Les délires de Marie Chevalier

rhooooooo   je mé trompé de livre !!!!
bon ! alors je rectifie ! mais, Rotko, c'est bien Marie sur la couverture, à quoi l'as-tu reconnue ? 

  il a l'oeil notre Excellence ! on ne lui fait pas à lui mdrrrrr

je l'savais ! je l'savais ! grrrrrrrrrr  

moi aussi Marie, j'aimerais lire la tienne; je suis allée sur le site indiqué el lus quelques exraits très bons. 

finalement je vais la  mettre en lecture ici !

ce sera plus simple car franchement le recueil d'Edilivre est  magnifique mais il y a  79 nouvelles et  i reste quand  même  assez cher. donc  pour  les  fans d'érotisme  pas de soucis  mais  pour lire la mienne  faites-le ici si cela vous sied  !
bonne   et soyez sages  !!
 
 
 
 
VIVRE LE TEMPS PRESENT
 
 
 
Myriam et Régine étaient amies d’enfance et travaillaient dans la  même entreprise depuis des années. Elles aimaient déjeuner ensemble dès que cela était possible dans  un petit resto indien près de  leur bureau. Ce matin –là, Régine appela  Myriam pour la  prévenir qu’elle  viendrait avec un de ses collègues de travail, très sympa, insista-t-elle en riant.
 
–Bien sûr, lui répondit  Myriam cela nous changera de  nos  déjeuners en vieux  couple ! mais par contre, il faudra que  je  parte de  bonne  heure, je voudrais  passer  faire quelques courses  pour  ma  mère.
Ils se retrouvèrent donc, joyeux  en annonçant qu’ils avaient très faim.
 
–Jean-Louis  je te  présente  Myriam, ma  meilleure amie, célibataire  inconditionnelle
–Myriam, je te  présente  Jean-Louis, un collègue charmant …
 
Au bout d’une heure qu’ils étaient à table, l’ambiance était très détendue, ils riaient de  tout et de rien et  parlaient d’eux  pour  mieux se connaître.
Soudain, le long de  sa  jambe, Myriam sentit comme  une furtive caresse. Elle rougit ne dit rien et cette caresse se renouvela, il s’agissait du pied de  Jean-Louis,  sans  la chaussure qui allait et venait de  plus en plus  haut sous  sa jupe longue.
N’y tenant  plus, elle se leva et d’un geste brusque  attrapa  son sac  à mains en regardant son portable :
 
– Oh ! lala ! il est déjà tard, je file chez  ma  mère,  tu t’occupes de  régler  Régine ?
–Bien sûr  pas de soucis.
Jean-Louis s’était levé :
–Je vous accompagne, j’ai ma voiture garée au parking  à deux  pas  vous  serez  plus vite arrivée, attendez-moi deux secondes  je vais régler.
–Non Jean-Louis, laisse je  m’occupe de tout intervint  Régine qui à priori avait deviné les intentions de ses deux amis.
 
Ils sortirent du restaurant sans se  dire  un mot, pressés sans en avoir  parlé  de se retrouver ailleurs. Quand  ils  furent  assis dans  la voiture, ils se  jetèrent l’un sur  l’autre en s’embrassant fougueusement  pendant que  leurs  mains tremblaient et essayaient de se dévêtir  un minimum.
Au moment où elle était parvenue à déboucler son ceinturon et commençait  de descendre  la fermeture éclair de son jean,  une voiture arriva  qui les éclaira, pleins phares.
 
–Viens chez  moi, lui murmura-t-elle.
A  peine la  porte de son petit appartement  refermée, il la  plaqua contre  le  mur, glissant une jambe entre ses cuisses en même temps qu’il lui ôtait son pull. Myriam cette fois  ouvrait  la fermeture éclair et  descendait, aidée  par  Jean-Louis,  le  pantalon, le  boxer  et  la chemise. Il fut  nu très vite. Ils se caressaient, s’embrassaient se soudaient  l’un à l’autre et il se retrouva devant elle, en érection.
Elle avait gardé ses sous-vêtements : soutien-gorge  à balconnets, slip et  porte-jarretelles retenant des  bas , le tout de  couleur  noire.
Quand  il la vit ainsi, il la  porta sur  le  lit, l’aida  à poser ses  jambes  sur ses épaules et  lui fit  l’amour, très fort, très vite et  très  profondément. Ils  n’eurent  pas  à attendre  longtemps et  ce fut ensemble qu’ils atteignirent  l’ivresse du plaisir.
 
Cela  dura  plusieurs  mois, ils se virent  souvent.  Dès qu’ils  le  pouvaient ils  couraient se rejoindre et  faire  l’amour. Lui était marié. Ils  se débrouillaient toujours pour se frôler, se toucher, se caresser jusqu’à ressentir une envie très forte d’aller  plus  loin.  Ce  n’était pas toujours facile, à part  le  mardi quand sa femme allait  à la  gym. Dès  dix sept heures, ils  piaffaient, regardaient la pendule toutes  les deux minutes et se ruaient vers  la  porte de sortie, s’engouffraient dans  un taxi et  se retrouvaient  toujours au même hôtel. Ils ressortaient deux heures après, avec  l’impression d’avoir encore et encore et toujours envie de se retrouver bouche contre  bouche, sexes et  membres emmêlés.
Mais  un jour , qu’il devait la rencontrer  dans  cette même chambre d’hôtel, il lui annonça qu’il avait quitté sa femme et qu’il vivait depuis  quelques  semaines avec  une amie…
Ce  fut  la douche  froide  pour Myriam, mais  elle  prit cela très  philosophe :
 
–D’accord Jean-Louis, mais tu comprendras  qu’il n’est  plus question que  nous nous rencontrions  nulle  part.

Ils se dirent au revoir sans entrer dans  la chambre, sur  le  palier, il descendit  les  marches et  elle ne  le revit  plus pendant  près de deux ans et  aujourd’hui :
 
 
 suite...

suite....


– Bonjour toi! Tu vas bien? Il y a longtemps que l'on ne s'est pas vus? Tu as refait ta vie? Tu es marié?
– Non j'ai une copine qui vient me voir de temps en temps, mais dis-moi, cela me fait plaisir que tu t’intéresses encore à moi.
–Et ça se passe bien entre vous deux?
–Bof oui mais tu me connais je suis changeant et les filles il me les faudrait toutes!! (Rires!)
–Oui je me souviens nous deux.
–A ce propos tu es libre là?
–En ce moment oui, pas de mec, pas envie....

Jean-Louis se penche vers Myriam et lui murmura :

–Tu sais tu n'as pas envie, pas envie mais moi dès que je t'aperçois, humm…
–Tu as toujours été comme ça, une femme passe et te voilà au garde à vous alors!
–Non là c'est différent, j'ai vraiment très envie de toi. Je suis à l'hôtel en face, tu viendrais si je te le demandais?
–Tu sais bien que oui...... tu sais bien qu'il n'y a qu'avec toi que je suis vraiment bien, tu le sais et tu en profites.
–Ne me dis pas cela, j’ai envie de te caresser, de te sentir frémir sous mes caresses, envie de toi, tout simplement, viens je t'en prie, viens...

Quand ils se retrouvèrent dans la rue, main dans la main, ils vécurent de nouveau les sensations d’il y a deux ans, la même pulsion.

Dans l'ascenseur, il lui prit la bouche, et chercha sa langue, la trouva et ils s'embrassèrent profondément et passionnément. Ses mains étaient partout, caressantes et chaudes. Il déboutonna son chemisier, et passant dans son dos, atteignit le soutien- gorge dont il fit sauter les agrafes ; ses seins apparurent, tellement beaux et dressés qu’il ne put se retenir d’y goûter, de les prendre entre ses lèvres.
Elle gémit de plaisir et lui murmura qu’il ne fallait pas…qu'il ne devait pas… qu'elle était venue seulement boire un verre … pas...
Il ne l’écouta pas et sa bouche insista puis descendit vers son ventre. Il remonta sa jupe, laissant apparaître ses jambes qu’il avait tant embrassées. Il passa ses doigts sous son slip et sentit son désir.
Il se releva, le regard suppliant : tu en as autant envie que moi, murmura-t-il.

Alors, elle déboutonna fébrilement son pantalon et s’agenouilla pour l’atteindre. Tout en lui sursauta, ses doigts s’accrochèrent à ses cheveux, lui caressèrent la tête : Oh Myriam !

N’y tenant plus, il la prit sous les aisselles, et tout en l’embrassant, la déposa délicatement sur le sol de l’ascenseur. Puis d’un geste discret il bloqua celui-ci entre deux étages.
La jupe retroussée, le chemisier ouvert, elle plaça ses jambes autour de ses reins …

–Tu veux Myriam ?
–Je veux…

Quand l’ascenseur redémarra, ils étaient encore émus, les cheveux défaits et à peine rhabillés.
Quand ils arrivèrent à l’étage de sa chambre, Jean-Louis sortit la clé de sa poche tout en tenant Myriam par la taille. Il se retourna pour lui murmurer :

–Myriam ?
–Oui ?
–C’était si bon…
–Trop bon, Jean-Louis, mais il faut que je parte maintenant.
–Non reste encore un peu, la nuit commence à peine et nous sommes libres non ? laisse-moi te redonner du plaisir.

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que cette fois Myriam se dévêtit complètement et se laissa tomber sur le lit. C’est elle qui lui dit :

–Viens…

Elle se mit sur le dos, les jambes un peu relevées et elle l’accueillit entre ses cuisses.
Il la connaissait si bien et ils avaient été tellement bien ensemble. Le plaisir qu’il lui procura fut presque immédiat et très fort.
Elle se retourna et se mit à genoux. Il se plaça derrière elle et sa langue lui lécha doucement le dos, les reins et remonta plusieurs fois pendant que ses mains la caressaient, lui prenaient les seins , titillaient leurs bouts dressés et durs.

Ils frémissaient tous les deux mais repoussaient le moment de ne faire qu’un.

Puis n’y tenant plus, Jean-Louis ferma les yeux et la prit lentement, longtemps, puis plus vite jusqu’à ce qu’ils n’en puissent plus et que le plaisir les envahisse.

–Je t’aime, murmura Jean-Louis.
–Chut… pas de mots que nous regretterons avoir prononcés dans un moment de plaisir intense. Nous avons aimé tous les deux nous retrouver encore une fois… c’est vrai…

Ils restèrent longtemps allongés sans parler en se tenant la main, nus sur ce lit d’hôtel.
Ils savaient tous les deux qu’ils avaient volé ce moment de bonheur au temps, mais qu’il ne fallait pas gâcher par des mots inutiles ce qu’ils venaient de vivre ensemble.

Quand ils se séparèrent, Jean-Louis la raccompagna en bas de l’immeuble. Ils voulaient encore peut-être prolonger ce merveilleux moment de plaisir.

–Adieu Jean-Louis…
–Au revoir Myriam…

Louée sois-tu ! moi j'aurais intitulé le texte "ascenseur vers le plaisir", vu que cette cage fait gravir les échelons et les étages avec aisance  

joli titre que je retiens pour la prochaine Rotko  

y a pas à dire, il a le don des titres !  
moi, j'ai du mal à me remettre de ta nouvelle ..... 

Ysandre a écrit:

y a pas à dire, il a le don des titres !  
moi, j'ai du mal à me remettre de ta nouvelle ..... 

t'as pas d'ascenseur ou tes fermetures éclairs se bloquent ?  

j'ai pas d'ascenseur, et je m'acharne sur ma fermeture éclaire bloquée !!!
ça m'apprendra à mettre des jeans sans boutons !!!  

qu'est ce que tu n'as pas compris ma bichette demande et je t'explique quitte à te faire un dessin     

hé bé ! heu.... y a des trucs qui m'échappent ! par exemple : les fermetures éclairs et les boutons ! les boutons n'ont jamais coincé comme les fermetures éclairs ! alors, pourquoi a t-on remplacé les uns par les autres ? J'ai parfois des questionnements intenses..... et vu que je n'ai que trois neurones ! et je n'ose pas demander à Nestor, qui a pourtant réponse à pas mal de choses !  mais c'est délicat, n'est ce pas ? 

Ysandre a écrit:

hé bé ! heu.... y a des trucs qui m'échappent ! par exemple : les fermetures éclairs et les boutons ! les boutons n'ont jamais coincé comme les fermetures éclairs ! alors, pourquoi a t-on remplacé les uns par les autres ? J'ai parfois des questionnements intenses..... et vu que je n'ai que trois neurones ! et je n'ose pas demander à Nestor, qui a pourtant réponse à pas mal de choses !  mais c'est délicat, n'est ce pas ? 

quand je pense qu'une nouvelle poético-érotico se résume à des boutons de braguettes j'ai honte pour toi ma bichette     

bah, chuis quand même fatiguée, ma choupinette ! j'ai même tout rangé et fait une lessive  alors, côté humour, j'ai fait dans le bas de gamme !  

Ysandre a écrit:

bah, chuis quand même fatiguée, ma choupinette ! j'ai même tout rangé et fait une lessive  alors, côté humour, j'ai fait dans le bas de gamme !  

bas de gamme en l’occurrence bas de la ceinture  

on dit : "au dessous de la ceinture !" et pis c'est toi qu'à commencé ! 

Ne vous disputez pas, les filles  
Marie, merci de nous avoir offert la lecture de ta nouvelle érotique  Je pense que tu as dû bien t'amuser à l'écrire  Tes personnages sont... ce qu'ils sont  Dans la vie, je trouverais le monsieur   sans intérêt, trop égocentrique et un peu suffisant dans la plus parfaite inconscience. Quant à la dame, je craindrais pour elle qu'elle passe à côté des vraies joies de l'amour

Nic, Marie et moi, on aime se chamailler pour rire ! j'adore son esprit de répartie ! 

nicyrle a écrit:

Ne vous disputez pas, les filles  
Marie, merci de nous avoir offert la lecture de ta nouvelle érotique  Je pense que tu as dû bien t'amuser à l'écrire  Tes personnages sont... ce qu'ils sont  Dans la vie, je trouverais le monsieur   sans intérêt, trop égocentrique et un peu suffisant dans la plus parfaite inconscience. Quant à la dame, je craindrais pour elle qu'elle passe à côté des vraies joies de l'amour

bien sûr c'est ce qui fait cette nouvelle assez hot, sans sentiments, en fait que du

Spoiler:

(rhooo)  

Oui Dara, j'avais bien compris  J'avoue préférer une histoire érotique avec du sentiment  Je suis d'ailleurs persuadée que tu es tout à fait à même d'en concocter une  si ce n'est déjà fait

2 feuilles, pas une de plus, pour 4 pages succulentes d'une aventure amoureuse vue par Charif madjalani ; me contacter en privé et je ferai le nécessaire. bonne affaire !!  

j'y fais une allusion masquée dans la chronique des brèves années de gloire  

Pourquoi ne pas l’écrire en effet ? Je viens de terminer le dernier recueil de notre amie, enfin le dernier sorti car je suis certaine qu’un autre est déjà en route !  
Une trentaine de nouvelles de longueur variable, avec toujours cette musique teintée d’amertume ou de tristesse, pourtant presque gaie parfois, avec une pirouette finale qui peut amener chez le lecteur un sourire complice ou mi-figue mi-raisin car la provocation n’est pas loin ! De temps à autre, on croit deviner une histoire liée au vécu de l’auteur mais est-ce si sûr ?
« Pauvre Mathilde ! » et sa fin plutôt noire ne m’ont pas laissée indifférente. J’ai remarqué aussi « Une trahison mortelle » dont la fin m’a paru bien amenée, « Par tous les diables ! », micronouvelle très imaginative, « Ma chère Suzanne » une drôle de lettre…
Bref, il faut lire ce recueil qui ressemble à son auteur !

merci Nicyrle
bien sûr il y a toujours une part de vécu, mon imagination a des limites   mais effectivement je crois être très curieuse et regarder les gens autour de moi
bises à toi  

CETTE FORET QU’IL CONNAISSAIT PAR CŒUR




Je viens de lire ce premier texte joliment tissé et donnant à rêver;
j'ai aimé, entre autres, la fin semblable à celle d'un conte et qui, peut- être n'est qu'une métaphore qui dépeint autrement  la vie de J. Louis, ses angoisses vis-à-vis de sa femme qui l'ignore après toute une vie et qui fait partie de bien des choses qu'il croyait connaître par coeur mais finissent par l'anéantir; son rêre de la fuire et, en même temps, de l'entendre calmer les enfants et le laisser dormir.
Bref, très beau.
Merci