Vos lectures perso en juillet

C'est partiii

Je termine les échelles du levant (Amin Maalouf) aujourd'hui.
Et j'enchaine avec la lecture commune de juillet : Herman Hesse et Siddhartha.

Eh bien je continue La Confession d'un enfant du siècle de Musset, qui ne me passionne pas du tout. Mais vu que c'est un incontournable, je suis bien obligé

Harelde, ne devais-tu pas lire Muir?

Nymphéa a écrit:

Harelde, ne devais-tu pas lire Muir?

Si...
Muir est aussi sur ma liste, tout comme Irving, Melville, Twain... et bien d'autres !
Mais que veux tu... je ne peux pas tout lire en même temps !

Je commence juillet avec La dernière fille avant la guerre, de Chloé Delaume, roman dans lequel elle raconte sa passion pour le groupe Indochine . Je n'en suis qu'au début mais ça me plaît déjà beaucoup (normal ).

Citation :

La dernière fille avant la guerre, de Chloé Delaume, roman dans lequel elle raconte sa passion pour le groupe Indochine

,oui, ce sont des textes publiés chez un editeur (Naïve) qui demande à des ecrivains de parler de leurs groupes ou chanteurs favoris. j'ai entendu ces auteurs parler de leurs projets, ce sont quand même des textes de commande, mais comme partout "y a du vrai dedans"

Je lis Die Welt von Gestern de Stefan Zweig, en allemand, sans trop de dictionnaire (assez fière de moi sur ce coup-là) et parallèlement continue L'Etonnement philosophique de Jeanne Hersch, avant d'entamer les grandes hostilités philosophiques de l'été

Firenze a écrit:

Je lis Die Welt von Gestern de Stefan Zweig, en allemand, sans trop de dictionnaire (assez fière de moi sur ce coup-là) et parallèlement continue L'Etonnement philosophique de Jeanne Hersch, avant d'entamer les grandes hostilités philosophiques de l'été

je devine en toi une fouineuse, et comme je sais que tu aimes bien thomas Bernhard - dont il faudra un jour que je mette sur son fil les inepties écrites par Nancy Huston, je te lance sur une piste :

qu'a donc bien pu penser Thomas Bernhard de Heidegger et de son frottis-frotta avec le nazisme ?

Les coulisses de la philosophie méritent d'être explorées, surtout lorque les penseurs à la tour d'ivoire cachent des cadavres dans leurs placards : "licht !mehr licht !"

Firenze a écrit:

Je lis Die Welt von Gestern de Stefan Zweig

J'ai vraiment aimé ce livre, on y apprend beaucoup sur la pensée de Zweig...

Rotko : tu sais que cet aussi fameux que prétendu "licht! mehr licht!" a été détourné par Bernhard, dans une de ses interviews réalisés à Majorque. Il y affirme que c'est la plus grosse usurpation faite par le monde de l'écrit et que Goethe a dit "nicht! mehr nicht!", parole ô combien trop pessimiste pour un poète et portant donc en elle l'inévitable censure dont elle aurait été victime.

Marie : Oui oui, là j'en ai lu deux chapitres et je suis déjà très emballée, ça éclaire énormément de ses œuvres, et évidemment la fin de sa vie.

Firenze a écrit:

Rotko : tu sais que cet aussi fameux que prétendu "licht! mehr licht!" a été détourné par Bernhard, dans une de ses interviews réalisés à Majorque. Il y affirme que c'est la plus grosse usurpation faite par le monde de l'écrit et que Goethe a dit "nicht! mehr nicht!", parole ô combien trop pessimiste pour un poète et portant donc en elle l'inévitable censure dont elle aurait été victime.

Ah ! mais tu me l'apprends. Merci à toi !
j'employais cette citation dans un sens démystificateur, et les interprétations spiritualistes, voire mystiques, de ces mots célèbres m'ont toujours paru un peu "cucul la praline".

J'ai donc maintenant un sarcasme prêt à l'emploi

Je retourne à mes amours avec Les mystères de Winterburn de Madame Oates

Avant le 30 Juin j'ai lu Combat pour une presse libre d'Edwy Plenel histoire de préparer pour mon stage et Un bon jour pour mourir de Jim Harrison.

Depuis beaucoup de journaux et notamment Books dont il faudra absolument que je vous parle tellement ce journal est génial...

J'ai commencé Liszt et la virtuosité romantique, thèse de Cécile Reynaud sur l'émergence de la virtuosité musicale, et surtout pianistique, au XIXe s.

Le livre est-il, comme souvent maintenant, accompagné d'un CD ?

parce que même si une discographie précise existe, on risque d'accepter les yeux (ou les oreilles !) fermées les dires de l'auteur.

Il ne faut sans doute pas douter de tout, mais si en plus d'une information, l'auteur forme notre jugement et notre oreille, c'est"tout bénéfice"

Non, il n'y a malheureusement pas de CD, car Honoré Champion (éditeur par excellence de thèses) ne le fait jamais, et fixe des prix déjà très élevés - cette thèse m'a été prêtée par un prof, coûtant la bagatelle de 60€

Cependant, je connais très bien Franz Liszt, ses œuvres symphoniques et pianistiques.

Je commence Les faux-monnayeurs, d'André Gide.

si tu veux Mazel va voir

ici
il parle dans son dernier roman des sujets que tu évoques!

marie chevalier a écrit:

si tu veux Mazel va voir

ici
il parle dans son dernier roman des sujets que tu évoques!

merci Marie.

Le caporal épinglé roman autobiographique de Jacques Perret sur la captivité (et en l'occurrence les velléités d'évasion) des soldats français en Allemagne durant la Seconde guerre mondiale.

Le mendiant de Naguib Mahfouz, histoire de ne pas rester sur la déception du Voyageur à la mallette .
J'ai aussi commencé Le loup des steppes.
Petit tour vers la poésie : Papillons de l'instant , adaptation française d'haïkaïs de José Juan Tablada par Patrick Blanche.