Les prix littéraires

Paul Auster a gagné le Prix contre Philip Roth dans le dernier tour.

Le Prix Prince des Asturies, remis par le Prince Felipe, héritier de la couronne espagnole, récompense une "contribution importante à la culture universelle dans les domaines de la littérature ou de la linguistique".

Il y a eu d´abord un mini-groupe de 5 finalistes ( Oviedo-Madrid).
Paul Auster
Philip Roth
Amos Oz ( Israël)
Juan Goytisolo ( Attention, ce n´est pas le frère, mon preféré LUIS).Car ils sont 3 ecrivains, les Goytisolo. (Jose Agustin décedé en 1999, circonstances etranges, suicide?).
Antonio Lobo Antunes.

Puis resta le couple americain" Roth-Auster". ( Tous les 2 de Newark, New-Jersey).

Les critiques de Presse insistent aujourd´hui, c´est AUSTER qui a eu le prix, car sa littérature est extrèmement rénovatrice, son langage très peu distant de celui du cinema et du roman policier , et qu´il est en excellente synthonie avec les jeunes generations de lecteurs.

Tout à fait d'accord !

Moi aussi!!

C'est Maia qui a donné la nouvelle sur le fil Orahan pamuk de GDS*

Citation :

Le prix Nobel de littérature a été décerné à au romancier turc Orhan Pamuk, 54 ans, a annoncé jeudi l'Académie suédoise.

Le comité Nobel a choisi de récompenser un écrivain "qui à la
recherche de l'âme mélancolique de sa ville natale a trouvé de
nouvelles images spirituelles pour le combat et l'entralacement des
cultures", a indiqué le communiqué de l'Académie suédoise pour
expliquer son choix.

Tous les lecteurs de Pamuk seront contents, ainsi que tous ceux qui défendent la libre expression des écrivains contre les Etats policiers et les groupes terroristes.

Pour compléter...

cf. :

http://users.skynet.be/pierre.bachy/pamuk_neige.html

Un entretien dans Le Monde:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3246,36-823231@51-822866,0.html

Un autre entretien donné au Monde en mai:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3260,36-770456@51-822866,0.html

Citation :

les nationalistes, qui considèrent Pamuk comme un traître pour ses propos sur les massacres d'Arméniens au début du siècle dernier dans l'Empire ottoman, estiment qu'il a été récompensé pour avoir, selon eux, vilipendé les Turcs.

Pamuk a été récemment poursuivi pour "insulte à l'identité turque" parce qu'il avait déclaré que la Turquie rechignait à faire face à deux épisodes douloureux de son histoire: le génocide arménien en 1915-17 et les affrontements plus récents avec les rebelles kurdes dans le sud-est anatolien.

AFP

Nouvel Obs a écrit:

L'un des suspects dans l'assassinat du journaliste turc d'origine arménienne Hrant Dink a lancé mercredi ce qui semble être une menace de mort en direction du prix Nobel de littérature Orhan Pamuk, a rapporté l'agence Anatolia.

"Orhan Pamuk sois intelligent, sois intelligent", a hurlé Yasin Hayal aux journalistes alors qu'il entrait dans un tribunal d'Istanbul. Hayal est un militant nationaliste et l'un des sept suspects entendus par la police.

La suite ICI.

Comme chaque année, 12 hommes et 12 femmes, auditeurs de France Inter vont être sélectionnés pour composer le Jury du prix du livre Inter.

Vous souhaitez faire partie de cette aventure, envoyer votre lettre de candidature à:

Citation :

Candidature Livre Inter 2007

116 avenue du président Kennedy

75220 Paris cedex 16

Date de clôture des candidatures : Mardi 20 février 2007, inclus


le lien

D'après ce que j'ai compris, il faut dans cette lettre montrer votre intérêt pour les livres et esquisser votre personnalité.
Cette année le jury sera presidé par Camille Laurens

Citation :

On la découvre essentiellement en 1995 avec Philippe, récit de son accouchement et de la mort de son bébé. Depuis, elle a écrit L'Avenir, Quelques-uns.

Son roman d'inspiration autobiographique, Dans ces bras-là, a reçu le prix Femina et le prix Renaudot lycéen en 2000.

En 2003, elle a écrit une autofiction, L'Amour, roman et un recueil d'articles Le Grain des mots

Avec ce dernier titre, vous avez une petite porte d'entrée en disant votre mot de grain

la direction de ce jury n'est pas toujours heureuse, à mon sens, ce qui explique parfois des laureats surprenants, pour moi !

dans ces bras-là n'a pas inspiré que des commentaires bienveillants, mais

1 vous n'êtes pas obligés de le lire
2 vous n'êtes pas obligés de le dire

Pffff !
J'ai postulé plein de fois....... jamais été sélectionnée :cry:

rotko a écrit:

dans ces bras-là n'a pas inspiré que des commentaires bienveillants,

Ce livre raconte le coup de foudre d'une femme pour un homme vu dans un café.

Elle le suit, découvre qu'il est psychanalyste et prend rendez-vous. Au fil des séances fausses - car entreprises de séduction avant tout - se retrace de façon éclatée l'histoire de cette femme avec les hommes de sa vie, et le présent de sa relation avec l'analyste...Avec comme enjeu l'échec ou le succès.


un avis circonstancié.

J'ai vu et écouté cette auteur(e) parfois dans les médias, j'ai lu (ou parcouru, ou survolé ?) cet objet écrit qui s'appelle Dans ces bras-là et je rejette le tout en bloc !

Tout ce que je déteste : littérature- mais cela mérite-t-il ce beau nom - de l'exhibitionnisme et du nombril, et personnalité "people" tellement sûre d'être l'élite de la nation...


Bon, mais cela n'engage que moi

tu mets les pieds dans le plat je reste moi aussi peu tenté...

son terrain d'ecriture dans la presentation de france inter :

Citation :

Camille Laurens écrit sur les grands moments de la vie, sur le mariage, les disputes, l’adultère, les enfants, la jalousie.

Ca ne me tente pas du tout du tout...

Un nombril n'est toujours qu'un nombril non ...

Je m'aperçois que je suis toujours méfiante des auteurs en vogue. Pourquoi ?
Je ne sais pas, je n'y crois pas... c'est trop tape à l'oeil, parfois je me dis c'est une erreur aussi de réagir comme ça.

Pourtant je lis avec plaisir la vie d'Anaïs Nin, me dira Rotko ... bah oui mais non...

Utopie hasarde

Citation :

Pourtant je lis avec plaisir la vie d'Anaïs Nin, me dira Rotko ... bah oui mais non...

rotko ne dit rien ; il ne connait pas Anaïs Nin.

Provence a écrit:

Pffff !
J'ai postulé plein de fois....... jamais été sélectionnée :cry:

moi qu'une fois....sans succés non plus :cry: et heureusement car finalement j'ai peur de sur certains livres sélectionnés....

de Camille Laurens j'ai lu Philippe et Dans ces bras-là sans un grand enthousiasme il me semble, car je n'ai rien retenu ....

Pas de lettre à France Inter, de toute façon c'est trop tard.....

Je ne sais pas vous, mais je trouve un côté snobinard à ce jury du livre inter. Pire, je déteste cette journée de remise du prix où la rédaction de la radio se gargarise et se fait mousser de 7 heures du mat à 13 heures...

La mousse c'est bien dans le bain, pas à la radio...

D'un côté c'est interessant de faire participer le public à l'attribution d'un prix, mais encore faut-il que l'ecrivain qui préside ne soit pas un auteur qu'on n'apprécie pas.
Une fois c'etait olivier Rolin, et je venais juste de lire un de ses livres sans grand enthousiasme. Etre à l'ecoute d'un pb technique de narration peut ouvrir des horizons, permettre de mieux goûter un procédé inhabituel. je pense que j'aimerais entendre un auteur comme hatzfeld avec la saison des machettes.
Au point de vue humain certes, mais j'avais apprecie aussi ses techniques de narration, lui poser des questions m'aurait éclairé.

je continue sur ma lancée. ce qui m'interesserait dans ce genre de rencontre, ce ne sont pas les anecdotes, mais les questions techniques de construction du roman, de l'ajoût d'un épisode ou l'utilité d'un personnage.

pour ben jelloun, j'ai noté une phrase qui ne me plaît pas :

"

Citation :

Kenza, elle,(1) en avait parlé avec sa mère qui la pressait depuis longtemps de se trouver un mari. Elle (2) croyait à l'histoire avec Nazim et était persuadée que Kenza (3) avait trouvé l'homme qu'il lui fallait."

j'ai bronché sur cette phrase, pensant que le Elle (2) renvoyait au elle (1) sujet de la phrase précedente, ce qui était dementi par Kenza (3). Elle (2) était donc la mère de kenza.
La phrase de Ben Jelloun oblige le lecteur à rebondir sur les pronoms, et dans ma lecture, je n'aime pas les cahots (à velo non plus).

Le Prix Camoes, accordé à des écrivains de langue
portugaise, a été décerné mercredi au Brésil au romancier portugais
Antonio Lobo Antunes.

Antonio Lobo Antunes, écrivains lusophones est lu et
traduit dans le monde entier.

Citation :

Lobo Antunes nourrit son écriture du matériel psychique qui a marqué toute une génération de Portugais : les contradictions d'une bourgeoisie à la fois ravie et mise à mal par la Révolution des oeillets, les traumatismes de la guerre coloniale et le retour désoeuvré des colons en métropole.

Sa bibliographie est sur france culture.

les 10 livres en competition pour le prix france inter

Fils unique, de Stéphane Audeguy (Gallimard), l

les Falsificateurs, d’Antoine Bello (Gallimard),

Un roman russe, d’Emmanuel Carrère (POL),

la Disparition de Richard Taylor, d’Arnaud Cathrine (Verticales),

Hommes entre eux, de Jean-Paul Dubois,

l’Amant en culottes courtes, d’Alain Fleisher,

le Dernier monde, de Céline Minard (Denoël),

l’Explosion de la durite, de Jean Rolin (POL)

Ouest, de François Vallejo (Viviane Hamy),

Jeune fille, d’Anne Wiazemsky (Gallimard

j'en suis à quatre lus. Pourrais je tenir le rythme avec la venue des vacances ? Comme provence, je suis un peu déçu, mais comme disait rotko, en une lettre difficile de "séduire", surtout que je ne suis pas très bavard. L'intérêt du jeu aujourd'hui est de savoir si je suis capable dans le temps imparti, de lire sérieusement la sélection. Sinon, ce n'est pas la peine de persister. Seul le fils unique reste de la vraie littérature, (à mon goût) loin des nombrilismes pointés du doigt par vous plus haut. J'entame la jeune fille qui est une agréable découverte, je me prononcerai plus tard.
Question : les prix littéraires tel que celui du livre inter, ont ils une connotation littéraire ou commerciale ?