Brèves de société...

oui, toujours interessant de signaler ces emissions en différé. Je n'y ai pas recours de moi-même par ignorance.

alors nicyrle ? une longue journée ? j'espère qu'elle fut agréable...

Citation :

La crise grecque : une faillite européenne ? France 3
Diffusé le ven. 20-09-13 à 23:05 | Encore 5 jours
Documentaire de société | 60'
Tous publics |
De : Olivier Toscer
L'émission : Fin 2009, la Grèce sombre dans une crise financière sans précédent, contraignant l'ensemble des pays européens à restreindre leurs dépenses et à multiplier les plans de rigueur pour éviter de sombrer. Quels sont les mécanismes qui ont conduit à la plus spectaculaire débâcle économique de ce début de siècle ? Pourquoi les partenaires européens ont-ils laissé dériver la Grèce durant tant d'années ? Et comment tout un pays a-t-il ainsi pu se retrouver au bord de la faillite ? Olivier Toscer dévoile les causes probables de cette crise, qui met en péril l'édifice construit par les pères fondateurs de l'Europe.

http://pluzz.francetv.fr/videos/la_crise_grecque.html

Très instructif sur le cheminement historique de la crise, qui semble démarrer d'un trucage des chiffres....

rotko a écrit:

oui, toujours interessant de signaler ces emissions en différé. Je n'y ai pas recours de moi-même par ignorance.

alors nicyrle ? une longue journée ? j'espère qu'elle fut agréable...

Longue et agréable, c'est vrai : beaucoup de soleil, un cadre splendide, un environnement sympathique (producteurs de miel et d'huile d'olive, tourneurs sur bois, pépiniériste...) une exhibition équestre superbe, des danses catalanes et majorquines... pour moi, quelques dédicaces de livres

cleo a écrit:

Citation :

La crise grecque : une faillite européenne ? France 3
Diffusé le ven. 20-09-13 à 23:05 | Encore 5 jours
Documentaire de société | 60'
Tous publics |
De : Olivier Toscer
L'émission : Fin 2009, la Grèce sombre dans une crise financière sans précédent, contraignant l'ensemble des pays européens à restreindre leurs dépenses et à multiplier les plans de rigueur pour éviter de sombrer. Quels sont les mécanismes qui ont conduit à la plus spectaculaire débâcle économique de ce début de siècle ? Pourquoi les partenaires européens ont-ils laissé dériver la Grèce durant tant d'années ? Et comment tout un pays a-t-il ainsi pu se retrouver au bord de la faillite ? Olivier Toscer dévoile les causes probables de cette crise, qui met en péril l'édifice construit par les pères fondateurs de l'Europe.

http://pluzz.francetv.fr/videos/la_crise_grecque.html

Très instructif sur le cheminement historique de la crise, qui semble démarrer d'un trucage des chiffres....

Le gros souci avec la Grèce qui fait partie des "PIGS" (Portugal, Irlande, Grèce et Spain) est que contrairement aux autres pays (notamment l'Irlande) les fonds européens alloués n'ont pas servi à assainir l'économie du pays mais ont été détournés à d'autres fins...
C'est aussi pour cela que l'ordo-libéralisme allemand (=libéralisme économique mais qui doit s'imposer des règles strictes auxquelles on ne déroge pas) est si réticent à aider la Grèce... Pour l'Irlande, ils étaient moteur du projet d'aide car ils savaient que les fonds seraient bien employés... (d'où le miracle irlandais pendant une dizaine d'année).

Les Numériques a écrit:

Les sites de commerce en ligne ne pourront désormais plus cumuler la gratuité des frais de port avec la remise de 5% prévue par la loi Lang lors de la vente de ligne. Cette décision, adoptée hier par les députés et votée à l'unanimité, a pour but de protéger les librairies physiques d'une concurrence féroce.

À travers cette loi, c'est le géant de l'e-commerce Amazon qui se trouve directement visé. À tel point que la loi est couramment appelée "loi anti-Amazon". Il faut dire que ce dernier détient 70 % du marché français de la vente en ligne et pèse fortement sur les résultats des librairies traditionnelles, qui finissent par disparaître progressivement. Le cumul des deux avantages tarifaires peut s'apparenter à une forme de concurrence déloyale de la part des boutiques en ligne envers toutes les librairies. Car, si la loi Lang impose une remise maximale de 5 % sur les prix des livres, afin de favoriser les librairies indépendantes, celles-ci ne sont pas en mesure de pouvoir offrir la livraison à leurs clients et ne peuvent donc plus s'aligner sur les conditions d'Amazon.

Pour la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, Amazon pratique "une stratégie de dumping, de vente à perte", et de déplorer "qu'ils ne pratiquent pas cette gratuité dans les pays où il n'y a pas de prix unique du livre. Une fois qu'ils seront en position dominante et auront écrasé notre réseau de libraires, ils remonteront les prix". Rappelons également qu'Amazon, dont le siège social est installé au Luxembourg, est également accusé d'évasion fiscale, ce qui n'arrange pas sa situation vis-à-vis du gouvernement.

Amazon n'est évidemment pas le seul à devoir adopter cette nouvelle règle, puisque Fnac.com et tous les acteurs de e-commerce devront également adopter cette nouvelle mesure. La réaction d'Amazon ne s'est pas fait attendre : «  Nous sommes opposés à une loi dont l’objectif est de renchérir le prix d’accès aux livres sur Internet. C’est une loi discriminatoire », affirme Romain Voog, président d'Amazon France, qui ajoute par ailleurs que si le projet devrait avoir un impact mineur sur l'enseigne de vente en ligne, elle ne sera pas sans conséquence pour les petits éditeurs qui vendent principalement leurs livres sur Amazon. Par ailleurs, le président d'Amazon brandit la menace suprême et déclare dans les colonnes du Figaro que cette mesure risque de pénaliser les consommateurs en répercutant «de facto le prix des livres achetés sur Internet par rapport à ceux achetés en magasins. De nombreux consommateurs habitent loin de toute librairie et apprécient de pouvoir acheter leurs livres en ligne».


Marine Goy

Petit rappel sur la loi Lang de 1981.

La loi Lang fixe pour les livres neufs un prix unique décidé par l'éditeur qui ne peut faire l'objet d'un rabais supérieur à 5%.

Ainsi pour donner un exemple... Quand un Dan Brown sort à 21€ en France, il sort à 25€ en Allemagne mais à 9€ aux Etats-Unis et à 11€ au Royaume-Uni (même format, même éditeur) car en France et en Allemagne, il y a un prix unique, mais pas aux Etats-Unis et au Royaume-Uni où les libraires sont libres de fixer le prix qu'ils désirent, pouvant offrir des remises de 50 à 75% dès la sortie du livre.
En France où le prix est unique, on ne peut le solder qu'à compté de 2 ans après la date de parution.

Pourquoi ce prix unique (France, Allemagne...) ou libre (pays anglo-saxons notamment) ?

En fait, deux logiques différentes, deux pensées de la place de l'Etat dans la société différente.

En France, on parle d'Etat Providence, paternaliste qui décide de lui-même ce qu'il pense être le mieux pour ses citoyens, ce sont les prérogatives publics guidées par ce que l'on pense être l'intérêt général.
Ici, avec le prix unique, on tient à sauver les petites librairies qui ne peuvent jouer sur les remises de volume et donc avec un prix élevé du livre, elles peuvent faire une marge plus importante.

En pays généralement anglo-saxons, mère et filles du libéralisme économique, on considère que l'individu est assez grand pour faire son propre chemin, qu'il n'est pas besoin de lui tenir le bras de la naissance jusqu'à l'âge de sa mort, on intervient donc peu dans les affaires des entreprises privées, laissant le marché s'en charger.
Avec le prix libre, on favorise le consommateur mais au prix de la fermeture de tous les petits qui n'arrivent à s'inscrire dans ce marché.


Et mon opinion là-dedans ?

Amazon a ses avantages, grand nombre de références (que certaines librairies ne peuvent se procurer), expédition rapide, livres soignés... Toutefois au rang des références, quand on se tient à la sphère européenne, Chapitre (lui aussi impacté par cette loi) a plus de livres anciens (bien que parfois inscrit dispo mais qui n'arrivent pas... au crédit de Chapitre tout de même, je cherche en neuf des références qui ont souvent une cinquantaine d'années donc pas facile...) mais la livraison est moins soignée qu'Amazon.

En revanche, les petites librairies ce sont une âme et un esprit... je ne recherche pas tant le conseil que de trouver et de pouvoir discuter avec des amoureux du livre et c'est pour cette atmosphère que j'aime à y entrer.

Et donc revenons à cette loi (qui doit encore passer au Sénat) et ce qu'elle va changer...
1.Livres 5% plus chers par correspondance ?
2.Les personnes retournant dans les librairies physiques pour économiser 5% ?
3.Des petites boutiques en ligne faisant faillites ?
4.Moins d'acheteurs pour les ouvrages disponibles que par correspondance ?

Le premier point me semble assez probable bien que... les boutiques en ligne peuvent très bien trouver une parade avec les frais de port, on verra ce qu'elles monteront comme stratégie ou non.
Le second point... alors là, j'en ai aucune idée... D'un côté les gens sont habitués au clic mais, de l'autre... avec un salaire médian à 1300€, 5% pour une bonne partie des Français, ce n'est pas indolore (enfin, je parle des Français, mais un certain nombre de Belges s'approvisionnent déjà en France pour une différence de prix de 5 à 10%)... mais... en comptant le coût du déplacement... en y réfléchissant... pour une bonne partie des Français, en ligne, même 5% plus cher, sera toujours moins cher.
Le troisième point sera, à mon sens, assez rare, parce qu'une petite boutique ne serait de toute façon que peu viable à moyen terme si elle survivait grâce à ces 5% (qui ne sont pas 5% de bénéfice mais juste 5% d'appel, le prix étant plus bas).
Enfin, le quatrième point, je ne pense pas trop non plus car si on ne peut s'acheter un ouvrage que par correspondance, c'est qu'on y tient et donc 5% de plus ou de moins, ne vont pas décourager.

Maintenant... reste un élément important à prendre en compte... toutes les petites librairies ne font pas les 5%... et donc si les 5% sont anecdotiques, les grandes enseignes (FNAC, Chapitre...) peuvent aussi décider d'arrêter de les faire ou d'augmenter le prix de leurs cartes...

Enfin voilà, bien des interrogations... qui attendront la suite dans les faits...

merci Merwyn pour cette analyse très claire  
tu te fais rare .... trop de travail ?
Pour Hollande, je continue à me demander comment des gens ont pu voter pour lui, alors qu'il était de notoriété publique qu'il avait géré son département, la Corrèze, d'une façon déplorable ! qui n'est pas capable de gérer un département ne peut l'être, à fortiori, pour gérer la France.

Bonsoir Ysandre.  

Oui, beaucoup de travail qui suppose des choix que, pour l'heure, je ne veux faire. Enfin bon...


Sans faire d'expression politique, pour Monsieur le Président François Hollande, l'opinion publique avait été déçue par Monsieur Nicolas Sarkozy et donc elle savait au moins celui qu'elle ne voulait pas voir réélu... Et puis, j'ai, comme beaucoup, été surpris par la droitisation du second tour, c'est, au sens de beaucoup de politologues, ce qui l'a perdu.


Et voici la suite du parcours de la proposition de loi, site du Sénat (juste un amendement d'une phrase):



Donc le 26 juin, le gouvernement présente son amendement (pourquoi, comment) à l'Assemblée Nationale puis charge une commission d'argumenter cela.

La commission fait son rapport le 18 septembre à l'Assemblée Nationale puis on inscrit un ordre du jour pour la séance publique et vote.

Le 3 octobre, séance publique et vote puis transmission au Sénat qui va entreprendre la même démarche.


Toutefois, le Sénat ne peut avoir le dernier mot... il peut refuser 2 fois mais après le texte est déclaré comme adopté.

Mais (j'aime bien ce mais) dans les 8 jours après le vote, 60 sénateurs ou 60 députés peuvent demander au Conseil Constitutionnel d’examiner la loi et... si ce dernier juge qu'elle n'est pas constitutionnelle, elle n'est pas promulguée.


Donc en somme, pour la hiérarchie... L'Assemblée Nationale l'emporte sur le Sénat (toutefois l'Assemblée Nationale peut être dissoute par le Président, pas le Sénat) mais les décisions du Conseil Constitutionnel ont autorité sur l'Assemblée Nationale.

Ce qui m'étonne le plus dans un Etat de droit comme la France est cette dichotomie fondamentale, à savoir que "nul n'est censé ignorer la loi". On appelle cela un principe irréfragable.

Dans les faits, cela veut dire qu'il est supposé que tout citoyen connait les lois de son pays or sachant qu'il existe des milliers d'articles, même les juristes ne peuvent prétendre à cette universalité. Au final, il est possible de condamner une personne même si elle ne savait pas qu'elle était dans l'illégalité... puisqu'il est déclaré comme admis que tout citoyen connait la loi.

Et de là, j'aimerai rebondir sur le: "Mais pourquoi n'a-t-on pas de cours de droit lors de notre scolarité ?"

Je ne parle pas de l'ECJS, trop sommaire, mais de cours qui permettent de se construire en citoyen ayant une connaissance honnête des lois... En somme 2h par semaine pendant les 7 années du secondaire.


N'empêche, c'est paradoxal, le droit est le fondement de notre Etat, de nos sociétés, on est supposé le maîtriser et c'est pourtant ce que l'on connait le moins...

Une précision qui me paraît importante : mon éditeur (petite maison en région) a renoncé à placer ses livres à la FNAC, chez Amazon et les autres parce que, certes les frais de port sont gratuits pour les acheteurs, mais ce sont les éditeurs qui les paient ! Par ailleurs, ces derniers mettent un à deux ans, voire plus, pour se faire régler ce qui a été vendu et encore, après avoir multiplié les relances. La diffusion de ses livres en souffre, c'est certain mais il se "décarcasse" et je peux comprendre son point de vue. Il restructure en ce moment son propre site et il a ouvert un blog en attendant. L'an dernier, je l'ai accompagné au Salon de l'Autre Livre à Paris qui a vu une belle affluence (j'y avais rencontré Besta !) et les très nombreux éditeurs présents offraient une diversité et une qualité qui m'ont éblouie.
On n'en finirait pas de disserter sur l'avenir de l'édition et des librairies indépendantes. Au fait, il paraît que toutes (?) les boutiques de Chapitre.com sont en liquidation, à commencer par celle de Perpignan. En revanche, nous avons aussi une librairie indépendante installée depuis des décennies et qui, heureusement, marche bien, avec un libraire et toute une équipe dynamiques et passionnés.

Lampedusa

111 corps de migrants originaires d'Afrique ont été ramenés sur la terre ferme alors que quelque 200 autres sont toujours portés disparus après le naufrage de leur bateau.

Citation :

L'ampleur de cet accident nous bouleverse mais la Méditerranée, comme un dragon méchant, engloutie chaque jour, chaque nuit, des candidats à l'émigration. C'est un drame quasiment sans statistique. Il y a un jeune journaliste italien qui a tenté d'en dresser dans son blog, Fortress Europe, et d'après ses estimations, depuis 1988, environ 20 000 personnes ont péri en tentant de traverser la Méditerranée. Il s'agit donc d'un drame immense qui se joue dans l'indifférence générale aux portes de l'Europe alors que le Méditerranée est devenue un gigantesque cimetière à ciel ouvert.

Jean-Léonard Touadi, spécialiste des questions migratoires.

une analyse de ce drame permanent

oui, j'ai vu. L'hypocrisie des divers gouvernements dont la presse se fait l'écho, m'écoeure.
j'avais lu un livre sur les migrations futures des pays pauvres vers les pays riches, c'était prévu. Même sans guerre, même sans totalitarisme, la faim et la misère ne pouvaient que conduire ceux qui en sont victimes vers les pays dit "riches".
;

un autre facteur

Les hommes fuient des conditions économiques difficiles, des régimes politiques répressifs ou des régions où la guerre fait rage. Mais avec les années, ils devront surtout échapper aux conséquences du changement climatique.

Les migrations climatiques sont un phénomène qui a toujours existé. Les dégradations de l'environnement ont ainsi toujours été un facteur de migration à travers l'histoire. Mais les Etats et les chercheurs ne s'y sont intéressés que récemment, depuis les années 1980. Et ce n'est que dans les années 2000 que cette problématique est devenue cruciale, avec l'accélération des conséquences du changement climatique. Il a en effet entraîné des flux migratoires bien plus importants ainsi que des migrations davantage contraintes que par le passé.

l'article source

penser aussi à Paul Virilio : on avaitparlé delui pour une exposition à ola fondation Cartier :

Paul Virilio l'appelle le "stock exchange". Il s'agit encore d'une carte animée, représentant les mouvements de population autour du monde : migrations consécutives au réchauffement planétaire, aux famines, aux guerres, flux de réfugiés et de travailleurs clandestins, délocalisation des mains-d'œuvre, déplacements de travailleurs en Inde, en Chine, pérégrinations touristiques. "Selon l'ONG Christian Aid, environ 1 milliard de personnes vont être déplacées d'ici à 2050, explique-t-il.

Les chiffres sont contestés me dites-vous, cependant beaucoup d'experts s'accordent sur le fait qu'au moins 200 millions d'individus devront quitter les zones subtropicales à cause des sécheresses. Il faut ajouter les dizaines et dizaines de millions repoussés par les grands projets hydrauliques et l'exploitation minière. Les populations fuyant les zones côtières, abondantes en grandes villes, submergées. Sans oublier tous ceux qui vont fuir les régions pauvres, surpeuplées, et les conflits engendrés par ces bouleversements. Il faut s'attendre à une explosion migratoire sans précédent. Tous nos concepts classiques sur nomades et sédentaires s'en trouvent disqualifiés."

rappel.

Ysandre a écrit:

les migrations futures des pays pauvres vers les pays riches

Avec ce qu'il se passe à Fukushima, la tendance pourrait s'inverser, ils risquent de nous polluer tout l'hémisphère nord.
Et à part ça, on laisse la gestion du problème à une seule entreprise. Dramatique, ce monde.  

Merci pour ces précisions Nicyrle  

Concernant Chapitre, les librairies qui appartiennent à un fond américain sont toutes à vendre d'ici l'été 2014. 2 ont déjà retrouvé un repreneur.

En reste une cinquantaine qui vont soit être en liquidation soit être reprises pour devenir indépendantes...

Certaines devraient rapidement trouver un repreneur car dites très rentables (mais pas assez pour le fond), pour d'autres, ce sera plus difficile.


En parlant de "dramatique ce monde".

Rappelons que 1 million de migrants tentent chaque année de passer la frontière entre le Mexique et le sud des Etats-Unis.

Que la monnaie réelle (papier) ne représente que 4% de la masse monétaire mondiale (le reste étant du numérique).

Que les transactions financières mondiales journalières dépassent la richesse mondiale.

Le Monde a écrit:

QUIPROQUO – Les traders confondent Tweeter et Twitter


On ignore encore si l'entrée en Bourse, imminente, du réseau social Twitter sera plus réussie que celle de son concurrent Facebook, dont l'action au NASDAQ avait immédiatement plongé après son introduction. Mais le projet a déjà fait un heureux, comme le rapporte le blog Money Beat, du Washington Post : Tweeter Home Entertainment.

Ce petit distributeur de produits électroniques du Massachusetts semble avoir profité de sa proximité phonétique avec Twitter, puisque le cours de son action a bondi de 1 800 % en quelques heures après la publication du projet d'entrée en Bourse du réseau social. Or, comme le rappelle Boursier.com, la capitalisation de cette entreprise ne dépassait pas quelques centaines de milliers de dollars il y a quelques jours. Pis, Tweeter a déposé le bilan en novembre 2008 !

A la décharge des traders, le code boursier de Tweeter (TWTRQ) est très proche de celui de Twitter (TWTR). Sauf que le réseau social ne sera pas officiellement introduit à Wall Street avant plusieurs semaines...

La FINRA, le régulateur de la Bourse américaine, a rapidement repéré le quiproquo et a mis fin à la bulle spéculative autour de Tweeter en suspendant les opérations sur le titre, commentant de façon lapidaire : "Un événement extraordinaire a eu un effet matériel sur la sécurité du marché."

En résumé:

1. Twitter annonce son entrée en bourse... prochaine.
2. Fièvre chez les traders pour être les premiers sur l'achat.
3. Certains traders croient avoir le scoop et enchérissent sur l'action de Tweeter (entreprise qui n'a rien à voir avec le Twitter des réseaux sociaux)
4. Le cours de l'action Tweeter prend 1800% en quelques heures.
5. Wall Street suspend la cotation du titre Tweeter = on ne peut plus en acheter ni en vendre.

Quid de ceux qui ont profité de la hausse des 1800% et auraient réussi à les revendre avant la suspension de la cotation du titre ?


Ah... la valeur travail de l'argent... une belle chimère de nos jours...
Cela ne veut pas dire qu'elle n'existe plus mais quelle est une poussière au regard de la valeur spéculative de l'argent...

Cocasse  pas pour tout le monde certes mais pour moi et quelques autres  ... si !

moi aussi, j'ai bien rit en le lisant ce matin ! mais, ma Nic ! nous ne sommes pas charitâââbles ! tous ces pauvres gens qui ont tant d'argent qu'ils le placent en bourse pour en avoir encore plusss, et qui tremblent en regardant les sursauts de bête blessée du CAC40 sur internet, qui n'ont plus un poil de sec quand ça baisse dangereusement !!!  (n'ont qu'à enlever un S, tiens ! ils se sentiront mieux !!)  (lémurien honteux ...) l'est malpoli !

L'est mal poli le lémurien et peu charitable envers ces pauvres gens qui ont tant de taxes à payer et qui sont obligés de s'installer en Belgique pour avoir encore de quoi manger à la fin du mois    

faut bien que j'essaie de me changer les idées en disant des bêtises, ma Sapho ! sinon, je vais glisser encore au fond du trou ! je crois que je vais arrêter de regarder les infos et de lire les journaux ! ça me destroye ! 

POLITIQUE BELGE Selon le site d’information français Direct Matin, les ministres belges sont les mieux rémunérés parmi les huit pays de référence.
Le tout nouveau Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, n’a pas traîné. Jeudi après-midi, il réunissait ses ministres et leur soumettait une première mesure à haute valeur de symbole : le rabotage de 30 % de leur salaire. Une façon de tourner le dos à l’ère Sarkozy qui avait débuté par la polémique entourant l’augmentation importante de salaire que s’était octroyée le Président de la République lui-même.

Trente pour cent de réduction, ce n’est pas rien. Le nouveau président de la République, François Hollande, touchera un salaire mensuel brut de 14 910 euros. Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, touchera le même montant. Leurs prédécesseurs, respectivement Nicolas Sarkozy et François Fillon, touchaient un salaire mensuel brut de 21 300 euros. De leur côté, les ministres français toucheront un salaire mensuel brut de 9 940 euros. Les ministres du gouvernement Fillon gagnaient 14200 euros bruts par mois.

Le gouvernement français n’est pas le seul à avoir décidé de réduire le train de vie de ses membres. Des décisions de ce genre ont été prises un peu partout en Europe. Dès 2009, les ministres irlandais réduisent leur salaire de 15 %. Leurs homologues espagnols les imitent un an plus tard. Plus radical encore, Mario Monti qui, une fois désigné Président du Conseil italien, a décidé de renoncer à tout salaire. L’argument avancé est chaque fois le même : les hommes politiques doivent montrer l’exemple à des citoyens souvent durement frappés par les mesures d’austérité. On pointera une exception notable : l’Allemagne. La chancelière Angela Merkel et son équipe ont décidé d’indexer leur salaire, arguant que c’est la première hausse depuis douze ans.

Et en Belgique ? Le gouvernement Di Rupo a aussi décidé d’élaguer les émoluments de ses membres. La baisse concédée est cependant plus modeste qu’ailleurs : elle est limitée à 5 %. Et la diminution a été en grande partie neutralisée par l’indexation du salaire des ministres - indexation qui est automatique en Belgique. Selon les propos du ministre du Budget, Olivier Chastel (MR), le salaire du Premier ministre et de ses vice-Premiers sera en fait inférieur d’à peine 0,9 % par rapport au traitement en vigueur sous l’ère Leterme.

Les ministres belges n’ont du reste pas à se plaindre. Cette semaine, le site d’information français Direct Matin publiait une infographie établissant la comparaison entre le salaire de différents dirigeants européens. On y découvre que les ministres belges sont les mieux rémunérés parmi les huit pays de référence. Leur salaire mensuel brut s’établirait à 17 500 euros contre 14 000 au Royaume-Uni, 12 000 aux Etats-Unis ou 5 750 en Espagne. Quant à la rémunération du Premier ministre belge, elle ne serait dépassée que par celle du président des Etats-Unis.

A SAVOIR QU'EN BELGIQUE, NOUS AVONS 64 MINISTRES

vous n'avez pas fini de "cracher au bassinet", comme on dit.

ARTIC 30

Un tribunal de Mourmansk vient d'envoyer un avertissement limpide aux organisations écologistes. Elles ne bénéficieront d'aucune tolérance en Arctique, zone d'intérêt vital pour l'Etat russe. Dimanche 29 septembre, huit membres de l'équipage de l'Arctic-Sunrise, un navire de Greenpeace, ont été placés en détention provisoire pour deux mois. Leurs vingt autres compagnons, ainsi qu'un photographe et un vidéaste, avaient subi un sort identique quelques jours plus tôt. Les 30 membres de l'équipage du brise-glace battant pavillon néerlandais représentent 18 pays. Ils sont poursuivis pour "piraterie en groupe organisé", crime passible de quinze ans de prison.

L'Arctic-Sunrise a été arraisonné le 19 septembre par un commando héliporté de garde-côtes russes, puis remorqué jusqu'au port de Mourmansk. La veille, les militants de Greenpeace avaient tenté d'aborder une plate-forme pétrolière de Gazprom, afin de dénoncer ses projets de forage en eaux glacées, au-delà du cercle polaire. Le champ pétrolier de Prirazlomnaya est situé au milieu de parcs nationaux et de réserves naturelles peuplés de morses et d'ours polaires. Outre la fonte des glaces qui s'accélère, les organisations écologistes dénoncent depuis des années ces projets industriels, qui pourraient causer des dommages irréversibles.

Plutôt glaçant comme nouvelles (pour faire un mauvais jeu de mots).
Je crois que je vais faire comme Ysandre, je vais arrêter de lire les infos.

et oui, Feral, et il ne faut plus que je lise GDS* non plus !