David Grossman [Israël]

pour Questchoup:,
c'est vrai ,nous avons partagé les mèmes émotions, mais de là à faire un tel commentaire, avec ce vocabulaire, ces réflexions d'une telle justesse, ces propos si prenants, tout cela m'a touchée et je ne peux qu'exprimemer mon admiration.
Je suis sûre que ton commentaire encouragera beaucoup de lecteurs à connaître Grosman et son livre

Citation :

«La poésie est le langage de ma douleur»

Tombé hors du temps, par David Grossman,
traduit de l'hébreu par Emmanuel Moses, Seuil, 204 p

Je suis un écrivain de prose depuis toujours. Et soudain je me suis mis à écrire comme ça. Une puissance obscure m'a pris la main et m'a fait écrire de la poésie. Il n'y avait pas d'autre moyen. Comme le dit l'un des personnages, «la poésie est le langage de ma douleur». Le plus étrange, pour moi qui suis un raconteur d'histoires, est que je suis de plus en plus tenté par la poésie.

étrange vraiment d'ètre poussé vers la poésie; si c'est la douleur qui entraîne cette passion,des raisons ne lui manqueront pas à ce moment difficile pour son pays.

J'ai commence a lire en bulgare Quelqu'un avec qui courir - Someone to Run With de David Grossman et je viens de m'apercevoir que ce n'est pas Une femme foyant l'annonce, mais je continue, c'est David Grossman et il offre un regal au lecteur

Chère Maya, c'est sùr que le nom de Grosman est une garantie de qualité.
J'ai lu "l'enfant Zig-Zag, très bon, pas profond mais amusant.

Celui qui restera gravé dans ma mémoire pour toujours c'est "Femme fuyant l'annonce" Une mère qui craint le pire pour son fils qui s'est engagé volontaire,et
veut échapper aux messagers de la mort. Elle entreprend une randonnée dans la Galilée accompagnée d'un ancien amour Avram ( ce personnage est l'un des plus troublants dans l'histoire) Ora en fuyant rémémore la vie entière de son fils.

Ce qui rend le livre plus touchant encore pour moi, c'est que Grosman en écrivant reçoit lui même l'annonce de la mort de son fils dans un combat.

Paul Auster a dit que ce livre est un chef-d'oeuvre.

Comme j'ai une bonne mémoire le commentaire de Quetchoup, tu peux le trouver peut-être, m'avait laissé une émotion inoubliable par sa justesse et concepts sur le livre et la vie des Israéliens.

Je n'ai pas la chance de lire Une femme fuyant l'annonce, mais Quelqu'un avec qui courir n'est pas mal non plus. Moins amusant que L'enfant zig-zag, moins serein.
Je n'ai pas encore fini la lecture, mais j'apprecie, en voila le resume:

Assaf, jeune adolescent de seize ans, obtient un job d'été à la mairie de Jérusalem, où on lui confie la tâche de retrouver le propriétaire d'un chien égaré. C'est au bout d'une laisse tirée par l'animal qu'Assaf sera entraîné dans une quête initiatique dont Tamar, une autre adolescente, est la figure centrale. Autour de cette jeune fille mystérieusement disparue, que tout le monde recherche pour des raisons différentes, gravitent une nonne grecque enfermée depuis plus de cinquante ans dans un monastère, une patronne de restaurant chic, le directeur-imprésario mafieux d'un foyer pour jeunes artistes de la rue - lequel broie les doigts des musiciens récalcitrants -, un vieux garçon qui se prend pour Sherlock Holmes, et la ville de Jérusalem dont les dédales abritent des adolescents à la dérive et de redoutables dealers. Sous les apparences d'un roman pour la jeunesse, David Grossman brouille les pistes et nous offre un roman d'apprentissage contemporain qui tient à la fois du récit de chevalerie et du conte de fées. Tels de modernes Tamino et Pamina, Assaf et Tamar nous entraînent dans leur sillage jusqu'à la dernière ligne de cette aventure menée à un rythme endiablé, pour le plus grand plaisir du conteur et de son auditoire.

Une citation:

« Chanter dans la rue c'était se montrer jusqu'au fond d'elle-même. Elle fait un effort pour surmonter le trac, mais c'est encore si loin de ses rêves fous, quand la rue retient son souffle dès le premier son, que le laveur de vitres de Burger King interrompt ses tristes mouvements circulaires et le marchand de jus de fruits arrête sa machine en plein beuglement de carotte pressée... [...] Elle règle sa respiration et réprime le vertige qui soudain entraîne sa voix, elle oses lever les yeux, jeter un coup d'oeil au petit rassemblement, un dizaine de personnes autour d'elle... [...] Tamar sourit intérieurement, son professeur lui manque, elle gravit pour elle les marches imaginaires depuis la gorge jusqu'à l'oiseau secret au centre du front. »

A bientot, avec un commentaire de ma part.

merci Maya, contente que le livre te plaise. Venant de cette plume ce ne pouvait être autrement
â l'attente de ton commentaire.

J'avais bien aimé, moi aussi Quelqu'un avec qui courir. J'en parle sur ce fil page 6
Bises à vous deux, Amadak et Maya

Merci à toi ,chère Nicyrle, je vais voir la page 6 et en mon nom et celui de Maya: (elle sera d'accord) nous te remercions de ta gentillesse pour deux étrangères.

Amadak a écrit:

Merci à toi ,chère Nicyrle, je vais voir la page 6 et en mon nom et celui de Maya: (elle sera d'accord) nous te remercions de ta gentillesse pour deux étrangères.

Deux étrangères ? Où ça ? Je ne vois que deux lointaines amies avec qui bavarder est toujours un bonheur.

Nicyrle, regarde-moi avec les yeux de l'âme, je souris

Amadak a écrit:

Nicyrle, regarde-moi avec les yeux de l'âme, je souris

Amadak, quel sourire lumineux !

et oui Nicyrle. on sourit quand on est content et sincère.

nicyrle a écrit:

Amadak a écrit:

Merci à toi ,chère Nicyrle, je vais voir la page 6 et en mon nom et celui de Maya: (elle sera d'accord) nous te remercions de ta gentillesse pour deux étrangères.

Deux étrangères ? Où ça ? Je ne vois que deux lointaines amies avec qui bavarder est toujours un bonheur.

GDS* supprime les frontieres et elargit les horizons !
Plein de bises et sourires pour notre chere Nicyrle !

A ce propos, j'ai lu il y a deux mois D'un rivage l'autre, je vais en parler le plus tot possible. Qui sera le suivant? On pourrait me donner l'adresse en MP.

Je viens de finir Quelqu'un avec qui courir! Tout a fait au niveau de mes attentes apres avoir lu L'enfant zig-zag!
Un conte passionnant ou s’entrecroisent les chemins et les destinees de plusieurs jeunes de Jerusalem de nos jours. Chacun est tome a sa maniere dans le piege de la realite et doit avancer en cherchant des solutions. Ces jeune – Tamat, Assaf, Choi etc etudient le monde autour d’eux avec une surprise permanente (c’est merveilleux !) ; ils courent fievreusement chacun vers oi-meme et vers sa propre vie reelle. Un livre ou Jerusalem est plein de couelurs, de bruits, de senteurs, les pas de nos jeunes coureurs resonnent accomapgnes de ceux d’un chien au nom de Dinka.
Des peronnages super interessants et attachants, des histoires personnelles bien curieuses et une brillante maitrise de l’ecriture et de la narration.

Pour Maya:
Très bon commentaire, comme d'habitude.