EXPOSITIONS

Paris : Grand mix du Brésil: électro brésilienne festive et novatrice

au musée du quai Branly, du lundi 1er au samedi 6 mars 2010.

musique urbaine contemporaine et intégration du très riche patrimoine oral selon les régions.

- ELECTRO DA PARAIBA: Chico Cesar, Dj Chico Correa et Geraldo Mouzinho (Nordeste)

- Barbatuques (Sao Paulo)

- atelier Capoeira

tous les détails sont sur cette page et ça fait furieusement envie

Sainte Russie, au Louvre.


Une peinture de Pierre le Grand par Paul Delaroche, 1838.

une exposition somptueuse de près de 400 chefs-d’œuvre raconte de manière chronologique l’art russe ancien, de la conversion au christianisme à l’aube de l’an 1000, jusqu’au règne de Pierre le Grand (1682-1725).

Du 2 mars au 11 juillet, musée de la Vie romantique, à Paris :

« Frédéric Chopin, la note bleue :
1831-1849. »

Évocation de ses années parisiennes, par des
peintures, sculptures et dessins.

Rens. : 01 55 31 95 67

Le Musée des beaux-arts met l'œuvre de Rodin dans la lumière pour une exposition inoubliable.

Le cheminement artistique de Rodin se révèle au visiteur dans cette exposition exceptionnelle qui s'appuie sur une œuvre essentielle de l'artiste : « Les Ombres ».

« Les Ombres » désignent le groupe de trois figures dominant la célèbre « Porte de l'Enfer », l'œuvre majeure d'Auguste Rodin qui fut au cœur de sa recherche artistique toute sa vie durant. Dix sculptures sont présentées au public, mais aussi des dessins, des estampes et des photographies.

"Filmer les camps" une exposition au Mémorial de la Shoah.

l y a 65 ans, une unité cinématographique de l'armée américaine filmait les camps de concentration de Dachau et Falkenau tout juste libérés par les Alliés, montrant les survivants décharnés, les fosses communes et les misérables baraquements.

L'exposition présentée à Paris au Mémorial de la Shoah explique comment ces images ont été tournées par les équipes dirigées par des cinéastes de profession Georges Stevens, Samuel Fuller et John Ford.
La Special Coverage Unit (SCOU) était dirigée par le lieutenant-colonel Georges Stevens, qui avant la guerre avait fait tourner Fred Astaire et Ginger Rogers. Samuel Fuller avait été journaliste de faits divers puis scénariste, avant de rejoindre la première division d?infanterie de l?armée américaine.
Quant à John Ford, responsable du service cinématographique de la marine américaine, il a été chargé du montage des images pour le procès de Nuremberg.
Sur place, les équipes de Stevens et de Fuller avaient une sorte de "cahier des charges" dans lequel il leur était demandé notamment de montrer les preuves "acceptables" de la barbarie.
Les opérateurs remplissaient quotidiennement des fiches de comptes-rendus expliquant où, dans quelles circonstances, ils avaient tourné. Les images étaient en noir et blanc mais Stevens et Fuller ont fait leurs propres films en couleur qui sont également montrés dans l'exposition, ainsi que leurs notes personnelles.
On a ainsi une idée de la chronologie de leur travail, depuis le wagon rempli de cadavres qu'ils découvrent en arrivant au camp, à la dénonciation des bourreaux qui tentent de se cacher parmi les survivants, en passant par le premier office juif célébré dans le camp par un soldat rabbin, l'enterrement des morts, les villageois du coin obligés de "visiter" le camp, etc

"Filmer les camps" une exposition au Mémorial de la Shoah.

la question a été brièvement évoquée sur FR2 à la suite de la projection du film la Rafle du Vel d'hiv, et il est évident qu'une deraine déontologie professionnelle devait présider à toute opération de ce genre.

Malheureusement le film Rafle, bien présenté et commenté dans cette émission, n'est pas entièrement satisfaisant selon les comptes rendus de la presse.

J'ai été aussi réticent à ce qu'on m'a rapporté de Shutter island qui insérait des images des camps dans un contexte de fiction policière.

Une affiche vue ce matin à la gare de Versailles :
Exposition Edvard Münch à la pinacothèque de Paris.

Du 19 février 2010 au 18 juillet 2010

L'Anti-Cri.
L’homme que nous vous présentons aujourd’hui n’est pas celui que vous croyez.

Citation :

Edvard Munch (1863-1944) est connu exclusivement pour une seule œuvre : le Cri. Travail certes emblématique, mais si peu représentatif de l’ensemble de son œuvre. La notoriété exagérée de ce tableau a eu pour conséquence d’occulter la réelle dimension et le vrai message de l’artiste.

La nouvelle exposition du musée du Quai-Branly, « Sexe, mort et sacrifice dans la religion mochica », présente une surprenante sélection de céramiques issues du musée Larco, de Lima.

tout l'article de Rue 89.

« Sexe, mort et sacrifice dans la religion mochica »

Des femmes masturbent des quasi-squelettes, pratiquent la fellation sous contrainte avec des borgnes à l'oreille percée, flirtent de très près avec un oiseau, deviennent à leur tour animales et se font chevaucher par des hommes à la langue rendue pendante par le désir : la déclinaison des possibles est ouverte.

Les historiens et anthropologues nous apprennent que les Mochichas ont sans doute constitué la première civilisation andine possédant un Etat, des villes, une organisation sociale complexe, et un système de production élaboré. Ils pratiquaient le sacrifice humain, notamment en précipitant les heureux élus au voyage vers l'au-delà du haut des montagnes. Tout cela a été représenté par des hauts-reliefs et des dessins, dont l'exposition donne des reproductions murales. Les Mochicas n'y renient pas leur penchant pour le sexe, mais ils en restituent le contexte : on pêche, on chasse, on honore les puissants, on guerroie, et si l'on copule, c'est pour mieux mourir.

tout l'article du Monde

L'exposition Crime et châtiment envisage une période d'environ deux siècles : de 1791, lorsque Le Peletier de Saint-Fargeau réclame la suppression de la peine de mort, jusqu'au 30 septembre 1981, date du vote de son abolition en France.

Durant toutes ces années, la littérature a créé d'innombrables personnages de criminels. Le titre de l'exposition est lui-même emprunté à Dostoïevski.

Dans la presse, notamment dans les quotidiens illustrés, le crime de sang décuple par la fiction du romanesque sa puissance fantasmatique.

On y parle des femmes criminelles, du fantasme des têtes coupées, en termes d'art, bien entendu

présentation de l'exposition.

Le parcours de l'exposition Crime et châtiment conçue par Robert Badinter retrace l'évolution des institutions judiciaires françaises depuis 1791, année marquée par des débats acérés à l'assemblée constituante à propos de la peine de mort, jusqu'à son effective abolition en 1981.

Ce sont également deux siècles d'affaires qui ont nourri la chronique judiciaire, bouleversé la société et intrigué les artistes, particulièrement les peintres et les écrivains.

On doit y trouver des textes de Giono (Affaire Dominici), de Simenon, des surrealistes (violette Nozières notamment), de Marguerite Duras et d'Emmanuel Carrère...

Citation :

Le parcours de l'exposition Crime et châtiment conçue par Robert Badinter retrace l'évolution des institutions judiciaires françaises depuis 1791[...]
Ce sont également deux siècles d'affaires qui ont nourri la chronique judiciaire, bouleversé la société et intrigué les artistes, particulièrement les peintres et les écrivains...

un diaporama sur le journal le Monde. C'est impressionnant.

Filmer les camps . John Ford, Samuel Fuller, George Stevens, de Hollywood à Nuremberg.
Mémorial de la Shoah, 17, rue Geoffroy-l’Asnier, Paris (4e).

La responsabilité de cette unité spéciale de l’armée américaine, la Field Photographic Branch, sous la direction de john Ford est claire: filmer la guerre et ramener des preuves pour les tribunaux qui seront un jour mis en place par les Alliés.
Ce fut le travail de trois réalisateurs hollywoodiens. John Ford quil coordonnera la réalisation du film sur les horreurs nazies montré le 29 novembre 1945 au procès de Nuremberg, George Stevens, et Samuel Fuller.

qui exposera ce week end à Paris à l'espace Commines 75003.
de la délicatesse de la légèreté c'est ainsi que je décrirais son oeuvre.
allez voir son site faute d'aller contempler l'expo

Nestor met une reproduction
si vous êtes d'ile de france, une autre exposition à Paris
celle de lydie PRIN du 28 avril au 2 mai à la GMAC.

deux femmes qui nous ravissent les yeux.

Miniatures et peintures indiennes du 10 mars 2010 au 6 juin 2010.
exposition à la Bibliothèque nationale de France - quai François-Mauriac, Paris XIIIe


Video de l'exposition.

A l'occasion de la publication de l'inventaire complet de l'ensemble conservé au département des Estampes (2600 œuvres), 150 pièces environ, choisies parmi les plus belles et les plus rares, seront présentées.

Le Grand Palais présente à Paris «La Voie du Tao, un autre chemin de l’être»,

Le tao est la force fondamentale qui coule en toutes choses dans l’univers, vivantes ou inertes. C'est l’essence même de la réalité et par nature ineffable et indescriptible. Il est représenté par le tàijítú, symbole représentant l’unité au-delà du dualisme yin-yang soit respectivement l'entropie positive et négative.

Le tao peut être considéré comme la matrice préalable au sein de l'univers au passage du qi ou souffle originel, précédant la parité binaire du yin-yang. Il est au cœur des conceptions éthiques chinoises (le mot "daode", morale, en est issu), généralement considérées comme une pragmatique du juste milieu, ou du choix propice.

Wikipedia.

nu 1936 d'Edward Weston.

Jusqu'au 18 juillet.

A Rebours. Centre culturel suisse
de Paris, 32-38, rue des Francs-Bourgeois, Paris 3e.

La tradition du nu est au cœur de l’exposition présentée par Jean-Christophe Ammann au Centre culturel suisse de Paris.

l'article du temps

Dans la tradition de notre art, les nus sont toujours sur une frontière. Entre le désir d’exultation et le désir de culpabilité, entre la conformité et l’excès. Le dévoilement de l’intimité n’est jamais un dévoilement à l’état pur, c’est un dialogue, une question au regardeur. De temps en temps, des autorités intégristes le prennent pour de l’impureté. Elles font peindre des vêtements pudiques sur les nudités du Paradis de Michel-Ange ou du Jugement dernier de Roger van der Weyden.

Rouen accueille les impressionnistes

"Rouen, une ville pour l'impressionnisme. Monet, Gauguin, Pissarro à Rouen". Rouen, musée des Beaux-Arts. 4 juin-26 septembre.

l'article du Point

CRIME ET CHATIMENT - ORSAY

J’en suis ressortie assez perturbée car elle est très violente.
Interdite aux enfants.

Il s’agit d’une réflexion sur le mal, son origine et la possibilité ou non de le corriger.
Tout cela au travers d’œuvres, mais pas seulement. Egalement de témoignages matériels et journalistiques.

La première salle commence aux origines bibliques du crime, avec Caïn et Abel, fortement représentés dans l’iconographie romantique, mais également avec le thème du crime « profane » (Proud’hon).

A la fin de ce couloir, une sale surprise attend le visiteur : la guillotine. Une vraie, datant du 18è, avec une mise en scène douteuse. Une gaze bleutée entoure la machine, atténuant ainsi le côté lugubre de ses contours anguleux, mais laissant apparaître l’essentiel : le couperet. Scintillant et bien affûté.

Hugo disait qu’il faut d’abord avoir vu une guillotine pour ensuite se prononcer sur la peine de mort.

Je confirme.

On avale sa salive et on continue.

Une pléthore de peintres (Géricault, Goya, Moreau, Lévy-Dhurmer, Füssli...sont exposés) et si on frissonne aux sujets montrés (cadavres, supplices, membres), au moins a-t-on le privilège d’admirer de l’art. Disons, de la technique picturale, car quant à dire que c’est « beau », n’exagérons rien... Toutes ces œuvres sont quasi monochromes et très épurées. Les artistes travaillent les dégradés, les camaïeux et évidemment les « expressions » de douleurs. (La douleur physique a toujours stimulé les peintres. Leur « star » préférée étant Jésus sur la croix.)

A noter une impressionnante œuvre de Warhol. Un grand tableau rouge vif, représentant une chaise électrique en son centre, et laissant le spectateur au moins aussi horrifié par le châtiment que par le crime.

Les autres salles déroulent plutôt la réponse qu’a tenté d’apporter la société au crime.

D’abord, le droit. Ainsi, voit-on les portraits des premiers présidents de la Cour de Cassation, en grande pompe et en fourrure. Mais face à eux, des tableaux satiriques, sur les procès et leur inévitable iniquité.

Ensuite, la science. On entre dans les débats avec la phrénologie, la psychiatrie et la criminologie. Y a-il un « gêne » criminel ?

Il y a là de nombreuses photos. Très choquantes puisque ce sont des têtes, des défunts...

L’expo se finit par une salle de peintures. Retour l’art. Avec un puissant Picasso. Car face au mal, il n’y a aucune réponse satisfaisante, sauf peut-être celle des artistes.

Sublimer, magnifier et transfigurer la laideur de notre nature humaine.



?

A choisir, je préfère (et de loin) l'expo de Rotko à Rouen !
:cho:

Il faut tout voir !

et le musée de la préfecture de police dans le Ve arrondissement vaut bien une visite.

Robert Badinter a joué un rôle important dans l'exposition CRIME ET CHATIMENT - ORSAY dont parle Crevette.

J'ai omis de mentionner l'omniprésence de V. HUGO, véritable idole de Badinter.
Ses dessins sombres et sobres sont très impressionnants. Sur des fonds d'un noir d'encre, quelques têtes suppliciées flottent.

Il était traumatisé par les exécutions publiques (pendaisons). Le thème du gibet est traité aussi dans son sublime "L'homme qui rit".

Mais comme on le sait, les expos ont un double caractère : commercial et politique.

J'avoue ne pas comprendre le sens de cette expo maintenant.

Chez nous, la peine de mort n'est plus un combat.

Qu'a cherché Badinter ?



Ce soir, je vais me régaler au musée des lettres et manuscrits avec Proust ! (http://www.museedeslettres.fr/public/)

Moi aussi, j'opte pour Victor hugo dans cette exposition : les gibets au début de l'homme qui rit sont inoubliables. Hugo a assisté à des executions publiques avec David D'Angers et il en a fait des comptes rendus saisissants, qu'il revendique comme témoin.

Oui il faut voir ce type d'expositions, et dans les Misérables un des passages les plus saisissants à mes yeux est le départ des bagnards. Valjean y assiste par hasard avec Cosette, muet devant la réaction de la jeune fille qui a pour seul commentaire : "ils sont horribles" !

C'est là qu'il faut éclairer le public : toute cette répression atroce n' a jamais éliminé la delinquance. Au contraire, les pickpockets se faisaient une bonne journée lors des exécutions publiques.

Hugo était de tous les combats (enfance exploitée, chevaux martyrisés - qui se souvient encore qu'il est à l'origine de la SPA ? Il a bravé toutes les railleries...).

L'univers carcéral est évoqué également. Avec des photos. Du 19è.
C'était vraiment la négation totale de l'être humain.

Il y a peu, j'ai lu La maison des morts de Dostoievski. (Son histoire au bagne).
Il raconte que le plus grand tourment (au delà de toutes les privations), c'est l'impossibilité de rester seul (nuit ou jour).

Il décrit cela comme le pire des enfers.
Ce qui mène l'homme à la folie.

«Archi & BD. La ville dessinée», du 9 juin au 28 novembre, à la Cité de l'architecture et du patrimoine, 1, place du Trocadéro, Paris XVIe.

Un sujet très interessant dont le Figaro retrace l'historique :

1960-70 Daredevil contre «Archigram»

Depuis vingt ans, les superhéros américains issus des comics survolent la ville de part en part. Jack Kirby imagine un Surfer d'Argent sillonnant les hauteurs de New York à la vitesse de l'éclair. Cela donne aussi l'occasion à Gene Colan (1926), l'auteur de Daredevil, de créer une cité lumière, turbulente, violente et fourmillant de gratte-ciel. Le «pop art» s'empare rapidement du phénomène pour en détourner les codes, le graphisme, les couleurs et les trames mécaniques. Dans le sillage du mouvement lancé par Andy Warhol, le groupe d'architectes libertaires Archigram publie un projet intitulé Plug-in City, où il reprend à son compte l'image du superhéros planant au-dessus d'une ligne d'immeubles futuristes. Une vision délibérément utopiste et optimiste.

1970-1980 Les utopies citadines

Ils en ont tous rêvé. La ville idéale a toujours nourri l'imaginaire des architectes comme celui des auteurs de BD. De Claude Parent, avec ses études de ville surréalistes en spirales, à Philippe Druillet et à son univers baroque, sans limite, sans oublier les virtuoses de la science-fiction, tel Jean-Claude Mézières , qui a inspiré Luc Besson pour Le Cinquième Élément. Dans le domaine de la BD, la saga rétrofuturiste des Cités obscures, de François Schuiten et Benoît Peeters, s'impose également comme un des chefs-d'œuvre du genre. Moebius et Jodorowsky s'attaquent eux aussi à la ville futuriste dans ce qu'elle a d'oppressant et de destructeur dans leur série L'Incal.

2000 Apocalypse now

La fin des temps est venue, faites pénitence ! » prévient le prophète Philipulus dans L'Étoile mystérieuse, la neuvième aventure de Tintin et Milou. Cette planche de Hergé, présentée à l'exposition, exacerbe l'atmosphère apocalyptique d'une ville à bout de souffle. Les enfants, inquiets, sont descendus dans la rue en pyjama tandis que Tintin s'enlise dans le goudron chauffé à blanc par cette «maudite étoile» qui s'approche. Autre vision d'une ville infernale, consumée par les flammes, celle, beaucoup plus actuelle, du jeune dessinateur chinois Benjamin , Savior, édité en France par les éditions Xia Pan, en 2010.