Amélie Nothomb

Il y a quelque chose avec Amélie Nothomb. J'en lis régulièrement, je n'en ai réellement apprécié aucun... "La Cosmétique de l'Ennemi" à peine commencé, je me suis dit : "ca me fatigue". Un livre écrit tout d'une traite, un seul paragraphe, ou disons plutôt un seul long dialogue ininterrompu. C'est fatigant. Ceci dit, le procédé est bien pour illustrer l'action même du livre, donc, c'est sûrement normal que cela soit fatiguant. Je dois reconnaître aussi qu'il y a un retournement de situation qui m'a surprise et que j'ai donc agréablement lu. En fin de compte, je ne peux pas encore dire : "tiens, lis celui-là d'Amélie Nothomb, il est vraiment bien"... J'y peux rien, y'a quelque chose, j'y arrive pas :-)


Le commentaire sur Alapage :
Tout commence par un harcèlement : quand Jérôme Angust, homme d'affaires, passablement exaspéré par le retard de son avion se voit interpeller par le raseur des aéroports, celui qui comble les attentes en racontant sa vie à ceux qui ne demandent rien. Textor Textel, importun sur-mesure a choisi sa victime et, imperturbable, se met en devoir de dérouler les menus faits de son existence et peu à peu d'avouer ses forfaits et ses crimes. Ou plutôt son crime parfait. A ce point du récit August est déjà prisonnier du piège infernal mis en place par Textel. Puisque la jeune femme que Textel a tuée, dit-il par amour, était sa propre femme... Et ce n'est que le début d'aveux et de révélations hallucinantes en forme de miroir dédoublé à l'infini. Une machinerie diabolique à la Nothomb dont les protagonistes ne peuvent sortir indemnes. L'obsession, l'amour, la culpabilité, le crime et le châtiment, le dédoublement, la face inconnue de soi sont les arcanes majeurs d'un jeu dialectique étourdissant.

J'ai lu aussi, plusieurs titres d'ailleurs. Tous me font le même effet: froids .. sans âme
cela dit l'écriture est soignée ..
mais je n'adhère pas

(c'était mon avis )

marie chevalier a écrit:

J'ai lu aussi, plusieurs titres d'ailleurs. Tous me font le même effet: froids .. sans âme
cela dit l'écriture est soignée ..
mais je n'adhère pas

(c'était mon avis )

Et pourtant tous semblent persévérer !!
moi j'ai lu quelques pages d'un roman dont le titre ne m'est pas resté en mémoire.. et par respect pour mes yeux et mon cerveau je n'ouvre plus de livre de la peche pourrie

Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements, Albin Michel.

Maia disait à peu près :

Citation :

On n'en a jamais parlé, ici. Je ne vais pas faire une fiche sur l'auteur en général ...

(Maia fait ça très bien, moi je n'en suis pas capable) et je n'ai pas lu tout ce qu'elle a écrit...

Citation :

"Au Japon, l'existence c'est l'entreprise".

Amélie raconte une expérience d'un an au Japon, dans la firme Yumimoto. Univers hiérarchisé, où les petits chefs ne sont jamais désavoués dans leurs actes d'autorité, mais où le tonnerre peut frapper à tous les étages, sous la forme de mercuriale (traduisez : "odieuse engueulade") publique, notamment. Dévoiler les mésaventures de la jeune occidentale serait déflorer une histoire bien menée.

La narratrice a du ressort !

Citation :

"j'entrai dans une dimension autre de l'existence : l'univers de la dérision pure et simple

".

Ainsi ce récit devient une aventure supportable, et j'oserais presque dire "allègre", tant il y a de la vigueur dans le caractère de l'intéressée et dans son style : portrait d'une Japonaise en colère ?

Citation :

"elle a Hiroshima dans l'oeil gauche et Nagasaki dans l'oeil droit"

!!
C'est du grand art que de jouer le jeu de qui vous méprise, et ce récit montre du panache dans un univers rigide où chacun porte son carcan.

rotko a écrit:

Maia disait à peu près :

Citation :

On n'en a jamais parlé, ici. Je ne vais pas faire une fiche sur l'auteur en général ...

1)

(Maia fait ça très bien, moi je n'en suis pas capable) et je n'ai pas lu tout ce qu'elle 2) a écrit...

1) Tu coupes mal ce que j'ai dit et ça n'a plus aucun sens : je ne fais pas UNE fiche, mais je parle de l'auteur en général

Et 2) tu avoues que tu ne lis pas TOUT ce que JE écris ???

A ce propos, je vous conseille vivement le film tiré de ce livre. Sylvie Testud joue Amélie. Elle est grandiose. Je n'ai pas trouvé le livre si bien ou si drôle que ce qu'on m'en avait dit mais le livre est vraiment très chouette.

Amélie Nothomb, décriée et encensée à la fois , n'est-ce pas la rançon de la gloire du talent ?

Pour ceux qui l'apprécient , je conseille l'incontournable " métaphysique des tubes " , je ne sais plus qui a dit ne pas se souvenir des titres de ses livres, rien d'étonnant ! Il en est de même pour les noms de ses personnages ...

Je reviens à " Métaphysique des tubes " , autre roman autobiographique , elle y raconte sa petite enfance au Japon , et son "état de nourrisson "avec beaucoup d'ironie ( avec un humour particulier elle se prend pour Dieu à sa naissance , puis devient le "tube" )

Citation :

Quand un peuple refuse un progrès facile, quand un véhicule poussé par dix hommes reste en place, quand un enfant s'avachit devant la télévision pendant des heures, quand une idée dont on a prouvé l'inanité continue à nuire, on découvre médusé l'effroyable emprise de l'immobile.Tel était le pouvoir du tube.

S'il y a quelqu'un qui ne se prend pas au sérieux , c'est bien elle !!!

Je disais donc à Rotko-La-Menace que j'ai relu "La Métaphysique des Tubes" ET "Les Combustibles"...(non mééé y n'faudrait pas croire non plus hein!).

C'est parti pour l'Opération "Il faut sauver Amélie, bordel"...qui je l'espère sera une tatole réussite (les lettres inversées, c'est normal : je dis tatole depuis peu et plus du tout total, tatole étant beaucoup plus joli)

D'abord, n'attends pas de voir des "citations encadrées" hein...suis un baudet et c'est même pas mwa qui dit ça. (et pas d'gras, sauf de la mayo).

Il me semble qu'il y a un autre post au sujet d'Amélie...X et Y (je vé dire comme ça, je n'ai pas le courach' de retourner voir qui est X et qui est Y, figure-twa, pardon.) disent, en gros, que c'est même pas possible d'aller plus loin que quelques pages d'un roman d'ma copine, qu'elle "n'a pas d'âme"...C'est là que j'ai relu...tu penses ! Pas d'âme ? Amélie ? Me suis demandée si il fallait être obligatoirement belch pour lui trouver du soul à Amélie ? Et je ne suis pas japonaise, non plus...

Dans "La Métaphysique des Tubes" rien que la première phrase est remplie d'un tout qui augure d'une suite de derrière les fagots :
"Au commencement, il n'y avait rien."
'tends...si t'es normalement constitué-comme-mwa, tu prends direk la dernière page du livre, non ? oui et la dernière phrase c'est :
"Ensuite, il ne s'est plus rien passé."
'tends...tu veux pas savoir c'qui passe entre la première et la dernière page ? Ca, suis désolée, ça dépasse mon entendement...
Amélie, elle t'essplique que elle se souvient de tout, de toute son enfance. Elle demande pas de la croire sur parole, elle sait que c'est impossible :
"S'agissant là d'un énoncé aussi invérifiable, je vois moins que jamais l'intérêt d'être crédible."
Comme ça, libre à twa de la croire ou pas. Mwa, j'y crois.
Lis comme elle raconte quand elle commence à se bouger autrement qu'à quatre-pattes :
"Marcher était d'une utilité indéniable...Courir était cette trouvaille fabuleuse qui rendait possibles toutes les évasions...courir assurait l'impunité des actions les plus répréhensibles. C'était le verbe des bandits de grand chemin et des héros en général."
Quand elle se demande quel mot elle va bien pouvoir dire en premier :
"Parler posait 1 problème d'étiquette : quel mot choisir en premier ?"
Elle voulait dire "marraon glacé", "pipi" ou alors le très beau "pneu" mais elle a dit "maman" :
"Les parents sont une espèce suceptible : il faut leur servir les grands classiques".
Quand elle se compare (en matière de premier quelque chose : premier sourire, pas...) aux autres enfants de son âge (vers 1 an et elle est Dieu) :
"Dieu, lui, ne cessait d'effectuer son premier rien du tout"
Je te passe le délicieux jeu de mots lorsqu'elle trouve les noms de ses 3 carpes "La Trinité"...
Puis aussi, tu te demandes ce qui peut bien y avoir dans la tête d'une petite fille de 3 ans pour tenter l'expérience du suicide...?
Tu peux sentir tout l'amour qu'elle porte au Japon...m'a donnée l'envie d'aller voir ce fameux p'tit lac à mwa...
Même je voudrais écouter du "No"...c'est te dire hein !
Et maintenant, j'en sais un peu plus aussi sur "l'honneur" des japonais...tu savais-twa que pour ne pas que tu lui sois redevable de quoi que se soit le japonais te laissera mourrir tranquillement...? Non passque après, comment tu veux twa lui rembourser ta vie que tu lui dois à lui ??? C'est bien connu : la vie n'a pas de prix...

Bon voilà la première partie de l'opération "Il faut sauver Amélie, bordel"...après, je reviens avec "Les Combustibles"....
C'est 2, ou 3 (je cherche encore à comprendre figure-twa) histoires d'amour...Avec La Question : quel est Le Livre ? Ton Livre à twa, à mwa et à qui on veut, en fait...Mwa je sé pas...vrément, y'en a tellement...

Bon alors, mes jours sont saufs ? Non...?

Une bonne soirée !

Vous avez raison de defendre qui vous est chère.
Précisions :
1) je n'ai menacé personne
2) voyez ces beaux extraits :

Citation :

Comme vous le savez probablement, Amélie Nothomb est belge et ne s'en cache pas. Elle a cependant, dans le sang, une propension au voyage qui l'a menée de l'Asie à Paris en passant par la ville de Bruxelles où elle réside encore occasionnellement. C'est d'ailleurs au détour du 71, bus qui relie les quartiers universitaires au centre ville qu'il m'a été donné l'occasion de la voir, en toute simplicité, sans pour cela oser lui adresser la parole

.

[Amelie N] est

Citation :

petit bout de femme à la force fragile

c'est sur http://membres.multimania.fr/fenrir/liminaires.htm

je participe donc, dans la mesure de mes petits moyens à la réhabilitation d'Amelie

Je partage l´opinion d´Amelie Nothomb en ce qui concerne La grandeur du mot "RENCONTRE".
Qu'est-ce qu'un rapport humain, aujourd'hui. Il afflige par sa pauvreté. Quand on voit ce qu'on appelle à présent du beau nom de "rencontre", on se console. Rencontrer quelqu'un devrait constituer un événement. Cela devrait bouleverser autant qu'un ermite apercevant un anachorète à l'horizon de son désert après quarante jours de solitude.
La vulgarité du nombre accomplit son oeuvre : une rencontre, ce n'est plus rien. On a des exemples paroxystiques : Proust rencontrant Joyce dans un taxi et, pendant cette entrevue unique, ne parlant que du prix de la course ; tout se passe comme si plus personne ne croyait aux rencontres, en cette possibilité sublime de connaître quelqu'un.


(Extrait du tout dernier roman de Nathalie Nothomb : "Journal d´hirondelle").

rotko a écrit:

Amélie Nothomb, Stupeur et tremblements

Je n'ai pas aimé ce livre, enfin pas aimé c'est un grand mot, si il n'y avait pas eu l'adoration autour du livre et/ou de l'auteur, je dirais que la lecture du livre m'a laissée totalement indifférente.

Citation :

"Au Japon, l'existence c'est l'entreprise".

Il n'y a pas qu'au Japon ... travailler dans une entreprise en France c'est kif kif, avec une apparence parfois différente... j'ai travaillé dans différents types d'entreprise, dont une multinationale américaine et c'est peut-être pour ça que son histoire ne m'a pas étonnée ?...
Petites ou grosses entreprises, je ne vois que ça, pour celui qui emploit l'entreprise doit être votre vie ...
Enfin, je m'arrête là car tout ceci m'entraine dans un autre débat ...

Voilà une raison pour laquelle ce livre m'a laissée telle que j'étais avant sa lecture et je crois que quand je lis un livre ce que je cherche et ce que j'aime c'est me sentir, même un peu, différente après ...

Peut-être je pourrai le relire ? en lire un autre ? ... me faudra du courage

en vrac : Hygiène de l'assassin SUPER !
Antechrista BEURK
Biographie de la faim BIEN !

et un autre dont je ne me souviens plus du titre : PAS MAL...
les autres : pas lus ou abandonnés ( stupeurs et tremblements, métaphysique des tubes)

Bref un auteur très inégal pour moi mais qui a le grand avantage de "faire court"...donc pas trop de temps perdu au cas où.....

Je pense qu'Amèlie Nothomb gagnerait à se faire plus rare....

rotko a écrit:

mona a écrit:

et un autre dont je ne me souviens plus du titre : PAS MAL...

ah oui, je vois

voilà, voilà....un petit tour sur le site de la FNAC et =

Cosmétique de l'ennemi....

Moi j'ai aimé tous ses romans à l'exception de "Robert des Noms Propres" et "Acide sulfurique".

Petit coup de coeur pour ses romans "autobiographiques" (en sachant que tout est relatif!!) c'est à dire :

- "La métaphysique des tubes"
- "Le sabotage amoureux"
- "Biographie de la faim"
- "Stupeur et tremblements"

aaaah Amélie Nothomb ! Voilà un grand débat.
Une chose que je déteste chez elle et qui est cité dans pas mal d'endroits : elle écrit trop et sort trop rapidement ses livres. Et en plus ils sont souvent trop courts. Et moi, je trouve que sa bibliographie est en dents de scie. Qu'elle se répète trop, et je la trouve bien meilleure quand elle ne parle pas que d'elle... même si j'ai apprécié quelques unes de ses "autobio".

Pour moi, un livre qui m'avait marqué : Mercure.

Sur une île (l'île de Mortes-Frontières), une jeune femme défigurée vit avec un viel homme. dans leur demeure il n'y a aucun objet réfléchissant (miroir évidemment, mais également couverts, et autres objets pouvant renvoyer son reflet à l'immonde jeune femme).
Evidemment une tierce personne, infirmière, pénètre dans l'univers de ce couple étrange. Et Nothomb nous trimballe le long du roman entre non dits, névroses et remises en question dans une histoire malsaine, glauque et terriblement tragique.

je vais peut-être dire une ânerie, mais au point où j'en suis, une de plus ...

ce thème d'une fille défigurée, d'un couple tragique, ce ne serait pas dans le genre de Guy Descars ?
voir sa bibliographie
ICI.

Il aime bien les cas exceptionnels : la brute, la tricheuse, l'entremetteuse, l'envouteuse, l'amoureuse.

Ici la defigurée ne déparerait pas.

Mais je n'ai lu aucun de ses livres, juste entendu des bruits.

Guy Descars, mes lectures de jeunesse... Je l'avais presque oublié lorsque je pensais en offrir à ma filleule, histoire de lui donner le goût de lire, La brute ou Le chateau de la juive dont je garde de bons souvenirs.
J'ai eu beau fouillé, cherché, fureté chez les bouquinistes, point de Guy Descars , nulle part , plus de réedition , ni même d'anciennes éditions...
Je ne trouve rien de plus triste pour un écrivain que d'être introuvable.
Mais connaissant l'auteur pour l'avoir fréquenté, comme je le disais plus haut, dans mes jeunes années, rien à voir dans le style d'Amélie Nothomb dont j'ai fait la connaissance plus récemment.

Inès dixit

Citation :

J'ai eu beau fouiller, chercher, fureter chez les bouquinistes, point de Guy Descars , nulle part , plus de réedition , ni même d'anciennes éditions...

c'est parce que tu ne fréquentes pas les vide-greniers ! mais comme pour les champignons, il faut compter sur le hasard mais surtout ouvrir l'oeil et le bon !
tu les trouveras ICI et je mets l'adresse sur Avis de recherche in le forum de GDS*vos pratiques culturelles.

Rhooo on a même l'embarras du choix , en plus , merci
ça se voit tant que ça que je ne vais pas dans les vides greniers ? Oh c'est pas par snobisme , du tout, plutôt par manque de chance, chaque fois quil y en a un par chez moi , je suis ailleurs

je précise un peu : près de chez soi, on rencontre des gens et on accorde moins de temps et de curiosité aux objets.

Un jour en pleine campagne, apres avoir fait du vélo, j'ai vu l'avis d'un vide-grenier dans une maison de retraite. C'était tres sympathique : il y avait un concours local sur l'histoire du village ; toutes les "petites vieilles", contentes de voir du monde, donnaient les réponses.

Elles avaient fait des gateaux, souvenirs d'une vie de famille d'autrefois, sans doute aidées de leurs amies et parents encore au village. C'était délicieux et si sympathique.

Pour les objets, des vieilleries diverses, mais aussi des "tricotages maison"etc... Si les maisons de retraite prenaient de telles initiatives, la vie des pensionnaires en serait bien éclairée. Cette rencontre était très chaleureuse. J'y ai acheté des livres, j'aurais pu me les faire raconter

ACIDE SULFURIQUE


Une émission d'un tout nouveau genre vient d'être créée: Concentration, voilà le doux nom auquel répond ce programme qui regroupe des candidats choisis "sur le carreau"; en effet ici pas de casting mais des rafles pour convoquer les candidats idéals répondant aux desiderata du sacro-saint panel de téléspectateurs.
Panonnique, jeune étudiante intelligente, va donc se retrouver dans ce camp de concentration où la survie dépend du bon vouloir totalement arbitraire de kapos sadiques. CKZ 114 sera le matricule de Panonnique et deviendra ce chiffre qui obsédera bientôt la kapo Zdena, un chiffre au centre d'un long cheminement qui nous mène de la déshumanisation à la prise de conscience de la dérive d'une société voyeuriste dont nous faisons (et c'est très gênant ici) entièrement partie. Amélie Nothomb réussit en outre à nous émouvoir en faisant un clin d'oeil à Primo Lévi au travers d'un personnage qui en porte l'anagramme.

Mon avis: comme d'habitude le livre est très court mais très agréable à lire; Nothomb ici nous interpelle et nous accuse: vous critiquez mais vous regardez donc les coupables c'est vous, semble-t-elle vouloir nous dire. Rien qu'on ne sache pas dans ce livre mais néanmoins une critique acerbe de cette télévision d'aujourd'hui, viatique moral universel et instrument d'une certaine forme de fascisme moderne et pernicieux.

Elle m’est sympathique et je pense qu’elle possède un vrai potentiel…
Ceci étant dit, on dirait qu’elle tourne en rond, qu’elle se bride !
Elle ne creuse pas mais effleure les émotions, avec un certain talent certes, et un humour corrosif mais sans réelle profondeur.
Elle est rentrée dans la routine dangereuse pour un écrivain, du « petit » roman annuel, rassurant mais globalement répétitif.

Je crois qu’elle gagnerait à se « montrer » moins brillante pour se consacrer à explorer son âme ou tout du moins son sujet…
Je lirai son prochain livre de plus de 400 pages, s’il est écrit serré, bien sûr...

sousmarin a écrit:

Elle est rentrée dans la routine dangereuse pour un écrivain, du « petit » roman annuel, rassurant mais globalement répétitif.

Apparemment, c'est surtout que ses fonds de tiroir sont pleins à craquer... C'est un stratagème éditorial.

J'aime bien Amélie ,comme la plupart des gens ,car on ne peut nier sa verve et son humour décapant .
Mais c'est vrai qu'elle fait partie de ces auteurs qui "tournent en rond" ,comme l'a dit quelqu'un plus haut (sais plus qui )et que ça sent le tirage obligé à plein nez ...

Son dernier "l'Hirondelle ne fait pas le printemps ",par exemple ,ne me dit rien qui vaille ...
Par contre je m'étais régalée avec "Cosmétique de l'ennemi " ,"Stupeurs et tremblements " et sa "Biographie de la faim".
...Mais plus trop de souvenirs en fait .

C'est vite lu ,vite oublié.(pardon pour Amélie qui est toutefois attachante dans ses romans )