécier le troisième:lire: