Quelques poèmes

Souffre Othello !
Et avance sur l'échiquier du chaos.
Tu es la marionnette dont je remue les fils.
Et tout résistance te serais inutile.

J'avance le fou
Pour tuer ta reine.
Tu subis mon courroux,
Fruit de la haine.

Vous n'êtes que des pions
Que j'écrase avec passion.
Othello pour toi ta demoiselle
Seras à jamais considérée comme infidèle.

Alors ai confiance en moi.
Et rapidement achève là.
Tu ne sauras jamais quel plaisir
J'éprouve à te détruire.

Enfin. J'abat toute mes cartes
Et alourdi ton fardeau.
Tu es échec et mât.
Sur Chypre s'élève un souffle nouveau.

c'est très beau petite Layla ! ton orthographe s'améliore

tres interessant ton poeme Layla et j'ai beaucoup aime le fait que ce poeme revele les sentiments du mechant homme (je ne me rapelle plus le nom j'ai lu Othello en primaire ) c'est tres talentueux,en effet.

Merci. C'est un premier jet.
Il s'agit de Iago et pour ce poème j'ai surtout privilégié le champ lexical du jeu.

Coucou Layla. Intéressante en effet cette recherche d'unité autour d'un même champ lexical.
Je te suggère quelques corrections d'erreurs ou de maladresses :

Vers 2 et 4 : « Et » pas indispensable à mon avis.
Vers 4 : « Toute……………..serait… ».

Vers 11 – 12 : proposition d’inversions pour raisons euphoniques :
« Pour toi, Othello, ta demoiselle
À jamais sera considérée comme infidèle. ».

Vers 13 : « aie confiance ».
Vers 14 : « achève-la » (verbe "achever" à remplacer ?).

Vers 17 : « J’abats toutes mes cartes » mais on n’utilise pas de cartes aux échecs, peut-être vaudrait-il mieux trouver une autre expression.
Vers 18 : « Et alourdis… »
Vers 19 : « échec et mat »

Nic, tes conseils sont judicieux, comme toujours, et Layla a ici un super professeur.
hé bé oui, tite Layla, si tu ne soignes pas ton orthographe, les lecteurs vont mal comprendre le sens de tes phrases ! Courage !

Nouvelle version :

Othello

I

Drame au théâtre shakespearien
Où naquit un couple clandestin,
Qui prit sa source à Venise
Et s'éteignit dans la traitrise.

Un jeune aventurier ténébreux
Conquit le coeur d'une douce fleur bleue
Et l'amour qui les a unis
Fut plus fort que la vie.

Quel terrible sentiment,
Celui qui plonge dans le tourment
Et aliénerait n'importe qui,
Mais surtout Othello en proie à la jalousie.

De l'amour à la haine
Il n'est qu'un pas.
Et les suspicions malsaines
Les pousseront au trépas.


II

Souffre Othello !
Et avance sur l'échiquier du chaos.
Tu es la marionnette dont je remue les fils.
Tout résistance te serait inutile.

J'avance le fou
Pour tuer ta reine.
Tu subis mon courroux,
Fruit de la haine.

Vous n'êtes tous que des pions
Que j'écrase avec passion.
Pour toi, Othello, ta demoiselle
A jamais sera considérée comme infidèle.

Alors aie confiance en moi.
Et rapidement abats là.
Tu ne sauras jamais quel plaisir
J'éprouve à te détruire.

Enfin. Je met ma dame dans l'axe
Et alourdis ton fardeau.
Tu es échec et mat.
Sur Chypre s'élève un souffle nouveau.

III

Laisse moi goûter au fruit de tes lèvres,
Ma douce Desdemona, tu es si belle,
Et glisser mes doigts dans tes cheveux de soie
S'il te plait, encore une fois.

Ta peau plus blanche que la neige,
Illuminait mes rêves torturés.
La ternir serait sacrilège,
Les éraflures vermeilles te souilleraient.

Garde tes yeux clôt,
Ma douce voyageuse des temps perdu,
Et n'ai pas peur du chaos,
Toutes ses aventures je n'y croit plus.

Mon Ange, je n'aime que toi,
Tu étais ma reine, je serais ton roi,
Des chemins obscures,
Qui s'ouvrent à moi.

Je te tuerai,
Mais je t'aimerai après,
Le vice mérite pénitence.
La mort sera ta sentence.

Alors ne te réveille pas,
Je t'embrasse une dernière fois.
Mes doigts vont doucement s'approcher
Et sur ton cou se refermer.
Tu n'auras pas mal,
Mais ma jalousie t'es fatale.

Dans un dernier soubresaut agité
J'ai vu ton visage s'animer,
Mais je n'avait pas le choix
Comme une fleur demain il fanera.

IV

Le rideau tombe
Sur le théâtre shakespearien.
À l'image des heures sombres
Qui brisèrent leurs destins.

Ô infâme Iago
Pourquoi tant de cruelles ambitions ?
Tu étais le maître de leur fardeau
Lors de ta meurtrière passion.

Enfin, ton âme flotte
Désormais sur les chemins du Tartare
Hadès sera ton hôte.
Et la Banshee fera pleurer les cithares.

Bonjour Layla. A propos de ta nouvelle version :

2e poème :
v. 4 : toute résistance
v. 14 : quel sens donnes-tu à « abats là » ? Ecrit ainsi cela signifie « abats (il faudrait un C.O.D.) à cet endroit ». Je t’avais suggéré « abats-la » = tue-la ???
v. 17 : je mets ; sens de « dans l’axe » ??

3e poème :
v. 9 : « Garde tes yeux clos »
v. 10 : « des temps perdus »
v. 11 : « n’aie pas peur »
v. 12 : « Toutes ces aventures, je n’y crois plus »
v. 14 : « je serai ton roi » (au futur)
v. 15 : « des chemins obscurs »
v. 25 : « Mais ma jalousie t’est fatale »
v. 28 : « je n’avais pas le choix »

Il manque aussi quelques accents et, à mon avis, la ponctuation est parfois discutable !
Courage ! Tu y es presque !

Tue là... Oui c'est plus clair.
Dans l'axe = en face du roi. Au échec. Pour qu'il soit échec et mat.

Nyaa je déteste les accents ._.

Layla Monroc a écrit:

Tue là... Oui c'est plus clair.
Dans l'axe = en face du roi. Au échec. Pour qu'il soit échec et mat.

Nyaa je déteste les accents ._.

Eh oui mais dis-toi qu'ils existent en français et que, mal mis ou absents, ils changent le sens ! Ainsi, si tu choisis d'écrire "Tue-la" il ne faut pas d'accent sur le a et, en revanche il faut un tiret
Ton histoire d'axe ne me plaît guère, tu vas me trouver difficile, je le sens

Je préférait aussi mes cartes enfait ._.

Proposition : "Je joue ma Dame sur la diagonale."
Parler de cartes aux échecs n'est pas possible, d'axe, non plus, en revanche on utiulise le terme "diagonale" dans ce jeu : qu'en dis-tu ?

En effet c'est loin d'être une mauvaise idée.

Errances

J'allume une cigarette,
Sous le soleil fier,
Le vent effleurant mes pommettes,
Me ramenait les pieds sur terre.

Il est trop dur de t'attendre,
Alors que tu ne rentreras pas.
J'aurais voulu te dire au revoir,
Avant que tu ne sois plus là.

Ainsi je me laisse aller à l'errance,
Et entretiens ma démence
Comme autant d'allumettes,
J'éteins ma cigarette.

Je te salue vieil Océan,
Mais j'ai si mal à mes poumons.
Que les sanglots long des violons de l'automne,
Ne pourront être plus monotones.

Tout comme la jalousie d'Othello,
Et la souffrance de Swann,
Qui m'entourent comme une pieuvre,
Bafouant mes oriflammes.

C'est dans le dernier cercle de Dante,
Que je suis dans la tourmente.
Je n'aimais que toi.
Mais comme Hohemheim tu n'es plus là.

Ainsi, le mal entoure et oppresse,
Mon coeur esseulé,
Comme le temps qui passe,
Mais ne cesse de tourner...

Layla, si tu ne connais pas Thiéfaine je te conseille d'écouter par exemple "Les dingues et les paumés", "chambre 2023 et des poussières", et bien entendu "Alligator 427" ; m'est avis que ses textes te plairont beaucoup... Continue d'écrire, on voit clairement que tu progresses (assez vite je dois dire !)

Je connais Alligator 427

Elle m'avait d'ailleurs inspiré cette strophe :

Comme le dit Maldoror,
L'enfer et les cieux,
Sont nés de la main de Dieu
Alors qu'importe mon sort.
Moi je préfère la mort.

Help !
Pour un concours je ne m'en sors pas j'ai besoin d'aide :o
Mots obligatoires : âme, autrement, caractère, chez, confier, histoire, naturel, penchant, songe, transports

Vous préférez lequel ?

L'orpheline.

Une jeune fille était assise dans les transports en commun,
Perdue dans ses songes, elle jouait avec ses mains.
Une douleur ardente lui déchirait le ventre,
Et elle souffrait alors que de la ville, elle retournait au centre.

L'orpheline pensait à ses défunt parents
Tout en se se demandant à qui elle pouvait se confier maintenant,
Et même si son malheur alimentait son penchant naturel
Pour la solitude et tout ses rituels,

Son caractère était resté doux
Et de ses bras elle entoura ses genoux.
Pourtant malgré la lourdeur de son histoire,
Ses états d'âmes étaient restés illusoires

Ainsi arrivée à deux pas de chez elle,
L'enfant vétu d'illustres dentelles
Descendit de l'autobus,
Et caressa ses cheveux au parfum d'hibiscus.

Elle demanda une cigarette à un passant,
Estimant qu'elle n'était plus une enfant,
Et elle souffla une volute dans le vent,
Puisque dorénavant elle verrait la vie autrement...


L'orpheline.

Une jeune fille était assise dans les transports en commun,
Perdue dans ses songes, elle jouait avec ses mains.
Une douleur ardente lui déchirait le ventre,
Et elle souffrait alors que de la ville, elle retournait au centre.

A qui pouvait-elle se confier maintenant ?
Elle pensait à ses défunt parents.
Et sa douleur alimentait son penchant naturel
Pour la solitude et tout ses rituels

Mais malgré la lourdeur de son histoire,
Ses états d'âmes n'étaient qu'illusoires
Et son caractère restait doux,
De ses bras elle entoura ses genous.

Arrivée à deux pas de chez elle,
L'enfant vétu d'illustres dentelles,
Descendit de l'autobus,
Et caressa ses cheveux au parfum d'hibiscus.

Elle demanda alors une cigarette à un passant,
Estimant qu'elle n'était plus une enfant,
Et souffla une volute dans le vent,
Puisque dorénavant elle verrait la vie autrement...

Je préfère la première version je la trouve plus légère...

C'est la dernière version que j'ai faite du poème. Mais je ne sais pas comment l'améliorer...

Moi aussi, je préfère la première version. Je suggère cependant quelques rectifications, dont, naturellement, tu feras ce que tu voudras

v.4 : supprimer "Et" ; mettre une virgule après "alors que" ; cet "alors que" me gêne un peu !
v.6 à alléger : "Se demandant à qui elle pourrait se confier maintenant."
v.8 : "tous"
v.10 : supprimer "Et"
v.11 : supprimer "Pourtant"
v.12 : "illusoires" rime avec "histoire" mais ne me paraît pas très heureux.
v.14 : "illustres" me paraît insolite, à changer ?
v.17 : un point après "passant"
v.19 : supprimer "Et"
v.20 : supprimer "Puisque".

Je reconnais le thème de ton concours : lundi dernier, j'étais invitée dans une école, avec trois autres auteurs, pour aider des enfants à composer des poèmes contenant ces mots ! Nous nous sommes bien amusés !

L'orpheline.

Une jeune fille était assise dans les transports en commun,
Perdue dans ses songes, elle jouait avec ses mains.
Une douleur ardente lui déchirait le ventre,
Elle souffrait dans la ville dont elle allait au centre.

L'orpheline pensait à ses défunt parents
Se demandant à qui se confier maintenant.
Et même si son malheur alimentait son penchant naturel
Pour la solitude et tous ses rituels,

Son caractère était resté doux
De ses bras elle entoura ses genoux.
Malgré la lourdeur de son histoire,
Ses états d'âmes ne l'avaient pas plongés dans le désespoir.

Ainsi arrivée à deux pas de chez elle,
L'enfant vêtu de sensuelles dentelles
Descendit de l'autobus,
Et caressa ses cheveux au parfum d'hibiscus.

Elle demanda une cigarette à un passant.
Estimant qu'elle n'était plus une enfant,
Et souffla une volute dans le vent.
Dorénavant elle verrait la vie autrement...






Autrement, ils vous plaît ce poème ou il est tout pourrit pour le concours ? ._.
Je comprends que tu te sois amusée, dans mon lycée personne n'a parlé de ce concours.. Je trouve ça dommage pour un concours de lycéen :/

Non, il n'est pas pourri, ton poème ! Envoie-le ! Mais corrige d'abord (tu vas me trouver agaçante ) quelques petites choses.

le v. 4 n'est pas joli !
v.9 : mets un point après "doux"
v.12 : pas d's à "âme" et "plongée" avec un"e"

Courage Layla, j'aime ta persévérance

Pour info : L’opération « Dis-moi dix mots » sur le thème, cette année, de l’expression personnelle, a lieu chaque année, pilotée par le Ministère de la Culture dans le cadre de la semaine de la Francophonie, cf. ce lien http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/enjeux-internationaux/langue-francaise-francophonie-et/francophonie/evenements-19114/semaine-de-la-langue-francaise-et/semaine-de-la-langue-francaise-et-21514/.
En Roussillon, dans plusieurs lieux, il a été couplé avec « Le printemps des poètes » d’où la mise en œuvre à laquelle j’ai participé. J’ai trouvé l’expérience très sympathique.

Elle souffrait esseulé dans cet antre.

?

Je vais aller voir

C'est mieux, sans être parfait mais écris "esseulée" avec un "e"

Layla Monroc a écrit:

Elle souffrait esseulé dans cet antre.

?

Je vais aller voir

"Elle souffrait de solitude dans cet antre" serait plus simple, non..?