Nos lectures de mai

J'viens de terminer le recueil de nouvelles Tout à l'ego de Tonino Benacquista. Décidément, je suis amoureuse de cet auteur.

Ah bah justement, en lisant Pot-Bouille, j'ai ri plus d'une fois, d'après mes souvenirs. ^^

Il faudra que je me remette à Tonino Benacquista un de ces quatre. J'avais adoré Malavita (tellement hilarant !) et bien aimé Saga (mais pas autant que le précédent, qui est vraiment... y a pas de mots )

Je lis Le cercle littéraire des amateurs d'épluchure de patates.
Pour le moment j'apprécie.

Ah, tiens ! Faudra que tu me donnes ton avis final ! On me l'a offert pour mon anniversaire. ^^

Je viens de terminer Un soupcon légitime de Stephan Zweig : une nouvelle superbement écrite

j'ai lu L'invisible de Paul Auster

et dans le cadre du prix des lecteurs du Télégramme:
Terre des affranchis de Liliana Lazar un roman bien écrit et facile à lire qui donne une image brutale, moyen-âgeuse et sans doute simpliste de la Roumanie sous la dictature de Ceausescu et à sa chute ...

C'est toujours mon problème quand des faits historiques interfèrent avec la narration du roman, je me demande que croire et je doute de tout le reste...
le roman me parait vain face à l'Histoire et je suis déçue

Moi, en général, je m'en tiens à l'aspect romanesque du livre ; que les faits historiques soient ou non respectés, je m'en fiche. Pareil pour les personnages historiques. Par exemple, dans La Tulipe noire de Dumas, je suis fan de Guillaume d'Orange, mais je me fiche de savoir comment il était dans la réalité... ^^ En général, le savoir me déçoit justement ; cela risque de briser l'illusion romanesque.

Oui, si on prend des temps éloignés et mythiques, on ne va pas chipoter sur l'image du Cardinal Mazarin dans les trois mousquetaires de Dumas, Sa verve nous emporte.

mais pour l'histoire récente, et des romans qui se veulent proches de la réalité, je partage l'avis de Mona : Si tout apparaît simpliste ou caricatural, je décroche.

Oui, c'est vrai, mais c'est qu'en général, dans ce cas-là, ça nous touche plus, on se sent davantage concerné.

Je viens de terminer "le coeur cousu" (que je devrais certainement pas tarder à relire) et je commence "Vera, magnifica love" de Valérie Valère

Pantagruelle a écrit:

Je viens de terminer "le coeur cousu"

Tu as de l'avance sur nous !

Je relis les Contes et nouvelles en vers de La Fontaine

(1) Edem Awimey, les pieds sales au Seuil.

écrivain né au Congo et actuellement au Quebec.

Celui qui est itinérant a "les pieds sales"...

(1) Port Melo Gallimard 2006 a reçu le grand prix de l'Afrique noire.

J'ai fini le Le Diable au corps de Radiguet, ainsi que Le bonheur dans le crime et la vengeance d'une femme de Barbey d'Aurevilly .
Je pense commencer Horace de Corneille et poursuivre ma lecture de l'Ethique de Spinoza

=)

Vive Barbey !

Ca me fait songer que je dois lire du Corneille. Je n'ai lu que Le Cid, et encore, c'est assez flou dans ma mémoire - quoique j'ai connu pire en terme de flou.

Sur Corneille, il y a un fil, et on pourra en discuter à loisir. A part Polyeucte, car je connais peu cette pièce qui ne me tente guère.

On a donné sur GDS* l'avantage à Corneille sur Racine, pourtant j'ai plus de plaisir à lire Racine...

Sur Horace, j'ai quelques idées de base.

Les deux auteurs se sont affrontés théâtralement...
Ca a donné Tite et Bérénice pour Corneille et Bérénice pour Racine !
C'est cette seconde qui a été jugée la meilleure ^^'
C'est pas vraiment le même théâtre je trouve... enfin pour l'instant je n'ai lu que L'illusion comique de Corneille donc je ne peux pas trop m'aventurer à comparer ces deux grands hommes =)

Kervinia a écrit:

Vive Barbey !

Je pense qu'il me sera indispensable de lire Les Diaboliques maintenant ^^'

halfa04 a écrit:

Ça a donné Tite et Bérénice pour Corneille et Bérénice pour Racine !
C'est cette seconde qui a été jugée la meilleure ^^'

Oui, notamment parce que Corneille a choisi une veine plus politique, et ça a donné une pièce beaucoup plus compliquée à comprendre (même pour mon prof de XVIIe ).

Je rejoins rotko sur le plaisir à lire Racine. Sans doute parce que Racine est le meilleur poète des deux

Il faut dire aussi que Corneille et Racine n'ont pas vécu le même XVIIe s. Racine est plus sombre, plus janséniste.

Sinon, j'ai commencé Les Deux Maîtresses de Musset en édition GF, que l'éditeur (Sylvain Ledda) m'a offert

Il me semble que l'oeuvre de Corneille "vieillit" moins bien que celle de Racine. Moi aussi, j'ai une nette préférence pour le second. Néanmoins, j'ai apprécié Cinna et Le Cid bien sûr. Au lycée, j'avais beaucoup aimé Horace dont je connaissais par coeur de larges extraits... depuis j'ai oublié

Prince d'Aquitaine a écrit:

halfa04 a écrit:

Ça a donné Tite et Bérénice pour Corneille et Bérénice pour Racine !
C'est cette seconde qui a été jugée la meilleure ^^'

Oui, notamment parce que Corneille a choisi une veine plus politique, et ça a donné une pièce beaucoup plus compliquée à comprendre (même pour mon prof de XVIIe ).

Je rejoins rotko sur le plaisir à lire Racine. Sans doute parce que Racine est le meilleur poète des deux

Oui, je suis d'accord aussi ^^'
Mais bon, Corneille, c'est surtout la mise en scène et le principe de pièces encastrées et emboîtées qui rendent son théâtre remarquable!
En gros, ils étaient plus ou moins complémentaires les deux rivaux =P

Oui, moi j'apprécie Racine, mais lorsque je le lis ; je trouve sa langue supérieure à celle de Corneille. Cependant, si je devais choisir entre aller voir une pièce de Racine et une pièce de Corneille, je choisirais très probablement Corneille... ^^

J'ai fini Thérèse Raquin et je relis Madame Bovary, que j'ai d'ailleurs bien entamé : la pauvre Emma est déjà complètement désillusionnée. =/

J'ai emprunté Cinna et L'Illusion comique, et je relirai aussi éventuellement Le Cid, mais comme celui-là est déjà dans ma bibliothèque...

sur l'illusion comique, je crois que Halfa04 donne le ton

Corneille, c'est surtout la mise en scène et le principe de pièces encastrées et emboîtées qui rendent son théâtre remarquable !

ce qui n'est pas le cas des autres pièces, je crois

Je viens de terminer les Crimes de l'amour de Sade, et je m'attaque enfin au monument de Camus, L'étranger.

Citation :

Je viens de terminer les Crimes de l'amour de Sade

Donne-nous tes impressions, Mia, qu'on sache dans quoi, ou sur quoi, on s'embarque.

le fil de Sade est par-ici