la fessée ou l'education autoritaire

soussou a écrit:

La discipline, la rigueur, font loi, et la loi de l'amour pourquoi ne ferait-elle pas loi ?

Mais donner une tape sur les fesses n'empêche pas d'aimer son enfant (je dirais même au contraire, puisque ce n'est quand même pas gratuit, fort heureusement...). Et les corrections que tu évoques juste avant sont bien violentes et ne sont absolument pas du même ordre que la fessée, en tout cas à mon sens.

Si la loi est votée, ça voudra dire que si un parent donne une fessée à son enfant en pleine rue, il pourra écoper d'une amende ou bien être dénoncé par un passant ? Je trouve ça aberrant

Si l'enfant à bien compris les bases de l'amour il devrait tendre la fesse gauche.

Monique Rannou a écrit:

quand elle fremoussait

Sympa, ce mot ! C'est toi qui l'a inventé ?

Pour ce qui est du témoignage perso, avec mon frère et ma soeur aînés, nous n'avons pas été traumatisés, c'est peu de le dire !
Jamais de fessé ni rien. Faut dire qu'on ne faisait pas beaucoup de conneries (du moins, à la maison...)
Et puis nos parents ont fait ce qu'il fallait : avec leur humour désopilant, ils nous ont donné les prénoms des trois archanges. Ça a fait rire tout le monde et c'est pas chiant à porter, puisqu'il faut qu'on soit tous les trois réunis pour que les gens s'en aperçoivent (et encore, si la référence ne leur échappe pas !)
De grands rigolos, les parents !

Hope a écrit:

Ils nous ont donné les prénoms des trois archanges.

Des trois principaux alors.
Car il y en a plus de trois.

Ton frère s'appelle donc Michel.
Quant à toi, j'hésite... Hope irait bien avec l'espoir apporté sur Terre par l'ange Gabriel au cours de ces descentes en ce bas monde.
Supposition, rien de plus !

Harelde78 a écrit:

Ton frère s'appelle donc Michel.
Quant à toi, j'hésite... Hope irait bien avec l'espoir apporté sur Terre par l'ange Gabriel au cours de ces descentes en ce bas monde.
Supposition, rien de plus !

A moitié juste pour l'instant. Mais je t'envoie la réponse, allez !

Moi je suis vraiment pour la fessée.

Non seulement elle est un moyen de corriger, de faire culpabiliser l'enfant à sa médiocrité, à sa petitesse elle octroie à l'autorité parentale et une suprématie méritée

Ensuite, et je dirais cela en qualité d'hommes je suis en particulier pour la fessée appliquée aux filles. N'est-ce-pas quelque chose de positif de voir le spectacle de sa fille soumise et en pleurs par sa propre faute, et offrir au père ses fesses afin qu'elle puisse se faire humilier pour une meilleure culpabilisation ? Mille fois oui, et je vois que certains d'entre nous partagent comme moi l'adoration pour la vision de ces fesses.

Je pense qu'on doit faire preuve de respect à la figure parentale, et ce pour des raisons non seulement morales, mais de bienséance.

Tiens ça me fait penser à ça !




Qui oserait encore aujourd'hui provoquer et s'amuser avec cette insolence ?
Tout de suite, il y aurait plainte, polémique, prise de parole ministérielle et haro sur l'écrivain.

L'émane a écrit:

je suis en particulier pour la fessée appliquée aux filles.

Moi aussi, mais juste pour celles qui le demandent.

Citation :

et je vois que certains d'entre nous partagent comme moi l'adoration pour la vision de ces fesses.

Carrément !

Une manière comme une autre de montrer l'aspect trouble de ce châtiment,

et pour qui le donne et pour qui le reçoit.

Je préfère donner, et de loin !

Frapper, lécher le sang, pour qu'elles chialent, et supplient notre clémence !

Comme Mlle Lambercier avait pour nous l'affection d'une mère, elle en avait aussi l'autorité, et la portait quelquefois jusqu'à nous infliger la punition des enfants quand nous l'avions méritée. Assez longtemps elle s'en tint à la menace, et cette menace d'un châtiment tout nouveau pour moi me semblait très effrayante; mais après l'exécution, je la trouvai moins terrible à l'épreuve que l'attente ne l'avait été, et ce qu'il y a de plus bizarre est que ce châtiment m'affectionna davantage encore à celle qui me l'avait imposé.

Il fallait même toute la vérité de cette affection et toute ma douceur naturelle pour m'empêcher de chercher le retour du même traitement en le méritant; car j'avais trouvé dans la douleur, dans la honte même, un mélange de sensualité qui m'avait laissé plus de désir que de crainte de l'éprouver derechef par la même main. Il est vrai que, comme il se mêlait sans doute à cela quelque instinct précoce du sexe, le même châtiment reçu de son frère ne m'eût point du tout paru plaisant.

Mais, de l'humeur dont il était, cette substitution n'était guère à craindre, et si je m'abstenais de mériter la correction, c'était uniquement de peur de fâcher Mlle Lambercier; car tel est en moi l'empire de la bienveillance, et même de celle que les sens ont fait naître, qu'elle leur donna toujours la loi dans mon coeur.

Cette récidive, que j'éloignais sans la craindre, arriva sans qu'il y eût de ma faute, c'est-à-dire de ma volonté, et j'en profitai, je puis dire, en sûreté de conscience.

Jean jacques Rousseau in les confessions

Bonjour à vous tous,
qui aime bien chatie bien; il semble que cet adage que toutes les générations avaient connu est de nos jours pris à partie. On y trouve de l'amour et de l'efficacité; ne peut-on pas dire qu'il trace précocement dans la vie de l'enfant la frontière entre le bien et le mal; n'est-il pas souvent un stimulant.

Ici nous sommes loin de la violence et des chatiments corporels, combien condamnés par les pédagogues ; aussi surprenant que cela puisse paraitre, cette correction douce crée assurément un lien plus affectueux entre le père ou la mère et l'enfant;

qaund on prive l'enfant qui a fauté d'un casse-croute ou d'un chocolat, est-ce que l'on punit ou pas.

A mon humble avis, on cherche à ramollir les générations montantes en leur inculquant la facilité de la vie qu'elles ne trouveraient guère à l'age adulte.

www.bencherif.unblog.fr

As-tu remarqué, cher Bencherif, que les pires choses que les autres nous infligent, sont faites "pour notre bien" ?

Bien sûr recevoir la fessée, humiliation et douleur suprème est comparable aux petites souffrances de la vie.

Bien souvent, les fessées on elles passent malheureusement aux oubliettes, sauf si l' on bat son enfant chaque semaine et ce avec rigueur pour mieux lui apprendre la vie.

Ainsi, je propose que pour mieux lui apprendre la dureté de la vie, on fera subir à l'enfant des pénuries de bouffe, ainsi qu'on le fera travailler pour l'intérêt général, et pourquoi pas l'enfermer 1 mois dans les toilettes, pour le préparer à sa vie de futur tôlard ? Pour son bien.

L'émane a écrit:

Frapper, lécher le sang, pour qu'elles chialent, et supplient notre clémence !

Hello, my name is Erzebeth Bathory !

http://www.scifi-universe.com/upload/medias/comtessenoire.jpg

Hope a écrit:

Hello, my name is Erzebeth Bathory !

A tous ceux qui ne connaissaient pas cette comtesse sanglante :

Citation :

La comtesse Élisabeth Báthory, née le 7 août 1560 et décédée le 21 août 1614, était une comtesse hongroise de la prestigieuse famille des Báthory. Elle fait partie des plus célèbres meurtriers de l’histoire hongroise et slovaque. Elle est souvent évoquée sous le sobriquet de dame sanglante de Čachtice, du nom du château près de Trenčín (dans la Hongrie royale, aujourd’hui une partie de la Slovaquie), où elle vécut la plus grande partie de sa vie.

Après la mort de son mari, elle et quatre collaborateurs présumés furent accusés de torture et de meurtre de nombreuses filles et jeunes femmes dont le nombre reste incertain. En 1610, elle fut emprisonnée dans le château de Čachtice, où elle resta jusqu’à sa mort, au bout de quatre ans. Son origine noble lui évita un procès et une exécution.

Le cas de Báthory a inspiré de nombreuses histoires et légendes dans lesquelles elle se serait baignée dans le sang de ses victimes pour garder sa jeunesse-ce qui lui a valu des surnoms comme la Comtesse sanglante ou la Comtesse Dracula. Mais ces légendes ont été largement écartées par les historiens modernes. Elles persistent malgré tout dans les croyances populaires.

Hors sujet, mais instructif !

Et ce n'était que le début !

Amatrice !

Elle n'utilise que la main, quand on peut utiliser le martinet ! Je propose la lecture des "120 journées de Sodome" du Marquis de Sade aux futurs parents, pour qu'ils puissent donner une éducation à leurs enfants, digne de ce nom.

L'émane a écrit:

Amatrice !

Elle n'utilise que la main, quand on peux utiliser le martinet ! Je propose la lecture des "120 journées de Sodome" du Marquis de Sade aux futurs parents, pour qu'ils puissent donner une éducation à leurs enfants, digne de ce nom.

Elle a quand même pris soin de le mettre nu pour que le coup est plus de résonance et pour l'humilier dans le même temps. Mais tu as raison, "le martinet, il n'y a que ça de vrai !"

Vingt pays d'Europe sur 47 ont interdit la fessée. La France et l'Angleterre résistent, invoquent une affaire qui se règle en famille.

Une université de la nouvelle Orléans a étudié le problème : les enfants qui ont souvent subi une fessée sont plus agressifs que leurs camarades, à l'âge de 5 ans.

En France et en Angleterre , les tenants de la « claque éducative » estiment qu'une tape, à défaut de faire du bien, ne fait pas de mal. Les adultes ne veulent pas renoncer au droit d'infliger une punition corporelle modérée.

la pédiatre Edwige Antier (députée UMP) a rappelé qu'elle militait pour une interdiction de la fessée et des coups, inscrite dans le Code civil. La députée britannique Christine Mc Cafferty (travailliste) s'est étonnée qu'« en Grande-Bretagne, un enfant de 10 ans puisse être pénalement poursuivi s'il frappe une personne, alors que ses parents ont le droit de le taper sans être poursuivis ».

Ouest-France.