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MessageSujet: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyJeu 03 Déc 2009, 23:36

Attention !!! lecteurs sensiblement sensibles s'abstenir de réfléchir ...

Je t'aime ou Apologie de la bienséance

« …

et on s'était donné rendez-vous aux clochards de l'église Saint Pierre de la Rédemption. Puis, nous traversâmes le parking des handicapés, quelques pâtés plus loin, et nous longeâmes le cimetière Sainte Marie ; "pleine de grâce, pleine de grâce !" nous criâmes, en constatant qu'apparemment la mort se donnait en spectacle aujourd'hui, et trente-trois passages cloutés plus loin, on pouvait apercevoir, dès le premier d'ailleurs, le bistrot des portugais.
Celui-ci ne désemplissait pas. Tous les loosers étaient là. Des ashkénazes, des sérafades, des arabiques, et le reste, des africains. Y'avait pas mal d'afriqués vous me direz ! De toute façon on s'en fout ils ne parlaient pas français. Alors nous, qu’est ce que vous voulez on parlait français ! L'intelligence c'est aussi s'adapter. Quand je vois que l’autre jour, une naze a osé me dire que je me foutais de mes clients ! Je ne me suis pas énervé pourtant, mais je lui ai expliqué ; je l’ai bien regardé dans les yeux et je lui ai dit que je n’avais pas assez de temps pour cuire tous les petits pains. Elle est partie outrée. Les quelques personnes qui m’avaient entendu également. Mais c’était que des vieilles fades. Elles avaient même plus de nez. Non je pense vraiment que dans ces cas là faut remettre les gens à leur place. Mais ce jeudi était vraiment trop noir !
Finalement tout le monde était d'accord ; dans ce genre de circonstances il faut un peu de musique. Ca tombait bien on allait chez les portugais.
Dehors aussi il faisait nuit noire, d'ailleurs c'était pas plus mal. Bon c'est sûr, quand un afriqué se faisait écraser, c'était quand même plus pratique. La police nous excusait. Comme ça on ne gênait pas la paperasse. D'ailleurs y'avait aussi moins de papier à remplir dans ces cas là.
Il suffisait de le dire aux familles et les gens comprenaient très bien. Comme quoi ils n’étaient pas si bêtes que ça ! »

Donc, quand nous avions terminé de poster les deux exemplaires de cette lettre ; un pour la DDASS, et un pour Emmaüs Alsace, mais les deux au nom de madame Schiespermann ; la vieille dame dont je m’occupais, bénévolement, tous les samedi et dimanche matins, alors seulement, nous marchâmes sur le moignon d'une roumaine enceinte, et nous arrivâmes à l'heure à l'assemblée. Une foule de personne !


Nous nous précipitâmes très vite vers le tenancier du bar, un obèse qui avait le sida et l’hépatite C, et voyant que ses deux petits garçons nous regardaient, Axel, le préfet de Deine-en-Senis, après lui avoir demandé s’il avait bien commandé son cancer minceur, lui demanda un verre de Scotch. Puis nous nous assîmes à une table, et chacun sortit sa bouteille, sauf le préfet qui n’en avait pas l’usage.

Dans le café ça piaillait, ça criait, ça raclait les chaises par terre avec un vif empressement. Axel fit un signe de la main, et le tenancier et sa morue, décapités, appelèrent le numéro en question, que le préfet leur avait laissé. Les hommes allaient bientôt arriver. Quelques secondes seulement s’écoulèrent après ce bref moment, puis notre homme d’état revint voir le tenancier, et lui dit qu’il voulait un autre Scotch, pour patienter. Le tenancier lui en offrit trois, avec les yeux implorant de la plus belle victime. Nous choisîmes très vite une autre table, bien plus proche du comptoir.

La femme du tenancier ne retenait plus ses larmes ; elle déambulait pour servir les clients, avec le clopin-clopant de la terreur, refoulée par une lueur d’espoir accablante. Il était vingt-deux heures, plus que quelques minutes. Axel demanda après le microphone, qu’il avait aimablement suggéré au tenancier d’acheter, et dont il avait exigé par la suite la somme dépensée pour ce petit extra. Puis les deux gros ploucs de portugais fermèrent ensuite les portes à clés en sanglotant, et baissèrent le loquet des volets déjà fermés. Lex, ( le poète, vous vous souvenez ?) demanda aux portugais de venir près du préfet, qui s’était levé pour se placer au centre des tablées, et celui-ci prit le microphone et déclama : « Braves gens, après avoir passé quatre jours à tout calfeutrer, les tenanciers du bar vont incessamment sous peu vous présenter leurs œuvres. Aussi soyez indulgents ! si le spectacle vous déçoit à certains moments. Ils ont bien travaillé, et ne voudraient pas être désappointés par vos critiques déplacées. Braves gens, veuillez patienter quelques instants, afin qu’ils aient tout le loisir d’organiser le divertissement du mieux qu’ils le pourront. »

Les portugais se retirèrent dans leurs appartements, en empruntant un rideau de perles, qui donnait sur un petit couloir. Ils ne pleuraient plus ; ils semblaient figés pour l’éternité, et sur leurs visages on pouvait même voir la grimace ultime de la mort.

D’une petite pièce jouxtant l’arrière salle, nous entendions des lamentations. Celles d’un bébé apparemment. On était au courant et ça nous réjouissait, en même temps que nous nous rendions compte que ce n’était pas satisfaisant. De leur côté, les parents portugais avaient dit à leurs garçons de rester là, assis dans le couloir, et surtout de ne pas bouger, parce qu’ « on allait leur faire une surprise », tels furent les mots que bien sûr nous avions décidé que le père portugais devait dire à ses deux enfants. Axel, lui, après s’être absenté pour écouter et regarder cela de plus près, tout en se faisant bien voir de Conchito, se rassit à notre table. Les parents nous rejoignèrent deux secondes plus tard, comme il le fut demandé à che et Conchita.

Axel reprit le microphone : « Bien, alors en tant que préfet, il est temps pour moi maintenant, de vous annoncer que nous allons commencer les brutalisations. Les hommes interviendront après. »



Et de cette façon, nous quatre nous dirigeâmes vers le petit couloir, pour aller chercher les enfants, excepté le bébé qui pleurait dans le cagibi. Nous fîmes deux groupes de deux, et nous nous emparâmes de la marmaille des poilus. On les amena au centre de l’arrière salle, qui d’ailleurs avait été aussi décorée pour l’occasion. Avec des ballons de toutes les couleurs, et des lanternes Peter Pan punaisées au plafond, que la grand-mère avait achetés. On amena enfin les peluches et les doudous des enfants, dans des grands cartons emballés avec du papier cadeau, et auréolés d’un superbe et gros nœud rouge.

Lex avait déjà commencé à préparer la cheminée, et quelques minutes plus tard, elle fut fin prête. Lex et Axel tenaient le cadet, et moi je rejoignis Alex, (la fiotte, vous vous souvenez ?), pour tenir le plus vieux, âgé de 7 ans. Puis, Portos sans sa femme nous rejoignit, tant l’impatience du public poussait à engueuler le clown du spectacle de vive voix. Certains gueulaient, d’autres sifflaient pour exprimer leur indignation d’avoir attendu trop longtemps, et très rapidement, dès que Gilgamesh apparut, d’une réplique commune à tous, chacun se mis à roucouler : « Portuguesh ! portuguesh ! guesh guesh ! »

Il avançait ce connard, la tête baissée et les membres crispés, et se plaça devant le gros carton de peluche. Ensuite, comme il avait été prévu, il s’approcha de ses jeunes fils et leur demanda s’ « ils ne voulaient pas ouvrir ce gros paquet. » Les enfants se ruèrent sur le ruban rouge, et bientôt déchirèrent frénétiquement l’emballage, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de papier cadeau. Comme il avait été prévu. Puis on attacha les jeunes garçons sur des chaises, et le père rapprocha alors le carton de la cheminée, d’un air dépité presque neutre et froid. Puis il montra une à une chaque peluche aux enfants, avant de les jeter une à une au feu. Il finit par les deux doudous.
Les enfants saucissonnés pleuraient à chaudes larmes et réclamaient leur mère, à laquelle on avait interdit de venir pour le moment. Ca remuait, ça gigotait, ça se plaignait, mais le mieux, c’est que ça voulait se détacher.

On choisit alors quatre ivrognes pour porter les chaises, où étaient ligotés les enfants, jusqu’à la petite scène, où hier ceux-ci mêmes, et quelques uns de leurs petits camarades, avaient joué une petite scénette sur le thème du printemps. Comme il avait été conseillé aux tenanciers d’organiser hier cette petite fantaisie. Et comme il leur avait été imposé le thème du printemps, également.

Les ivrognes n’étaient pas encore vraiment torchés, mais heureusement les chaises tombèrent plusieurs fois. Les enfants se cognaient contre le sol et s’égratignaient. Les dossiers des chaises pouraves leur rentraient dans les omoplates. Leurs têtes se secouaient violemment à chaque chute, tandis que leurs chevilles attachées se tordaient à chaque pivotement des barreaux, sitôt que les alcoolos faisaient une erreur, ou voulaient être sérieux. C’est selon. Mais finalement l’absence du professionnel ne dérangeait personne. Et d’ailleurs tout le monde se marrait.

Il était temps de sortir les poissons. Axel siffla et la portugaise arriva. Alex voulait la respecter néanmoins, contrairement à son ami le préfet, qui s’autorisait plus de retenue. Il se dit que c’était une femme après tout ! Alors il prit le microphone et la traita de salope et de mère indigne, avant de lui demandé un Scotch et les petites rondelles de rosettes qui vont avec. Quand elle arriva avec le plateau, on le lui foutut dans la gueule, et on lui ordonna de bouffer tous les saucissons tombés par terre. Elle recommençait à se lamenter. Alors on s’occupa des gosses une nouvelle fois.

Dans ce café pérave, tout le monde commençait à être vraiment éméchés. Alors les spectateurs bourrés avaient du mal à lire le programme du spectacle. Et ceci doublé du fait qu’il avait été rédigé par chèch. Tout le monde se mit à lui gueuler dessus, comme c’était prévu. Alors on lui fit apprendre les mots navet et topinambour par cœur. Et à chaque èch il se prenait une baffe par sa femme, à laquelle on disait que plus y’aura de baffes moins les gosses trinqueront. Elle finit finalement par donner une cinquantaine de baffes à son con de chito. Puis Conchito bouffa un navet et un topinambour. Alors on dit à sa femme de lui en remettre une. Ce n’était pas prévu dans le programme officiel, donc quand elle eut fini, on lui dit que tout rentrerait dans l’ordre.

Brutalement, alors qu’on n’avait pas fini de lui dire, les gens se mirent à hurler qu’ils voulaient les poissons. Alors on lui colla une baffe à elle aussi.

Pendant cela, on avait bâillonné les lardons. On voulait surtout entendre les alcoolos qui se marraient.
Quand on leur ôta leurs baîllons, ce fut insupportable. Alors on les leur remis, et on leur colla une baffe à chacun. Puis Axel voulut changer ; il décida subitement de les leur retirer, et il dit aux deux parents de coller chacun deux baffes sur chaque joue des petits garçons, et que les baffes devaient être fortes, sous peine d’assassinat du clébard.

Lex n’avait pas froid aux yeux ; il partit chercher le caniche, et le pris par la peau du cou, en disant qu’il allait le buter. Les premières baffes furent données. Les enfants crièrent un peu. Mais Axel n’estimait pas ça assez efficace. Alors il regarda avec insistance Alex, et celui-ci emmena le clep’s dans la salle de bain. Les parents se mirent à supplier. Pas les gosses, on leur avait remis le baîllon. Alors les catholiques lusitaniens frappèrent plus fort, en même temps qu’on leur avait gentillement demandé de dire, à chaque baffe, le nom de leur religion. Entre temps les alcoolos avaient oublié les poissons. Ils étaient comme captivés par la scène. Voyant cela, et voulant faire plaisir à ses convives, Axel trouva que ce n’était pas encore ça. Alors il alla lui-même chercher le chien dans la salle de bain des portugais, et sortit une matraque de ses affaires. Il retira encore une fois les baîllons des chiures, mais cette fois il leur dit de dire je t’aime à leurs parents. Les gosses s’exécutèrent, et à chaque je t’aime, deux donc, c’était un coup de matraque sur le clébard.

Tout le monde trouva ça charmant, et les poissons revinrent dans la mémoire des loques burinés.
La mère partit donc chercher les poissons. C’était des petits poissons rouges. Il devait y en avoir une dizaine. On dit ensuite aux deux parents d’aller dans les chiottes, et on les enferma. Les petits garçons gémirent et chialèrent de plus belle. Alors, on décida de les faire chialer ces trous du cul, comme à la naissance.



Lex s’en chargea. Il prit un à un les petits poissons et les déposa un à un sur le sol, avec une durée de 15 secondes entre chaque poisson mis par terre. Quand il arriva au dernier, il reprit le premier et le refoutut dans le bocal, en faisant pareil avec les autres, jusqu’au dernier. Aucun ne creva. Puis il partit derrière le comptoir, et en ressortit une bouteille de Paic citron. Il la posa près du grill qu’on avait sorti auparavant. Il expliqua ensuite aux mômes, très calmement, qu’il allait tuer les poissons. Les mômes chialèrent. Ils se prirent trois baffes chacun. Puis Lex versa du Paic dans ce putain de bocal. Quelques gouttes. Il dit aux enfants que les poissons, là, avaient très mal, mais que c’était pas grave parce qu’il allait les griller. Il brancha le grill, mais ne l’alluma pas. Un a un il reprit les poissons, cette fois-ci sans les faire suffoquer, et les disposa en rangées sur le grill. Le grill était bien froid. Il l’alluma alors à la position la plus douce. Tout en continuant à expliquer aux petits garçons. Puis il mit plus fort, et le rhéostat commença à rougir. Il prit alors le microphone, le mis juste au dessus des poissons, et il dit aux enfants que les poissons leur disaient au revoir.

« Faut leur faire bouffer ! » dirent trois quatre alcooliques. Puis, tout le monde gueula que ouais il fallait qu’ils les bouffent. Axel alors intervint. Il mit chaque enfant l’un en face de l’autre, et commença par le plus jeune. Mais il n’y arrivait pas. Le plus jeune bougeait beaucoup, et il ne cria jamais autant. Alex proposa son aide. Il s’assit sur les cuisses du gosse, les bras solides, et tendus, afin de lui maintenir la tête. Axel quand à lui, maintenait aussi la tête, presque à l’horizontale, et jouait en agitant le pouassecaille au dessus de la gueule du mioche. Le con arrêtait pas de répéter qu’il était mort son poisson, tout en se débattant, physiquement et vocalement. Axel lui dit que justement s’il était mort il fallait le bouffer. Il lui pinça le nez, au bout de trente secondes le gosse ouvrit la bouche, et il goba le poisson, pendant qu’on appuyait sur ses mâchoires pour le lui faire mastiquer. Le tout dura une vingtaine de minutes. Il recracha le poisson, et on lui dit que c’était une salope. Avec le plus grand, ça dura dix minutes de moins. Mais on lui dit tout de même aussi que c’était une salope.

On fit bouffer le reste des produits de la mer aux portugais. Eux par contre ont beaucoup apprécié. Bon alors ils le mangent pas forcément rouge le poisson au Portugal, mais bon, de toute façon on bouffe tout au Portugal. Je suis même sûr que s’ils pouvaient bouffer le cul de Jésus, ils vivraient en autarcie les portugais ! Bon, trêve de plaisanteries ! Un peu de tenue ! Donc oui, les portugais … ils sont vraiment cons ces portos…. et c’est ce que nous nous disions d’ailleurs, à ce moment, tous les trois.

Pour nous c’était clair donc ; il fallait impérativement qu’ils bouffent de la morue. Alors, on sortit la grand-mère du placard. Et je peux vous dire que même ligotée et bâillonnée, c’est pas beau à voir !
Je préfère encore un bon vieux rôti de porc de y’a quinze jours ! En tous cas, quand elle a vu les ballons et les lanternes, elle fut ravie ! Bon elle avait Alzheimer, fallait bien qu’on la stimule d’une manière ou d’une autre. Elle fut aussi très contente de voir ses petits enfants ! Alors on les fouta à poil les gosses.
On fit avancer sur la petite scène du café merdeux, deux planches croisées en bois massifs, avec quatre étaux de fer aux quatre extrémités, le tout monté sur cinq pieds d’acier, dont un qui servait aussi de piston multidirectionnel, celui du milieu, dans le but de surélever, et d’orienter les corps de la camelote, plus ou moins vers la droite ou la gauche, ou plus ou moins vers le haut. C’était ce qu’on appelait dans notre jargon, véritablement s’envoyer en l’air ! D’ailleurs la vieille a pissé à ce moment là.


On installa donc les chaises à viandes juste sur le bord de la cène, le dos tourné, la gueule dans le rideau, et le rideau se déploya. Ils n’ont pas compris tout de suite, mais je crois que finalement ils ont compris. Donc re chiale et re tarte dans la gueule ! On amena les parents.

Et les hommes arrivèrent …




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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyDim 06 Déc 2009, 09:42

Ton texte est sur Creations parce que c'est là que nous mettons tous les textes personnels. Chroniques littéraires est réservé aux sujets généraux.

ton texte m'a l'air d'être vigoureux, mais je crois que pour qu'il soit lu, il faudrait le presenter en posts successifs, si possible séparés par 24 heures d'intervalle :

les feuilletons sont lus, alors que les textes longs rebutent, surtout à l'ecran.

bien cordialement.
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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyMer 09 Déc 2009, 06:24

Bonjour rotko,

bien sûr que ça rebute, mais présenter un texte dans son intégralité me semble raisonnable. Ou alors, dans ce cas là, tous les livres sont à brûler. De plus en format poche ce texte ferait quoi 6 - 7 pages ... Ce n'est pas si long tout de même pour ceux qui aiment vraiment lire. Je préfère par conséquent offrir un travail fini, plutôt que de donner dans le roman-feuilleton, où ce qui est attendu principalement, ce sont en l'occurence les choses les moins intéressantes, c'est à dire, pour ce texte, du sensationnel qu'on livrerait au compte-gouttes, pour appâter les foules, en suggérant, au détriment d'une bouteille des gorgées, qui nous obligeraient à nous relever pour quémander du talent, aussi bien qu'on se relève même pour dégueuler sur la piquette. Désolé rotko, l'écriture est un fait et une faim, et pour celui qui écrit, et pour le lecteur, et je pense que les lecteurs sont capables de se pourvoir d'un couteau et d'une fourchette, parce qu'au restaurant le steack n'est pas servi à la becquée.

Autre chose, concernant ce que tu as dit dans ton post ; les fameux "textes personnels " et les "sujets généraux".
Je crois que si un texte n'est pas personnel, c'est qu'il ne peut s'agir que de la parole de dieu. Donc pléonasme malgré toi.
Et d'autre part, les "sujets généraux " ? Dans ce cas là c'est la mort de l'art et ici de la littérature. Sujets généraux = comptabilité de primeurs de la littérature, et négation du fait d'art et des particularismes de chacun, à justemment traiter un sujet général, donc, ça ne veut rien dire. Et je ne pense pas qu'il faille être secrétaire ou comptable pour un fleuriste, pour administrer un forum de littérature, ou, dans ce cas précis pour compartimenter les oeuvres, qui demandent juste humblement à ce que n'interviennent pas la prison des formalités, et le ciel plombé par trop d'administrations mortifères, qui étouffent la création, aussi bien que le créateur.

De plus, encore heureux que mon texte se trouve dans créations, même si ce terme est beaucoup trop vague et fourre-tout à mon sens, quand il existe une rubrique qui s'appelle Chroniques Littéraires. Ce texte est une création, oui, mais c'est une chronique littéraire, ne t'en déplaise.

Cordialement,

pendantce
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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyMer 09 Déc 2009, 06:33

Citation :
Ce texte est une création, oui, mais c'est une chronique littéraire, ne t'en déplaise.

Oh moi, rien ne me déplaît, et s'il faut un rangement au forum, je ne pretends pas que celui qui a été adopté soit parfait.

Par ailleurs je fais en sorte que les textes soient lus, d'où mes remarques, purement utilitaires Smile

bonnes ecritures et bonnes lectures.
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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyJeu 10 Déc 2009, 03:02

Merci. Excuse mon excès de zèle. Je ne savais pas ce qu'était une chronique en fait, mais j'étais tellement sur de le savoir que ...
Pour moi une chronique c'était un bout de temps, dans lequel il s'agit plus d'une action, que d'une réflexion, d'une description ou d'une quelque autre passivité d'une scène.

Maintenant je vais parler de moi.

Me trouvez-vous aggressif ? Vous auriez raison.
Je ne sais pas pourquoi cette chose ci dessous :

Jeune, j'étais aggressif à l'extérieur, et doux comme un agneau chez moi, et maintenant, c'est le contraire.
Sachez juste que j'y remédie, ne me jugez pas trop vite, et excusez-moi encore pour tout ceci.

Ah grain de sel quand tu nous tiens !!

P.S : ça serait bien d'actualiser la page d'accueil du site ( je pense à l'affiche mentionnant un concours sur le thème de l'eau, et qui date du mois de ... mars !! )
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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyJeu 10 Déc 2009, 05:45

Pas de jugement hâtif sur GDS*.

Oui, le portail est un de mes soucis,
j'y pense et puis j'oublie Smile
ça m'arrange bien Wink
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MessageSujet: Le coût du voyage ("H ppm")   Ecrits de Pendantce EmptyVen 18 Déc 2009, 06:53

Le coût du voyage


Je vois des plaines dans la montagne
Je vois des hirondelles
Vertes elles ne sont pas si planes
Si pleine quand leurs ailes
Giron les belles diaphanes

Des selles sur un seul cheval
Un chevalet où des âmes peignent
La fièvre de l'animal
Et la danse noire de l'ébène

Il y a du vent dans la montagne
L'air que je respirais avant était sec
Celui-là est aride comme un ladre
Ô vois comme la montagne est laide

Il y a des prairies des pics des rivières
Des torrents des pentes et des chutes
Il y a des fleuves des sentiers et des huttes
Des bouquetins et des ratons-laveurs
Admirez Comme la peste la nature

Parfois quand je me promène le vert
M'écœure
Tout suinte et l'heure m'emmène
Vers la comédie des couleurs

Pourquoi tant de merveilles
Qu'y a-t-il donc de si beau à voir
Pour que nous nous liions à la terre par le ciel
Comme fend l'air la queue des chiens bâtards
Qu'avons-nous pour notre croquemitaine
Une métaphore Un sillage Un délire mystique

Piquent, piquent des liqueurs d’où crachent ces chœurs antéchrists
Je suis un hédoniste
En hère sobre je mourrai pénard


Dernière édition par pendantce le Jeu 11 Fév 2010, 03:22, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyVen 18 Déc 2009, 08:21

bonjour pendance,
je crois qu'il y a des erreurs dans la première strophe, mais n'en suis pas sûr.

pour la fin, tu serais un vrai epicurien, puisque la "sobriété" va mal de nos jours avec l'hedonisme,

cordialement,
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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyDim 20 Déc 2009, 21:44

Bonsoir Rotko,

non, il n'y a pas d'erreur pour la première strophe.

Sinon oui, peut être ai-je oublié de vérifier dans le dictionnaire le sens du mot " hédonisme " ^^

Merci !
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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyLun 21 Déc 2009, 05:38

pas de problème avec le mot hedonisme.
j'aurais mis un s à pleines et pour giron, je reste dans l'incertitude, j'avais pensé à girondes ?
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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptySam 26 Déc 2009, 03:05

Je post ce texte par petits bouts ... finalement je pense vraiment que c'est mieux.

Merci.
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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptySam 26 Déc 2009, 03:16

Salut,

alors giron c'est le ventre et les cuisses quand on est assis, et littérairement c'est une sorte de bulle, de cocon ; un endroit qui nous offre sa protection.

Et pour le "s" à pleine, non, je ne pense pas, parfois l'erreur est faite exprès ... et parfois non, mais on choisit finalement de ne rien changer grâce à quelqu'un qui pourtant nous en a fait la remarque, donc je te remercie.

Voilà

Babye !
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MessageSujet: Ta Main comme une Feuille   Ecrits de Pendantce EmptyLun 28 Déc 2009, 13:15

Ta Main comme une Feuille


« _ J’excelle de toutes mes dentelles ;
tangage ultime dans les bas blancs,
de l’aine jusqu’à mes doigts frêles
ce que tu presses est un piano.

Est-ce bien toi là ce doux amer ?
ou est-ce l’ascenseur du ciel ;
des astres morts et du sommeil ;
ces impudeurs du cosmos ? »

Ta main comme une feuille
sur le sol blond se promène
se fraye un chemin
pour caresser le do.

Tu me parles d’écueils
à la vie de la scène
mais cette vie sans heurt
ce peut-il que tu l’oses ?

Sur le sol blond se promène
ta main comme une feuille
et pince un corsage
entourant mon épaule.

Elle s’en indispose et la mienne
ce même rôle endosse.
Très délicatement.
Je mens ; tu ôtes le haut.

Très délicatement
je bascule en symbiose
où tes lèvres avançant
comme cueillant une rose

trop délicatement
sentent un mal qui s’impose
et dirige ton sang.
Faut-il rosser les amants

très délicatement ?


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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyLun 28 Déc 2009, 13:59

je regroupe tes textes sur un même fil, pour eviter la dispersion ! Nestor est un maniaque épisodique Razz
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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyLun 28 Déc 2009, 14:01

oh, il y a de la sensualité la-dedans, et un peu de musique aussi :-)
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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyLun 28 Déc 2009, 16:31

Bonjour Nestor,

euh ... je ne voudrais pas être caricaturé bien sûr , ou accessoirement passer au trou ... alors merci de faire pareil pour les autres dans ces cas là ...

Je crois que ma présence est rare ici, alors si dès le début on donne des sacs poubelles aux convives, je crois que le repas est terminé d'avance, à moins d'être un pique-assiette ...

avec tous mes voeux de compréhension.

Merci.
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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyLun 28 Déc 2009, 16:49

C'est la même loi pour tout le monde et en rien des sacs poubelles !

les apparentes exceptions concernent des écrits de saison comme soir d'été ou conte de noel...
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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyLun 28 Déc 2009, 23:15

Ah bon ??!! Tout le monde poste des textes tous les jours mais moi c'est direct : les écrits de Pendantce, et tout le monde trouve ça normal. Alors je ne sais pas si je reçois une gifle ou un bisou ; comprenez qu'on remarque plus souvent la gifle dans ces cas là ...

On peut faire ça avec des thèmes, mais pas avec des pseudos.
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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyMar 29 Déc 2009, 06:28

Cesse de t'inquiéter, tu n'es victime d'aucune discrimination.
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MessageSujet: Les Fumeurs du Porphyre    Ecrits de Pendantce EmptyMer 30 Déc 2009, 00:08

Les Fumeurs du Porphyre



C'est peut être une histoire
Cette queue de satin
C'est peut être un bâtard
Pour les Saints sacristains
Que n’ai-je à foutre de nous
Que n’ai-je à foutre de rien
Fions-nous encore aux loups
Le feu n'est pas très loin
En chemin

Les flammes se promènent
Et lèchent les sapins
Que d’âpre il m’en revienne
Pour aimer les catins
Et dans leurs courses folles
Elles m'entourent d'idoles
D'oniriques vampires
De fées, parfaite école

Ô lente ! Ô lente agonie
Fuie ! et danse
Tu l’encenses
Mon amie
Emoi de repartir
Vers différents pays,
Vers d'autres où la nuit
C'est l'imparti parti
Dans la nuit

L'aveuglante caverne
Où dansent les pantins
Et les cache-misère
Des castrats aigle fin
Nous on verra la mer
Là, tout près d'une bière
L'écume chantera
Le gnomon des gamins

Dans cette maison grise
Le vide c'est la putain
On s'emmerde et on spleen
On rigole, tout va bien
J'ouvre tous mes tiroirs
Je vois que je n'ai rien
J'ai au moins un placard
Près de mon clavecin

Allant aux lentes agonies
Fuie ! et danse !
Tu l’encenses
Mon amie
Et moi de repartir
Vers différents pays,
Vers d'autres où la nuit
C'est l'imparti parti
Dans la nuit

La petite musique
Des tristes lendemains
C’est comme un air de fille
Déboussolée d’un rien
Dans le ciel sans augure
Se destinent des figures
Dans le porphyre cru
La nacre se dilue


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MessageSujet: Les com's   Ecrits de Pendantce EmptyMar 12 Jan 2010, 13:51

Bonjour Nestor, mais y'a un gros problème ...

les commentaires suivent mais ne suivent pas sous le texte auquel ils sont sensés correspondre. Je trouve ça bizarre.

En attente d'une réponse,

cordialement.
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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptyMar 12 Jan 2010, 16:54

Il existe tant de portes à ouvrir sur GDS*, que je n'avais pas encore poussé celle de cette pièce, aujourd'hui encore secrète pour moi ... Aussi, puis-je me permettre un commentaire sur l'ensemble des textes que tu as déposés, Pendant-ce ... ? Embarassed

Tu es du même sang créatif que le grand poète Jacques Kober; ton monde et ta facture ne peuvent être entendus par les sourds ... Comme l'écrivit René Char à propos de "l'examen" : (j'ai en horreur ce mot qui exhale une puanteur d'autopsie, dès lors lors que l'on dissèque un texte, quel qu'il soit ! Rolling Eyes) "éviter de réduire à une signification et à un projet un phénomène qui n'a d'autre raison que d'Etre"
Bref ! Puisqu'il ne s'agit pas de tenter de comprendre un texte en le mettant en coupes rationnalisantes, mais de faire mystérieusement corps et âme avec lui ... je suis très sensible, j'adore, je suis admirative de tes créations qui me touchent en plein coeur ... I love you
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MessageSujet: Friandise ("H ppm")   Ecrits de Pendantce EmptyVen 15 Jan 2010, 16:01

Friandise


Attestation
J'atteste que le monde est à moi
Acceptation
Je déteste
Arrestation

Altération bonbon
Je pose ces altères sur la soie
Délectation oblongue
Ablettes
Houblon

Où les blonds et les blondes
Dans les détritus
Obscurs et phénomènes à la fois
Cherchent des épluchures d’enclume
Parmi l'horreur des poires encore lisses

Houblon
Où les tongs pleines de réglisses
Et d’anis au sirop d'érable
Cherchent l'imposture du sable
Vers de la pisse gratuite
J'ai rêvé de cet arbre

J'ai rêvé de ces entrailles
J'y ai même baigné
J'ai suivi l'abominable
Mais
Quand il s'est retourné

J'ai reculé à son émail
Pleine de rouilles et de crottes
Car plus luisante qu'une maille
La lueur de ce rail
brillait comme de la flotte


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MessageSujet: Zéro ("H ppm")   Ecrits de Pendantce EmptySam 23 Jan 2010, 07:32

Zéro


Il souffle sur le vent
Des parfums de rengaine
Des matins où il se fréquente
Comme des flaques d'hymen
Coulant des loques blanchâtres
D'obscurs vomissements

Rubis diamant opale
Là sur le lit des rutilants
Spirale contre spirale
Quartz contre quartz
Le sentiment se vulgarise

Tout un champ d’améthystes
Ne serait-il pas trivial
Que pour nos âmes si tristes
Nous cherchâmes un ailleurs

Un ailleurs dans l’ailleurs
Que l’on trouve en ersatz
Une terreur sans horreur
Une ellipse de toi
Viens donc ici mon émoi
Epouse du Seigneur

Nous n’accomplirons rien
Nous n’aimerons rien
Nous n’achèverons rien
Mais nous serons l’accomplissement
Du degré zéro absolu et blanc
De l’amour


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MessageSujet: Re: Ecrits de Pendantce   Ecrits de Pendantce EmptySam 23 Jan 2010, 07:42

Bonjour,

je voulais vous dire que la série "H ppm" n'est pas dans l'ordre.

Il y a dans cette série, et cités ainsi, et dans l'ordre :

01 - Friandise (paru)
02 - Zéro (paru)
03 - Carpe diem (paru)
04 - Le coût du voyage (paru)
05 - Belles Marquises (paru)
06 - Le clown vert (paru)
07 - Je suis fagocité (paru)
08 - Permaprost (paru)
09 - Les Couleurs (paru)
10 - La belle plante (paru)
+
un onzième texte qui n'est pas de moi ...

Merci à vous !


Dernière édition par pendantce le Dim 18 Avr 2010, 05:59, édité 5 fois
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