A chacun son petit épisode

... à envisager en y faisant allusion, pour lui faire peur et lui faire cracher le morceau ! ça, ç'est une idée !
mais je ne le ferai pas, c'est moche comme procédé. Je suis sûre qu'il cache une amourette, mais que vient faire son copain de lycée, la-dedans ?....
Il faut que je demande aux mecs si ils ont tous les renseignements que je leur ai suggéré de glaner sur celui-ci et que je téléphone au Proviseurs pour qu'il me file des tuyaux sur les relations entre les deux potaches, à l'époque. Bah... ce n'est pas le même, bien sûr, mais, il doit rester des infos dans les dossiers.

Mardi

mardi (suite, j'avais pas finit)

Après une mauvaise nuit, la gendarmette arriva au commissariat. L'inspecteur qui dirigeait l'enquête là prit à froid :
- alors, où en êtes vous avec votre histoire d'ordinateur et d'internaute pas clair ?
- j'avance, inspecteur, j'avance ...
l'autre fronça les sourcils, pas content.
- ce que je veux savoir, c'est où vous en êtes exactement !
- je vais re convoquer ce type et tenter une autre approche. Je dois également téléphoner à son ancien lycée pour avoir des ren-
seignements sur les relations qu'il entretenait avec le dénommé Lousier, je vous en ai parlé....
- oui, bon ! dépêchez vous un peu, je n'ai pas que cette petite affaire sur le feu ! et tenez-moi au courant.
Elle fusa, toute rouge dans les bureaux. A peine arrivée, Luca lui sauta dessus :
- j'ai tes infos, Minette ! Ton Lousier ... c'est un drôle de type. Il habite à 50 km du suspect, il vit chez des copains, n'a pas de travail déclaré et roule en Jag ! Pas de casier, fiché nulle part, genre renfermé, pas aimable d'après les voisins... bref ! je m'y intéresse de près.
"Minette" le remercia et attrapa le téléphone pour appeler le lycée.

aparté

Inspecteur Rotko ! c'est moi qui me tape tout le boulot ! je veux de l'augmentation ! ou je lâche l'affaire !
fin de l'aparté

Sois patiente, sinon tu feras de l'hypertension

j'en ai déjà fait ! et pis tu vas m'en faire refaire ! oui, à cause de toi !!! Je me donne un mal fou pour faire avancer cette affaire (lémurien marchand de long en large, bombant le torse, l'air important !), je donne du corps et de la vie aux personnages... et l'Excellence se contente de distribuer quelques mots d'une main négligeante, donnant quelques indices supplémentaires !
l'Excellence se moque bien du pauvre lémurien, penché sur son clavier, suant sang et eau !

aparté

alors là, je ne comprends plus rien !
pourquoi Loussier va-t-il servir de bouc émissaire ?
et pourquoi cela justifierait-il l'incompétence du Commissaire ?
tu as sauté des chapitres ou bien tu n'en as pas écrit assez !
j'avais fait le portrait du parfait dealer, avec Loussier....
le lecteur (?) va en avoir marre, c'est un imbroglio et ça piétine !

fin de l'aparté

L'inspecteur principal , à la suite d'une conversation téléphonique avec la directrice de l'école, Mme Jesaistout , fut surpris d'apprendre que plusieurs anciens élèves de cette école avaient alerté leur ancienne directrice sur des menaces de chantage reçues également par courrier.

Ysandre a écrit:

aparté

alors là, je ne comprends plus rien !
pourquoi Loussier va-t-il servir de bouc émissaire ?
et pourquoi cela justifierait-il l'incompétence du Commissaire ?
tu as sauté des chapitres ou bien tu n'en as pas écrit assez !
j'avais fait le portrait du parfait dealer, avec Loussier....
le lecteur (?) va en avoir marre, c'est un imbroglio et ça piétine !

fin de l'aparté

début de l'aparté/échange entre deux auteurs de bonne volonté

Spoiler:

aparté

je ne te "traite" pas d'Excellence !!! c'est un titre que je t'ai donné, tu devrais être honoré, au contraire !
je ne te désavoue pas, je critique ! c'est pas pareil !
et tu me tends encore un fil et me dis de sauter ? vais finir par me casser la binette !!!
Minie ! arrête d'aboyer après Rotko ! déjà qu'il a peur des mousitiques.....
Lexico a écrit ça ? ouskil a mis ça ? j'ai pas vu !
merci Lexico, c'est gentil ! au moins ça m'encourage ! "l'esprit des Editions de Minuit", c'est bien, ça ? cette comparaison ?
j'ai commencé à écrire plusieurs livres (jamais terminés) mais rien dans le genre polar !

fin de l'aparté

Alexico parlait de Tanguy Viel, mais j'ai pensé que tu appartenais à "la même écurie" (littéraire s'entend !).

tu reprends le fil direct de cette histoire tordue

mercredi

la Minette pris sa voix la plus suave pour demander le principal au téléphone. Un homme lui répondit :
- je vous passe madame Jesaistout (hum !). Une autre voix, aigrelette, glapit :
- Alloooo ! qui me demande ?
- bonjour madame, j'appele du commissariat de V., je voudrais savoir si vous pouvez me donner des renseignements sur deux anciens élèves de votre lycée.
- mais bien sûr, rétorqua la glapissante (un ton plus bas)
La gendarmette lui exposa succintement son problème.
- Ah ! oui, je vois... Lucien et Loussier n'étaient pas vraiment des amis, mais quand il y avaient une bêtise à commettre, le premier entraînait le second, ha là là ! ils m'en on fait voir ces deux là ! et puis, tenez, je viens d'apprendre que Loussier vient d'hériter de la ferme de sa mère ! le père était décédé depuis longtemps.... un accident de tracteur quand le gosse était encore jeune. Il y a longtemps que je ne l'ai vu, d'ailleurs .... il vit en ville et roule en belle voiture, il vient voir sa mère de temps en temps ... Et puis, cette histoire de chantage ... j'ai eu des échos par d'anciens élèves qui en étaient victimes, figurez-vous !
- pouvez vous m'indiquer qui sont ces personnes, madame ?
- mais bien sûr !
et de donner les noms, adresses et numéros de téléphone sans se faire prier. Et de reprendre sa chronique genre "les Echos de Clochemerle" et pia pia pia et pia pia pia !!!
La Minette-gendarmette ne savait comment prendre congé ! endiguer le flot de paroles de madame Jesaistout !
Elle réussit à placer un
- merci infiniment, madame, vous m'avez beaucoup aidée, je vous souhaite une bonne journée-au-revoir !
ouf !
Alors, comme ça, Loussier héritait !

ah ! que je suis déçue ! et moi qui le remerciai .... il va se demander pourquoi ?
tu es toujours aussi retors, ton Excellence !..... pas grave ! maintenant, je te connais.......
un lémurien ne réside point dans une écurie, très cher !

Ysandre a écrit:

tu es toujours aussi retors, ton Excellence !..... pas grave ! maintenant, je te connais.......

c'est ton avis, je ne me vois pas ainsi.

oh ! quel caractère de Breton !!!!

d'abord, on ne se voit pas comme on est ! ce sont les autres qui nous voient ! na ! j'ai dit !!!

vendredi,

Arrrivée tôt à son bureau, la gendarmette regardait le courrier :

Madame,

je suis la femme de Lucien T et je vous demande la plus grande discrétion. C'est moi qui suis en correspondance étroite avec Loussier, à l'insu de mon très chaste époux. Voilà pourquoi vous semblez avoir trouvé des traces de nos contacts sur l'ordinateur de Lucien. Je suis prête à vous rencontrer et à vous dire tout ce que je sais. je vous joins mon N° de tel ...

- quel rapport avec le trafic de cannabis ? se dit-elle.

y aurait-il en plus une amourette dans le couple de Lucien T ?

MINUTE ! ton Excellence !!! chuis occupée ce matin ! la fin du monde arrive et je ne suis pas prête !

je t'emboiter le pas cet après midi

hé bé non ! je n'ai pas pu !!!!

à demain ! je pourrai peut être mette le double ! si je suis en forme ... je ne dis pas cela par forfanterie ! juste parce que j'aime bien faire plaisir.



le lémurien plein de bonne volonté

.... une amourette de plus dans le couple de Lucien ? sa femme et Loussier ... il faut que je tire ça au clair, cette dame a sans doute beaucoup de choses à me dire. Je l'appelle !

- allo, bonjour madame L. J'ai reçu votre courrier et je suis d'accord pour vous rencontrer. Quand pouvez-vous venir

la dame, un peu estomaquée par les manières directes de la gendarmette ...

- heu... oui, où peut-on se rencontrer ?

- au commissariat ou dans un café, à votre convenance, madame.

et le rendez-vous fut pris au café le Mariland pour l'après midi.

La gendarmette sentait qu'elle allait "apprendre des choses...". L'inspecteur reconnaissait qu'elle avait un certain flair et de l'avenir dans la police. Elle en frémissait par avance !

aparté



peux-tu développer un peu, ton Excellence ? je n'ai pas beaucoup de temps aujourd'hui !

merci d'avance. Je prendrai la suite dès que je le pourrai.