Les prix littéraires

Je n'ai pas lu de livres de Pierre Jourde, mais je partage son avis sur le sujet.
Si l'éditeur de Houellebecq est toujours Flammarion, apparemment, il a pu trouver "une ligne budgétaire pour payer les jurés" à moins que ce ne soit un geste de sa copine Carla ...... allez savoir!

Citation :

" Le grand prix du roman le plus fade et le plus creux, soigneusement lissé en vue de la petite récompense, est décerné à Michel Houellebecq, avec les félicitations du jury.
La palme du lourdingue en gros sabots récompense Virginie Despentes, sous vos applaudissements. "

A défaut , on peut se procurer La carpe et le dérisoire de Félix Traquemouche aux éditions de la gare, c'est du pareil au même ! En attendant Apocalypse mémé ...


http://isularama.canalblog.com/archives/2010/11/10/19569614.html

Ne connaissant pas du tout Pierre Jourde, j'ai eu la curiosité d'aller tout bêtement faire un tour sur "Wikipédia". Ce n'est certes pas une garantie de sérieux absolu mais on peut néanmoins se faire une idée. Je convie chaque "grain" intéressé à aller y faire un tour.

Un petit extrait pour illustrer :

"Pays perdu" retrace la vie des habitants d'un village du Cantal décrite comme très rude et marquée par l'alcoolisme, la solitude, le suicide... Ce roman est inspiré du village de Lussaud dont est originaire la famille Jourde et a suscité une vive émotion parmi ses habitants, d'autant que plusieurs se sont reconnus ou ont reconnu des proches décédés dans les personnages du roman. Lorsqu'il y est revenu, Pierre Jourde et ses enfants ont alors été agressés physiquement et chassés du village à coups de pierres. Les agresseurs ont été condamnés le 5 juillet 2007 par le tribunal d'Aurillac à des amendes et de la prison avec sursis.

Je ne lui jetterai donc pas la première pierre, il l'a déjà reçue. Quant à la seconde, je ne la lui jetterai pas non plus car il est libre de penser et d'exprimer son opinion.

Le billet que signale ECaminade ne manque pas de sel avec la carpe et le dérisoire. De tout façon, j'aime bien les parodies et leur insolence, comme la verve de Pierre Jourde.

L'histoire à laquelle Mile fait allusion est déjà ancienne : il s'agit du livre le pays perdu. Une histoire regrettable à mon avis.

L'incident signalé, malgré son ancienneté relative (2007), montre cependant, me semble-t-il, toute la délicatesse de l'auteur. Les habitants de son propre village l'ont chassé en lui jetant des pierres. Regrettable et... rare.

Il me semble noter quelques contradictions dans l'article de Sylvie Ducas, notamment avec cette remarque concernant Houellebecq :

"De plus, quelle paresseuse facilité pour les Goncourt que de couronner un livre qui était déjà un succès de librairie avant la remise du prix, et un auteur qui n'a nul besoin de cette consécration pour arrondir des fins de mois déjà dorées par son contrat d'éditeur !"

Elle est donc partisane du système qu'elle dénonce puisque le jury, pour ne pas être traité de fainéant, doit promouvoir un ouvrage sans succès pour que son auteur soit bien rémunéré. Exit donc tous les écrivains connus ; place aux seuls jeunes loups.

Le prix RFO du livre, qui récompense des romanciers originaires ou amoureux des territoires d'Outre-mer, a été décerné jeudi à pour L'affaire de l'esclave Furcy (Gallimard), déjà prix renaudot de l'essai.

Le 16 mars 2005, les archives concernant " L'affaire de l'esclave Furcy " étaient mises aux enchères, à l'hôtel Drouot. Elles relataient le plus long procès jamais intenté par un esclave à son maître, trente ans avant l'abolition de 1848. Cette centaine de documents - des lettres manuscrites, des comptes rendus d'audience, des plaidoiries - illustrait une période cruciale de l'Histoire. Les archives révélaient un récit extraordinaire : celui de Furcy, un esclave âgé de trente et un ans, qui, un jour d'octobre 1817, dans l'île de la Réunion que l'on appelle alors île Bourbon, décida de se rendre au tribunal d'instance de Saint-Denis pour exiger sa liberté.
Après de multiples rebondissements, ce procès, qui a duré vingt-sept ans, a trouvé son dénouement le samedi 23 décembre 1843, à Paris.

Mohammed Aïssaoui a été choisi au premier tour par six voix contre une à Maryse Condé (En attendant la montée des eaux, JC Lattès).

les finalistes du prix des libraires

•Le coeur régulier d'Olivier Adam (L'Olivier)
•Le troisième jour de Chochana Boukhobza (Denoël)
•Les trois saisons de la rage de Victor Cohen-Adria (Albin-Michel)


•Le sel de Jean-Baptiste Del Amo (Gallimard)
•Celles qui attendent de Fatou Diome (Flammarion)
•Le siècle des nuages de Philippe Forest (Gallimard)

•Le confident d'Hélène Grémillon (Plon)
•La fortune de Sila de Fabrice Humbert (Le Passage)

•L'envers du jour de Thomas B. Reverdy (Le Seuil)
•Le retour de Jim Lamar de Lionel Salaun (Liana Levi

Le 6e Prix du livre France Culture-Télérama sera remis à Nicolas Fargues pour son roman, Tu verras. (Editions POL)

Ce roman retrace le parcours douloureux et émouvant d'un père qui a perdu son fils. C'est l'occasion pour le personnage de revenir sur son rapport aux autres, à la vie et de remettre en question l'éducation qu'il a transmise à son enfant.

186 pages, Editeur : Le Cherche Midi

Un vieil homme meurt. Allongé sur un lit d'hôpital installé au centre de son salon, entouré de sa famille, épouse, soeur, enfants et petits-enfants qui se relaient pour le nourrir, le laver, lui faire la lecture, George, un ancien horloger, sent le temps se déliter et le monde lui échapper. Dans le chaos de cette agonie, se précipitent les souvenirs. Notamment ceux de son père, Howard, représentant de commerce dans un coin rural et sauvage de la Nouvelle-Angleterre, qui parcourait la lande avec une charrette remplie d'articles divers, clous, savon

l'éditeur.

prix pulitzer 2010 traduit en 2011

un entretien où Harding revendique Proust (comme beaucoup, c'est vrai !)

Saint Malo, 11 au 13 juin, prix des lycéens.

Les livres en lice pour le Prix Ouest-France Étonnants Voyageurs :

Si tu cherches la pluie, elle vient d'en haut, de Yahia Belaskri (Vents d'ailleurs) ;

Noires blessures, de Louis-Philippe Dalembert (Mercure de France) ;

L'ombre des choses à venir, de Kossi Efoui (Le Seuil) ;

B.a-ba, de Bertrand Guillot (Rue Fromentin)

Saïgon la rouge, de Jacques de Miribel (La table ronde).

Le prix 2011 du Livre inter a été décerné à Olivia Rosenthal pour Que font les rennes après Noêl ? Ce roman a également reçu le Prix Alexandre Vialatte 2011. ( Verticales ouvrages)

Citation :

Vous aimez les animaux. Ce livre raconte leur histoire et la vôtre. L’histoire d’une enfant qui croit que le traîneau du père Noël apporte les cadeaux et qui sera forcée un jour de ne plus y croire. Il faut grandir, il faut s’affranchir. C’est très difficile. C’est même impossible. Au fond, vous êtes exactement comme les animaux, tous ces animaux que nous emprisonnons, que nous élevons, que nous protégeons, que nous mangeons. Vous aussi, vous êtes emprisonnée, élevée, éduquée, protégée. Et ni les animaux ni vous ne savez comment faire pour vous émanciper. Pourtant il faudra bien trouver un moyen

Le Prix de la BNF 2011 a été attribué lundi soir à Patrick Modiano pour l'ensemble de son oeuvre.

Joseph Macé-Scaron directeur du Magazine litteraire reçoit le Prix de La Coupole pour son «Ticket d'entrée». 336 p.

Quadragénaire aux muscles saillants, journaliste au quotidien libéral Le Gaulois,(1) parisien d’une espèce particulière, celle des bobos-gays, Benjamin n’aurait en apparence que des motifs de satisfaction. Hélas, il a des certitudes vacillantes et son journal passe entre les mains d’un industriel obtus, la promotion devient un piège inéluctable.

(1) Joseph Macé-Scaron est directeur adjoint de Marianne

Roman satirique, traversée de communautés étanches entre elles, portrait acide de la nouvelle comédie du pouvoir et d'une France qui déraille et qui grince commente l'éditeurGrasset.

Boualem Sansal, désigné pour le Prix de la paix des libraires allemands, " pour son fort engagement artistique, sa virulence et sérénité".

Yahia Belaskri a remporté le prix Ouest-France/Étonnants Voyageurs avec Si tu cherches la pluie, elle vient d'en haut 128 p. éditions Vents d'Ailleurs

son roman, (le 2e) raconte l'histoire d'une femme et d'un homme, Déhia et Adel, rescapés de la guerre civile algérienne qui a fait plus de 200 000 morts dans les années 1990. Mais ces deux-là vont se reconstruire. Ils vont dépasser la barbarie car le parti pris de l'auteur est que l'humanité doit gagner. Il nous emporte sous le vent de sa plume. Son sens de la narration, tout en séquences très efficaces, ne laisse aucun répit au lecteur.

Cette guerre entre l'armée algérienne et les terroristes islamistes a été une boucherie jusque dans le lit des familles.

source : Ouest-France.

Prix Orange 2011

« Un silence de clairière »

David Thomas chez Albin Michel.

Adrien Lipnitsky n'est pas en grande forme. Il finit par comprendre que derrière ce malaise existentiel se cache l'absence de son frère, voyageur insatiable, dont il est sans nouvelle depuis un an. Il décide alors de partir à sa recherche. Son périple le mènera au coeur de la Suède. C'est là, dans le silence d'une clairière perdue dans une immense forêt, qu'il va être au plus près de son frère

A remarquer que david Thomas a reçu le prix de la Découverte 2009 de la Fondation Prince Pierre de Monaco pour La patience des buffles sous la pluie que j'avais défendu dans un prix des lecteurs

Tahar Ben Jelloun a reçu le prix de la Paix Erich Maria Remarque pour son essai L'étincelle. Révolte dans les pays arabes..

une analyse des révoltes dans les différents pays arabes, en tenant compte des spécificités de chacun.


paru chez Gallimard 122 pages.

Silvia Avallone, primée par le prix des lecteurs de L'Express pour son roman D'acier 387 pages
chez Liana Levi.

Anna et Francesca, bientôt quatorze ans, sont les souveraines de ce royaume cabossé [ laplage de Piombino]. Ensemble, elles jouent de leur éclatante beauté, rêvent d'évasion et parient sur une amitié inconditionnelle pour s'emparer de l'avenir

Mazel l'a su avant moi, et je répércute

Les dix romans finalistes à la 10e édition du Prix des cinq continents de la Francophonie sont :

Photo de groupe d’Emmanuel DONGALA aux éditions Actes Sud (Congo)
Les villes assassines d’Alfred ALEXANDRE aux éditions Ecriture (France-Martinique)

Maudit soit Dostoïevski d’Atiq RAHIMI aux éditions P.O.L. (Afghanistan)
Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne SAUCIER aux éditions XYZ (Canada-Québec)
Celles qui attendent de Fatou DIOME aux éditions Flammarion (Sénégal)

Mont plaisant de Patrice NGANANG aux éditions Philippe Rey (Cameroun)
Corps mêlés de Marvin VICTOR aux éditions Gallimard (Haïti)

La petite et le vieux de Marie-René LAVOIE aux éditions XYZ (Canada-Québec)
La dernière ronde d’Ilf-Eddine BENCHEIKH aux éditions Elyzad (France-Algérie)
L’extrême de Sandrine WILLEMS aux éditions les Impressions nouvelles (Belgique).

J'ai lu et aimé Photo de groupe au bord du fleuve, d' Emmanuel Dongala chez Actes Sud, et il fera certainement partie d'un défi lecteurs à la rentrée, selon mes sources proches.

Mazel devrait penser à poster les nouvelles... mais elle a trop tendance à se reposer sur son guide...
bonne journée Alain

Le prix du roman de plage a été créé en 2011 dans le cadre du Salon du Livre de Royan-Pontaillac. IL est attribué cette année à José Varela pour son roman Noir. Noir lance une nouvelle collection intitulée Bib, aux éditions Tamtam, fondées cette année par Varéla, à la Rochelle, où il vit. Cette collection est imprimée à Fontenay-le-Comte en Vendée. (Tatiana Guesdon) ( 266 pages, 14 €.)

José Varéla est réalisateur et scénariste. Mais il écrit aussi des polars. Dans son 4e roman, Noir, Maté Calder, un journaliste, est contacté par un ami photographe, qui s'est fait voler ses yeux. Alors qu'il s'apprête à devenir père, le héros-narrateur se retrouve plongé dans un réseau de trafic d'organes. Et il va en voir de toutes les couleurs... C'est drôle, prenant et fluide.

retenus pour leprix fnac 2011 (30 août)

La sélection commune (titres retenus à la fois par les adhérents et les libraires de la Fnac)

Retour à Killybegs, Sorj Chalandon (Grasset)

Le héron de Guernica, Antoine Choplin (Le Rouergue)

Rien ne s’oppose à la nuit, Delphine de Vigan (Lattès)

Les souvenirs, David Foenkinos (Gallimard)

Eux sur la photo, Hélène Gestern (Arléa)

Tout, tout de suite, Morgan Sportes (Fayard)

Désolations, David Vann (Gallmeister)

Le 10e Prix du roman Fnac a été attribué à la romancière Delphine de Vigan pour "Rien ne s'oppose à la nuit" (Lattès), enquête au coeur de la mémoire familiale où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus sombres.

le fil de delphine de vigan.