Orthographe recommandée

On voit quand même que certains donnent des renseignements, voire formulent des revendications, alors que d'autres n'écrivent que pour faire de la figuration.

On voit un net décalage entre les lycéens et ceux qui relèvent des lycées pro ou des collèges. Si les deux premiers lycéens sont explicites, on peut penser qu'à la relecture ils auraient rectifié quelques erreurs.

c'est vrai que les deux derniers n'ont pas une langue sûre pour des phrases rudimentaires.

Le test m'a paru interessant car c'était un sujet qui les concernait directement, et ils commentaient un texte correctement écrit.

rotko a écrit:

On voit un net décalage entre les lycéens et ceux qui relèvent des lycées pro ou des collèges. Si les deux premiers lycéens sont explicites, on peut penser qu'à la relecture ils auraient rectifié quelques erreurs.

Pas sûr qu'ils en soient capables.

Citation :

c'est vrai que les deux derniers n'ont pas une langue sûre pour des phrases rudimentaires. Le test m'a paru interessant car c'était un sujet qui les concernait directement, et ils commentaient un texte correctement écrit.

Pour moi, ce n'est pas un test. Les derniers sont des collégiens, leurs motivations ne sont certainement pas du même ordre que celles des lycéens... "Ouais on va sécher l'cours y aura pas l'devoir" ... en substance.

Lycée pro/lycée classique, le décalage n'est pas dans l'orthographe, mais dans les objectifs d'avenir (à court ou long terme), l'urgence ou le temps.
Même avec des mots simples, une syntaxe boiteuse, on peut avoir des choses essentielles à revendiquer, tout aussi honorables qui quand on maitrise parfaitement les subtilités de la langue.

Le support des textes doit être pris en compte : c'est du message instantané, combinaison d'oral, de SMS, de phonétique. C'est fait pour être survolé, lu à voix haute, de simple transmission d'information. Pas plus mal transmise qu'à la TV parfois ... il suffit d'écouter les hommes-tronc qui causent dans le poste !!

Bernique a écrit:

Pour moi, ce n'est pas un test.

tu as raison, j'ai eu l'idée d'un test, mais les données sont disparates et dans un contexte de réactions à vif.

Il faudrait trouver de meilleures données.... ni trop académiques, ni trop spontanées et sinon avec un milieu homogène, du moins sur un sujet commun à une classe d'âge.

championnat d'orthographe sur fr3 mercredi soir

Citation :

Au départ, ils étaient 2000 élèves à s'affronter sur le terrain de l'orthographe ! Le plus fort des finalistes a été Matthieu, du collège Alexandre Fleming de Sassenage.
Alors que beaucoup déplorent le niveau toujours en baisse des élèves en matière d'orthographe, France 3 a voulu mettre à l'honneur cette discipline en organisant un grand concours national. Le Tournoi d'orthographe 2009 a ainsi vu s'opposer plus de 2000 élèves - de 11 ou 12 ans - issus de 12 collèges de différentes académies à travers toute la France. Ainsi, les 12 meilleurs élèves s'affrontaient en épelant des mots ! Un discipline depuis longtemps très en vogue outre-Atlantique.
Pour cette grande finale présentée par Julien Lepers, la fine fleur de la langue française s'était donnée rendez-vous : Michel Serres, Alain Rhey et François Rollin. Au cours de cette émission spéciale, on a pu voir défiler bon nombre de mots compliqués épelés sans aucune coquille !

les coquilles c'est pour Alain RHey. + unE

Entre nous, avec Lepers, on a dû avoir une grande kermesse, genre spectacle de frime.

L'avez-vous vu ?

sur bibliobs, taillandier et de Francois de closets discutent de l'orthographe, sujet impérissable et particulièrement critique en ce moment

lire l'article

quelques extraits, non significatifs (!)

Citation :

arrêtons d'emmerder ceux qui écrivent «rationel». Je préfère que les gens le soient, rationnels !

Citation :

grâce à l'informatique, on va pouvoir écrire sans plus être obnubilé par la faute. Et tout cela en gagnant du temps pour apprendre la grammaire et le sens des mots

je pense que l'usage du correcteur orthographique est recommandé, et la poste le propose dans sa messagerie electronique.

Sélection professionnelle par l'orthographe, in Le Parisien.

Citation :

Marie Gautier-Loisel, 41 ans, est directrice des ressources humaines (DRH) de l’entreprise de biotechnologies AMGEN basée à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et qui emploie 280 salariés.

Chaque mois, elle a sous les yeux plusieurs dizaines de candidatures de jeunes diplômés fâchés avec l’orthographe.

Pourquoi jugez-vous utiles les cours d’orthographe dans les facs et les grandes écoles ?

Marie Gautier-Loisel. Parce que je reçois de plus en plus de candidatures par e-mail avec de plus en plus de fautes d’orthographe, de syntaxe, de grammaire.

Cela fait vingt ans que je suis recruteuse, jamais le niveau n’a été aussi bas. Les accords aux temps composés ne sont pas respectés, les participes passés finissent en « er » au lieu de « é »… Beaucoup de candidats ne relisent pas leur CV. Ce sont pourtant des médecins, des diplômés d’écoles de commerce… au minimum des bac + 5, qui postulent à des fonctions élevées. Pour eux, l’orthographe passe au second plan. Dans leur esprit, la faute s’est banalisée.

Que faites-vous d’une candidature truffée d’erreurs ?

C’est rédhibitoire, je ne la retiens pas, sauf si j’ai face à moi un profil très difficile à trouver, un talent super rare. Pour moi, l’orthographe est un réel critère de sélection. La candidature est le premier contact avec l’entreprise, le postulant doit donc être consciencieux.
Par ailleurs, une fois embauché, il est impératif que le cadre supérieur sache écrire sans faire des fautes à chaque ligne. Il n’a plus de secrétaire comme avant, il est devenu ultra-autonome avec son ordinateur. S’il envoie un e-mail à tous les salariés de sa boîte, il doit être en mesure de l’écrire correctement.

rotko a écrit:

Sélection professionnelle par l'orthographe, in Le Parisien.

Citation :

Marie Gautier-Loisel, 41 ans, est directrice des ressources humaines (DRH) de l’entreprise de biotechnologies AMGEN basée à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et qui emploie 280 salariés.

Chaque mois, elle a sous les yeux plusieurs dizaines de candidatures de jeunes diplômés fâchés avec l’orthographe.

Que faites-vous d’une candidature truffée d’erreurs ?

C’est rédhibitoire, je ne la retiens pas, sauf si j’ai face à moi un profil très difficile à trouver, un talent super rare. Pour moi, l’orthographe est un réel critère de sélection. La candidature est le premier contact avec l’entreprise, le postulant doit donc être consciencieux.
Par ailleurs, une fois embauché, il est impératif que le cadre supérieur sache écrire sans faire des fautes à chaque ligne. Il n’a plus de secrétaire comme avant, il est devenu ultra-autonome avec son ordinateur. S’il envoie un e-mail à tous les salariés de sa boîte, il doit être en mesure de l’écrire correctement.

Je trouve cette attitude réconfortante ; ce critère de sélection me paraît des plus judicieux. Considérer l'orthographe comme négligeable témoigne d'une désinvolture qui en dit long.

petite polémique sur l'othographe rapportée par rue 89

Citation :

Après s'être fait rabrouer au Sénat pour son utilisation compulsive de Twitter, Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, s'est également vu reprocher sa mauvaise orthographe par le socialiste Martial Bourquin. En cause, ce message :

« Je commence le bêtisier : Bourquin PS : efficacité du service publique mais cette efficacité pas au détriment du service publique. »


Le sénateur l'a corrigé publiquement :

« Monsieur Estrosi, je suis un autodidacte comme vous. “Service public”, c'est un “c”, c'est pas “que”. Quand on parle de l'identité nationale… l'orthographe fait partie de l'identité nationale. »


Réponse de l'intéressé :

« Publique ou public ? Ce n'est pas privé c'est l'essentiel. Coquille… Autant pour moi ! »


Passons sur le débat concernant « au temps pour moi ». Le reproche de Martin Bourquin l'ayant visiblement beaucoup froissé, le ministre a consacré une partie de sa matinée de vendredi à se justifier. Pour expliquer sa coquille, le voici invoquant la première graphie de l'adjectif « public » :

« Petit cours d'histoire orthographique : “Publique” est la première orthographe admise pour l'adjectif quelque soit son genre. (…) C'était d'ailleurs la seule graphie non fautive jusqu'au XVIIIe siècle. Au delà “Public” a progressivement évincé “Publique”. »

je ne me prononce pas sur le contenu du "cours orthographique", mais Estrozi, en professeur qui fait la leçon, devrait savoir écrire ici "Quel que soit le genre !'

.... Je ris mais je fais aussi beaucoup de fautes.

Par contre, à mon boulot, je dois envoyer du courrier avec une affreuse faute sur le nom de mon ministère.... mais apparemment il faut épuiser nos enveloppes avant d'en avoir d'autres. Pourtant, la faute est très grossière.

Sur Rue 89, un article : Peut-on faire de la politique et des fautes d'orthographe ?

Citation :

Après s'être fait rabrouer au Sénat pour son utilisation compulsive de Twitter, Christian Estrosi, ministre de l'Industrie, s'est également vu reprocher sa mauvaise orthographe par le socialiste Martial Bourquin. En cause, ce message :

« Je commence le bêtisier : Bourquin PS : efficacité du service publique mais cette efficacité pas au détriment du service publique. »

Le sénateur l'a corrigé publiquement :

« Monsieur Estrosi, je suis un autodidacte comme vous. “Service public”, c'est un “c”, c'est pas “que”. Quand on parle de l'identité nationale… l'orthographe fait partie de l'identité nationale. »

Réponse de l'intéressé :

« Publique ou public ? Ce n'est pas privé c'est l'essentiel. Coquille… Autant pour moi ! »

Citation :

Le Président écrit comme il parle et inversement. Ses petites phrases surprenantes d'imperfections syntaxiques sont rédigées ainsi dans ses discours. Ainsi, on retrouvera « si y en a que ça les démange d'augmenter les impôts… » ou « Madame la Sénatrice, Monsieur le Sénateur et tous ceux qui sont importants, bonjour ».

Dans une tribune publiée dans Le Monde, Barbara Cassin, chercheuse au CNRS, s'indigne de la « présence massive de fautes d'orthographe sur le site de la présidence de la République française » :

« Dans le discours prononcé devant les ouvriers de Daher tel qu'il figure sur le site de l'Elysée, je lis, entre autres, ces deux fautes qu'on ne tolère pas en classe parce qu'elles sont le signe que l'élève ne comprend pas le mécanisme de la langue : “Nous on fait confiance et vous adhérer à cette stratégie offensive”, et “on apporte aux participations les participations qu'à la Caisse, les participations qu'à l'Etat”. »

A regarder la chronique de François Morel, réponse à F de Closet.

Sur le site de la poste, les articles ne sont pas rédigés par des hommes de lettres

Citation :

La jeune femme de 25 ans qui souhaitait épouser à titre posthume son fiancé décédé il y a un an dans un accident a vu son rêve exhaussé

A mettre sur votre CV ?

La Certification Voltaire, issue des travaux du Projet Voltaire, va permettre de certifier son niveau en orthographe sur son CV.

L’objectif de la Certification Voltaire est de certifier le niveau de maîtrise des difficultés de la langue française des candidats, à l’écrit, avec fiabilité et objectivité.

Ce certificat a vocation à être mentionné sur son CV afin d’attester un niveau en orthographe française auprès des recruteurs (au même titre que les TOEIC, TOEFL, CLES ou IELTS pour le niveau d’anglais) et mettre ainsi en valeur une compétence différenciatrice.

sur cette page

L'ennui, dit une specialiste de l'orthographe,

Citation :

on privilégie les constructions les plus rares ou les plus marquées par l'histoire de la langue et les mots techniques ou rarement employés au détriment des fonctionnements « de base » de la langue, qui peuvent être irréguliers, mais sont au moins souvent utilisés.

Rue 89.

Je crois aussi qu'accumuler les pièges n'est ni une bonne methode, ni un bon test.

Une petite tribune de pierre jourde sur la défense de l'orthographe.

1- La grande masse des fautes porte sur les accords et les conjugaisons, c'est-à-dire la substance grammaticale de la langue.

2- Sauf cas pathologique, la mauvaise orthographe va de pair avec une maîtrise très insuffisante du lexique et de la syntaxe, créant une pauvreté de langage qui empêche ceux qui en sont affectés de s'exprimer correctement, et leur suscite de multiples problèmes dans la vie quotidienne.

3- Le problème orthographique ne touche pas que des collégiens accros au SMS. Il a atteint les éditeurs, les journalistes, les fonctionnaires, les magistrats, les cadres, les enseignants, toutes les couches de la société, tous les gens qui sont passés, depuis trente ans, par une éducation nationale new look, où sévit un discours selon lequel l'orthographe, bon, ça n'est pas si important que ça.

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Autant pour moi / au temps pour moi

Il me semble que les deux versions sont admises.
Je n'ai d'ailleurs découvert la deuxième que tout récemment et je la trouve vraiment bizarre, autant du point de vue de la syntaxe que du sens.

Pour moi, la 1ère version signifie: "ah, bien, j'en aurai appris autant"

La deuxième serait l'équivalent de: "au bistrot pour lui"

Ça viendrait du chef d'orchestre qui parle du tempo d'une oeuvre. Mais alors, ça devrait signifier "tous ensemble avec moi, à la même cadence"

Quelle version obtient la majorité des grains??

Bridget Jones a écrit:

Autant pour moi / au temps pour moi

Il me semble que les deux versions sont admises.Je n'ai d'ailleurs découvert la deuxième que tout récemment et je la trouve vraiment bizarre, autant du point de vue de la syntaxe que du sens.

Pour moi, la 1ère version signifie: "ah, bien, j'en aurai appris autant"

La deuxième serait l'équivalent de: "au bistrot pour lui"

Ça viendrait du chef d'orchestre qui parle du tempo d'une oeuvre. Mais alors, ça devrait signifier "tous ensemble avec moi, à la même cadence"



Quelle version obtient la majorité des grains??

Peut-être... mais la bonne, c'est la seconde, autant que je sache !

Elle vient de l'injonction utilisée à l'exercice dans une caserne ou une salle de gymnastique pour faire recommencer un mouvement.

oui, historiquement "au temps pour moi" vient du chef d'orchestre qui se trompe d'une mesure (un "temps").

Mais "autant pour moi" devient monnaie courante car la langue vivante se nourrit aussi d'erreurs et de fausses étymologies.

pour ce qui me concerne, c'est "autant pour moi" j'avais eu un cours au lycée pour les deux versions. celle ci me convient.

quelques confusions fréquentes sur GDS*. Trouvez la bonne formule !

1 un visage emprunt de douceur,

2 demain j'irais chez le coiffeur,

3 je suis entrain de lire Simenon,

rotko a écrit:

quelques confusions fréquentes sur GDS*. Trouvez la bonne formule !

1 un visage emprunt de douceur,

2 demain j'irais chez le coiffeur,

3 je suis entrain de lire Simenon,

A quelle heure on rend sa copie ?

Demain, j'irai chez le coiffeur
ah non ! surement pas sinon il ne va plus rester un poil sur ma tête ! j'en viens de chez le coiffeur

quelques confusions fréquentes sur GDS*. Trouvez la bonne formule !

1 un visage emprunt de douceur,

2 demain j'irais chez le coiffeur, = j'irai lysandre gagne une coupe (au bol)

3 je suis entrain de lire Simenon

rotko a écrit:

quelques confusions fréquentes sur GDS*. Trouvez la bonne formule !

1 un visage emprunt de douceur,

2 demain j'irais chez le coiffeur, = j'irai lysandre gagne une coupe (au bol)

3 je suis entrain de lire Simenon

1 : empreint de douceur. La douceur, je la prends, je ne l'emprunte pas !
2 : le conditionnel peut-être sous-entendu. En ce qui me concerne, il n'est pas du tout certain que j'aille chez le coiffeur demain !
3 : en train en 2 mots, non ?

non mon Haretlde "je suis entrain" de faire qq chose et j'ai de l'entrain !
je suis en train (dans le tgv) hiep !

je ne connais point la grammaire, j'ai le sens de l'orthographe, je ne sais pas d'où ça vient mais quand j'écris un mot dont je ne suis pas sûre, je l'écris deux fois et je trouve. C'est bizarre ! ce qui ne m'empêche pas de faire fautes. C'est un prof en terminale qui m'a dit "le sens de 'l'orthografe" est inné

Lysandre a écrit:

je ne connais point la grammaire, j'ai le sens de l'orthographe, je ne sais pas d'où ça vient mais quand j'écris un mot dont je ne suis pas sûre, je l'écris deux fois et je trouve. C'est bizarre ! ce qui ne m'empêche pas de faire fautes. C'est un prof en terminale qui m'a dit "le sens de 'l'orthografe" est inné

Comment des règles arbitraires comme l'orthographe et la grammaire peuvent-elles être innées ?
Ce n'est pas une chose de naturelle, mais répondant à des conventions...
Respirer est inné.
Le langage doit être appris.