Don Delillo

L'homme qui tombe est le seul que j'ai lu, et vraiment mon souvenir reste frais dans ma mémoire; Tout ce qui s'est passé le 11 de septembre est rendu avec fidélité, l'histoire des personnages est saisissante aussi et Hammad nous fait comprendre ce que c'est le fanatisme meutrier au nom de son Dieu.
je n'ai pas lu d'autres de DeLillo car je les lis en espagnol et mon avis en Français me prend beaucoup de temps.

Moi je les lis en français et non en anglais. c'est certain, il y a une perte par rapport à la langue d'écriture.

J"ai lu, "Les noms", "Bruit de fond", "Chien galeux", "body art".

Pour celles et ceux qui on lu "Bruit de fond", que pensez-vous de ce livre ??

pour Amadak, le post de pgmp ie au bas de la page 5.

un petit aperçu de Great Jones street chez Actes sud.

Comme nous sommes souvent désorientés par Don delillo, autant voir ce qu'en disent des critiques, en l'occurence dans le magazine littéraire (juillet Aoüt 2011) p.510.

Il est question d'une rock star, Bucky Wunderlick, qui en pleine tournée se terre dans un appartement, en pleine crise spirituelle. On voit défiler chez lui pas mal de parasites, et on s'interesse aux voisins, celui du dessus, écrivain en panne, et celle du dessous, qui garde un enfant difforme et perturbé.

Citation :

" Difficile dans ces conditions de dégager le fil de l'intrigue."

il y aussi deux paquets, l'un de bobines de musique, l'autre, de drogues diverses.

Satire de l'époque au temps du Vietnam, commente le critique.

Il vante le dernier chapitre, "véritable collage sensoriel", où on regarde les marginaux (pour contrebalancer la célébrité sans doute).

Citation :

Une population errante de sorcières et de vagabonds orageux. Ils se traînaient dans les rues mouillées en parlant des langues plus anciennes que de spierres ensevelies dans le sable. Lits et punaises. hommes et poux. Gonogocques nichés dans l'étreinte de l'amour.

Intrigue multiple, satire et droleries, poésie citadine et crasseuse, collages, si vous avez vu ça, vous êtes donc en phase.

Le lecteur a parfois besoin d'être rassuré.

Viviana Lysyj recommande


190 p. chez J'ai lu, Editions 84

le personnage de Piercing de Viviana Lysyj s'insurge contre les critiques !

" ils ont dit que c'était nul, ils l'ont dénigré, un critique a même déclaré que le New York du roman n'avait rien à voir avec New York, comme si un écrivain était forcé de donner une image exacte de chaque coin de sa ville. Ce qui leur a déplu, c'est de DeLilllo a montré un New York pour ainsi dire réduit à la dimension de l'énorme limousine de son protagoniste, en établissant à bon escient une similitude entre la ville et ce véhicule obscène et antiécologique des classes dominantes".

pourPGMB:
j'ai relu tout le fil Don Delillo, vraiment intéressant; L'homme qui tombe est encore bien gravé dans ma mémoire. je viens de lire ton commentaire sur "Bruits de Fond" etj'ai un ressenti de quelque chose qui invite à la lecture; très actuel, le monde,les médias tout ce qui nous arrive et qu¡on ne peut pas fuir.
je dois me contenter avec les résumés ,étant impossible pour moi d'obtenir les livres, le tien me dit beaucoup,merci

Dans ces neuf nouvelles rédigées sur plusieurs années, Don DeLillo évoque diverses formes de malaise et d effroi à l oeuvre chez l'homme contemporain. Chacune apparaît comme une allégorie cryptée de l éternelle angoisse métaphysique qui est, aujourd hui comme hier, le lot de tout individu, alors même qu il tente de s'adapter, à travers une paranoïaque recherche de sens, au sentiment d insécurité qui gouverne sa vie fragile et illisible.

Pour reprendre pied avec Don Delillo, des nouvelles sont une bonne occasion. J'ai lu le coureur où des événements sont vus de manière partielle par un coureur à pied qui fait plusieurs tours d'un lac.

Ce qui nous surprend dans un évènement est qu'il n'ait pas d'explication. Pour l'assimiler nous avons recours à des histoires logiques ou vraisemblables, qui en donnent une explication plausible.

Derrière l'évènement entr'aperçu par le coureur, on voit le traumatisme crée par ce qui n'a pas de sens. Je pense aux victimes d'un attentat, par exemple.

Création dans l'ange Esmeralda ne manque pas d'humour, mais j'aime mieux le Coureur que j'ai relu par hasard avec les mêmes sentiments.