Les prix littéraires

premieres selection medicis, je mets en relief les auteurs dont on a parlé en bien sur GDS*

« Les Saisons de Louveplaine », par Cloé Korman (Seuil)
« Le Dernier Seigneur de Marsad », par Charif Majdalani (Seuil)
« Arden », par Frédéric Verger (Gallimard)

« Le Bleu des abeilles », par Laura Alcoba (Gallimard)
« Intérieur », par Thomas Clerc (Gallimard)
« Faber. Le destructeur », par Tristan Garcia (Gallimard) Lire notre entretien avec Tristan Garcia

« La Confrérie des moines volants », par Metin Arditi (Grasset)
« Voir du pays », par Delphine Coulin (Grasset)
« Naissance », par Yann Moix (Grasset)

« Le Milieu de l'horizon », par Roland Buti (Zoé)
« Il faut beaucoup aimer les hommes », par Marie Darrieussecq (POL)
« Faillir être flinguée », par Céline Minard (Rivages) Lire les premières pages de «Faillir être flingué»
« La Conjuration », par Philippe Vasset (Fayard)

premieres selection Medicis, je mets en relief les auteurs dont on a parlé en bien sur GDS*
 
Romans étrangers :
 
« Confiteor », par Jaume Cabré (Actes Sud, traduit du catalan par Edmond Raillard)
« En mer », par Toine Heijmans (Christian Bourgois, traduit du néerlandais par Danielle Losman)
« Esprit d’hiver », par Laura Kasischke (Christian Bourgois, traduit de l'américain par Aurélie Tronchet)
 
« L’Enfant de l’étranger », par Allan Hollingshurst (Albin Michel, traduit de l'anglais par Bernard Turle)
« Les Promesses », par Marco Lodoli (POL, traduit de l'italien par Louise Boudonnat)
« Compartiment nº 6 », par Rosa Liksom (Gallimard, traduit du finnois par Anne Colin du Terrail)
 
« Comme les amours », par Javier Marìas (Gallimard, traduit de l'espagnol par Anne-Marie Geninet)

« Les Derniers Cent Jours », par Patrick McGuinness (Grasset, traduit de l'anglais par Karine Lalechère)
 
« Le Bleu de la nuit », par Joan Didion (Grasset, traduit de l’américain par Pierre Demarty)
 
« Mudwoman », par Joyce Carol Oates (Philippe Rey, traduit de l’américain par Claude Seban)
« Fille de la campagne », par Edna O’Brien (Sabine Wespieser, traduit de l'anglais (Irlande) par Pierre-Emmanuel Dauzat)
 
« Wilderness », par Lance Weller (Gallmeister, traduit de l’américain par François Happe)

j'avais jamais pouvoir acheter tout ça !!! j'ai pu d'sous !!!  

retiens les titres, en particulier de ceux qui, présents et appréciés sur GDS*, nous préparent de nouveaux plaisirs de lecture.

Certe, ton Excellence, (autrement dit : TE), je vais faire du repérage. 

Tous ces livres arriveront tôt ou tard (nous saurons être patients, n'est-ce pas le lémurien ?  ) dans nos bibliothèques favorites. Au besoin, nous pousserons à la roue.  ou à la rame...

ah oui, ma Nic, je vais encore faire plein de propositions de lectures, et ils vont me regarder de travers !!!  
je m'en fiche, je propose ! et puis ce soir, j'ai très envie de rire et je ne sais même pas pourquoi ? 

t'es sans doute content de retrouver tes pénates  

pour rire, tu peux avoir aussi recours au dénommé gaz hilarant

Le protoxyde d'azote, également appelé oxyde nitreux, hémioxyde d'azote ou encore gaz hilarant, est un composé chimique de formule N2O. C'est un gaz incolore à l'odeur et au goût légèrement sucré. Il est utilisé en chirurgie et en odontologie pour ses propriétés anesthésiques et analgésiques. On l'appelle « gaz hilarant » en raison de son effet euphorisant à l'inhalation, d'où son usage récréatif comme hallucinogène.

j'en ai respiré de très longues bouffées quand on m'a remis ma subluxation, j'ai connu plus marrant  

prix SADE

Deux facultés essentielles permettent à l'Homme d'accomplir son être : le désir et l'imagination. Qui conteste cette vérité, cherchera perpétuellement un maître à adorer et se fera l'esclave : Dieu ou société, religion ou morale".

D.A.F. de Sade

« Crâne chaud », par Nathalie Quintane (P.O.L) alias Brigitte Lahaie.

« Le Paradis entre les jambes », par Nicole Caligaris (Verticales)

« Pornographia » de Jean-Baptiste del Amo (Gallimard)

« Eugénie Guillou, religieuse et putain », présenté par Daniel Grojnowski (Pauvert/Fayard)

« La Nuit scoptophile », par Stephan Levy-Kuentz (Dumerchez)

« Sade, scénario », par Alain Fleischer (Cherche-Midi)

« Mira », par Caroline Lamarche (Impressions Nouvelles)

« Œuvres I », par Guillaume Dustan (P.O.L, rééd. posthume)

la liste pour l'interallié
 
« Au revoir là-haut », par Pierre Lemaître (Albin Michel)

« Moment d’un couple », par Nelly Alard (Gallimard)

« Concerto pour la main morte », par Olivier Bleys (Albin Michel)
 

« La Route du salut », par Étienne de Montety  (Gallimard)

« Au bord de la mer violette », par Alain Jaubert (Gallimard)

« La Ruche », par Arthur Loustalot (Lattès)
 

« Les Faibles et les forts », par Judith Perrignon (Stock)

« Tout cela n'a rien à voir avec moi », par Monica Sabolo (Lattès)

« L'invention de nos vies », par Karine Tuil (Grasset)
 

« La Conjuration », par Philippe Vasset (Fayard)

« En bande organisée », par Flore Vasseur (Équateurs)

« Sulak », par Philippe Jaenada (Julliard)

La révélation de la rentrée littéraire est sans conteste Arden , premier roman de Frédéric Verger (Gallimard), de près de 500 pages, dont les héros sont deux amis musiciens pris dans l'étau nazi, en 1944.

Les deux autres livres à figurer dans quatre listes sont le roman -monstre, 1200 pages- de Yann Moix, Naissance (Grasset), et celui de Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut (Albin Michel) sur les rescapés de la Grande Guerre.

Tristan Garcia ( Faber , Gallimard), Nelly Alard ( Moment d'un couple , Gallimard) et Karine Tuil ( L'Invention de nos vies , Grasset) figurent aussi dans trois listes.

précise le figaro

Jaume Cabré ( Confiteor , Actes Sud), du Britannique Patrick McGuinness ( Les Cent Derniers Jours , Grasset) et de l'Américain Richard Ford (Canada, l'Olivier).

Sans oublier « Le Dernier seigneur de Marsad », par Charif Majdalani (Seuil) pour le Femina et le prix Giono, notamment  

Pour leprix del'Académie française, 9 candidats :

1. Moment d'un couple , de Nelly Alard (Gallimard)

2. Le Pavillon des écrivains, de Claude Durand (Bernard de Fallois)

3. Petites Scènes capitales, de Sylvie Germain (Albin Michel)

4. Au revoir là-haut , de Pierre Lemaitre (Albin Michel)

5. La Route du salut , d'Étienne de Montety (Gallimard)

6. Apollinaria, une passion russe, de Capucine Motte (Lattès)

7. Plonger , de Christophe Ono-dit-Biot (Gallimard)

8. Les Évaporés, de Thomas B. Reverdy (Flammarion)

9. Le Cas Eduard Einstein, de Laurent Seksik (Flammarion)

L'écrivain marocain Rachid O. a été désigné lauréat du 4e prix de La Mamounia pour son roman Analphabètes.
 
128 p. chez Gallimard.
 

Citation :

«J’ai été analphabète pendant dix ans. Je n’ai rien su écrire, je manquais de ce livre. J’ai perdu des êtres aimés et rencontré d’autres gens qui se sont mêlés à ma vie, mon père qui n’arrivait plus à habiter ce monde-ci, un jeune homme qui cherchait à être un bon frère, une logeuse avide de mettre tout le genre humain à l’abri, des Marocains et des Français qui ne se comprenaient pas ni ne comprenaient leurs sentiments. Tous ces analphabètes, c’est nous.»

Rachid O.

Jean Rolin lauréat du Prix de la langue française 2013

rappel

Jean Rolin s'est interrogé sur son combat politique dans "L'Organisation", Prix Médicis 1996, ou a décrit les horreurs de la guerre dans "Campagnes", Prix Louis-Guilloux 2000.

En 2006, il sort "L'Homme qui a vu l'ours", recueil d'articles qui obtient le Prix Ptolémée, et à la rentrée 2013 "Ormuz" (P.O.L.), récit où un homme alcoolique, mythomane décide de traverser le détroit d'Ormuz à la nage.

Il a aussi consacré un livre à une grande pop star, "Le ravissement de Britney Spears" (P.O.L.), en 2011.

les 4 survivants pour leprix Giono

« Le Quatrième mur », par Sorj Chalandon (Grasset)

« La Première pierre », par Pierre Jourde (Gallimard)

« Au revoir là-haut », par Pierre Lemaître (Albin Michel)

« Arden », par Frédéric Verger (Gallimard)

Prix nobel, une femme, Alice Munro

née à Wingham, petite ville du comté de Huron, sur la rive sud-est du lac Huron dans l'Ontario. Son père était éleveur, sa mère institutrice. Elle publie sa première nouvelle en 1950, alors qu'elle est étudiante à l'University of Western Ontario et gagne sa vie en travaillant comme serveuse ou bibliothécaire. Elle quitte l'université en 1951 pour épouser James Munro et s'installer avec lui à Vancouver, en Colombie-Britannique. Le couple tient une librairie à Victoria à partir de 1963 et a quatre filles (dont la deuxième meurt à sa naissance).

C'est en 1968 qu'elle publie son premier recueil de nouvelles, Dance of the Happy Shades (La Danse des ombres heureuses), qui obtient le Prix du Gouverneur général, la plus haute distinction littéraire canadienne. Suit le recueil Lives of Girls and Women en 1971. Divorcée en 1972, Alice Munro repart pour l'Ontario où elle épouse en 1976 le géographe Gerald Fremlin et vit depuis à Clinton, non loin de sa ville natale.

prix jean Giono pour Pierre Jourde.

Dans La première pierre, Pierre Jourde revient sur des événements survenus en 2005 après la parution d'un autre de ses livres, Pays perdu. Une partie des habitants du village d'Auvergne dont il était question dans le récit avaient tenté de lyncher l'auteur et sa famille.

Candidats en attente du prix du style

« Une Année qui commence bien », par Dominique Noguez (Flammarion)

« Au Revoir là-haut », Pierre Lemaître (Albin Michel)

« Faillir être flingué », par Céline Minard (Rivages)

« Petites scènes capitales », par Sylvie Germain (Albin Michel)

« La Première pierre », par Pierre Jourde (Gallimard)

« Trois grands fauves », par Hugo Boris (Belfond)


On retrouve souvent les mêmes !  

Christophe Ono-dit-Biot, obtient le grand prix de l'académie française pour plonger 444 p. Gallimard

un journaliste, César, raconte à son fils, Hector, son amour avec sa mère espagnole, Paz. Quand on saura que le fils de Christophe Ono-dit-Biot s'appelle aussi Hector et que le roman lui est dédié,

il y est aussi question du Point, qualifié sous le nom de "l'Entreprise" de fabrique à "bulles de savon" , ce qui montre un regard conscient.

l'article du Point dont il est directeur adjoint.

 
 
La littérature à quel(s) prix ? : Histoire des prix littéraires de Sylvie Ducas
 
245 p.  Editions La Découverte

Une enquête, menée à partir de nombreux entretiens auprès d'écrivains et de professionnels du livre, cherche à éclairer cette complexité afin de saisir les nouvelles configurations de la condition littéraire contemporaine.

Avec les prix, ce sont des reconfigurations majeures du monde littéraire qui se donnent à lire : déclin de la fonction sociale et de l'autorité symbolique de l'écrivain ; déclin du livre comme objet sacralisé ; déclin de la lecture et mutations des pratiques culturelles ; métamorphoses de l'expertise littéraire ; figurations nouvelles du littéraire.

De l'homme de lettres d'hier à l'écrivain minuscule d'aujourd'hui...

tout se dépiaute ! 

autant mettre les choses à plat, "la vérité sur les prix" comme dans le commerce.

je ne ferais guère confiance à Assouline, juré du goncourt, qui défend les institutions, à tout propos.

en liste pour le Renaudot

- Etienne de Montéty La Route du salut (Gallimard)

- Yann Moix Naissance (Grasset)

- Pierre Lemaitre Au revoir là-haut (Albin Michel) il figure partout, j'espère que les jurys diverseront leurs choix.

- Philippe Jaenada Sulak (Julliard)

- Charif Madjalani Le dernier seigneur de Marsad (Seuil) je lui souhaite le prix !

- Romain Puértolas L'extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea (Le Dilettante). je le lirai

Parmi les essais

Jean-Paul et Raphaël Enthoven Dictionnaire amoureux de Proust (Plon/Grasset) dont j'ai entendu grand bien.

Le prix Goncourt 2013 a été attribué ce lundi peu avant 13 heures à Pierre Lemaitre pour son roman «Au revoir là-haut» paru aux éditions Albin Michel, sur des démobilisés de la Première Guerre mondiale. Dans la foulée, le prix Renaudot a été décerné à Yann Moix avec «Naissance» (Grasset), épais roman centré sur l'enfer des relations parents-enfant.

Le roman de Pierre Lemaitre, «Au revoir là-haut» est une fiction sur des démobilisés de la Grande Guerre abandonnés par la patrie. L'auteur, qui vient du polar, âgé de 62 ans, était l'un des grands favoris. Il a été choisi par le jury au douzième tour avec six voix, contre quatre à Frédéric Verger pour son premier roman, «Arden» (Gallimard). Ce prix est une consécration suprême et le jackpot pour le lauréat et son éditeur, avec, en moyenne, 400 000 ventes à la clé pour le roman barré du célèbre bandeau rouge.

Je me réjouis de ce prix attribué à Au revoir là-haut. C'est un excellent livre que je vous recommande. Je n'ai pas dit ça pour tous les Goncourt !