cliquez, ce tableau est splendide.
Guido Nobili :
« une enfance à Florence ». éditions Philippe Picquier.
La couverture présente un enfant rêveur en costume marin, détail d’un tableau de Manet que je ne retrouve pas ! j'en mets un autre. En fait l’enfant du livre vit dans un monde d’adultes, prisonnier des bonnes manières et des préjugés sociaux.
Mais lui, contrairement à ses parents, oncles et grand père, pose des questions, ébranle des tabous, vaguement conscient que le monde est plus vaste que ne le conçoivent ces aristocrates de l’Italie de 1860.
Entre crainte et envie de désobéir, Micio secoue les conventions dans tous les domaines. Il jette un regard raisonneur sur l’école, se montre avide de connaître la rue. Il y fait des rencontres qui font battre son cœur, même s’il a du mal à l’admettre.
Le récit est alerte, comme cet enfant plein de vie qui n’acceptera plus longtemps d’avoir le mors aux dents.
On savoure et on dévore cette histoire parue en 1916, et qui conserve toute sa fraîcheur.