vos lectures perso en mai

Thames & Hudson

depuis les premiers travaux d'Hogarth vers 1730 jusqu'à lamort de turner en 1851. 256 pages

beaucoup d'illustrations ou tu les trouves par toi-même ?

Il y a beaucoup d'illustrations même si elles n'y sont pas toutes et certaines sont malheureusement en noir et blanc. C'est un bon bouquin : assez complet (en tout cas il me semble mais comme je ne connais pas le sujet à fond) et compréhensible.

Trois nouvelles de Mme de Staël, une petite plongée dans le romantisme...et ben, il ne m'en fallait pas plus de peur de m'y noyer !
El ultimo lector d'un jeune auteur mexicain, David Toscana, un livre sur les livres, et sur les souvenirs, je vous en reparlerai sans doute.

j'ai lu La petite cloche au son grêle de Paul Vacca,

un premier roman prometteur à la fois drôle et grave dans un style direct sans fioriture d'une grande sensibilité

qui m'a rafraichie du dernier Emmanuel Carrère D'autres vies que la mienne lourdingue, avec de très beaux passages (début et fin) parasités par les "malheurs" de l'auteur qui se serait enfin ouvert au monde...

avant j'avais lu
Demain de Graham Swift
Impardonnables de Djian
qui ne m'ont pas déçue sans vraiment m'enthousiasmer...

Au bon roman de Laurence Cossé, une bonne histoire mais malheureusement mal exploitée, dommage...


deux livres de Pascal Garnier :

Lune captive dans un œil mort
Comment va la douleur

et La pluie avant qu'elle tombe de Jonathan Coe

excellents

j'attends le dernier Laurence Tardieu Un temps fou
et je lis La trahison de Thomas Spencer de Philippe Besson

J'ai choisi de lire le roman "Inishowen" de Joseph O'Connor.

Joe O’Connor, qui passe désormais pour l’un des trois ou quatre romanciers les plus sûrs de la nouvelle littérature irlandaise, a une manière bien à lui de dynamiter les apparences : à son service un mélange explosif de réalisme brutal, d’humour ravageur - et de compassion sans limites.
Tristan et Iseut à la mode irlandaise d’aujourd’hui. Elle habite New York, vient d’apprendre qu’elle a un cancer et décide de retourner dans l’île Verte où elle est née. Lui est flic à Dublin, un peu abîmé par la vie et par le whiskey, fatigué surtout de se battre contre la mafia locale qui a résolu, il le sait, de lui faire la peau. Ces deux êtres poussés à bout vont se retrouver tout au nord de l’Irlande, au petit port d’Inishowen : un lieu de beauté et de paix... où le sang coule aussi bien qu’ailleurs. La presse anglo- saxonne a applaudi ce roman, qu’elle a mis d’emblée sur le même plan que Desperados - l’autre maître-livre de Joe O’Connor.

j'ai emprunté la femme de gilles de madeleine bourdouxhe : un livre tout mince aux éditions labor

et

l'ange sur le toît, des nouvelles (10) de Russel Banks.

me voilà approvisionné pour les lectures communes,

et vous ?

rotko a écrit:

j'ai emprunté la femme de gilles

Va pas être content Gilles !

Citation :

lecture commune de Mai

Puisque tu "suis" la femme de Gilles, je te suivrai aussi.
je le commence la semaine prochaine.

tu as trouvé le livre en Argentine ? je n'en reviens pas.

Au fait Marie C, tu "suis" pour la femme de gilles ou les nouvelles de bourdouxhe ?

Je commence L'histoire d'un mariage d' Andrew Sean Greer

Nous croyons connaître ceux que nous aimons.
Nos maris, nos femmes. Nous les connaissons, nous nous identifions à eux, parfois ; séparés lors d'une soirée en bonne compagnie, nous nous surprenons à exprimer leurs opinions, leurs goûts culinaires ou littéraires, à raconter une anecdote qui ne sort pas de notre mémoire mais de la leur. Nous observons leurs tics dans la conversation ou au volant, dans la manière de s'habiller et celle d'effleurer leur café avec un morceau de sucre qu'ils regardent virer du blanc au brun avant de le lâcher dans la tasse, satisfaits. Mon mari faisait cela tous les matins et je l'observais; j'étais une épouse vigilante.
Nous croyons les connaître. Nous croyons les aimer. Mais ce que nous aimons se révèle n'être qu'une traduction approximative, notre propre traduction d'une langue mal connue. Nous tentons d'y percevoir l'original, le mari ou la femme véritables, mais nous n'y parvenons jamais. Nous avons tout vu. Mais qu'avons-nous vraiment compris ?
Un matin, nous nous réveillons. Près de nous dans le lit, ce corps familier, endormi : un inconnu d'un nouveau genre. Moi, il m'est apparu en 1953. Un jour où, debout chez moi, j'ai découvert quelqu'un qui avait emprunté par pure sorcellerie les traits de mon mari.

Cela promet !

Je ne lis pas beaucoup en ce moment, mais bon...

Je lis actuellement, fragment par fragment, Ebauches de vertige, de Cioran, qui fait suite à quelques ouvrages de C. Bobin. A venir, je ne sais pas encore. Peut-être encore du Bobin, pour qu'il me complète.

Je viens de terminer Un secret sans importance d'Agnès Desarthe qui a reçu le Prix Inter en 1996. J'ai été très déçue. J'ai eu du mal à aller jusqu'au bout, ce qui m'arrive rarement. En fait, cette lecture m'a ennuyée. Les personnages m'échappent continuellement, les situations aussi ; j'ai la sensation que le roman part dans tous les sens, que je suis manipulée et que je n'ai rien pour me raccrocher ! Il faudrait décoder en permanence ou peut-être relire le livre : encore faudrait-il en avoir envie !
Quelqu'un a-t-il lu ce roman ou d'autres du même auteur (pour ma part, je ne crois pas que je m'y rissquerai!) ? Qu'en pensez-vous ?

nicyrle a écrit:

Quelqu'un a-t-il lu ce roman ou d'autres du même auteur [Agnès Desarthe] (pour ma part, je ne crois pas que je m'y risquerai!) ? Qu'en pensez-vous ?

Elle a écrit sur Virginia Woolf un livre que j'ai bien aimé, je l'ai ecoutée à plusieurs reprises avec plaisir, soit à la radio, soit in vivo, et j'ai donc pour elle un préjugé favorable, sans pour autant pouvoir t'indiquer un titre précis.

rotko a écrit:

nicyrle a écrit:

Quelqu'un a-t-il lu ce roman ou d'autres du même auteur [Agnès Desarthe] (pour ma part, je ne crois pas que je m'y risquerai!) ? Qu'en pensez-vous ?

Elle a écrit sur Virginia Woolf un livre que j'ai bien aimé, je l'ai ecoutée à plusieurs reprises avec plaisir, soit à la radio, soit in vivo, et j'ai donc pour elle un préjugé favorable, sans pour autant pouvoir t'indiquer un titre précis.

C'est également mon cas, d'où, d'ailleurs une plus grande déception. En revanche, je ne connais pas son livre sur Virginia Woolf

- The Body Snatcher & Olalla, de Robert Louis Stevenson, deux nouvelles issues de la tradition gothique anglo-saxonne (l'habituel thème des trafiquants de cadavres et le vampirisme - qui s'en lasse ?). Du grand Stevenson, dense et concis à la fois, une plume qui manie l'élégance et la simplicité.

- Du Keats en vrac, je relis encore et encore Isabella, Lamia, La Belle Dame sans Merci. Certaines strophes donnent envie d'arrêter d'écrire et d'émigrer en République Transnistrienne.

- Lectures scolaires ensuite, pour mes études, un peu hors-sujet tout cela.

De Cioran je n'ai lu que Syllogismes de l'amertume et Sur les cimes du Désespoir. Ebauches de Vertige vaut-il le coup d'oeil ?

Les diaboliques du grand Barbey. Et puis Eloges de Saint-John Perse... (pour les cours mais quel plaisir !).

Je parcours Khayyam et je commence Un homme accidentel de Philippe Besson. Puis ce sera Dix petits indiens, nouvelles de Sherman Alexie

nicyrle a écrit:

Quelqu'un a-t-il lu ce roman ou d'autres du même auteur (pour ma part, je ne crois pas que je m'y rissquerai!) ? Qu'en pensez-vous ?

Je l'ai lu : j'ai eu l'impression d'être dans une nébuleuse et du reste je serai bien incapable d'en cerner le sujet

pas d'ennui, car je me souviens (quand même!) de l'avoir terminé : il a du assez m' intriguer pour aller jusqu'au bout ... ce qui pour moi n'est pas si mal (si je ou en lisant je laisse tomber sans scrupule ...)

Agnès Desarthe vient de publier Le remplaçant
livre sur son grand-père: bien accueilli je crois et qui me tente assez...

J'ai commencé a House for Mr. Biswas (une maison pour Monsieur Biswas) de V.S. Naipaul. Comme c'est un gros livre (500 pages) j'alterne entre le français et l'anglais.

Je commence Identification des Schémas , de William Gibson, un des chantres du Cyberpunk...

Si je t'oublie Jérusalem de Faulkner.

Me suis fait le dernier Yoko Ogawa,
puis 'l'entracte' d'helene lenoir, et ma foi, plutôt une bonne surprise.
Mon cher père m'a refilé "Atelier 62-le temps qu'il fait" de martine Sonnet,
j'espère m'y mettre tantôt. Le sujet me plait bien, ça va changer des histoires de fesses entre bourgeois.

Monique Rannou a écrit:

Mon cher père m'a refilé "Atelier 62-le temps qu'il fait" de martine Sonnet,
j'espère m'y mettre tantôt. Le sujet me plait bien, ça va changer des histoires de fesses entre bourgeois.

Citation :

Martine Sonnet croise mémoire collective et souvenirs familiaux dans un hommage à toute une génération d’ouvriers, celle de son père, artisan campagnard précipité dans la classe ouvrière par son embauche chez Renault à Billancourt dans les années 1950. Aux forges, atelier 62, réputé le plus dur de la Régie, le charron-forgeron-tonnelier normand asservit sa carrure et sa puissance à l’industrie automobile triomphante.

L’existence de cet homme et de sa famille au moment clé du basculement d’un monde à l’autre et la restitution d’un temps fort de l’histoire du travail, dans toute sa violence, composent les deux veines du récit.

Voix d’enfance et voix d’usine mêlées, Atelier 62 n’est pas le travail d’une historienne, mais l’œuvre d’un écrivain, dont l’écriture empathique restaure un humble et ses semblables dans la dignité de leur travail et de leur vie.

chez "le temps qu'il fait".

site de l'editeur avec un extrait.

Lecygne a écrit:

De Cioran je n'ai lu que Syllogismes de l'amertume et Sur les cimes du Désespoir. Ebauches de Vertige vaut-il le coup d'oeil ?

Franchement, oui. Il y a quelques réflexions sur l'écriture qui à elles seules méritent la lecture. Et puis il est relativement court, par rapport aux autres.

Je viens de finir A l'ouest, d'Olivier Adam, et je pense me lancer désormais soit dans La Femme à venir de Bobin, soit dans Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi, de M. Malzieu. Moins littéraire pour ce dernier, mais plus léger.

jude a écrit:

Je commence Identification des Schémas , de William Gibson, un des chantres du Cyberpunk...

J'ai adoré Neuromancien de cet auteur. Il fait partie des livres que j'ai relu plusieurs fois avec plaisir (je l'ai lu 3 ou 4 fois).
Par contre les quleques autres titres de lui que j'ai lu (Comte zéro et Gravé sur chrome) m'ont laissé froid.
Du coup, je n'ai pas essayé d'en lire d'autres de peur d'être déçu, aucun ne supportant la comparaison avec Neuromancien.

Je lirais ton avis sur celui-ci avec plaisir.

Pour le moment je lis la tétralogie de David Peace (Red Riding Quartet: 1974, 1977, 1980 et 1983).
J'en suis à 1980, c'est génial. Je pense en parler ici quand j'aurais fini 1983.