Les prix littéraires

les pré-selections ou avant les élections (medicis)

je ne donne que ce qui concerne la littérature française

En lice

•Véronique Bizot, Un Avenir (Actes Sud)
•Stéphane Corvisier, Reine de nuit (Grasset)

•Charles Dantzig, Dans un avion pour Caracas (Grasset)
•Patrick Deville, Kampuchéa (Seuil)

•Dalibor Frioux, Brut (Seuil)
•Brigitte Giraud, Pas d'inquiétude (Stock)
•Alain Jaubert, Tableaux noirs (Gallimard)

•Alexis Jenny, L'Art français de la guerre (Gallimard)
•Mathieu Lindon, Ce qu'aimer veut dire (POL)

•Carole Martinez, Du Domaine des Murmures (Gallimard)
•Xabi Molia, Avant de disparaître (Seuil)

•Christine Montalbetti, L'Evaporation de l'oncle (POL)
•Gilles Rozier, D'un pays sans amour (Grasset)

•Lydie Salvaire, Hymne (Seuil)
•Delphine de Vigan, Rien ne s'oppose à la nuit (JC Lattès

les favoris du goncourt ; reponse le 2 novembre


Sorj Chalandon Retour à Killybegs (Grasset)


David Foenkinos Les souvenirs (Gallimard)


Alexis Jenni L'Art français de la guerre (Gallimard)


Carole Martinez Du Domaine des Murmures (Gallimard)


Véronique Ovaldé Des vies d'oiseaux (L'Olivier)


Morgan Sportès Tout, tout de suite (Fayard)


Lyonel Trouillot La belle amour humaine (Actes Sud)


Delphine de Vigan Rien ne s'oppose à la nuit (JC Lattès)

Après écrêmage, restent en lice pour le Goncourt

« Retour à Killybegs », par Sorj Chalandon (Grasset)

« L'Art français de la guerre », par Alexis Jenni (Gallimard)

« Du domaine des Murmures », par Carole Martinez (Gallimard)

« La Belle Amour humaine », par Lyonel Trouillot (Actes Sud)

Le Grand Prix du roman de l'Académie française à Sorj Chalandon pour son roman "irlandais"

Retour à Killybegs (Grasset).

le fil Chalandon.

C'est donc le prix de l'Academie francaise qui va chez Sorj Chalandon!

Et Goncourt et les autres prix?

le Goncourt


le renaudot

j'ai bien envie de lire ces romans non pas parce qu'ils ont eu un prix ( cela ne rentre pas en compte dans mes choix) j'ai entendu les auteurs lus des avis et les émissions radios m'ont tentée
Une petite déception pour Lionel Trouillot tout de même

Citation :

Une petite déception pour Lyonel Trouillot tout de même

on le lira quand même. j'ai d'anciens livres de Carrère à lire et jenny attendra son tour

J'aimerais lire « L'Art français de la guerre » de cet "ecrivain de dimanche" comme il se qualifie lui-meme.

Et un livre de Carole Martinez que je ne connais pas du tout. Mais ce ne sera pas demain.

Quant a Emmanuel Carrere, j'ai lu "D'autres vies que la mienne" - sombre, sordide, mais tres bien ecrit, un narrateur tres habile. Je vois qu'on commence a traduire cet auteur en bulgare, et je vais continuer avec lui.

Je suis très heureuse pour Alexis Jenni.
J'ai lu les 4 romans de la dernière sélection et si j'avais du voter c'était lui en premier puis Lionel Trouillot, Sorg Chalandon et Carole Martinez.

Quand à Emmanuel Carrère, je n'ai pas lu Limonov et je ne crois pas que je le lirai ... ou alors quand et que je voudrai me souvenir de cette époque

une année c'est flammarion, une autre c'est le seuil et aujourd'hui c'est gallimard. l'univers des livres et des lecteurs surtout est très naïf, les 100 ans de gallimard ne pouvaient être mieux fêtés. une grande mafia à l'instar des attributions d'étoiles michelin. les prix littéraires, les victoires télévisées me laissent totalement indifférent, pire me révoltent Lorsqu'un chef d'orchestre ou un présentateur est remercié ou "foutu à la porte" par pure coincidence voudrait-on nous faire croire on lui attribue un prix.....une histoire de gros sous, ce ne sont jamais les petits éditeurs qui gagnent.......de la mafia pure dans toute sa splendeur et ce n'est pas le livre qui fait le prix mais l'écrivain.houellebecq peut ecrire la plus grande daube, il vendra toujours 500 000 livres par an.

Sans aller jusqu'à parler de mafia, ça n'a strictement aucun intérêt surtout !

Citation :

houellebecq peut ecrire la plus grande daube, il vendra toujours 500 000 livres par an.

Sauf qu'il est incapable d'écrire une daube.

C’est simple, suffit de regarder le nombre de fils qui n’intéressent pas vraiment les gens par le peu de
participation, et de regarder celui de Houellebecq…plus de 20 pages.

A partir du moment où un auteur fait parler et couler de l’encre, c’est bien qu’il suscite l’intérêt,
positivement ou négativement, ses écrits font réagir.

On déblatère rarement autour d’une daube, en général on n’en parle même pas.

Ça me fait toujours marrer ceux qui arrivent encore à dire que Houellebecq écrit de la merde… Je trouve ça très condescendant et totalement dépourvu d’arguments, limite à prendre son lectorat pour des abrutis qui se conditionnent à lire Houellebecq...

Qu’on n’aime pas c’est une chose, mais faut rester un peu clairvoyant tout de même.

Enfin en tout cas, je te souhaite d’avoir écrit une aussi bonne daube que celles de Houellebecq^^

le fil houellebecq t'est ouvert, mais si tu ouvres un fil sur une oeuvre précise, je mettrai sur de fil ce qui concerne l'oeuvre specifique.

oui j'ai remarqué un déchainement de méchancetés gratuites contre cet auteur. Au moins faut-il avoir des arguments précis pour le dénigrer ; dire qu'on le "vomit" (sic) ou asséner sans cesse les mêmes griefs discredite les intervenants.

Tyrion a écrit:

Sans aller jusqu'à parler de mafia, ça n'a strictement aucun intérêt surtout !

Ayant lu 3 des 4 livres de la dernière sélection, j'ai eu le plaisir de découvrir le livre de Lionel Trouillot que je n'aurai probablement pas lu autrement ... donc l'intérêt n'a pas été nul pour moi.

De plus L'art français de la guerre n'est pas un livre facile et je suis satisfaite de l'avoir lu avant le prix. C'est pour moi tout l'intérêt des prix littéraires, de pouvoir voter intérieurement, par jeu, quand la sélection me plaît ce qui fut le cas cette année pour le Goncourt

"benoit-strasbours" a écrit : une année c'est flammarion, une autre c'est le seuil et aujourd'hui c'est gallimard. l'univers des livres et des lecteurs surtout est très naïf, les 100 ans de gallimard ne pouvaient être mieux fêtés. une grande mafia à l'instar des attributions d'étoiles michelin. les prix littéraires, les victoires télévisées me laissent totalement indifférent, pire me révoltent Lorsqu'un chef d'orchestre ou un présentateur est remercié ou "foutu à la porte" par pure coincidence voudrait-on nous faire croire on lui attribue un prix.....une histoire de gros sous, ce ne sont jamais les petits éditeurs qui gagnent.......de la mafia pure dans toute sa splendeur et ce n'est pas le livre qui fait le prix mais l'écrivain.houellebecq peut ecrire la plus grande daube, il vendra toujours 500 000 livres par an.

Je me doutais d'une telle réaction : que le lecteur soit manipulé c'est évident comme peut l'être tout public , parler de mafia c'est outrancier. On peut aussi considérer que Gallimard a mis les "bouchées doubles" pour son centenaire (question d'optique )
De la rentrée littéraire j'ai lu essentiellement des livres recommandés par les libraires indépendants en recoupant leur avis : faut-il dénigrer ce qui est sur les tables des libraires ? N'est-ce pas leur faire un mauvais procés ?

Car ce sont à eux de faire le tri et ils le font très bien : le prix Page des libraires (encore un !) est revenu pour le roman francophone à Le turquetto de Metin Arditi un livre passionnant facile à lire et qui fait réfléchir.


Maintenant j'attends le Fémina : ceux que j'ai lus n'ont pas été retenus donc pas de vote "intérieur"

et je commence Le premier été d'Anne Percin éditions du Rouergue, Bonheur fantôme son précédent m'avait beaucoup émue.

Je me suis mal exprimé, Mona, quand je parlais d'intérêt j'étais plutôt sur la pertinence artistique de la chose et des retombées commerciales, je comprends en cela l'énervement de Benoît (depuis la maternelle, moi-même j'ai une aversion pour tout ce qui remise de prix et de médailles) même s'il est un poil démesuré. Si cela peut apporter dans l'escarcelle du lecteur des découvertes, pourquoi pas après tout !

Mattieu Lindon, « Ce qu’aimer veut dire », chez P.O.L prix medicis.

livre autobiographique ; il raconte sa relation à son père, l'éditeur Jérôme Lindon, et au philosophe Michel Foucault, qu'il rencontra en 1978 lors d'un entretien et avec qui il entretena (sic ) une longue amitié.

les jurés ont couronné David Grossman en Littérature étrangère pour Une femme fuyant l’annonce (Seuil).

Mmmm... j'aurais bien aimé entretener une correspondance avec Michel Foucault.

Prix Femina

Simon Liberati - Jayne Mansfield 1967, Grasset

J'ai toujours eu un faible pour ce prix



un autre article

j'ai entendu l'auteur en parler et j'avoue que ça titillait ma curiosité. IL me semble que ma biblio a en projet de l'acheter je me renseignerai.

L'Interallié, a couronné Morgan Sportès pour Tout, tout de suite (Fayard),

roman-enquête sur le crime du "Gang des barbares",

Citation :

"Mon livre est un livre politique. Je me considère comme un anthropologue de notre société, et vingt ans après L'Appât, c'est la même ère du vide, en pire . C'est un symptôme social que je décris, et non un fait divers."

.

Le Prix du Livre Inter 2011, présidé cette année par Amin Maalouf, a été décerné à Olivia Rosenthal pour "Que font les rennes après noël ?" 214 pages collections verticales chez Gallimard.

En savoir plus.

C'est parce que tu l'aimes beaucoup que tu as mis une si grande image ?

Nestor : une erreur, tu as bien fait de le dire. merci.