Ysandre

Merci ma Rosie, il y a tout plein de toi dans ce texte, et un peu de moi aussi je crois. J'arrive, j'ai lu mais je vais relire encore pour te répondre mieux.

J'ai relu ma Rosie.
Il faut parfois entrer par la porte grande ouverte, et puis avoir un peu peur. C'est nécessaire d'avoir peur : on arrive dans l'inconnu. Et puis il y a quelqu'un qui ouvre ses bras. On a encore peur puisque l'on vient d'un endroit où des bras se sont ouverts puis refermés sur soi. Pour t'engloutir, te faire changer, te jalouser, te faire si mal.
Mais il faut essayer. Même si parfois tu ne comprends pas parce que tu viens d'un endroit trop facile, où la parole est reine et l'injustice règne aussi. Que c'est quelqu'un de totalement ignare, qui apprend sur le tard et voudrait l'admiration de tous, se gave des compliments et te jette au moindre faux pas. Là, on te demande davantage. Mais demander davantage n'est pas mauvais pour avancer, au contraire ! et puis ne pas comprendre à l'envers ce que l'on te dit. La flatterie est contraire à l'apprentissage de l'ecriture. J'ai compris ce que tu voulais dire dans ton texte et j'aimerais que tu fasses confiance a quelqu'un qui t'aime bien, comme je lui ai fait confiance.
J'ai compris tout ce que tu as dit, alors fais-moi confiance à moi.
Bisous ma Rosie

Coucou Ysandre, je pense que tu as compris, oui, mais à ta façon.

Je ne parlais ni de là d'où je viens, ni de là où j'arrive dans le sens où tu l'entends. Je ne parlais pas de quelqu'un. Je n'aime pas parler de quelqu'un de façon sous entendue. C'est le genre de chose qui me donne des boutons. D'ailleurs, tu devrais le savoir, je suis du genre à dire en face sans vraiment prendre de gants - ça me vaut très peu de contact amical. - Je pensais que tu me connaissais mieux que ça, depuis le temps, mon petit Lémurien !
Je ne parlais donc de personne si ce n'est de moi-même puisque je me suis approprié le texte.
Je ne parlais pas de flatterie ou quelques paroles d'évangile qui soient, encore moins d'injustice.

C'était tout simplement de la prose et je parlais de mélancolie, de la profondeur de celle-ci. Cette partie sombre de nous* et de ces portes qui s'ouvrent en nous et en dehors, sur l'inconnu de nous comme en dehors de nous et qui s'imposent d'elles-même sur notre parcours de vie. Qu'on franchit ou non (d'ailleurs).

Mais peut-être que cela était trop condensé pour parler de quelque chose d'aussi vaste.

En fait, ce texte terminait plutôt bien et je t'envoyais un message au travers de mon "je" : Mais continûment, au tréfonds de ma corporalité, je rends espérance au chemin de galets qui me conduira sur le sentier de la vie. Et j’espère indéfiniment devant l’infime sourire du soleil.

Mon Ysandre, il faudrait vraiment passer à autre chose. Car si chaque fois je te laisse un texte, tu viens à penser que je parle d'autre chose, cela ne va que compliquer la communication litteraire* (au second degrés) .

Mais bon, ça n'est pas grave, mon Ysandre.
Bisous et bonne soirée.

Bonjour ma Rosie
Pardonne moi d'avoir dévié dans la compréhension de ton texte, je ferai plus attention ! j'étais hors sujet !
Par contre, même si je n'en ai pas parlé, la dernière phrase pleine d'espoir m'avait interpellée .

ton étourneau de petit lémurien !

J'ai voulu aller sur bar de février et j'ai eu la réponse "ce sujet est vérrouillé"
????????

la lumière pleut sur le jardin que je n'ai pas le courage d'entretenir. La lumière entre dans la maison mais mon petit mon amour d'enfant souffre et je ne vois pas la lumière. "il est le louveteau et la louve. Le louveteau court devant, la louve se plaint sourdement. Le poème entre sous le couvert' René Char
je me sens louve prête à me battre, le louveteau est trop petit, je serai sans pitié, moi qui ne suis que tendre. Se surmonter, s'oublier, n'avoir qu'une idée en tête : le défendre. Pourquoi lui ai je fait hériter de ma tendresse ?

Je passais dans le coin, alors je dépose une petite pensée... J'espère que ton chien s'est remis de sa douche... sacré fripon !
Allez, bisous ma petite Ysandre et porte toi bien

bonjour ma Rosie. Oui, elle est remise de sa douche : elle ne bouge pas
quannd je la lave ou la rince, c'est un amour de petit chien ! gros bisous a toi
j'ai lu une bonne partie de "l'horloger..." j'arrive à nouveau à me concentrer.

Citation :

j'arrive à nouveau à me concentrer

Parfait, et tu es bien entourée. On pense même à la gamelle du chien

merci Rotko ! mais heureusement j'y pense aussi. Elle a grossi il faut que je diminue les rations.

il y a plein de soleil, je vais l'emmener promener et galoper après un baton, avec une amie (pas galoper après le baton, l'amie !)
bon après midi les amis, je vais certainement terminer l'horloger ce soir.

Bonne après-midi Lysandre...

Pourtant, un peu d'exercices ne ferait pas de mal à ton amie... Non?

Bonjour Merwhyn, le soleil s'est levé, pas de nuages mais un froid de canard !
comment sais tu que mon amie a besoin de perdre du poids ? je ne vais qd mme pas lui lancer un baton pour qu'elle fonce dessus et me le rapport ?!

Bonjour Rotko ! je vais moucharder à Nestor que tu lui as piqué son plumeau pour changer de place ma citation ! nananèreu ! c'est "son" plumeau !

Tristesse d'Ysandre

Venez les mots, venez au bout de ma plume ! je vous en prie, ne restez pas quelque part en moi, au fond de pensées éteintes.
C'est le vide, et nos fureurs sont essentielles pour que verbe éclate comme super nova. La galaxie est nue, Dieu que le ciel est noir ! "venez, orages désirés !"
Les mots se taisent, la pensée s'ouvre vers ailleurs, là où le calme est revenu, d'où la souffrance a fuit, la cruelle. Il faut tout réparer dans le silence, la sérénité. L'espérance pointe un nez de souris curieuse..... Le jour se lève quelque part, il faut attendre, panser les plaies, oublier les blessures infligées pour retrouver le rire, les bêtises, l'enfant qui s'était caché au fond de moi parce que j'étais malheureuse.

Cela faisait un moment que je n'étais pas passée, et puis, c'est le silence...
Laisse venir les mots, ma petite Ysandre, et les beaux jours vont revenir

J'ai piqué la gamelle du chien pour te la donner, pleine bien sûr !

Je te souhaite une bonne journée et je te fais un ro bisous

ro bisous à toi aussi ma Rosie.
merci pour la gamelle mais elle suit un régime pour prendre l'avion le 28, elle a de la marge qd meme ! maximum 6 kg sac compris en cabine. Vais voir mon grand garçon (j'ai besoin de toi maman) moralement s'entend

J'ai reçu une brassée de fleurs ce matin
le jour point, mais ce n'est pas encore le jour.
Je m'enfouis dans ces fleurs d'amitié
mon nez de lémurien y découvre
des odeurs de bonheurs oubliés...
j'ose sourire, après larmes émues
j'ose penser qu'il y a demain....
j'ose me voir enfin rire !

oh rire à en pleurer !
rire à ne plus savoir
rire pour me faire du bien
et aux autres.

c'est le printemps
j'avais oublié,
il y a tant de printemps
qui avaient la couleur de la cendre
ce printemps-là, je le veux de lumière
trempé de rosée qui ne soient pas des larmes
feuillu, fleuri, plein des soleils
comme ceux d'avant.

Ysandre

A celle qui sait pour qui

L'espoir assassiné


il s'est longtemps battu
Acculé par les mots, la raison...
Il s'était bien caché
Durant toutes ces années.
Mais on l'a débusqué
Lorsqu'il a ressurgi
Si beau ! comme une eau claire
Trop longtemps sous la terre,
Un soleil oublié
Dans les couloirs du temps.

Sous les pins, sur la lande
Près de l'océan fou
De voir "qui" lui ressemble
Et se moque de tout !
Qui jette des prières
A la face de Dieu
Et vit tant son amour
Qu'il en oublie les autres !

Les autres, les raisonnables
Ceux dont la vie s'appuie
Sur ce qu'ils ont appris
Sur ce qu'ils ont acquis.
Parce que ces gens là,
Quand ils l'ont vu surgir....

Se sont dressés tout droits
Comme des paratonnerres
Et la foudre est tombée.
L'espoir foudroyé s'est couché
Sans colère.
Il fallait bien qu'un jour
On le tue ! on l'écrase
Pour que s'enfuie cette femme
Dont l'âme est séparée
Et que nul remords ne vienne les hanter.

Ceux qui l'aiment, qui la tiennent
Voient parfois dans ses yeux
Quelque chose de mort
Qu'ils ne savent nommer...
L'espoir assassiné.

Ysandre

rotko, Constance, nircyle, rosetta, répondez moi s'il vous plait ? est ce que c'est mauvais ou bon ou moyen ? et toi mon ami lointain Benchérif a qui je pense souvent, parce que je sais ce qu'est la douleur. Répondez moi, s'il vous plait, je suis loin de vous chez mon fils, mon petit tout seul.

tu vois Rosie, j'ai laissé venir les mots

Lysandre a écrit:

tu vois Rosie, j'ai laissé venir les mots

je te l'ai dit en privé ou sur le bar, je ne me souviens plus, j'aime l'aspect naturel de ce texte qui coule de source. Profite-bien de ton séjour chez ton fils (= fis-ton)

Benchérif marie sa fille, il doit être bien occupé en ce moment.

oh je viens de voir une phrase dans un poème de Bluskiline, une phrase qui me sied a merveille :"ce n'est pas parce l'on choisit de se taire qu'on accepte".
J'ai lu parfois des choses que l'on me disait par mail, si moches, si vulgaires, que je n'ai pas répondu. Je n'ai pas accepté, mais je me suis tue.

Lysandre a écrit:

tu vois Rosie, j'ai laissé venir les mots

Oui, je vois et c'est bien.

Bisous et bon dimanche.

autres temps, autres poèmes….





Le désamour





Le désamour vient pas à pas….

Il n’était pas ce qu’elle croyait

Et il avait baissé les bras,

Ce n’était plus lui qu’elle voulait.



Elle avait cru ce qu’il disait

Sur les lendemains qui chantent

Même si elle savait qu’il l’aimait

Elle n’en était plus dépendante

;

Pour elle, il y avait demain

Et le chemin d’une autre vie

Pour lui il n’y avait plus rien

Que la tristesse de l’ennui.



Chez certains hommes la raison

A la beauté du sacrifice

Ce ne sera plus la saison

Des merveilleux feux d’artifices



Il lui a montré son amour

Et elle gardera ce cadeau

Pour ce qu’il lui reste de jours

Pour ce qu’il lui reste de beau



Car lorsque vient le désamour

Parce que l’autre n’a pas pu

Défaire la trame de ses jours

Il ne faut pas être déçu



Elle sait qu’il se souviendra d’elle

Comme il le dit, comme il le jure.

Pour lui elle a été très belle

Ça n’était pas qu’ une aventure.



Il aime son corps et ses pensées

Et elle ne fait jamais semblant.

Cette histoire qui s’est arrêtée

Transcende quand même un peu le temps….





Ysandre