l'identité nationale

En parlant de masse, constance je vous suggère d'écouter ce petit document précieux..

Les subconscients manipulés, je ne suis pas parano...les vaccins avec un nouvel adjuvant, les cerveaux agrippés.
Agrippa avait des liens de famille avec César ...
http://www.egaliteetreconciliation.fr/index.php?option=com_seyret&task=videodirectlink&Itemid=153,&id=453

http://www.egaliteetreconciliation.fr/index.php?option=com_seyret&task=videodirectlink&Itemid=153,&id=452

Je ne crois pas vous avoir parlé de ma dernière inspection l'an passé. J'avais, je le rappelle, une forte proportion d'immigrés turcs dans mes classes qui avaient notamment tendance à prendre les petits Français pour des petits Kurdes. Mon inspection s'est excellemment passée. J'ai été inspectée dans ma seule bonne classe et quand on me donne des élèves civilisés, je m'en sors toujours. L'inspectrice et moi en sommes venues à parler de l'évolution des "conditions de travail" dans ma petite ville. Oui, oui, ma bonne dame, cela a bien changé depuis dix ans. Enfin, elle est au courant tout comme elle est au courant du mépris à l'égard des profs femmes chez nombre de musulmans voire de la violence qu'elles subissent. Je lui explique par exemple comment un de mes élèves a failli tordre le cou d'un autre élève. Elle me demande : "Est-ce un élève qui vient du quart monde ?" Je lui réponds : "Non, c'est un Turc". Pas besoin d'argumenter davantage. Elle me répond juste "Oui, oui et il y en a beaucoup ici". Pas besoin de réponse de ma part. Elle sait, je sais, je sais qu'elle sait, elle sait que je sais. Elle manifeste sa colère ensuite parce qu'il n'y a pas eu de conseil de discipline. Je ne lui ai pas répondu que notre chef d'établissement n'a pas osé faire passer cet élève en conseil de discipline parce qu'elle a peur. Peur de la communauté turque de la ville "qui pose bien des problèmes" comme elle l'a dit discrètement à son successeur (qui m'en a parlé ensuite discrètement dans son bureau. C'est incroyable ce qui peut se dire discrètement dans les bureaux des gens qui ont à gérer des populations et qui ne peuvent donc se payer le luxe de se gargariser de beaux discours), peur du père de cet élève violent qui est venu l'agresser dans son bureau.

Le nouveau chef d'établissement est un homme, pas une espèce de femelle sous-race humaine à laquelle un vrai male musulman ne saurait obéir. Cela va donc un peu mieux. Les Turcs se contentent de ne rien faire en cours et de parler turc pendant les cours. (Ils sont pourtant nés en France). Je ne me plains pas, j'ai connu pire. Je n'envisage plus pour le moment de quitter ma ville. Je partage tout à fait le point de vue d'un maire de je ne sais plus trop quelle ville de la banlieue parisienne, Montreuil je crois, qui dit : "On commence par quitter sa ville et puis on finit par quitter son pays". Je resterai dans ma ville autant que possible.

Et puis mon nouveau chef d'établissement a travaillé 5 ans à Saint-Etienne et il paraît que là-bas, c'est pire. Un jour viendra où il faudra prendre sa valise et partir mais la question qui se posera alors sera la suivante : "Pour aller où ?"

D'après ce que j'ai compris de ton propos, il ne s'agit plus d'évoquer l'identité nationale mais, d'une manière à peine sous-jacente, la confession musulmane ... donc, j'imagine que si ces enfants avaient été issus de pays du maghreb, la teneur de ce propos aurait été exactement le même ... ce qui me rappelle que des dizaines de milliers d'algériens, de confession musulmane, ont versé leur sang dans les tranchées de 14-18, et combattu durant la guerre 39-45, afin que ta belle France catholique puisse survivre à l'ombre du drapeau tricolore, et se libérer de l'oppression nazie ...

oui, tu nous avais parlé de ton inspection. On reviendra sur ton texte, car j'aimerais me promener cet apm, dans le vent

tu soulèves à partir de ton expérience la question de ton identité en tant que femme, et l'identité culturelle à partir de l'enseignement que tu proposes (et qu'on te dit de presenter à tout public), identité culturelle où ne se reconnaissent pas certains de tes élèves, qui, par l'usage de leur langue, dans un contexte étranger, font un choix momentanément différent.

De même que les programmes scolaires changent, l'identité évolue, rien n'est statique, ni toi en tant que femme, ni le pays, ni sa culture.

A plus tard, j'entrevois un beau rayon de soleil.

En fait de soleil, il fut de courte durée, et j'ai cru bien faire de n'en plus parler sous les averses

Ton expérience avec une classe ne peut s'étendre, ni à la ville ni au pays

Dans entre les murs je trouvais étonnant que l'enseignant ne prenne pas des textes proches des curiosités de ses élèves, au moins de temps en temps.

le livre de Madiot rappelle que le but d'une classe n'est pas de satisfaire aux circulaires officielles, mais d' emmener le plus grand nombre à bon port, et donc de donner une identité culturelle à ceux qui n'en ont plus ou n'en ont pas encore.

je crois aussi qu'une demande ferme à la direction, appuyée par le rapport d'inspection, permettrait "une rotation des cultures"(sic) à l'intérieur de ton établissement.

Juste une petite remarque, Entre les Murs est malheureusement de plus en plus le reflet des classes que l'on rencontre, je dirais même que les élèves filmés sont encore des "petits joueurs" par rapport à d'autres classes véritablement difficiles... Lesquelles ne maitrisant déjà pas la lecture, on peut longtemps chercher des textes pouvant les intéresser...
A la limite, on peut faire des concours de lancé de table, ça passe le temps...

Il serait boiteux de ramener cela à un problème d'identité culturelle, en fait et pour commencer, il y a toute une éducation au respect à faire...
Après, il est vrai que certaines communautés ne reconnaissent pas aux femmes le droit à l'autorité et que j'ai déjà eu des collègues qui ne pouvaient faire cours car elles étaient femmes et une femme n'a pas à enseigner mais doit rester à la maison et s'occuper du ménage, de la cuisine et des enfants...

Quand j'étais encore étudiant, en histoire contemporaine, on avait étudié l'immigration au 19ème et 20ème... Notre professeur disait que le grand problème de l'intégration à la française a pris naissance dans les années 70 en raison d'un double facteur:
- Politique de regroupement familiale qui permet à des personnes, souvent des enfants, d'immigrer en France alors qu'ils ne savent, pour un grand nombre, ni lire ni écrire en français.
- Chocs pétroliers qui ont fermé la voie à l'embauche des peu ou non-qualifiés (creuset de l'immigration des années 70).

Conséquences: refus de s'intégrer ou de se reconnaitre en une société qui n'offre pas ce à quoi on s'attendait.

A présent, il suffit de réactualiser ces lettres ouvertes, en les adressant au félon Besson ...

Constance a écrit:

Citation :

ce qui me rappelle que des dizaines de milliers d'algériens, de confession musulmane, ont versé leur sang dans les tranchées de 14-18, et combattu durant la guerre 39-45, afin que ta belle France catholique puisse survivre à l'ombre du drapeau tricolore, et se libérer de l'oppression nazie ...

Oui, enfin.... dans ce cas-là, on n'aurait jamais le droit de critiquer les américains parce qu'ils nous ont sauvé des nazis en 44...
Et puis ce n'est pas parce que les arrières grands parents ont été des héros que les descendants ne poseront aucun problème...

Je ne faisais que recentrer le débat sur l'identité nationale qui, à mon sens, bien qu'il n'aurait pas lieu d'être, ne devrait pas être traité à travers le prisme religieux ... bien qu'étant athée, donc ne pouvant être soupçonnée de parti pris dogmatique, j'y vois une charge stigmatisant les enfants et leurs parents de confession musulmane ...

Je ne vois pas comment on peut traiter de l'identité nationale (à moi non plus ce terme ne me plaît pas..) sans évoquer la religion. Les "mélanges" entre religions peuvent bouleverser l'identité. Et puis, on ne peut nier que certains aspects de l'islam vont à l'encontre des valeurs républicaines françaises. Donc, ça a sa place dans le débat à mon avis.

Quelles sont les valeurs républicaines françaises ... ?

Liberté, Egalité, Fraternité ... ?

Liberté : le nombre des gardes à vues est en augmentation exponentielle; les caméras de vidéosurveillance fleurissent à tous les coins de rues; la population a vu naître des fichiers dignes du gouvernement de Vichy; les contrôles d'identité au faciès sont quasiment devenus normalité, le pouvoir a fait main basse sur les merdias; etc ...

Egalité : 7 millions de citoyens vivent sous le seuil de pauvreté (dont 1 million d'enfants); l'année dernière, les Restos du Coeur ont servi 100 millions de repas; plus de 6 millions de français vivent sans couverture sociale; les jeunes issus de l'immigration subissent la discrimination à l'embauche, etc ...

Fraternité : voir "Egalité" ...


Autre valeur, la France serait une terre d'asile : les afghans qui viennent d'être récemment chartérisés vers leur pays en guerre (dans laquelle la France est engagée), en ont fait la triste expérience ...


Cocorico !

Je crois que ces valeurs qui ont fait la devise française sont bafouées depuis longtemps, et ne veulent plus rien dire, et pas à cause des émigrés, à cause des injustices en général qu'aucun gouvernement ne combat, malgré ce que le petit chef en dit, parce que pour ça il faudrait rien de moins que revoir toute la façon dont le monde fonctionne.
Je pensais plutôt à la laïcité, qui a beaucoup d'importance en France depuis la loi de 1905, loi qui représente des siècles de combat. Mais on a déjà parlé de tout ça dans le fil sur la burka.

En tout cas, sur GDS* sont accueillis avec plaisir des ressortissants de l'argentine, de l' algérie, de l'italie, du Bresil, de la bulgarie, de la belgique du quebec, etc.

rotko a écrit:

En tout cas, sur GDS* sont accueillis avec plaisir des ressortissants de l'argentine, de l' algérie, de l'italie, du Bresil, de la bulgarie, de la belgique du quebec, etc.

Dorénavant, peut-être faudrait-il que les ressortissants étrangers (étrangers à qui et à quoi ? ) déclinent leur "identité" religieuse ... ... il en va de la survie de GDS*, et de la nâââtion française ...

Tssss .... Ce que j'ai dit est complètement déformé...

rotko a écrit:

En tout cas, sur GDS* sont accueillis avec plaisir des ressortissants de l'argentine, de l' algérie, de l'italie, du Bresil, de la bulgarie, de la belgique du quebec, etc.

Il y a une province belge au Québec... ?

Bien sûr, Merwyn ... révise ton Histoire ... ... en 2009, après la célèbre bataille de la "Virgule", une partie de la Belgique a été remorquée jusqu'en Amérique du Nord, pour être annexée par le Québec ...

On parle bien de celle qui fait suite à la bataille de la Majuscule, non?

Merwyn a écrit:

On parle bien de celle qui fait suite à la bataille de la Majuscule, non?

Tout à fait ! ... et cette guerre cessa par la victoire du point final.

Décidément, je constate qu'il est difficile dans ce sujet de donner son avis sans se faire agresser ou se faire juger de haut...
Constance, tu devrais être un peu plus honnête dans ta réponse...je ne sais pas si elle s'adressait à Bulma, mais elle n'a jamais prétendu ce que tu sous-entends...

Bulma a écrit:

Je ne vois pas comment on peut traiter de l'identité nationale (à moi non plus ce terme ne me plaît pas..) sans évoquer la religion. Les "mélanges" entre religions peuvent bouleverser l'identité. Et puis, on ne peut nier que certains aspects de l'islam vont à l'encontre des valeurs républicaines françaises. Donc, ça a sa place dans le débat à mon avis.

Faut-il que je quote cette intervention ... ? ... apparemment oui !

Sur ce, merci de ne pas mettre en doute mon honnêteté intellectuelle, Marie ... car, non seulement j'ai passé l'âge de recevoir des leçons de morale, mais je sais lire, et je comprends le sens d'un propos, sans qu'une personne extérieure ne se targue de m'imposer une explication de texte !

Dans le contexte actuel du débat sur l'identité française, on voit bien que l'islam est pris pour cible, nous en avons discuté sur le fil de la burka, sans que tous les grains soient du même avis (pourquoi pas ?) mais en oubliant peut-être que les provocations publiques et préméditées de certaines jeunes femmes, récemment "converties", ne pouvaient que susciter des réactions de rejet.

je précise les cas : le maillot intégral à la piscine, la burka à l'assemblée nationale, les intrusions concertées à l'ecole et dans les lieux publics.

Il est evident que pour moi, dans ces cas, il fallait une opposition ferme, et non les tergiversations jesuitiques d'une sociologue du CNRS osant soutenir que la burka se mariait bien avec un décolleté !!

Voilà le contexte qui alimente la xenophobie, mais qui ne doit pas faire oublier, à mon avis, le souci de sauvegarde de nos moeurs et façons de penser comme nous en avons parlé à propos des créationnismes par exemple.

Or là on voit les assauts d'une droite française dure et d'un catholicisme étroit mais pugnace, défendu en haut lieu par les instances gouvernementales, vantant les merites du prêtre aux dépens de l'instituteur, remettant en cause la mixité, les enseignements scientifiques de l'evolution, les acquis sociaux, la vie dans le monde du travail etc.

La cible indiquée n'est pas à l'exterieur comme indiqué dans certains textes du ministère d'Eric Besson, voir Rue 89
mais bien dans l'esprit et les manoeuvres réactionnaires du gouvernement.

Citation :

« Comment éviter l'arrivée sur notre territoire d'étrangers en situation irrégulière, aux conditions de vie précaires génératrices de désordres divers (travail clandestin, délinquance) (…) ? »

je crois aussi qu'il ne faut pas, dans notre débat interne, employer à la légère le mot agresser.

Constance a écrit:

Sur ce, merci de ne pas mettre en doute mon honnêteté intellectuelle, Marie ... car, non seulement j'ai passé l'âge de recevoir des leçons de morale, mais je sais lire, et je comprends le sens d'un propos, sans qu'une personne extérieure ne se targue de m'imposer une explication de texte !

Alors premièrement, mon intention n'était absolument pas de te donner une leçon de morale, je montre juste mon désaccord par rapport à certains de tes propos que j'ai trouvés (peut-être à tort) agressifs vis-à-vis de Bulma. Si cela, pour toi, constitue une leçon de morale, c'est un peu dommage. Et les propos de Bulma ne sont pas infâmants; libre à toi de ne pas les approuver, mais il me semble que chacun ici est suffisamment courtois pour ne pas avoir à dissimuler ce qu'il pense réellement, de peur de la réaction des autres.