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| | John Steinbeck | |
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Auteur | Message |
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chtip habitué(e)
Nombre de messages : 22 Localisation : Paris Date d'inscription : 09/05/2010
| Sujet: Re: John Steinbeck Mer 07 Juil 2010, 21:14 | |
| Merci du conseil, Fontelle. Je compte bien lui donner une seconde chance un de ces quatre! | |
| | | Hexagone pilier
Nombre de messages : 524 Age : 53 Localisation : Ile de France Date d'inscription : 15/11/2009
| Sujet: Re: John Steinbeck Dim 08 Aoû 2010, 09:27 | |
| J'attaque " Des souris et des hommes ", le début est simple, j'attends la suite... | |
| | | Hexagone pilier
Nombre de messages : 524 Age : 53 Localisation : Ile de France Date d'inscription : 15/11/2009
| Sujet: Re: John Steinbeck Lun 09 Aoû 2010, 08:58 | |
| Je ne comprends pas l'engouement pour ce livre. L'histoire est d'une simplicité extrême. A cela rien à reprocher, d'autres monuments de la littérature peuvent être résumés en deux lignes, mais alors j'attends du style, et il est très plat, aucun jaillissement de lumière entre les lignes. Vraiment je ne comprends pas, ou plutôt si, c'est le genre de littérature qui ne me convient pas.
Les personnages sont froids, difficile de s'y attacher, pourtant l'histoire à le mérite de pouvoir être développée et nous mener très loin dans nos retranchements, mais la mayonnaise ne prend pas.
Est-ce dû à la traduction ? J'attendais beaucoup de Steinbeck. Tant pis, peut être dans quelques années une nouvelle rencontre se réalisera t-elle ? C'est cela en fait je n'ai pas rencontré Steinbeck avec cet ouvrage, nous ne sommes pas rentrés en résonance, à plus tard peut être. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: John Steinbeck Lun 09 Aoû 2010, 10:12 | |
| Si tu vas dans une bibliothèque, regarde l'interprétation qu'en donne l'encyclopedia universalis. Giono est proche du thème avec les grands chemins.
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| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: John Steinbeck Lun 09 Aoû 2010, 11:27 | |
| Ce que dit l'encyclopedia universalis : 1-dans des souris entre le monde des proprietaires et celui des ouvriers itinérants, il y a l'echo de la dialectique de la lutte des classes 2- le réalisme social cède la place à l'allegorie : - Citation :
- il s'agit avant tout de l'innocence impossible
on trouve des résonances puritaines ; 3- Lennie tenté par la femme, c'est un thème biblique. - Citation :
- "Dans le thème de le retardé mental qui ne peut aimer sans détruire, c'est l'innocence de la nature elle -ême qui est mise en cause. on voit ainsi s'introduire un doute dns l'optimisme naturel de Steinbeck, qui réapparaîtra dans à l'est d'Eden".
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| | | Hexagone pilier
Nombre de messages : 524 Age : 53 Localisation : Ile de France Date d'inscription : 15/11/2009
| Sujet: Re: John Steinbeck Lun 09 Aoû 2010, 12:46 | |
| - rotko a écrit:
Si tu vas dans une bibliothèque, regarde l'interprétation qu'en donne l'encyclopedia universalis. Giono est proche du thème avec les grands chemins. Loin de moi de juger Steinbeck à l'aune d'un seul ouvrage, mais en ce qui concerne Giono on atteint un summum. Je n'ai pas du tout, dans le style, eu les mêmes émotions qu'avec Giono. De toute façon je n'ai eu aucune émotion avec Steinbeck. J'ai trouvé cela assez plat. En extrapolant l'histoire on peut y voir une métaphore de beaucoup de choses et cela est vrai. Mais quand même le style est plat. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: John Steinbeck Lun 09 Aoû 2010, 14:58 | |
| le titre que je te cite, les grands chemins, n'a rien à voir avec les Giono du début. Il n'y a pas UN style Giono, mais plusieurs.
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| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: john steinbeck Mar 10 Aoû 2010, 10:17 | |
| Les raisins de la colère, Des souris et des hommes, A l'est d'eden (ho ! james Dean !) je les ai lus il y a longtemps, et voilà que vous me donnez envie de les relire ! | |
| | | Harelde pilier
Nombre de messages : 7283 Age : 49 Localisation : Yvelines Date d'inscription : 18/09/2008
| Sujet: Re: John Steinbeck Mar 10 Aoû 2010, 11:54 | |
| J'avais adoré Les Raisins de la Colère. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: john Steinbeck Mar 10 Aoû 2010, 12:46 | |
| Moi aussi, et c'est le premier que j'ai lu, il est dans ma bibliothèque mais m..... je ne peux pas lire, j'ai de la tension dans l'oeil droit ù ventre st gris ! cornegigouille......pas de rime s'il te plait Harelde | |
| | | edgarpoe neophyte
Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 14/11/2010
| Sujet: l'influence de Zola sur Steinbeck Dim 14 Nov 2010, 17:28 | |
| Bonjour Rotko , Pourriez-vous développer votre point de vue sur l'influence majeure de Zola sur Steinbeck? Pensez-vous, par exemple, que c'est Germinal ou bien La Terre de Zola qui a le plus influencé Steinbeck pour l'écriture des raisins de la colère? La Terre est-il le modèle de "Des souris et des hommes"?? Y a-t-il des études critiques sur cette question? Merci par avance de votre réponse | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: John Steinbeck Dim 14 Nov 2010, 18:15 | |
| On se tutoie, car on échange d'égal à égal.
je fais la différence entre Germinal et la terre. Les oeuvres de Zola sont à mon avis inégales, et il a réussi son coup avec Germinal, grande fresque sociale, et réaliste qui a influencé les raisons de la colère.
En gros il s'agit de montrer la lutte des travailleurs pour survivre, et de suivre une famille qui fait les frais de l'exploitation des possédants. Steinbeck le suit dans le sillage d'une interprétation marxiste qui s'intéresse aux damnés de la terre, injustement opprimés. On est à la fois dans la lutte et le mélo, pour survivre et tâcher de s'en sortir, malgré les difficultés.
Visconti dans Rocco et ses frères suit le même schéma, lui aussi à l'intérieur d'une famille.
L'influence de Germinal est considérable, y compris sur le continent africain, avec un titre comme Les Bouts de bois de Dieu D'ousmane Sembène qui paraît en 1960 – année de l’indépendance pour la plupart des États africains francophones – mais se déroule sous l’ère coloniale. Un fait réel a inspiré l’auteur de ce classique de la littérature africaine : la grève des cheminots du Dakar-Niger qui s’est déroulée à Dakar et à Bamako, d’octobre 1947 à mars 1948. Sembène Ousmane déploie les motifs qui ont poussé les cheminots à cette décision : chômage, revendications salariales, amélioration des conditions de travail, sécurité sociale, racisme et colonialisme, tradition. La famille souffre successivement avec tous ses membres.
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| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: John Steinbeck Dim 14 Nov 2010, 18:29 | |
| A mon avis aucun rapport entre la terre et des souris et des hommes, ni au niveau de l'intrigue, ni dans la technique du roman, ni dans les mentalités des protagonistes. En revanche lis le fil Giono où il est question des grands chemins, très proche de l'intrigue de des souris et des hommes, ce qui a contraint Giono à modifier son plan initial. - Citation :
- Y a-t-il des études critiques sur cette question ?
Je croirais volontiers qu'un panorama de la littérature americaine parle de l'influence de Zola. Renseigne-toi. Si l'affaire te tient à coeur, je pourrais regarder ce qui se dit sur Steinbeck. Mais actuellement je ne lirais avec enthousiasme ni les raisins de la colère ni en un combat douteux. Au cinéma , ça passe fort bien, mais je trouve ces romans trop démonstratifs. C'est du moins l'impression personnelle que j'en garde. | |
| | | Oscarchen pilier
Nombre de messages : 55 Age : 53 Localisation : Marseille Date d'inscription : 11/05/2009
| Sujet: Re: John Steinbeck Mar 16 Nov 2010, 15:51 | |
| - rotko a écrit:
- non, je crois que certains de ses livres comme en un combat douteux, les raisins de la colère sont écrits au XXe siecle comme ceux de Zola au XIXe. Autrement dit, il plaquerait une vieille écriture sur une réalité plus récente.
je pense qu'on ne peut plus écrire comme Chrétien de Troyes, faire des poèmes comme Ronsard ou Baudelaire, et que chaque époque doit trouver son expression dans un style propre, que ce soit en musique, en peinture ou en écriture.
Mais je reconnais n'avoir pas lu récemment Steinbeck dont je dois avoir quelques livres de poche de mes parents, avec feuillets jaunis et texte compact J'ai lu le ce sujet hier, car j'ai adoré les deux livres de Steinbeck que j'ai lu (A l'est d'Eden et Des souris et des hommes). J'ai du mal à comprendre ce que veux dire Rotko. En lisant A l'est d'Eden, j'ai moi aussi pensé à Zola (comme en lisant le Bucher des Vanités de Tom Wolfe, d'ailleurs) et c'est sûrement une des choses qui m'a plu, car j'aime énormément l'écriture de Zola. Je ne comprends pas en quoi cette écriture serait surannée (comme celle de Chretien de Troye). Au contraire, j'ai toujours trouvé en lisant Zola que bien qu'il décrive le 19e siècle, la nature humaine qu'il présente est très actuelle. Pareil pour Steinbeck qui raconte les années 1920-30. En lisant cela, je me rends compte que le monde à changé, mais que les gens sont toujours mû par des sentiments identiques à 100 ans d'intervalle. Je ne sais pas si je m'exprime clairement, mais l'écriture de Zola (ou de Steinbeck) ne me semble pas être particulièrement propre à une époque, même si la société qu'ils décrivent n'est plus la même. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: John Steinbeck Mar 16 Nov 2010, 16:09 | |
| Oscarchen, je n'ai pas parlé de A l'est d'Eden, mais de en un combat douteux, et des raisins de la colère . Pour moi ils sont trop démonstratifs, selon un schéma marxiste mal assimilé et copié sur Zola. Mais je n'engage que moi en le disant aussi abruptement. Je ne parlais pas des autres livres de Steinbeck. Et pour filer la comparaison avec Zola, je dirais aussi, à mes risques et perils , que le ventre de Paris contient quelques belles pages, mais que les oppositions entre gras et maigres sont simplistes, et que Zola ne restera pas dans les mémoires avec la Débâcle. amha, et avec mes excuses | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: John Steinbeck Mar 16 Nov 2010, 16:42 | |
| Je trouve des jugements plus durs chez des specialistes du roman américain.
« Le cas Steinbeck » illustre bien les confusions du « réalisme », moment où l’apparente splendeur de «l’âge du roman américain » cache la crise du roman américain. Steinbeck, c’est l'éternelle histoire du paysan perverti, du cow-boy perdu par la ville. Steinbeck le fruste, le romancier de l‘élémentaire, n’aurait jamais du quitter son pays, la vallée de Salinas, à deux cents kilomètres au sud de San Francisco. Là Steinbeck avait ses racines, son « poney rouge », sa cabane sans feu. Car ce romancier sans imagination est le contraire de Faulkner. Yoknapatawapha est dans Faulkner. Steinbeck, lui, était dans Salinas. Son génie, c’est d’entendre, de sentir, de raconter la terre et les hommes de Salinas, sans oublier un détail […] c’est du « roman-vérité », du roman de terroir.
A ce trait, on le crut « réaliste »… Comme il parlait de la misère et du désarroi ouvrier, on l’étiqueta écrivain social. Il savait seulement décrire. On lui demanda de penser. Il se pencha sur la crise et la classe ouvrière jusqu’à en perdre l’équilibre. Il fit dans le message social. Il aborda même le problème du communisme dans « en un combat douteux ». Par une aberration caractéristique de l’époque, c’est le plus mauvais de son œuvre qui lui valut la gloire.
Jacques Cabau, La prairie perdue p. 31. Seuil. | |
| | | Oscarchen pilier
Nombre de messages : 55 Age : 53 Localisation : Marseille Date d'inscription : 11/05/2009
| Sujet: Re: John Steinbeck Mar 16 Nov 2010, 19:13 | |
| Rotko, ne t'excuse pas, il n'y a pas de raison.
J'essaie juste de comprendre en quoi l'écriture de Zola est pour toi propre au 19e s et comment, si quelqu'un écrit comme lui un siècle après, il a un siècle de retard.
Quand j'ai lu Zola, je ne me suis jamais dit que je ne vivais pas à la bonne époque pour que cela me touche (contrairement à Balzac, par exemple).
Sur A l'est d'Eden, j'ai ressenti un peu les mêmes sensations qu'en lisant Zola. Je ne me sentais pas du tout étranger à l'univers qui y était décrit. Pas que j'ai jamais vécu dans un endroit comme la vallée de Salinas, mais les mots de l'auteur m'ont immergé dans cette vallée et j'ai suivi avec délice la chronique de cette famille. De la même manière que n'ayant jamais rien vécu qui puisse ressembler à la guerre de 1870, j'ai vécu la Débâcle de Napoleon III, comme si j'étais un fantassin épuisé, grâce au génie d'Emile Zola. (ce livre restera au moins dans ma mémoire)
Je n'ai pas lu En un combat douteux, ni les raisins de la colère.
Visiblement, il faut que j'essaie William Faulkner.
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| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: John Steinbeck Mar 16 Nov 2010, 19:55 | |
| - Citation :
- J'essaie juste de comprendre en quoi l'écriture de Zola est pour toi propre au 19e s et comment, si quelqu'un écrit comme lui un siècle après, il a un siècle de retard.
C'est un vaste problème. Et une question complexe. Quelques bribes : Imagines-tu un peintre actuel peignant comm Titien ou en restant aux impressionnistes ? Chaque époque invente ses moyens d'expression, sinon elle plagie des formes qui ne lui conviennent plus. On ne peut plus écrire actuellement comme Zola, même si par certains côtés, des réalités africaines de Sembène Ousmane expliquent des reprises de formes romanesques anciennes. Les monologues intérieurs, les courants de conscience, ont fait leur apparition. On ne rêve plus de tout dire d'un personnage, par exemple. | |
| | | edgarpoe neophyte
Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 14/11/2010
| Sujet: litterature comparee zola/steinbeck Mar 16 Nov 2010, 19:57 | |
| J'aimerais beaucoup que ce sujet soit développé. Pourquoi ( cette question s'adresse à tous et toutes) avez-vous le sentiment qu'une influence zolienne est présente dans l'oeuvre de Steinbeck? Pourriez-vous donner des exemples concrets?? Merci de votre intérêt pour ce sujet. | |
| | | Mag à l'eau pilier
Nombre de messages : 467 Age : 59 Date d'inscription : 14/05/2010
| Sujet: Re: John Steinbeck Mer 17 Nov 2010, 07:48 | |
| En ce qui me concerne, je ne la vois pas. Je vois seulement des problèmes similaires dans des sociétés différentes, relatés par deux auteurs de talent. | |
| | | Mile Animation
Nombre de messages : 934 Localisation : Bourgogne Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: John Steinbeck Mer 17 Nov 2010, 08:28 | |
| - Mag à l'eau a écrit:
- En ce qui me concerne, je ne la vois pas.
Je vois seulement des problèmes similaires dans des sociétés différentes, relatés par deux auteurs de talent. Je suis assez d'accord avec cette appréciation de "Mag à l'eau". Steinbeck peut être classé, comme Zola, dans la catégorie des écrivains naturalistes, mais il est avant tout américain. Il est de la famille d'Upton Sinclair, Sinclair Lewis, John Dos Passos, Erskine Caldwell, Ernest Hemingway, tous plus ou moins en révolte contre le capitalisme triomphant. C'est tout. Steinbeck, me semble-t-il, n'aimait ni la France ni les français. A-t-il seulement lu Zola ? | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: John Steinbeck Sam 20 Nov 2010, 09:25 | |
| Quelques appréciations sur Steinbeck dans "la prairie perdue" de Jacques Cabau pp32-33 Les Joad cahotant sur leur tacot le long de la N.66 sont en route pour la terre promise. Le style des Raisins de la colère imite celui des psaumes et la structure du récit reproduit l’exode biblique.
Romancier de la tribu, Steinbeck a élaboré une théorie du groupe, qui compare le microcosme humain à ces flaques d’eau où, après la marée, mollusques et crustacés se battent .
Les hommes sont gobés (1) par le destin à la dernière page du roman, comme le serpent d’eau par le héron. Le meilleur de Steinbeck, ce sont ces moments de poésie où l’action humaine, un instant suspendue, trouve son reflet symbolique dans la nature : un vent de sable, une chouette qui fond sur un mulot, un hurlement de chien seul au désert.Quand il aborde les problèmes de la personne humaine, quand il veut peindre les syndicalistes de En un combat douteux, les citadins des naufragés de l’autocar, c’est la catastrophe. Le drame de Steinbeck c’est celui de tout roman social (2) à l’époque où les dernières tribus du prolétariat occidental sont en voie d’extinction.
Quand il n’y a plus de solidarité instinctive de classe ou de clan, quand il n’y a plus que des personnes humaines, il ne peut plus y avoir de Steinbeck, mais seulement des henry James. Le génie de Steinbeck s’est éteint avec les derniers « paisanos »
Steinbeck depuis 20 ans, survit à son génie. (l’essai écrit vers 1970) Je vous donne ces extraits divers (critiques et élogieux) à titre d’information, sous la seule responsabilité de l'auteur. (1) mes remarques : quel auteur autre que Zola a fait des - Citation :
- fresques sociales mêlant christianisme, socialisme, et darwinisme ?
Parlant du - Citation :
- « fatalisme biologique ?»
(2) mot et thème intéressants : la dévoration de l’homme par le milieu ! La Mine dans Germinal s’appelle le Voreux comme le Ventre de la terre.... | |
| | | Oscarchen pilier
Nombre de messages : 55 Age : 53 Localisation : Marseille Date d'inscription : 11/05/2009
| Sujet: Re: John Steinbeck Ven 10 Juin 2011, 08:00 | |
| - Oscarchen a écrit:
.....
Je n'ai pas lu En un combat douteux, ni les raisins de la colère.
Visiblement, il faut que j'essaie William Faulkner.
Je viens d'essayer de lire William Faulkner (je dis essayer, car j'ai commencé à lire Les larrons et j'ai abandonné rapidement, car je ne suis pas dans le bon état d'esprit pour apprécier son style en ce moment, je réessayerai) Bref, mon propos n'est pas de parler de parler de Faulkner dans un sujet sur Steinbeck, mais de dire que la lecture des quelques pages des larrons m'a fait en partie comprendre ce que voulait dire Rotko quand il écrivait que Steinbeck écrivaient comme au 19e siècle. Ces deux auteurs écrivent la chronique d'une ville ou région (la vallée de Salinas pour Steinbeck, Jefferson pour Faulkner) et on peut trouver une similitude dans le thème. Mais au niveau du style, quel décalage. En effet Faulkner est bien plus "20e siècle" que Steinbeck. | |
| | | alive47 pilier
Nombre de messages : 59 Age : 33 Localisation : Ain, Massieux Date d'inscription : 13/12/2011
| Sujet: Re: John Steinbeck Ven 23 Déc 2011, 08:45 | |
| J'ai découvert Steinbeck avec des souris et des hommes très récemment et il m'a beaucoup plu. Un livre très court mais vraiment puissant. J'ai acheté en un combat douteux pour Noel à ma mère sans savoir à quoi m'attendre, ceux qui l'ont lu pourraient m'en parler ? | |
| | | FrançoisG pilier
Nombre de messages : 91 Localisation : Dans ma maison au calme Date d'inscription : 12/02/2011
| Sujet: Re: John Steinbeck Mar 01 Mai 2012, 20:28 | |
| Rue de la sardine
John Steinbeck nous dépeint les activités quotidiennes des habitants de la rue de la sardine.
Tous ces mauvais garçons forment une bande de copains. L’homme est foncièrement bon pour Steinbeck et les personnages apparaissent meilleurs lorsqu’ils vivent en groupe.
Pour l’auteur, le groupe est plus fort pour affronter les vicissitudes de la vie, lesquelles sont donc moins durement ressenties.
Steinbeck peut ainsi ôter toute gravité aux événements qui se succèdent et nous livrer un récit optimiste et rafraîchissant. Et cette sérénité est renforcée par la douceur du climat Californien qui baigne la vallée de Salinas que le romancier aime tant et qu’il décrit si bien…
Coup de coeur !
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