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| | Ecrits de Pendantce | |
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Auteur | Message |
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pendantce pilier
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| Sujet: Onanisme Dim 18 Avr 2010, 06:02 | |
| Le fil de l'eau ruisselle, sur le velours. Sur le velours le fil de l'eau. De lourds vœux de beaux et de belles. Le fil de l'eau ruisselle leste et sourd. Il hèle ! que j'y accoure.
A travers le fil de l'eau sur le sol blond se promène, ma peine comme abondant d'un amour. Aïe et je saigne, sous le fil de l'eau et mon cœur de pierre se martèle : « Tu aimes toujours ! ô ! fille de l’oh ! » Et je caresse mes ailes sous leurs bruissements et sur les carreaux, je caresse le temps, et sans leurs échos des sangs je dresse la ribambelle.
Je caresse les apôtres et l'onde sur ma peau y dessine lasse un trauma sensuel. Et je regarde mes os, mes nerfs, ma chair, mon épiderme chaud. Je les regarde et je m'appelle …
Je m'appelle, et je me rappelle. Les flux s'entremêlent, mélos. Les flux d'entre les peines me ramènent, mourront même au fil de l'eau. | |
| | | pendantce pilier
Nombre de messages : 1230 Age : 39 Localisation : Délocalisation Date d'inscription : 02/11/2009
| Sujet: Suite ... Dim 18 Avr 2010, 06:19 | |
| Suite de "Je t'aime ou Apologie de la bienséance" Bref, tout ceci n'est pas intéressant. Les hommes arrivèrent oui. Les enfants mirent des semaines et des semaines à s'en remettre, du point de vue physique soit, oui. Mais ce n'était important pour personne, donc pas intéressant effectivement. Ca n'avait qu'à peine un peu de considération des maîtres, en temps voulu, mais ça n'était pas destiné à donner de l'amour, pas plus qu’à en recevoir d’ailleurs, par quelque voie qu'il se puisse, maladroitement dissimulée, par une trique ou un regard brillant quelconque. Les parents furent ensuite assassinés quelque part, ou je ne sais où, ce qui revient au même, et que je vous parle là du détroit de Magellan, de Madagascar, ou de l'East End londonien, n'aurait encore une fois aucune importance. Mais qui étaient ces hommes ? vêtus de longs manteaux noirs, et battant la ville ; comme autant de seuils, qui pour l’espoir chercheraient la fibre, en posant sur une chair la rose délicate … le sceau rouge du Préfet, qui les songes antalgiques, et presque, comme un enfant jouerait d’un aspect cruel, infligeait mieux qu’un avenir aux encensoirs ; la beauté d’un horizon défait, dans la douce langueur du méfait, d’un coup de fouet agile … et bien voici là comment nous pourrions poursuivre … c'est-à-dire, en cherchant ! à continuer la narration, par un petit excès de lyrisme certes, sous-forme d’écrit chantant, mais aussi comme les enfants suppliciés, eux, ne cherchaient pas ! à poursuivre, dans l’art de hurler, dont ils étaient alors les créateurs, les virtuoses, les génies absolus, incontestables et incontestés. Art dont ils complétaient magnifiquement le tableau, tandis que l’on choisissait aussi à sa guise, l’intervention du pinceau d’ailleurs. Et bien là encore pourtant, et puisqu’il s’agit aussi de ce que laisse passer l’auteur ou pas, ça n'a pas de considération de ma part, puisque l'histoire s'arrête là, et que j'aimerais en commencer une autre. Parlons donc du Pays de Candy. Vous connaissez sans doute toutes ces horreurs roses ? Et en l'occurrence très bien symbolisées parfois, et selon l'instant, par une barbapapa. Petit coton de soie ; magnifique ! mais sucré jusqu’au mal de cœur, et collant, jusqu’au mal de foi. C'est que question horreur, même si le vaporeux ne lui sied pas toujours, en revanche ici, au Pays Rose de Candy, l'horreur peut parfois être à double face, ou alors à double-tronchant. Disons que si la rose est rose, alors c'est qu'une tige qui fuit, lui a inspiré son existence, car elle fuit, et c’est normal ... et que si la rose est sèche et cramoisie, alors c'est elle-même ! qui, dans un monde presque surréaliste à force de réalismes, aspire à la dégénérescence de la tige, encore verte pourtant, et ce n’est pas normal on va dire ... Ah ! le prestige de la désillusion ! c’est Quelque Chose ! ou plutôt non ! ce n'est pas quelque chose ; c'est tout simplement une multitude de riens, qui se fond en elle-même, et dont il ne reste plus que la multitude, perdue et donc éperdue, dans ! la multitude, c'est à dire finalement pas grand-chose, pour parler généreusement. Et pas grand-chose, c’est quelque chose, déjà pour ce qui est quelque chose, entendons-nous ! Comme une pâte à pain sans levure, un truc dégueulasse et immonde, limite le goût du fadasse, un truc uniforme partout, tellement on a brassé cette merde sans levain, au sens littéral et littoral du terme. Bien sûr … là c’est abstrait, et sans doute aussi balancé comme ça, et avec mesure, comme ont variés de quelques ligne à ligne, la nature des paragraphes précédents … Et bien disons que je vois les choses comme ça oui. Mais cette langue, que vous lisez, elle serait abstraite pour un espagnol, ou pour une islandaise. Si les espagnols et les islandaises essayaient de comprendre, avec un traducteur au mieux, ils s’intéresseraient à une phrase, à quelque chose dans ce texte, et ils diraient oui ! c’est bien, ou nan ! ça ne me convient pas, mais ça ne resterait toujours qu’une phrase du texte, et pas tout ! le texte. Donc finalement, si on veut écrire, et se faire comprendre de tout le monde, il ne faut pas écrire d’histoire, mais juste des phrases quelconques, ou pas quelconques ; estimation qui appartiendrait aux preneurs, si on parlait dans le langage de l’immobilisme. | |
| | | pendantce pilier
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| Sujet: Les branches de la brume Ven 28 Mai 2010, 05:15 | |
| Et si l'amour venait à venir Il s'en adorerait du pire Si l'élixir fuyait le jour Il ne resterait que l'amour
Le temps d'un rire Tu n'es pas là Le rire du temps Tu t'en vas
A ras tu t'en vas Parce que c'est moi Car ce n'est pas le toit Qui rassure de murs
Car ma prison C'est un verger Moi je n'ai que des vergetures Et car tout l'amour Qu'on m'a donné Est resté en tas près des mûres
Je me nourrie de fruits De salades et de prunes Je m'oublie comme on dit Le soir au clerc de lune
Au clair-obscur de la nuit On dissèque des bambis Aux zobs une cure de clair Et net ça f’rait pas de souci
Mais n’ayez pas de peur Je ne suis qu’un ennui Plongé dans ma torpeur Et auburn à la vie
Mes cris sont calcinés Cendres de la tête aux pieds Pleurez moi car moi-même Je ne me pleure plus
La maison de poupées Telle est ma destinée Les clandés des tepus Font de vous des rebus
Je ne suis qu’un légume Mais je reste attaché Aux branches de la brume Quand vous ! êtes tombés … | |
| | | pendantce pilier
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| Sujet: Mourir sous la mer Ven 28 Mai 2010, 05:19 | |
| La fumée des miroirs C'est un encensoir La ruée vers l'aurore C'est un hareng-saur
La plaine a ses rivières Bercées de longs soupirs L'onde roule sur la terre Comme un plat de pire
La lune sans trésor C'est une métaphore Le sommeil sans la plume C'est un soleil qui dort
Nous irons près du port Eclipsé de lagunes Et sous les bateaux morts Luiront leurs infortunes
Nous irons sous la mer Vers l'orée des statuaires D'un antique d'antan D'où brillent encore les pierres
Sous des voilages sombres Noirs et presque blancs A travers eux dirais-je Nous courrons hors du temps
A travers les globules Les longs, les mollusques lents Parmi les fumeurs noires Et pénétrer l'instant
Pénétrer le domaine Voir les saignées de cents Mille et trois cents une haleines Graisser l'écrou du vent
Le vent naît de la terre La terre c'est l'océan Et mourir sous la mer Comme un vestige des gens
Nous irons près du port Près des alligators Nous irons dans le parc Jouer au tir à l'arc | |
| | | rotko pilier
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| Sujet: Re: Ecrits de Pendantce Ven 28 Mai 2010, 09:00 | |
| je t'envoie un Mp pour qq détails. | |
| | | pendantce pilier
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| Sujet: Lueurs du soir sous le vent Sam 12 Juin 2010, 09:11 | |
| Nous irons mentir dans les cieux Pour prendre le dernier ramage Pour le tout premier des aveux La graisse obscure du rouage
Nous irons dire la vérité Lavez-vous d'abord Messieurs Dames Car si rien ne pouvez frôler Vous pourriez au moins fuir votre arme
Je vois là de si belles choses Cachées derrière un sombre voile Je vois de bien ternes salam Cachés derrière de belles choses
Les charmes surannés Le solennel ganté Les bien-pensants qui pèsent La légitimité
Nous irons surgir en Enfer Un semblant de chance dernière Paré d'un lyrisme à tout faire Ira faire tout sans réponse Et finalement
L'achèvement c'est exquis Comme une chanson malpolie Je désespère c'est extra Et la main pleine de caca !
...
Aux lueurs du silence tari J'appose ma bonne grosse mayonnaise C'est même pas moi qui fais du bruit C'est même pas Moi qui fais des siennes Je suis une tepu sans respect Qui baise au Père Lachaise Je suis un petit pet lâché Orphelin à tous les menus | |
| | | pendantce pilier
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| Sujet: Un soir que j'allais Dim 13 Juin 2010, 06:25 | |
| Un soir que j'errais Seul avec ma drogue Seul abandonné Né de l'orgue Soit disant d'affronts N'ai-je protégé Carrément même ronds Si parfaitement
Un soir que j'allais Seul avec ma pomme Seul décideur de l'uniforme On me reprochait L' inutile violence D'être un homme Qui souffre en silence
Un soir cultiver L'arroser de mûres De frais jets dopés A la sourde amertume L'amertume Et passer près d'une fois Au moins prêt d'elle Trépasser d'une impasse Et au moins boire une tasse
Mais dans le froid qui dure Lévite la dorure Intolérable effroi Sur le poulet
Dans le rude qui frappe Mêm’ la l’vure dans la pâte Se battre pour un trou Crevé dans la baguette
Mais un soir que j’allais Le long des allumettes Je me pris un allez Le blond des allumés Car qui que vous soyez Nous le savons très bien Mais un soir que j’allais … Aussi un matin | |
| | | pendantce pilier
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| Sujet: Le Petit Jeu 17 Juin 2010, 10:16 | |
| J'ai rêvé Une fois D'où nul homme ne passe D'où nul rêve en secret J'ai rêvé d'as Double piqué
Triple buse Et quadruple masse Tout n'est qu'une Force qui se ressace
...
La parole est à chier La nuit dans les W.C Et moins t'es con Plus tu chiales
Ca sent la dépression Toutes ces connasses à fond Et tous ces p'tits pd J'en débande pas du pied
...
J'ai rayé Une foi D'où nul homme ne se bat D'où nul standard ne s'use A ne pas
...
Ceux qui ont combattu Ce sont les mourus Ceux qui ont compâti Ce sont les nazis
...
Tous ces képis pleins de bites Piquent piquent piquent Aux marchands de coquelets Diamants, rubis et becs
Tous ces petits poulets Jouent au diamantaire Et dignes comme cent hommes Becquetent, becquetent, becquetent
...
J'ai rêvé D'une voix Qui n'en démordrait pas J'avais choisi l'amour Sans en avoir droit
J'ai voilé le repère Capitonné par l'air De vos lourds corps puants Sur ma larme amère
...
Jusqu'à la fin des temps Nous irons droit devant Jusqu'au temps du passé Nous passerons à côté
Si bien qu'une vermine Mine, mine, mine Si mal que le matin Loin, est loin, est loin | |
| | | pendantce pilier
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| Sujet: La trêve Ven 18 Juin 2010, 07:19 | |
| Tel une longue entraille Le tunnel est sans rail Telle une courte masse La molesse se casse
Même niant le bitume De mêmes moires posthumes Même mals sur le quai De mêmes merdes postaient
Près des visages tendres La vieillesse se branle Sur les bivalves nobles Il s'érige des vignobles
La connerie s'anoblie Et baise dégueulassement Et les vieux ploucs s'oublient Dans une trêve, faussement | |
| | | pendantce pilier
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| Sujet: Message to You Sam 03 Juil 2010, 11:46 | |
| So many times I ran and lied Before your silence Came to me
So many fears So many doubts Make people feel They died empty
I ran and lied Because of truth My stupid cry Got "piss off" too
You have to shine Because of you Be cause to life ...
You can go very far But it will whistle too You have to be what's no matter to fools You can talk and then hide There'll always be some pools To make you sink to make it rise And you ...
I let my past Away from you I realize that You cannot do
I thrust out miles Undone with you I thrust in skies I'm bored to chew
Your happy sigh Your silly you I'm tired to spice This kind of soup
Get off my arms Or get into We're all cowards ...
You can go very far But it will whistle too You have to be what's no matter to fools You can talk and then hide There'll always be some pools To make you sink to make it rise And you ...
Even if you're bad Even if you're glad There would not be no more To share it with you
But if you told me that Things happen to you You would not get my love But us for true
You can go very far But it will whistle too You have to be what's no matter to fools You can talk and then hide There'll always be some pools To make you sink to make it rise And you ...
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| | | pendantce pilier
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| Sujet: Fuir ou partir Sam 03 Juil 2010, 11:53 | |
| S'enfuir vers ailleurs A fuir les possibles Aspiré par l'heure De la déperdition
Sans tuer les heurts S'enfumer du pire Partir vers son coeur Sans aspiration
Chercher le bonheur Dans l'éclat du rire Dans le rire éclate Toutes les rancoeurs
Partir vers ailleurs Sans même un soupir Sans même l'âme soeur Partir
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| | | pendantce pilier
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| Sujet: L'arbre sous le muguet Sam 03 Juil 2010, 11:54 | |
| Vacillante la feuille Tombée au creux de l'arbre Les racines se plaignent
Le tronc est mort mais Il reste impeccable Sous le soleil les Vieilles branches saignent
Délicieuses les vacances En dessous de l'arbre Où il pousse du muguet
Je n'arracherais pas ces Petites faïences De là où je suis elles M'ont déjà arraché
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| | | pendantce pilier
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| Sujet: Le Concerto ment Ven 09 Juil 2010, 23:39 | |
| Le concerto ment
Emir corazon Pour un appel fou Pas si fous en somme Nous
Douloureux appel Pour un cri de miel Sans hurler vous êtes Vous
Pourquoi les gens gentils sont-ils tous loups ? Pourquoi les gens méchants sont-ils tous blancs ? Qu'avons-nous fait de mal pour luir contents ? Qu'aurons-nous donc à faire pour fuir vivants ?
Alice n'est personne Même au grand banquet Alice est un homme Fait
De Puerta del sol à Vladivostok L'à venir si tu per- Mets
Les hommeux politiques Les amours antalgiques Les opprimés trouillards Les diktats qui espoirent
Les circoncis sans bite Les pétasses qui petitent Les circonstances folles Et les sombreuses écoles
A moi le temps A moi l'argent A moi leur cul Et leur imper
A moi le rire A moi le vent A moi leur lie Et leur lumière
Pourquoi les gens arrivent quand il fait vent ? Pourquoi les gens se vantent quand ils arrivent ? Qu'avons-nous fait de bien après l'instant ? Qu'aurons-nous donc à faire pour à temps vivre ?
A moi le fer A moi l'austère A moi l'enclume Et l'astre sang
Ah moi la fuite Ah moi l'cosmique Ah moi l'hostie Les dynamitent
Les hommeux politiques Les amours antalgiques Les opprimés trouillards Les diktats qui espoirent
Les circoncis sans bite Les pétasses qui petitent Les circonstances folles Et les sombreuses écoles
Aurons-nous le temps Même simplement D'abreuver d'idoles Les piètreux à colle ?
Aurons-nous l'averse Le petit tonnerre Pour finir le concert ?
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| | | pendantce pilier
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| Sujet: Impro du soir Ven 09 Juil 2010, 23:41 | |
| Je bois de la fumée Je fume de la boisson de ce soir Qui fut Un Lexomil entier, deux Mépronizine légers Et deux Imovane sages Je ne suis pas sorti
Je n'ai rien vu de cet entourage De cette béquille presque née Je crois oui que c'est une béquille Mais je crois que si vous le saviez Vous sauriez alors que j'ai quatre jambes
La ribambelle, le sonnet, la ritournelle ? Non ils ne sont pas vraiment perçeptibles Mais avec cette officine, avec cette lumière Je crois que finalement c'est facile D'avoir un calmant
Souhaitez-vous le meilleur du pire Dans le meilleur il y a l'Has been Où des vétérans en pleurs Scratchent et ripent sur leur rime Dans le pire il y a l'Has been .
Dans le meilleur il n'y a rien Rien oui, vraiment rien ! Sauf peut être la substance De la périphérie du cercle Pour certains dwarves élégantesquissimes Ou pour des dwarves certains qui se signent
Dans le pire il y a moi et toi Lovés presque jusqu'à notre infime Moi et toi Juste dans l'abîme Moi et toi sur un rebord de cime Contemplant l'univers nuageux De notre petit ciel de merde
Il y avait des enfants jadis en moi Des petites boules de suif J'habitais une cheminée autrefois Tous les chieurs vont, rosbeef
Ensuite le ciel, aux armes etc La ribambelle, le sonnet et la ritournelle Ensuite le parc où on picole du soda Le soda nous picole d'ailleurs après pas à pas Et de pas en pas, le oui s'est écrit sur les fronts
Je ne comprends pas pourquoi tant d'agitation Puisque c'est oui ce ne saurait être non Mais puisque c'est non, oui Alors ce sera aussi, oui, non J'aime votre manteau
Malade mental je vis plus dans les idéaux Qu'aux carnages animaux on vit moins son idéal On respire l'air de l'autre à pleins poumons A pleins poumons, l'autre nous aspire et inspire Et un jour il vient autre chose, et alors on cesse de se mentir
Les rivières coulent, les pierres s'effritent Et les horribles buildings jouent aux colosses Métalliques et étincelantes vitres Formes et hauteurs designées par le refus du chyme Et finalement il y a des toilettes dans les buildings
Dans l'swing des petits princes de Paris, Berlin, Rome, Londres, New york ou Kyoto Y'a comme du bling bling dans la hurt machine Y'a comme un coeur qui manque d'écho
Les tatoueurs se font des signes Qui se ressemble s'assemble passionnément Mais la passion dans son râle ultime Avait bercé un magnifique tombeau
Parmi des ailes de Cygnes J'ai trouvé le repos Mais tous ces endroits où vit la Dîme Sont des endroits où ceux qui disent non Disent non
Dernière édition par pendantce le Sam 10 Juil 2010, 22:02, édité 1 fois | |
| | | rotko pilier
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| Sujet: Re: Ecrits de Pendantce Sam 10 Juil 2010, 07:26 | |
| - Citation :
- Dans l'swing des petits princes de Paris,
Berlin, Rome, Londres, New york ou Kyoto Y'a comme du bling bling dans la hurt machine Y'a comme un coeur qui manque d'écho pour moi, c'est la meilleure strophe, et elle me plaît bien. | |
| | | pendantce pilier
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| Sujet: Re: Ecrits de Pendantce Sam 10 Juil 2010, 22:12 | |
| J'apprécie certes qu'on me dise que je fais des fautes ; c'est gentil et utile, mais ce n'est que ça. Et aussi je crois, pour te répondre à toi Rotko, que cette strophe est loin d'être la meilleure du texte ... Quand les hommes cesseront de réagir automatiquement à des choses qui poussent, et ne poussent que par automatismes, on aura franchi un cap, j'ose l'espérer. A tant est qu'un homme un jour puisse franchir quelque chose, et non emprunter un simple chemin, pour aller juste quelque part ailleurs sur la Terre ... c'est comme ça que ça s'appelle je crois. | |
| | | pendantce pilier
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| Sujet: Âme ourlet Dim 18 Juil 2010, 11:43 | |
| Comment confondre un soi qui aime aider, avec un soi qui aide pour aimer, sans être coupable de quoique ce soit, ni ressentir bénédiction plate aucune ?
Comment être coupable de son plus bel amour, sans traîner l'autre dans sa propre culpabilité d'aimer ?
Comment être soi sans amour, sans velléité aucune, mais toujours avec cette volonté farouche d'être un amour sans soi ?
Comment peut-on dire que l'on aime, quand le choix de la personne ne s'est et ne se pose pas encore ?
Comment vivre dehors, dans un cocon de soi, avec des matériaux de ce dehors, dont on ne pourra jamais tirer un matériau réel de soi, hormis par procuration ?
Comment, comment t'aimer encore ? t'aimer par coeur sans coeur ?
Sans la raison qui a peur
Et sans le coeur qui a ses raisons ?
T’aimer, t’aimer … t’aimer dehors ?
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| | | pendantce pilier
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| Sujet: Re: Ecrits de Pendantce Dim 18 Juil 2010, 12:02 | |
| Je précise, concernant les automatismes de mon avant-dernier post, qu'on ne saurait faire autrement c'est vrai, mais j'ai trouvé ça triste oui un peu, que les plus jolis passages, ou laids d'ailleurs aussi, pourquoi pas, de ce que je fais, soient incompris, ou alors que l'on n'en parle tout simplement pas. Oh après tout chacun apprécie des choses différentes, et je vous prie de bien vouloir m'excuser pour mon sans-gêne ... | |
| | | rotko pilier
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| Sujet: Re: Ecrits de Pendantce Dim 18 Juil 2010, 15:36 | |
| pas de problème, pendantce Le texte appartient à qui l'écrit, mais aussi à qui le lit et lui donne une signification ou une portée nouvelle. Si les grains ne répondent pas sur tes textes, c'est sans doute qu'il est difficile de se sentir concerné par un petit texte qui atterrit au milieu de nos diverses préoccupations. Tu pourrais nous parler de tes lectures ou des spectacles que tu vois ou aimes - ou détestes Car on a aussi besoin pour dialoguer d'un contexte commun. Bien à toi, | |
| | | pendantce pilier
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| Sujet: Le pot Sam 24 Juil 2010, 10:37 | |
| Partir en transparence Plus que l'ondeux des mots Bâtir intrinsèquement Plus qu'une altercation
Entre soi et soi Irrésistiblement
Incrédule Je n'y croît pas
C'est l'effet du tombe-haut C'est le frais qui te piège Partir d'un train c'est comment Commencer à partir
D'entre soi et soi Irrésistiblement
Inlassable Je ne se lasse pas
L'esprit qui tombe à l'eau C'est la berge qui te ferme Bâtir un temps ça arrange L'orangeraie des pastilles
Diantre ! soi et soi Irrésistiblement
Admirable Je ne se nargue pas
Noircir en véhémence Plus que l'idée de maux Salir extrinsèquement Plus qu'une introduction
De soi à soi Irrésistiblement
Archi nul Je n'y voyait que du pot
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| | | pendantce pilier
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| Sujet: La Musulmanie Sam 24 Juil 2010, 10:38 | |
| Que puis-je faire pour ? Surfaire le puits Qu'aurais-je pu faire depuis ? Qu'il est beige ; deux puits ?
Venu d'un pays où il ne pleut pas Le beige dans la neige s'enfuit Dans la nuit la neige Prend des tons d'aurais-je du ? Or, ai-je du mourir ? Pour connaître le beige dans mon pays
Pourquoi le beige s'empierge ? Comme un bouchon de liège atterrie D'une main presque belge Au fond d'un flacon d'arpèges Pour mieux rejoindre sa lie ?
Coeur de musulmanes Burqa, niqab Vous n'êtes pas dignes de l'Arabie Car ostentatoires vous êtes le fruit D'un sensible képi
Vous êtes l'abîme jusque dans l'habit Qui ne fait pas le moine Fait la chaussée et La musulmanie Vous n'êtes pas musulmanes !
Et vous vous épanchez En buvant de l'ode croupie Comme la neige a recouvert le beige du puits Comme le beige a fini par se nuire Comme je veux votre bien aussi
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| | | pendantce pilier
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| Sujet: Une flaque Ven 27 Aoû 2010, 11:30 | |
| Les choses ordinaires me plongent dans leurs tourments Comme une ronde dans un monastère Autour d'une pierre aussi sacrée que le vent d'autant En emporte le vent dans les cimetières
Jadis ! Ô grand Jadis ! Si j'avais pu je sais me réveiller Vous m'auriez aimé, j'aurais du se glisse Nous aurions fondu comme des fous alliés
Loin de moi l'idée de merde que l'ordinaire ne me plisse Comme une tombe dans un cimetière On fait le tour du monde aux fers par un battement de cil Si les étoiles sont belles dans un monastère
Elles sont belles aussi, si calmes et légères dans l'abîme Vous devriez me plaire, je suis le feudataire Le feu propriétaire de ma nature habile
Point de foi délétère pour vivre soit-disant tranquille Comme un tombeau dans un monastère Mon corps doux-amer ici repose, et il vit paraît-il Comme une flaque dans un cimetière
Elles sont belles aussi, si calmes et légères dans l'abîme Les flaques salées près de vos ornières Vous m'auriez aimé, mais j'aurais du me nuire Pour que surgisse votre amour sans se taire
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| | | pendantce pilier
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| Sujet: Re: Ecrits de Pendantce Lun 30 Aoû 2010, 11:49 | |
| Ils sont partis 300 soit 105 Rire dans la nuit Croissant de pintes Ils font parti Du nid d'helminthes Maints sous la pluie Pluie sous la plinthe L'absenterie Il rie aussi L'absinthement C'est pas tout blanc Pas tout joli Geôlier pan pan Cul cul pipi Caca maman C'est la divine Divine comédie C'est le divin Divin demain C'est le divan Divan du psy C'est le deviens Deviens matin Ils sont pitas Avec l'houmous Ils sont tapis Derrière la mousse Ils toussent épris Du premier mousse Ils gloussent au pis Frousse à la gousse La plaisanterie Lui plaît aussi L'après- semblant N'est pas marrant Pas très cosmique Pas très méchant Méchants sont gris Mes gris sont champs C'est la divine Divine comédie C'est le divin Divin demain C'est le divan Divan du psy C'est le deviens Deviens matin L'apres-midi Désopilant L'âpre et tant pis Ca dort marrant Ca mord maso Sado ça crie Sac à zéro Sacré zizi Le zozotement Zorro aussi Si t'es zag zig T'es un héros Consentement Dard d'apatride Dare dare zig zig Zizazozo C'est la divine Divine comédie C'est le divin Divin demain C'est le divan Divan du pis C'est le deviens Deviens zinzin | |
| | | pendantce pilier
Nombre de messages : 1230 Age : 39 Localisation : Délocalisation Date d'inscription : 02/11/2009
| Sujet: La bulle nulle Mar 07 Sep 2010, 10:49 | |
| Je suis calme Comme auprès du port Où l'on hisse les voiles Où la mer et le vent Jouent de temps en temps Au levant doux amer Liesses d'un cimetière
Je suis las Fichtre en voie de sort Comme un apostolat Imposteur tu parles bien bas
Plus que de raison Comme une habitude Passent les moissons Passe à la maison J'ai l'amour âpre et rude Passons passons passons Car comme à l'habitude
Les chevaux enneigés Leurs sabots de plastique Taupes ou rats crevés Ils boivent à l'amnésique La musique qui part Eparse par ce par Où nul qui n'allait
Je suis marre Fichtre en voie de bord Comme un alligator Imposteur tu parles fort car
Plus que de raison Tu as perdu ton nom Car plus qu'une amertume L'hume bulle nulle Tu as perdu ton nom Quand tant d'autres s'en font Tu as perdu ton fond Passe à la maison
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| | | pendantce pilier
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| Sujet: Amour d'ânes et anamour Mar 07 Sep 2010, 10:55 | |
| Effrayante solitude C'est à en devenir fou Je fume un pet' à l'amour Vaste et long murmure
Faste des ligneuses moues Les arbres sont d'un fissible ! Plus trash qu'une fissure J'en suis encore plus fou
Vaste et longue solitude Qui te respecterait Quitte à perdre ton calme La respecterais-tu ?
Je respecte ma rai Loin des ectoplasmes Je subis le pire Je fume du pet'
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| Sujet: Re: Ecrits de Pendantce | |
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