Michel Houellebecq

je pense comme Sphynx, l'acharnement contre Houellebecq par ceux qui ne l'avaient pas lu était mal venu.

ceci dit, je ne l'ai toujours pas lu, mais je trouvais normal que parlent ceux qui l'appréciaient.

Ce qui concernait Houellebecq et Bernard-Henri Levy a été déménagé par nestor sur la vogue des duettistes

Partie 1 sur 10. La Cie La Sirandane adapte au théâtre le célèbre roman de Michel Houellebecq : Extension du Domaine de la Lutte. Comédien : Jean-Pierre Guiner Réalisation vidéo : Samuel Tiennot

video pour permettre à ceux qui ne l'ont pas lu de connaître houellebecq,

le lien est celui de la première video 1/10.

Je viens de finir Plateforme et après la claque monumentale que j'ai prise avec Les particules élémentaires il y a quelques mois, j'ai réellement l'impression que Houellebecq est un auteur incontournable aujourd'hui dans le paysage littéraire contemporain français, face auquel, personnellement, je m'ennuie un peu... Pourtant il y a quelques années, la lecture d'Extension du domaine de la lutte m'avait semblé relativement inconsistante... J'étais de plus, réfractaire à l'image que l'auteur donnait de lui et à son hyper médiatisation... Je restais sur l'idée qu'un auteur digne de ce nom se doit de vivre dans sa tour de Babel ( genre à la Gracq)... Et j'ai mis des années à y revenir...
Houellebecq est un auteur subversif, mais brillant... Cynique, mais humain... terriblement humain.
Je jette en vrac quelques impressions mais je reviendrai construire un avis de lecture , notamment sur Plateforme, qui pose question et met le lecteur dans une situation éthique, si l'on peut dire ça comme ça, très problématique et par là-même passionnante.
Je prendrai le temps de lire vos commentaires, le fil étant très fourni.

J'ai récemment écheté un essai sur Houellebecq, chez mon libraire d'occasions, je n'en connais pas l'auteur, peut-être quelqu'un ici connaît cet essai?
Il s'agit de Michel Houellebecq ou la provocation permanente de Jean-François Patricola.
J'ai eu entre les mains un essai d'Eric Nolleau ( je ne suis pas sûre de l'orthographe du nom de ce dernier) mais rien qu'à la lecture de la quatrième de couverture j'ai senti venir le lynchage à deux euros, aucun intérêt; il me semble que contrairement à ce que dit l'auteur, je le cite grossièrement: " le dernier Houellebecq est à peine paru que tout le monde crie au génie", supposant par là-même que l'auteur est un usurpateur, il me semble donc que l'oeuvre houellebecquienne ne peut être considérée comme de la littérature de gare, et ce, quoiqu'on pense de l'oeuvre.

Les particules élémentaires:

Voilà l'avis de lecture que j'avais écrit à propos de ce roman il y a quelques mois:


Une grande claque... Dire que j'ai aimé ou non n'a pas vraiment de sens, ce qui en a est de dire que ce roman a résonné en moi d'une manière assez inattendue... Et je dois dire, désespérée...
Le roman est cependant de qualité inégale: les passages d'explication des théories scientifiques à partir desquelles le héros travaille sont assez soporifiques... heureusement disséminés ça et là dans le fil de l'histoire.
De même, on peut relever certains défauts de construction dans le roman: le lecteur a du mal à suivre l'alternance entre le temps remémoré et le temps " présent" de l'histoire ( on apprend au final que toute l'histoire se situe d'ailleurs dans un temps remémoré, si je dis pourquoi, je dévoile la chute, donc je m'abstiens!).
Difficile maintenant de faire un commentaire sur Houellebecq sans parler de la pornographie, à l'oeuvre dans ses romans, d'une manière parfois choquante il est vrai, mais surtout significative... On a beaucoup reproché à l'auteur son " obscénité", et de livrer gratuitement au lecteur des scènes parfois à la limite du supportable pour un lecteur non averti... Peut-être oui que c'est parfois " gratuit", mais comme l'est l'utilisation du sexe dans notre société... Or, c'est un portrait de cette société, au vitriol et d'un cynisme sans bornes , que propose Houellebecq et la quête du plaisir sexuel , effrenée chez le personnage de Bruno, sans autre but véritable que de se révolter contre un corps vieillissant , fait partie de ce portrait...
Lire les commentaires que les lecteurs ont fait sur ce roman sur amazon m'a interpelée : il y a une chose sûre et certaine, son oeuvre ne laisse personne indifférent!!!!!! Qu'on adhère ou qu'on n'adhère pas, on ne peut nier que ce soit un écrivain qui compte aujourd'hui... J'avais lu Extension du domaine de la lutte il y a longtemps... Et je n'étais pas très convaincue, mais je sais maintenant pourquoi: je n'avais pas la maturité nécessaire pour comprendre en quoi la vision du monde que propose Houellebecq peut résonner chez des trentenaires ou des quarantenaires... Je le comprends désormais.

Perso je n'ai lu que La possibilité d'une île...
et j'ai réussi à le finir je sais plus trop pourquoi ni comment... je savais pas trop quoi faire de mon temps à ce moment... où en fait non, j'attendais que ça démarre, j'attendais de trouver un sens au livre, et j'ai cherché jusqu'à la fin. Y en a un c'est sûr, mais sans entrer dans des détails trop personnels, ce que j'aime dans les bouquins c'est quand ils deviennent des potes que je peux ranger dans mon sac à main... et là franchement, la thèse des néo-humains bidules, même si ça se tient hein... je sais pas... houellebecq comme pote on fait plus piquant, qqch de l'ordre de l'étincelle dans les yeux quand on le lit mais là non, rien... c'est ça le cynisme pessimiste non?

bon pardon... encore une critique littéraire à deux balles...

le prochain roman de Michel Houellebecq aurait pour titre La carte et le territoire, et mettrait en scène, outre l'auteur lui même, un artiste contemporain exposant des cartes Michelin.

Faudra que je me décide à le lire vraiment, un de ces jours....

distinguer la carte et le territoire... principe fondamental de la programmation neuro linguistique (pnl)... si ça se trouve houellebeck a fait une thérapie (ce serait pas du luxe!) et il va nous la jouer l'homme qui voulait être heureux... à la limite ça changera... à qui lira ça me fait bien envie d'en entendre qqch avant de l'ouvrir...

C'est reparti pour Houellebecq !

Tahar ben jelloun démolit minutieusement La carte et le territoire.

Citation :

“Personnellement, peu m’importe ce que pense Houellebecq des empires industriels, de l’architecture moderne ou de la peinture, d’autant plus qu’il fait un discours odieux et délirant sur Picasso”

Citation :

“Qu’offre de nouveau ce roman ? Quelques bavardages sur la condition humaine, une écriture affectée qui prétend à l’épure, une fiction qui convoque des personnages réels et les mélange à d’autres inventés, un peu de publicité pour des produits de consommation et enfin l’ultime message d’un écrivain qui se croit au-dessus du lot et des règles, éternellement maudit et incompris, et surtout quelqu’un qui n’aime ni la vie ni les voies du bonheur”,

cette charge est dans livres-hebdo.

J'ai adoré lire Houellebecq, mais j'ai le sentiment qu'il tourne en rond. Dans mon esprit je le compare un peu à Dantec. Talentueux mais imcompréhensible. Ils ont tousles deux de bonnes idées, une bonne approche mais tout part en délire et je ne comprend plus rien. C'est dommage. J'ignore si je vais lire son bouquin, j'attends quelques crtiques et l'édition poche. Je serai ravi d'avoir des avis des GDS quant ils l'auront lu.

l'article de bibliobs sur houellebecq rameute sur la prochaine sortie de son livre. Certains passages vous feront sans doute rire :

[Houellebecq] dans la plupart de ses récits, égrène des noms de peintres. Dans « les Particules élémentaires », un de ses personnages, déboulant dans les environs de Crécy-la-Chapelle, observe que « Corot avait aimé ce paysage, et l'avait peint plusieurs fois », cependant qu'un autre s'en prend au « médiocre artiste Philippe Perrin », auteur de la piètre décoration de l'une des chambres de l'hôtel Windsor à Nice.
Dans « Plateforme » sont cités deux illustres inconnus, archétypes déjantés de la création contemporaine, l'un s'étant « fait connaître en laissant pourrir de la viande dans des culottes de jeunes femmes », l'autre en ayant signé « des cartes postales qu'elle avait fait réaliser avec l'empreinte de sa chatte trempée dans différentes peintures de couleur ».

la conclusion :

Dans ce nouveau roman, le registre du discours houellebecquien est modifié. Les précédents récits s'inscrivaient toujours à l'intérieur de trois cercles. Du premier s'élevaient les vapeurs de soufre (sexe, vulgarité, misogynie) destinées à exciter le bon peuple, le second étant constitué par les éléments documentaires (biologie, religion, marketing) tandis que le dernier révélait les lignes de fond unissant, ou séparant, les personnages. Dans « la Carte et le Territoire », le premier cercle a disparu, exception faite d'un vibrant éloge pour les seins siliconés. Subsiste un roman où les jeux de miroir - Jed apparaissant comme l'image projetée de l'auteur des « Particules » -, les imbrications de la fiction et du réel dessinent une fresque où le regard est tout à la fois chahuté, irrité, amusé et séduit. Michel Houellebecq, cette « vieille tortue malade », ce « débris torturé » (c'est lui qui l'écrit), est décidément un vrai romancier.

J'ai lu Les particules élémentaires et Plateforme, et je m'arrêterai là. Les deux livres sont construits sur la même structure , avec un goût pour la provocation , j'allais dire gratuite, mais non, au contraire très payante à la vente.

J'ai eu l'occasion d'aller à l'Espace du Possible, qui sert de cadre aux particules élémentaires. Ce qu'en dit Houellebecq est exact, mais ce n'est pas que ça. Il ne perçoit que la face d'ombre de la réalité. De plus son attitude méprisante et malsaine à l'égard du genre humain, et plus particulièrement des femmes, me dérange, et je ne veux pas le subventionner, même indirectement, en lisant ses livres.

Le langage cru ne me dérange pas, mais les esprits pervers, si

Les Inrocks sont dithyrambiques (http://www.lesinrocks.com/livres-arts-scenes/livres-arts-scenes-article/t/49774/date/2010-08-29/article/la-carte-et-le-territoire-formidable-autoportrait-de-houellebecq/

Je me demande si avec ce roman il ne va pas changer de statut et devenir un écrivain moins polémique.

Accusation.

Citation :

Plusieurs passages du roman la carte et le territoire ont été empruntés à Wikipedia, l'encyclopédie en ligne. Quand il décrit "la mouche domestique", Frédéric Nihous - ancien candidat des chasseurs à la présidentielle - ou encore la ville de Beauvais, l'écrivain s'inspire très largement des notices publiées par des internautes sur Wikipedia.

Réponse

"Le principe de tentative de brouillage entre documents réels et fiction, beaucoup de gens l'ont fait. Moi, j'ai surtout été influencé par Perec et Borges", [...]
"Perec y arrivait beaucoup mieux que moi parce qu'il ne retravaillait pas du tout le fragment et à chaque fois cela crée un décalage linguistique assez fort."

Là Houellebecq a raison ; on se rappelle que dans les travailleurs de la mer, Hugo tirait des passages entiers d'encyclopedies et en faisait du Hugo. S'il a recours à la pratique du collage, est-ce du plagiat ? faut être sérieux sur les griefs, à mon avis.

Citation :

Or, c'est un portrait de cette société, au vitriol et d'un cynisme sans bornes , que propose Houellebecq et la quête du plaisir sexuel , effrenée chez le personnage de Bruno, sans autre but véritable que de se révolter contre un corps vieillissant , fait partie de ce portrait...

Bonjour,

Je ne viens pas souvent mais je lis avec attention tout ce qui est écrit. C'est toujours très interressant.

Je lis les "particules élémentaires" en ce moment et personnellement, Bruno et sa masturbation toutes les 3 pages me gonflent. Ce n'est plus "cynique", c'est juste "lourd dingue". J'aurais préféré plus de masturbation intellectuelle comme le passage sur " le meilleur des mondes" ou sur "le plaisir et le désir". Il me reste une centaine de pages et avec un peu de chance, le prof obsedé se fera couper le sexe...

Ce qui m'a donné envie de lire ce livre, c'est un livre de "Empoli" " La peste et l'orgie" où l'auteur cite Houellebecq à propos du Brésil( en fait il y a 3 lignes)...déçu..

Je ne regrette rien pour le moment, même si le portrait de cette homme de 40 ans, caricature guignolesque, m'agace un peu. la quarantaine me guette ...c'est sans doute pour ça

Bonne journée.

je n'ai pas d'opinion sur l'écriture de Houellebecq, mais accuser quelqu'un de "plagiat sur wikipedia" ne tient pas la route.

Terminé "La carte et le territoire". Autant le dire tout de suite : j'ai adoré de la première à la dernière ligne. Entendons nous : de l'épigraphe qui donne la tonalité générale ("Le monde est ennuyé de moy ; Et moi pareillement de lui" Charles d'Orléans) à la clausule des "Remerciements" ("en somme, que l'on se situe dans le cadre d'un ouvrage de fiction")qui valide les scories. Entre les deux : une photographie de la société française contemporaine truffée de remarques, réflexions, jugements, etc... sur le mercantilisme, la solitude, la maladie, la désespérance et la mort (liste non exhaustive). Tout ceci n'est peut-être pas très original quand on connaît l'oeuvre de Houellebecq (notamment ses poésies) mais la souplesse de la construction et du style font de ce livre, me semble-t-il, un excellent roman. Qu'on lui cherche des poux dans la tête pour une opinion sur Picasso ou pour de soi-disant plagiats, me parait démontrer la rareté de ses points faibles. En d'autres termes, les critiques me semblent secondaires.

Je laisse à d'autres le soin de formuler leurs analyses plus proprement littéraires pour lesquelles je ne suis pas formé. En tout état de cause, j'ai passé d'excellents moments à la lecture de ce livre. C'est bien là l'essentiel.

Autant j'avais trouvé grandiose les Particules élémentaires, autant j'avais aimé Plateforme autant je ne suis plus convaincue par Michel Houellebecq. J'ai été agacée par son livre coécrit avec BHL, plus qu'agacée même et ai donc décidé de ne plus acheter ses livres. A la limite, je les lirai si je les trouve sous mon nez, sans chercher, chez quelqu'un ou en bibli.
Accuser quelqu'un de plagiat sous wikipedia peut sembler absurde, sauf que, s'il ne cite pas ses sources, c'est limite, intellectuellement parlant.
Je l'ai entendu récemment sur RTL (oui, oui, je zappe souvent en voiture pour capter des stations), une pitié : il faisait le beau auprès de je ne sais quel animateur et de l'editorialiste de TV magazine (une femme insupportable qui analysait son livre de façon "oui, là, c'est juste, par contre imaginer Le Lay boire du vin au goulot, c'est impossible, vraiment impossible, il y a des gens qui croiront que c'est vrai, mais non"... Pouin pouin pouin. Et lui, de répondre juste "oui, mais là nous sommes dans la farce", gentiment. Ca m'a agacée cette mascarade, à un point !
Mais bon Houellebecq sait vendre, créer du buzz pour vendre en employant dans ses romans des figures médiatiques, se mettre à la portée de tous types de lecteurs. Son éditeur a fait une bonne affaire avec lui.

Je comprends tout à fait que l'on puisse critiquer ses attitudes et interventions publiques. Cependant tout ce barouf médiatique n'ajoute ni ne retranche rien à la qualité du texte. Lui est imprimé ; il ne demande qu'à être lu. On l'apprécie ou non ; c'est affaire de goût et de symbiose.

J'ai terminé les "particules élémentaires et cela me laisse un goût "mitigé, amer...dégoût...je ne sais pas". Sans doute suis je dans une phase optimiste et je n'avais pas envie de me laisser embarquer dans un univers médicamenteux complètement pessismite.

J'ai vu ce type sur canal + dans le "grand journal", emission faussement branchée cultivant le mépris plus par mode que par conviction. Il semblait à l'aise dans sa jolie chemise à carreaux face à tous ces pseudo journaleux. Il était dans son élément, l'air largué, ne sachant pas qui était Besson..bref il collait au décor.

En revanche, je souhaitais acheter son dernier livre mais... 22 euros !! Par principe, je refuse d'acheter un bouquin à ce prix. Je vais donc le voler.

Tiré du recueil "Le sens du combat" -1996.

DERNIER REMPART CONTRE LE LIBERALISME

Nous refusons l'idéologie libérale parce qu'elle est
incapable de fournir un sens, une voie à la
réconciliation de l'individu avec son semblable dans
une communauté qu'on pourrait qualifier d'humaine.
Et d'ailleurs le but qu'elle se propose est même tout
différent.

Nous refusons l'idéologie libérale au nom de
l'encyclique de Léon XIII sur la mission sociale de
l'Evangile et dans le même esprit que les prophètes
antiques appelaient la ruine et la malédiction sur la tête
de Jérusalem,
Et Jérusalem tomba, et pour se relever elle ne mit pas
moins de quatre mille ans.

Il est indiscutable et avéré que tout projet humain se
voit de plus en plus évalué en fonction de purs critères
économiques,
De critères absolument numériques,
Mémorisables sur fichiers informatiques.
Cela n'est pas acceptable et nous devons lutter pour la
mise en tutelle de l'économie et pour sa soumission à
certains critères que j'oserai appeler éthiques.

Et quand on licencie trois mille personnes et que
j'entends bavasser sur le coût social de l'opération
il me prend une envie furieuse d'étrangler une
demi-douzaine de conseiller en audit,
Ce qui serait une excellente opération,
Un dégraissage absolument bénéfique,
Une opération pratiquement hygiénique.

Faites confiance à l'initiative individuelle, voilà ce qu'ils
répètent partout, ce qu'ils vont partout répétant comme
ces vieux réveils à ressort dont l'uniforme déclic
suffisait généralement à nous plonger dans une
insomnie fatigante et définitive,
A cela je ne peux répondre qu'une seule chose, et cette
chose ressort d'une expérience à la fois navrante et
répétitive,
C'est que l'individu, je veux parler de l'individu humain,
est très généralement un petit animal à la fois cruel et
misérable,
Et qu'il serait bien vain de lui faire confiance à moins
qu'il ne se voie repoussé, enclos et maintenu dans les
principes rigoureux d'une morale inattaquable,
Ce qui n'est pas le cas.

Dans une idéologie libérale, s'entend.

Ce pauvre Houellebecq n'en est pas à un discours démago près, pourvu que ça fasse vendre.....

D'un côté , on attaque le libéralisme, ce qui va plaire à certains, d'un autre côté , on dit son admiration pour Sarkozy chez Fogiel, ce qui va plaire à d'autres.....



De l'utilité de lire avec un esprit critique ....

Mieux vaut, en effet, lire avec l'esprit critique. Mais, comme je l'ai souligné, ce "poème" tiré du recueil "Le sens du combat" (Prix de Flore) date de 1995/96. Quid du rapport avec les ventes ("Les particules élémentaires" 1998 - "Plateforme" 2001 - "La possibilité d'une ile" 2005 - "La carte et le territoire" 2010.) ?
On peut également écouter avec l'esprit critique. Personnellement je ne l'entends pas dire chez Fogiel son admiration pour Nicolas Sarkozy. Je l'entends dire que celui-ci, contrairement à Jacques Chirac, applique le programme pour lequel il a été élu. Peut-être est-ce de l'approbation ; de l'admiration, le mot me semble un peu fort. Mais chacun est libre d'entendre ce qu'il souhaite entendre.

La carte et le territoire seraient telechargeables sur cette page

Pourquoi ce conditionnel ? il y est !

Je n'ai pas encore bien saisi ce qui me fait prendre des distances avec Houellebecq, et m'évite de me précipiter sur son dernier ouvrage.

Au moins ai-je le plaisir de lire - ou d'entendre, des billets dithyrambiques, puis de sentir le vent tourner, et de goûter des appréciations, disons réservées.

Ainsi sur ce blog qui pratique un collage de citations dont je vous laisse la surprise, ou sur cette page inspirée de Pierre Jourde qui nous fait le numéro : Enfin Pierre Jourde arrive qui remet les pendules à l'heure

petit extrait :

Citation :

Sur la vie, la mort ? Comme d'habitude. Du Houellebecq, affadi jusqu'à l'insignifiance. On vieillit, on meurt, et ça n'est pas drôle. Plus je connais les gens et plus j'aime les bêtes. D'où de longues et impérissables pages sur les gentils toutous

En bonus, en plus il y a un un dessin animé au dessert !

C'est injuste ? ma foi, je n'en sais rien, j'ai quelques bons livres sous le coude, alors je diffère Houellebecq, et ça fait un moment que ça dure.

Vous me direz si j'ai tort.