Paolo Giordano - Italie

La solitude des nombres premieres

Je n’ai pas trouve de commentaire sur Paolo Giordano et son livre, mais il est possible que je n’y sois pas arrivee a un commentaire deja fait.

J’avais lu sur le film et le titre m’a beaucoup plu ! Les nombres premiers sont seuls et le supportent avec dignite. Pourtant, certains de ces nombres premieres ont un jumeau - des couples de nombres premiers presque voisins, car il y a toujours entre eux un nombre pair quiles separe. Des nombres tels que le 11 et le 13, tels que le 17 et le 19, le 41 et le 43".

La construction du roman, sur cette idee, est originale
Mattia a trouve en Alice son nombre premier jumeux. Deux etre souffrants, solitaires et bizarres.
Tout le livre fait comprendre combien la souffrance pourrait commencer tot et continuer toute la vie. Les deux enfants sont blesses, tres jeunes, dans leur ame et dans leur coprs. Suite d’un accident a l’ecole de ski qu’elle deteste et son pere la met contre son gre, Alice devient infirme de sa jambe gache et se refugie derriere son annorexie. Mattia a une soeur jumelle qu’il aime beaucoup, mais parfois elle lui pese car c’est une handicapee mentale. Un jour il la laisse seule dans le parc et elle disparait pour de bon.Le frere, un jeune surdoue se retire du monde des humains et consacre son bel esprit aux mathematiques. Tres traumatise par la perte de sa soeur, il succombe a l’automutilation.
Alice et Mattia se rencontrent, sttairent, se cherchent, se fuient, se cherchent et retrouvent encore, sans etre jamais tout ouverts l’un a l’autre.

L’auteur explore avec maitrise les emotions, la vie, de deux etres fragiles et desesperes qui ne perdent quand meme pas l’espoir de trouver leur place dans le monde. L’auteur les explore avec une precision de chirurgien et un style clair et net. Un style qui a beaucoup de puissance.

Ce livre a laisse en moi un profond sentiment de peine car les personnalites de ces deux adolescents sontextremement perturbes, ainsi que celles des jeunes et des parents qui les entourent.

Je comprends le gros succes de ce livre en Italie, Paolo Giordano, en ecrivant, fait voir un fort talent qui surement arrivera a creer d’autres livres qui ne seront pas a negliger.

la solitude des nombres premiers

A mon avis une lecture facile, dès qu'on a compris qu'il s'agissait d'enfants en dehors de la norme. Sinon le premier chapitre relèverait de la littérature pour ado. Enfants attardés, enfants précoces ou surdoués, on fait avec l'auteur un tour d'horizon des adolescences difficiles à vivre, en raison du regard des autres (adultes notamment), et des comportements des autres enfants : ils conspirent et briment le "différent".

Après ce tour d'horizon panoramique, qui n'evite pas des scènes un peu crues (mais elles font partie du cursus général), on s'attache à Alice et à Mattia, à leur "idylle", puis à leurs parcours specifiques.

On a abandonné en chemin un jeune homo, le livre ne vise pas à approfondir. C'est distrayant, bien accueilli par les lecteurs puisque je connais une bibliothèque où il a été "un coup de coeur". Qu'en pense Kervinia ? on le saura sous peu

je mettrai ce que je pense de ce livre, sur ce fil. Personne ne le fait, je vois.
jamais les mot ne m'ont semblé assez durs, assez vrais . J'aime vraiment ce qu'il écrit, ce qu'il pense.

à cause de la chaleur intense de cette journée, qui fait somnoler mes invités, j'ai pu terminer la solitude des nombres premiers.
Je n'ai jamais lu un livre comme celui-ci. [quote]il trouvait qu'il valait la peine de faire les choses normales que font les gens normaux".
Dans ce bouquin, les héros ne sont pas des gens normaux. Une fille handicapée physique et par là même, "différente" au point qu'elle en devient anorexique et incapable d'exprimer ses sentiments, un garçon surdoué et traumatisé dès l'enfance par une soeur plus jeune et débile mentale profonde, que les parents trouvent normal de lui donner une partie de la charge qu'elle représente. Un garçon qui, par culpabilité, s'auto-mutile.
L'auteur fait un travail de chirurgien, et même, sans que ses personnages soient morts, de médecin-légiste. Il ressent et exprime les sentiments de ses personnages, les dissèque, les met à nu avec une lucidité cruelle qui fait frissonner.
Mattia, le surdoué en mathématiques, et le reste.. Alice, l'anorexique qui doit traîner sa jambe morte et son mal être, se rencontreront, se découvriront jumeaux dans le malheur et la souffrance, se rejoindront, s'éloigneront, sur des non-dits, des demi-mensonge. Se rejoindront une dernière fois pour se perdre définitivement, faute de n'avoir pu "vraiment" communiquer.
je ne sors pas indemne de ce livre, il laisse, je crois, une marque.

à part Maya et moi, personne n'a donné son avis sur ce livre...... j'aimerais bien savoir ce que vous en pensez ?
tu l'as lu aussi, ton Excellence ? ton commentaire ne le dit pas formellement. Ou alors, tu n'as pas aimé.... Je ne crois pas que ce soit "un livre facile", la lecture, oui, mais la souffrance est tellement perceptible (entre les lignes ?), que je n'ai pu faire autrement que de m'y attacher.

Ysandre a écrit:

tu l'as lu aussi, ton Excellence ? ton commentaire ne le dit pas formellement.

oui, je l'ai lu mais il m'a moins touché que toi.

pourkouaaaaa ?mon Excelllence ???????

Le premier chapitre passé, le livre m'a interessé pour ses histoires de souffrances etc.

Mais les intrigues adolescentes racontées sans trop de concision m'ont paru de la lecture facile.

Ensuite ce furent des histoires de couples, genre feuilletons... Je ne nie pas leur intérêt, mais ce n'est pas ma tasse de thé. J'aime bien un style plus travaillé et des situations moins conventionnelles. (le surdoué en maths qui trouve un complice avec qui échanger des formules innovantes... n'est pas Evariste Gallois qui veut, d'ailleurs il n'avait trouvé personne avec qui partager ses découvertes.)

Comme tu vois, c'est plus une histoire d'affinités personnelles que de jugements de valeurs !

je regrette bien d'avoir demandé à Kervinia d'attendre quelques jours avant de poster. Du coup on n'a rien eu , par ma faute !

non, non ! ce n'est pas de ta faute, voyons !
ton analyse me fait penser....... plus loin. je crois que je vais y regarder à deux fois.
mais tu vois, c'est la première fois que j'affronte ce genre??? Toi, tu as sans doute lu des ouvrages du même type, non ?
je découvre, et comme tu dis, chuis hyper sensible ! et m.... alors, je dis ce que je ressens. Peut être faut il une deuxième fois ? je n'avais point de référence, seule Maya avait donné une indication.
Tu sais, c'est difficile parfois de donner ses impressions en premier ...

pour Ysandre: chère amie, continue à être sensible, c'est ta personnalité, tu ne dois pas la cacher. Le livre t'as émue, je vois que c'est un sujet difficile à digérer. Mais une personne comme toi, qui aime les animaux, inclus le Lémurien, ne peut agir autrement

bonjour ma Lointaine vas-tu mieux ? "ton lémurien" penses à toi.

pour Ysandre
Pour Ysandre
Merci de te soucier de moi, je vais mieux,c'est-à-dire je vois mieux, je peux lire pas avec votre vitesse ; j’ai besoin souvent de chercher dans le dictionnaire et le cas échéant plus qu’il ne faudrait traduire, Mais ça va. J’ai fini Bauchau et je commence »l’élégance de l’hérisson » Si l’ordinateur cesse d’être en panne, je serai en contact avec GDS. Je comprends que le livre de Paolo Giordano est trop fort et trop émouvant,