Boris Vian

c'etait une conference sur l'approche discrete de l'objet, mais pourquoi il veut provoquer les gens dans une confernce? il s'agit de les faire comprender sa conception. mais moi je ne comprend plus

Oui, la provoc était son sport favori ! mais là, je suis comme Ginchio, je ne vois pas où peut-être la possibilité de provoquer sur ce thème ?

Vous connaissez surement:



Et "Monsieur le president, je vous ecrit une lettre..."

Mais "L'ecume des jours" a ete mon livre de chevet dans ma jeunesse. A la question

Citation :

"Quelle heure est-il" on repondait "Euh...dit Chick - c'etait l'heure d'aller au lit". Colin s'etrangla et but un demi-litre debourgogne avant de se remettre.

Maya a écrit:

Mais "L'ecume des jours" a ete mon livre de chevet dans ma jeunesse.

Lu, lu et relu pareillement dans ma jeunesse, il m'a valu honteusement une très bonne note au Bac français à l'oral alors que je n'avais quasiement rien appris de la liste des textes

Dés les premières lignes, je reste toujours émerveillée par la créativité des images surréalistes qu'il évoque :

Citation :

Colin reposa le peigne et, s’armant du coupe-ongles, tailla en biseau les coins de ses paupières mates, pour donner du mystère à son regard.

Pas seulement dans ma jeunesse. Je l'ai lu à 15 ans, depuis, il a été lu et relu, il est dans un état pitoyable ! mais... je l'aime.

Ysandre, le mien aussi est un peu disons... tâché

Mais c'est vrai que je pense sérieusement le relire, après toutes ces années à prendre la poussière, il mérite bien quelques miettes de chocolat supplémentaires.

Feralbuddleia ! le mien perd ses pages, j'en ai déjà recollé, la couverture... on dirait un vitrail tellement elle est morcelée !

feralbuddleia a écrit:

Citation :

Colin reposa le peigne et, s’armant du coupe-ongles, tailla en biseau les coins de ses paupières mates, pour donner du mystère à son regard.

oui , je trouve cette phrase tre etrangere mais elle presente le monde fantastique et surreel de Boris Vian. Son but est de nous etonne

Ca marche maintenant, desole pour vous deranger rotko

ce n'est qu'un maquillage dans le réel alors que ces dames nous trompent..... avec des traits virtuels qui font prendre le faux pour du vrai

tromperie sur la marchandise

Rentre Rotko ! tu vas prendre froid...
dis-moi, jeune Rotko.... qu'entends-tu par "traits virtuels" ? j'espère que ce n'est pas dirigé contre moi, que tu ne mets pas en doute mon état de lémurien ? hein ?....
INIE mords-le ! allllllez ! les mollets, Minie, les mollets !!!!!!

lire : MINIE
c'est elle ! elle a bouffé le M

hein?! je ne comprends rien quelles dames et quels traits virtuels?

par le maquillage (ombres et traits), les femmes donnent à l'oeil une autre apparence que l'aspect naturel.

Baudelaire a fait l'éloge de la femme maquillée.

Nuance, Maître Rotko, elle met en valeur ce qu'elle possède (du moment qu'elle ne se maquille pas à la truelle !!!) le maquillage est un art et ça peut être joli quand c'est bien fait.
Il faut simplement accentuer certains traits. Personnellement, je me suis toujours maquillé les yeux, j'ai horreur du fond de teint et de la poudre, quand au rouge à lèvre, je le mange ! alors....
Au fur et à mesure que le temps passe, il convient "d'en mettre" moins, pour ne pas avoir l'air .... d'une vieille fée ravaudée !

le terme "maquiller" est péjoratif, c'est vrai, sauf dans son acception pour les soins de toilette des femmes.

Dans l'écume des jours les personnages masculins soignent leur apparence, à une époque où les produits pour hommes étaient rares sur le marché.

Colin fait la chasse aux comédons, c'est dit d'une manière fantaisiste puisque honteux de se voir, les comédons se replient d'eux-mêmes, mais on voit clairement de quoi il s'agit : une préparation stratégique à la séduction, ce qui est lepremier stade de ce beau - et douloureux, roman d'amour.

oui mais ici dans cette phrase de"L'Ecumes des jours" ce qui nous frappe c'est pas le maquillage de Colin mais c'est le fait de couper ses paupieres pour avoir un regard mysterieux et ses paupieres repoussent

comme les ongles

exactement Natalia comme les ongles c'est l'un des traits surreel qui existent dans le roman c'est ca qui nous surpris et c'est ca le but de Boris Vian.

Au début (première lecture) j'avais pensé que c'était normal : il y a de la kératine dans les cils, donc, dans le bord des paupières ! après, j'ai cherché dans d'autres livres. Je n'ai pas trouvé et j'en suis restée là. Parce que je ne voulais pas démystifier l'écume des jours c'était mon endroit privilégié, là où personne ne pouvait m'atteindre. Et ça reste ainsi.
Il y a eu des périodes où je me plongeais dedans en apnée.

Boris Vian a un grand influence sur les lecteurs

Je ne sais pas si c'est de l'influence, Ginchio, je crois simplement que l'on correspond (ou pas) à sa manière de penser, de s'exprimer.
si je te dis : "j'ai frôlé de mes lèvres et de mes joues, les feuilles du géranium odorant", tu vas te demander si je ne suis pas un peu folle , et pourtant, je le fais.
Cependant, la plupart des gens ne disent pas ce qu'ils font par peur de déplaire ou de passer pour fou. Alors, ils se taisent.

comment ca? c à d ilya quelque chose de folle à l'interieur de chacun de nous?

c'est selon... et nous ne pouvons le savoir. Les gens ont honte de se montrer tels qu'ils sont. L'éducation, la timidité, le poids que fait peser sur eux la société, dite "Bonne société".
tu vois, elle me gêne parfois, ma bonne éducation ! c'est pour cela que de temps en temps, je parle mal exprès, que je dis des gros mots !
mais ce sont juste des sursauts, de petites révoltes qui ne mènent à rien ...

"de fou" pas de folle, mon petit. Je me permets de te corriger, bien que je ne sois pas un phénix en orthographe. C'est pour t'aider à apprendre la langue française, Ginchio

Merci Ysandre ca me fait palisir de me corriger la langue en effet comme ca je vai apprendre qqch mais ysandre c'est ma petite pas mon petit

En effet, c'etait les caracteristiques des ecrivains au XXe siecle,d'ecrire directement ce qu'il vient à leur pensee sans le faire passe par la censure(leur conscience)