Les prix littéraires

C'est un lundi de prix !

Femina pour Patrick Deville

et Femina étranger pour Julie Otsuka avec Certaines n'avaient jamais vu la mer un livre bien tentant de 140 p. chez Phébus.

rotko a écrit:

C'est un lundi de prix !

Femina pour Patrick Deville

et Femina étranger pour Julie Otsuka avec Certaines n'avaient jamais vu la mer un livre bien tentant de 140 p. chez Phébus.

Pas encore lu mais c'est un livre que je viens d'emprunter à la bibliothèque.

Les deux Femina sont tentants! La geographie y est pour beaucoup de chose! Je voudrais quand meme lire d'abord l'ecrivain francais !

je le lirai aussi, à vrai dire tous les articles qui lui sont consacrés gèneront peut-être mon impression de "lecteur naïf".

rotko a écrit:

je le lirai aussi, à vrai dire tous les articles qui lui sont consacrés gèneront peut-être mon impression de "lecteur naïf".

Les naifs sont insouciants, cher Rotko! Il n'y a pas de mal.
Je me rappelle avoir beaucoup aime Rouge bresil.

Le Médicis est attribué à Emmanuelle Pireyre pour "Féérie générale"

roman-collage où la réalité se mêle à la fiction.
Une petite fille déteste la finance et préfère peindre des chevaux; des artistes investissent les casernes; un universitaire laisse tomber sa thèse sur l'héroïsme contemporain ; une jeune musulmane choisit pour devise Une cascade de glace ne peut constituer un mur infranchissable..



247 p. chez l' Olivier.

Le Médicis étranger a été attribué à Avraham B. Yehoshua, l'un des plus grands écrivains israéliens, pour "Rétrospective" (Grasset).

480 p. Grasset

Yaïr Mozes, célèbre réalisateur israélien au crépuscule de sa vie, est convié à une rétrospective en son honneur à Saint-Jacques-de-Compostelle. Trois jours durant, en compagnie de Ruth, l actrice aujourd hui malade qui fut jadis sa muse et la cause de sa rupture avec son scénariste de toujours, le génial et ténébreux Saül Trigano, il revoit ses uvres de jeunesse. L épreuve est troublante pour le vieil homme qui croyait, jusqu alors, avoir fait le deuil paisible de ses émotions. À mesure que les souvenirs affluent, au rythme des images qui se succèdent à l écran, Mozes est forcé de reconsidérer toutes ses certitudes

Encore tentant! Les prix litteraires sont a la hauteur, cette annee, qu'en dis-tu, Rotko?

je crois avoir lu un très bon avec le ferrari, le patrick deville me tentait bien, mais vu ce que j'ai lu, ce ne sera pas une decouverte pleine de fraîcheur comme j'aurais voulu.

je ne crois pas t'avoir proposé une nouvelle de drago jancar. Tu devais être en voyage.

Je crois, pour répondre à ta question, qu'on s'etourdit un peu avec des livres interessants qui sortent, mais ca risque d'être pareil l'an prochain et ainsi de suite.

On passe le lecteur et l'auteur à la lessiveuse, ensuite vient le rinçage, et c'est aussitôt une autre lessive en route.

Tu as tout a fait raison, Rotko, on se noie vraiment dans cet ocean de nouveaux (et moins nouveaux) livres qui nous attirent.

Je ne connais pas drago jancar, je vais aller voir sur Internet qui c'est, ce qu'il a ecrit. Il doit avoir un fil sur GDS*.

Je suis mal à l'aise avec les prix littéraires. En fait, je ne lis éventuellement les ouvrages récompensés que longtemps après, parfois plusieurs années ! J'ai l'impression sinon d'être fortement manipulée et je préfère de loin garder le plus de liberté possible dans mes choix de lecture. Je dis "le plus de liberté possible" car, on en a déjà parlé sur GDS*, malheureusement le public est poussé à ne s'intéresser qu'à ce que les médias mettent en avant, eux-mêmes plus ou moins instrumentalisés et il faut vraiment le vouloir pour découvrir autrement des livres qui pourtant méritent vraiment le détour ; à cet égard, GDS* est une mine ! Bien sûr il y a des chefs-d'oeuvre parmi les ouvrages primés et heureusement ! Il y en a ailleurs aussi...

Tout-à -fait d'accord avec toi NICYRIE, j'ai passé la matinée dans les librairies de ma ville et je ne savais où donner de la tête!

Je pense que cette expression est un belgicisme!

jerôme ferrari prix Goncourt

c'est Ecaminade qui a gagné !

rotko a écrit:

jerôme ferrari prix Goncourt

c'est Ecaminade qui a gagné !

La Corse a vaincu la Suisse!

rotko a écrit:

jerôme ferrari prix Goncourt

c'est Ecaminade qui a gagné !

Je ne suis pas la seule, et certains l'ont soutenu bien avant moi ! Il n'empêche que ça fait plaisir car c'est toute une oeuvre, personnelle et exigeante, qui est ainsi couronnée .

le Renaudot pour Scholastique Mukasonga


240 p. gallimard, continents noirs.

Scholastique Mukasonga, rescapée du massacre des Tutsi, nous donne ici, après trois livres poignants de nouvelles et de récits, son premier roman où des jeunes filles à mains nues tentent d'échapper à l'Histoire monstrueuse qui a décimé sa propre famille.

Ce livre me semble intéressant. Je n'ai pas lu ses deux précédents romans et je ne connais pas du tout l'auteur.

Un grain a-il déjà lu un de ces livres?

Apparemment l'auteur n'est pas très connue, elle figurait sur la première sélection, mais pas sur les autres. C'est donc un peu surprenant comme choix en dernière instance.

Reste que la cuisine des prix n'entame pas la valeur des oeuvres, en tant que telles.

Oscar Coop-Phane a reçu jeudi le prix de Flore pour son premier roman, "Zénith Hôtel",


128 p. Finitude Editions

des personnages bancals, mal fichus, pas très beaux ni très brillants dit le Point, ce qui ne dément pas la couverture.
tout l'article.

Mathieu Riboulet l'emporte sur christine Angot pour le prix Décembre,


160 p. chez Verdier

Donner à manger à ceux qui ont faim, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, loger les pèlerins, visiter les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts: tels sont les impératifs édictés par l'Eglise sous le nom Oeuvres de miséricorde , titre retenu par le Caravage pour son tableau.

rotko a écrit:

C'est un lundi de prix !

Femina pour Patrick Deville

et Femina étranger pour Julie Otsuka avec Certaines n'avaient jamais vu la mer un livre bien tentant de 140 p. chez Phébus.

Un court roman, original et émouvant, que j'avais emprunté récemment à ma bibliothèque préférée. J'ai dit quelque part qu'en général je lisais longtemps après les prix littéraires, mais celui-là je l'ai lu un peu avant ! J'ai posté hier sur ce livre à lire

Prix Interallié pour Philippe Djian, auteur inégal je crois, ainsi résumé :

Depuis le succès de « 37°2 le matin » adapté par Jean-Jacques Beineix en 1986, le public n'en finit pas de dire son attachement à cet écrivain prolixe (douze romans publiés chez Gallimard) également auteur de chansons à succès, notamment celles du dernier disque de Stephan Eicher, « L'Envolée ».

un récapitulatif sur Djian

Joël Dicker, auteur du thriller "La vérité sur l'affaire Harry Québert", élu Prix Goncourt des lycéens,

Citation :

Après avoir reçu le prix de la Vocation, puis le Grand Prix de l'Académie française, obtenir le Goncourt des lycéens me touche particulièrement.

un article en défense de ce livre parfois mal jugé.

Prix Mauvais genres

Cécile Coulon, avec son sixième livre, «le Roi n'a pas sommeil» (Viviane Hamy), une tragédie rurale pleine de cuites au bourbon et de parties de poker voir ici

Anne Carol qui l'emporte, avec sa «Physiologie de la veuve» (Champ Vallon) une «histoire médicale de la guillotine».
comment l'on est passé d'un système de châtiments divers et variés à une punition universelle socialement et auto-suffisante.

Le prix Jules Rimet, destiné à promouvoir la littérature sportive, a été décerné à Paul Fournel pour son hommage au cycliste Jacques Anquetil, Anquetil tout seul (Seuil).