Carlos Salem - [Argentine]

je viens de le recevoir
mais j'ai tellement de retard de lectures

Pour Ysandre et Darabesque, contente que vous lisiez Salem, un peu ou trop obscène mais il y en a de pire dans la littérature de nos jours.
au moins on s'amuse un peu, lassé de tant de drames, si on pleure que ce soit de rire

et puis Amadak nous ne sommes plus des enfants de coeur si on peur rire un peu cela ne peut qu'être bénéfique à la santé !

ce n'est pas par pudibonderie que je dis qu'il y a trop de sexe dans ce livre. Simplement, parce que ça n'apporte pas grand'chose. Au fur et à mesure des pages, je découvre un double langage chez l'auteur, et ça, je trouve que c'est intéressant.

ah c'est toi , Ysandre, qui a dis qu'il y avait du sexe? j'ai même pas vu ! je suis incorrigible je lis tout en diagonale pfff
je vous dirai ce que j'en pense quand je l'aurai lu

bah alors, tu n'as rien lu !
je ne lis en diagonale que ce qui ne m'intéresse guère, autrement dit : je n'ai pas lu.

dans un camp de nudistes, le sexe est plus apparent qu'ailleurs, et un des problèmes de l'homme en question est sans doute de cacher ses érections : c'est à la fois naturel, comique, et embarrassant...

ça sent le vécu Rotko .. je sors)

Nous pouvons le critiquer pour les excès, comme le dit Ysandre, nullement nécéssaires, mais on a vu et lu de pires, surtout chez les Japonais. La question estsi le livre est amusant, un moment de répit dans le meilleur des mondes.

Citation :

dans un camp de nudistes, le sexe est plus apparent qu'ailleurs, et un des problèmes de l'homme en question est sans doute de cacher ses érections : c'est à la fois naturel, comique, et embarrassant.

mais ça me fait mourir de rire ! ça ne me choque pas, c'est naturel. Mais il faut voir la tête de ceux à qui ça arrive, moi qui ai le fou-rire "impératif", je suis allée une fois dans un camp de nudiste, j'avais une vingtaine d'années, pfuitttt ! c'était trop drôle !!! il n'y avait guère que les hommes âgés qui restaient "stoïques" quand ils croisaient des jeunes femmes !

Beau passe-temps

Joumana Haddad était bonne aussi dans son genre :

enfant, elle s’amusait à provoquer des érections chez son confesseur grâce à de torrides péchés imaginaires.

on retrouve-là des thèmes des liaisons dangereuses avec l'autobiographie de Madame de Merteuil faisant son "éducation...libertine"

bon, c'est pas le tout de rigoler comme une clef à molette (!), il faut que je résume nager sans se mouiller dans ma tête folle pour donner mes impressions sur GDS*

nager sans se mouiller
Les quiproquos s'enchainent dès le début ! des situations bizarres et des réflexions à l'emporte-pièce, souvent très drôles. J'aime ses phrases courtes, son style dense, foisonnant, son récit invraisemblable mais cohérent, son écriture exubérante.
Oui, Rotko, un bon polar distrayant .... mais....je trouve qu'il y a davantage.
Il traite de "l'identité" avec beaucoup de finesse et de profondeur : son héros incarne deux hommes différents, le tueur sans état d'âme, et le père de deux enfants qu'il découvre davantage durant son séjour au club naturiste. "j'exige qu'à la fin du roman (celui que veut écrire Camilleri, son nouvel ami écrivain) je puisse vivre sans mensonge, savoir si je suis Juanito ou Numéro Trois. Savoir. Vivre. Aimer. Même si ça doit me faire souffrir. Même si je dois mourir en conjuguant ces verbes"
En parlant du commissaire Arregui .. "j'aimerais l'avoir comme ami. Si ce n'était pas moi. Si j'étais un autre" Et à propos de la gêne qu'éprouvent les policiers en uniforme à parler avec les nudistes : "Pas l'inspecteur. c'est leur âme qu'il regarde, il ne s'attarde pas sur leur nudité".
Il y a des passages poétiques, il est vrai que Salem écrit des poèmes...
La fin est étonnante, parce que cet auteur n'a pas peur des invraisemblances, qu'il se joue d'elles avec talent, et qu'il y a toujours cette cohérence... quand même.
j'ai beaucoup aimé. Merci ton Excellence
Je vais me remettre en chasse pour trouver aller simple[b] et les autres.

Pour Ysandre:
chère amie, ravie de ton compte rendu, bien saisi la personnalité de Salem: malgré le sujet scabreux plein d'humanité. Comme toi,j'aime sa façon d'écrire ,reflexions brèves et incicives qui en disent beaucoup.
Si je devrais qualifier ton commentaire, je dirais Exceptionnel!!

Pour Rotko: en parlant de liaisons dangereuses, on passe chez nous une pièce de théâtre, inspirée d'un film Français " Une liaison pornographique" quelqu'un a vu ce film? ça vaut la peine d'aller au théatre, la critique en parle bien.

Revenant à Salem, que je suis contente que le livre ait plu!!

oui, Ysandre a bien "causé"

pour une liaison pornographique ce lien parle du film, au théâtre surtout si la critique est bonne, ce devrait être un bon spectacle.

je n'ai pas lu ce qu'a écrit Ysandre car j'ouvre ce bouquin ce soir si mes ampoules (électricité) le permettent

tu pouvais lire, Marie ! je me garde de raconter l'histoire, je parle juste de mon ressenti en lisant ce livre, et de son style .... qui est très chouette !
MARIE ! je te surveille ! ne lis pas en diagonale ou je le saurai !!!

Ysandre a écrit:

tu pouvais lire, Marie ! je me garde de raconter l'histoire, je parle juste de mon ressenti en lisant ce livre, et de son style .... qui est très chouette !
MARIE ! je te surveille ! ne lis pas en diagonale ou je le saurai !!!

je ne lis jamais en diagonale ou alors j'abandonne le livre promis

Citation :

ah c'est toi , Ysandre, qui a dis qu'il y avait du sexe? j'ai même pas vu ! je suis incorrigible je lis tout en diagonale pfff

a dit Marie

Citation :

je ne lis jamais en diagonale ou alors j'abandonne le livre promis Happy

a dit Marie.

@ Ysandre oh mais je sais ce que je dis !! les posts il m'arrive de les lire en diagonale mais jamais un roman (Marie qui s'en sort bien là )

heu....

Je crois bien que je vais jouer les rabat-joie ou passer pour une grincheuse .
Nager sans se mouiller est le premier livre de Salem que je lis. Le titre m'a plu et, après lecture, je trouve qu'il convient tout à fait
Le premier tiers du livre m’a amusée. D’emblée, j’ai trouvé cocasse et astucieuse l’idée d’un polar dans un camp de « nudistes ». Je mets entre guillemets le mot, car j’ai été agacée jusqu'au bout par l’emploi de « nudistes » à la place de « naturistes ». C’est mineur peut-être mais… !
Au fil des pages, je me suis peu à peu lassée. Tout est rocambolesque dans ce roman, loufoque parfois. Après tout, pourquoi pas, j’ai ri par moments ! Mais on n’y croit pas un instant et les personnages eux-mêmes ne sont jamais crédibles, au point qu'à mon avis c'est voulu par l'auteur .
Evidemment, c’est amusant d’essayer de à faire croire au lecteur qu’un tueur à gages est un homme comme un autre et de temps à autre on a d'ailleurs de la sympathie pour lui ! Enfin, l’obsession du sexe presque à toutes les pages est tout de même excessive. Et le dénouement, en accéléré, est encore moins crédible que le reste.
Au final, un livre léger, (pas noir du tout !) qui distrait mais que j’oublierai très vite, c’est certain.
Je me sauve, je vais me faire écharper !

pas de répression sur GDS* pour déviationnisme

j'ai conseillé ce titre à deux lectrices qui ne me regardent pas comme un pervers. Quant à Darabesque, elle y a vu une metaphore du paradis terrestre

Arrêtez!! je suis en train de le lire doucement je l'avoue je me délecte des passages un peu osés non je plaisante je vous dirai quand je l'aurai terminé

non non! ton Excellence, je ne te vois pas comme un pervers parce que tu m'as conseillé ce livre !!!!
Ma Nic, tu emploies les mots qui m'ont fait aimer ce bouquin : rocambolesque ! loufoque ! j'ajouterai un terme que j'aime bien : déjanté ! la seule chose à remarquer est sa timide incursion dans la dualité de la personnalité. Et puis son mérite de m'avoir fait rire.
tu dis :"on n'y croit pas un instant" mais l'auteur ne demandait pas ça ! Son sujet improbable avait bien pour objet de distraire.