De BRIC et de BROC....

Un mot croisé, mais à tout prendre qu’est-ce ?
Une façon de se distraire à la messe.
Une grille qui peut chasser toute raison.
Un voyage éperdu sans quitter la maison…..
Ces quatre vers à la manière d’Edmond Rostand et de Cyrano de Bergerac, ont pour auteur Tristan Bernard. Il les a écrits en 1920 . Cruciverbiste de talent, il recherchait des définitions littéraires et surtout marquées par l’humour. Il conseillait : << Vous avez à définir le mot Eloi. Bien sûr, vous vient à l’idée de faire allusion à la chanson populaire du roi Dagobert et du bon St.Eloi : conseiller d’un roi mérovingien, serait une définition juste, mais bien fade. Dites plutôt : fit à un personnage haut placé une observation d’ordre vestimentaire dont on voulut bien tenir compte. C ‘est infiniment mieux !…>>
Les formules de Tristan Bernard sont restées célèbres. C’est lui qui a dit : << C’était un philosophe. C’est le nom que se donnent dans le monde les gens qui évitent de penser..>>
Ou encore : << Etre bête offre cet avantage et aussi ce danger, c’est que soi-même, on ne s’en aperçoit pas…>>
Ou encore :<< Rien ne ressemble plus à un innocent qu’un coupable qui ne risque rien…>>
source: R.Castans "Chroniques des 4 Saisons"

Le monde comptait en cette fin d’année 2005, 793 milliardaires ; soit 102 de plus qu’à la fins de 2004.
L’Amérique à elle seule en compte 371. Un record ! Mais parmi cette élite on n’y trouvera aucun ressortissant de la tribu des Navajos. Car ces descendants des premiers Américains, cantonnés dans leur réserve du Nouveau-Mexique, ont une particularité :
<< Leur désir de posséder est (chez les Navajos), le pire des maux, pouvant même s ‘apparenter à la sorcellerie. On leur apprend que c’est une chose juste de posséder ce que l’on a. Mais si on commence à avoir trop, cela montre que l’on ne s’occupe pas des siens comme on le devrait. Si l’on devient riche , c’est que l’on a appris des choses qui appartiennent à d’autres. !……D’ailleurs, dans leur philosophie, prononcer les mots : NAVAJO RICHE revient à dire EAU SECHE.>>.
Mais patience , la roue tourne. Les deux bastions du communisme : Russie et Chine, sont déjà en piste, 33 milliardaires soviétiques et déjà 8 chez les descendants de Mao.
Vive le Capitalisme triomphant.
Sources : Tony Hillerman pour les Navajos………Les Journaux pour les Super-Nantis.

Ex-bastions, Aristarque, non ?

Dis, dans tes vieux grimoires, tu nous trouves une potion magique qui tranformerait tous les capitalistes en Navajos ?

UIn rêve, comme ça...

Tu as raison Maïa, seuls quelques rêveurs fanatiques pensent encore que l'utopie d'un régime communiste est encore possible dans les deux grandes nations que j'ai citées.
Je suis désolé, mais rien ne prouve que quelqu'un ait trouvé un remède pour étancher la "soif de l'or". Et si c'était le cas, on se garderait bien d'en parler. La richesse donne le pouvoir. Et le pouvoir a toujours pris le pas sur la raison.
En son temps, Jésus a bien chassé les marchands du Temple!....Mais ces derniers ont réussi à l'acheter pour trente deniers!.....

Aristote disait

. Ayant observé, en bon naturaliste, que dans le règne animal les mâles sont plus grands plus forts et plus agiles, il s’étonne que les femmes veuillent s’émanciper.
Mais il s’étonne aussi que l’on puisse affirmer que la femme n’est que le terrain où germe la semence de l’homme : ne produit-elle pas chaque mois une « semence à demi-cuite » ? Donc elle collabore. L’homme est le charpentier, la femme fournit le bois. La femme est plus froide que l’homme, (dit-il) ; or, la chaleur est de l’énergie, donc l’homme commande. Quand il est jeune, plus fort, plus chaud, il engendre davantage de garçons ; quand il est vieux il a surtout des filles. Source Jean Duché

On ne dira jamais assez ce que l’on doit aux ânes de Bonaparte !….
« C’est ainsi que les soldats français engagés par Bonaparte dans l’expédition des Pyramides, appelaient les 167 intellectuels qui les accompagnaient. Pourquoi ?…..Parce que c’étaient des civils ?, ou bien parce que, alors que la chaleur et les privations dans le sable et les mirages, les mettait de mauvaise humeur, ils devaient faire des détours, pour que ces beaux messieurs puissent gratter des pierres et fouiller des ruines comme….des ânes. "
Citation de « Mille histoires de la Méditérranée » par G.Walter.

L’Académie Française s’amuse :

En 1959, Marcel Pagnol est chargé d’accueillir solennellement dans la docte assemblée, son ami Marcel Achard qui vient d’y être admis.
<<Tout le monde sait que Molière ne fut pas de l’Académie. Ce qu’elle ne lui pardonna pas, ce fut tout simplement d’avoir fait le métier de comédien ! Et bien, monsieur, je regrette d’avoir à rappeler ici que vous même êtes monté sur les tréteaux !..Je vous ai vu, la face enfarinée, le menton pointé, les pieds en dedans…soulever de grands éclats de rire !…en recevant Monsieur, des coups de pied !…Et des coups de pied où ?….>> Pagnol marque un silence avant de donner la réponse :<<Au théâtre de l’Atelier, devant une foule chaque soir renouvelée…>>
Un éclat de rire formidable résonna sous la Coupole. Jamais les Immortels ne s’étaient autant amusé !…….
Source : »Chronique des Quatre-Saisons » par R. Castans

La passion du jeu

Hiver 1891. Aux environs de minuit, une dame bien mise entre dans le Casino de Monte-Carlo et se dirige vers les salles de jeux. La salle de la roulette précisément.
« Elle tira dix louis de son sac (toute sa fortune) et les posa au hasard sur une bande au bord du tapis. La roulette tourna, s’arrêta, le croupier dit quelques mots qu'elle ne comprit pas ; elle vit un râteau qui raflait ses dix louis et poussait à sa place une plaque rectangulaire en ivoire. Elle pensa qu’elle avait perdu, mais ne broncha pas.(…) Le jeu continuant sans qu’elle y prit garde, elle pensait seulement qu’avec un peu de chance elle ne s’éloignerait pas de la table de jeu sans que l’un de ces hommes la suivit. Tout à coup, un de ses voisins posa la main sur son bras : ---Ne risquez pas davantage, ce serait de la folie ! « Voyant qu’elle ne comprenait pas, il lui expliqua que sa couleur --- c’était le rouge---était sortie de nombreuses fois de suite, sa mise étant doublée à chaque fois. Les plaques et jetons entassés à la place où elle avait posé ses dix louis représentait une somme de15.000 euros actuels (près de dix millions d’anciens francs). La jeune femme remercia du renseignement, ramassa ses jetons, appela le changeur, bourra son sac de pièces d’or et quitta la table …..
Cette jeune personne à la chance insolente, que son mari un ténor italien avait abandonnée, était d’origine andalouse, s’appelait Augustina Cavasson pour l’état civil et Caroline Otéro sur la scène des Variétes. Elle deviendra « La Belle Otéro » qui a joué chanté et dansé dans toute l’Europe et l’Amérique. Cette hétaïre de haut vol, la plus brillante croqueuse de diamants de la Belle Epoque, ayant trois cadavres de suicidés par amour à son actif, était aussi une joueuse acharnée.
« Elle perdit, en 1910, 700.000 francs-or en une nuit. Elle est morte à quatre-vingt-sept ans après avoir laissé sur les tables des Casinos de la Côte d’Azur une somme totale évaluée à quatre milliards d’anciens francs.(près de soixante millions d’euros) » source : « La Méditerranée » par G.Blond.

Philosophie
Que signifie ce que nous sommes ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?
Jean Duché pose cette question, pour lui primordiale, en préface de son encyclopédique (cinq gros volumes) « Histoire du Monde ». Et il cite la réponse cosmique de Jean Rostand :
<< L’espèce humaine passera comme ont passé les Dinosauriens et les Stégocéphales. Peu à peu, la petite étoile qui nos sert de soleil abandonnera sa force éclairante et chauffante. Toute vie aura alors cessé sur la Terre qui, astre périmé, continuera de tourner sans fin dans les espaces sans bornes. Alors (…) en ce minuscule coin d’univers sera annulée pour jamais l’aventure falote du protoplasma.>>
Mais dans combien de temps ?.. ajoute Duché. Quelque dix milliards d’années, peut –être ?

Le transport du « bois d’ébène » spécialité du port de Nantes… Au XVII ème siècle, les riches armateurs de la ville, ont amassé des montagnes d’or en transportant des nègres d’un bout du monde à l’autre.
Certaines cargaisons d’esclaves rapportent jusqu’à deux cent pour cent. Evidemment, il y a du déchet et des pertes. Les esclaves, entassés dans les soutes, meurent trop souvent de scorbut, du typhus ou, tout simplement, de peur et e désespoir. Il arrive aussi qu’ils se révoltent ; on doit alors les jeter par dessus bord pour sauver le navire. Mais parfois, les pertes sont compensées par des naissances ; la rudesse des voyages n’empêche pas que pour les hommes du bord, nègres ou blancs, capitaine ou matelots, soient sensibles au charme des belles esclaves.
Le transport du « bois d’ébène » est vraiment la spécialité de Nantes. La ville fait mieux que Bordeaux, Saint-Malo, le Havre ou Marseille. Environ dix mille esclaves par an, sur trente six à quarante bâtiments. Ainsi, à l’île de Gorée, en face de Dakar, sur la côte Atlantique de l’Afrique, on trouve d’excellents sujets. Les roitelets nègres les échangent volontiers contre des outils , de la verroterie, des tissus ou de l’eau-de-vie dont ils sont friands. Avec un peu de soin, on transporte la cargaison humaine, bien vivante et dûment vérifiée par le médecin du bord. Un nègre acheté de 7 à 800 livres peut-être revendu 1 800 livres à un colon de Saint-Domingue. Une fois ôtée la part du capitaine et déduits les frais du navire, l’armateur récolte une somme rondelette qu’il investit ensuite aux colonies dans le sucre, le coton, ou le café…..
Source : « Le roman de Sophie Trébuchet » par Geneviève Dormann

Le sexe :
Certains pensent qu’il est dégradant d’y songer, méprisable d’en parler, abject de s’y livrer ; parallèlement, il faut se rendre à l’évidence, tant de gens, si ce n’est la majorité, ont du goût pour en rêver, de l’art pour en dire et tirent de l’élévation à s’y abandonner !..
Aristote disait que ce sens était notre plus grande honte ; et d’ajouter qu’il prenait un plaisir infini à être un homme honteux.
Avec l’aide de H. Le Porrier.

Domestiquer le nucléaire?

Les Rois Mages ont suivi une étoile. Ils ont cru qu’un enfant ouvrirait pour eux une époque nouvelle, une époque meilleure (…) Hérode a essayé de tuer cet enfant ; il a voulu empêcher l’ère nouvelle. Mais personne ne le peut ; ni personne ni rien. Il nous est impossible de retourner en arrière (…)
Nous ne pouvons pas détruire le noyau créateur de l’atome. Il est éternel. Il est là. Il nous faut apprendre la façon de l’utiliser pour le bien, et pour le bien seulement.
Source : Pearl Buck prix Nobel de littérature en 1938
Prix Pulitzer en 1932 pour son roman « Terre Chinoise »
?

Richesse et pauvreté pouvaient faire bon ménage:

Au 12ème siècle El-Qahirah ‘Le Caire), comptait une forte communauté hébraïque d’environ 2000 familles, mais scindées en deux clans distincts. « L’un de rite babylonien, l’autre de rite israélien, ayant chacun sa synagogue et ses écoles, mais sans rivalité schismatique et sous l’autorité du naguid Nathanael, juge et médecin de haute vertu »
Les Babyloniens, marchands et commerçants etc.. étaient presque tous riches et les Israéliens, artisans et ouvriers etc.. étaient presque tous pauvres.
« L’étude de la loi les égalisait et les unifiait en piété et en dévotion (…) Si le naguid chevauchait une jument de race sellée de cuir incrusté d’argent, et que le porteur d’eau n’eut que ses jambes pour se déplacer, leurs têtes d’hommes se tenaient à la même hauteur, ils pouvaient se regarder face-à-face et se parler d’égal à égal. La valeur de la personne se déterminait par la somme de ses connaissances, non par la somme de ses avoirs.(…) Qu’il y eut des riches n’était pas objet de scandale, comme ce n’était pas objet d’offence qu’il y eut des pauvres, car il n’y avait pas de miséreux »
source « Le médecin de Cordoue » par H. Le Porrier

L’apprentissage de la lecture :
Les sons passent par les lèvres, s’envolent entre la langue et le palais, se détendent dans la gorge ; les enfants les avalent pour les garder en eux à jamais.
Ils apprennent à manger des phrases, d’abord insipides, et qui finissent à force d’êtres ensalivées, sucées, mâchées, par prendre un goût délicieux.
Et par ouvrir les portes du monde merveilleux de la lecture, de la connaissance et du savoir.
Avec l’aide de H. Le Porrier.

La différence

A un corps vivant, on donne un morceau de viande, c'est-à-dire un morceau d'une vie différente : il le digère et l'assimile, c'est- à-dire qu'il abolit la différence.
Deux heures après qu'un astronome, un pianiste et un chat ont partagé à leur dîner le même morceau de boeuf, ce boeuf ne rumine plus : il mesure les étoiles dans le premier cas, il joue un nocturne dans le deuxième et miaule à la lune dans le troisième.
La viande est de la vie coupée de sa source et par conséquent inerte.
Mais les juifs, bien qu'ils soient coupés de leurs sources ne sont pas inertes. Ils ont gardé intact à travers les siècles (et les progroms) leur vigoureux esprit particulier.

Cette citation, pour le moins bizarre dans sa formulation, n'engage que son auteur: Salvador Madariaga y Rojo, écrivain espagnol 1886-1978 dont le livre Christophe Colomb, édition Presse-Pocket de 1991 est traduit de l'anglais par René Guyonnet.

Aristarque a écrit:

La différence
Cette citation, pour le moins bizarre dans sa formulation, n'engage que son auteur: Salvador Madariaga y Rojo, écrivain espagnol 1886-1978.

Voici qui conforte ton étonnement :

Citation :

Il est incroyable de voir combien ces idées pernicieuses d'hégémonie, de domination et d'oppression sont profondément enracinées même chez nos contemporains les plus distingués. M. Salvador de Madariaga est l'un des hommes qui a le plus l'esprit international. C'est un érudit, un homme d'État et il connaît parfaitement les langues et littératures anglaises et françaises. C'est un démocrate, un progressiste et un partisan enthousiaste de la Société des Nations et de tous les efforts pour rendre la paix durable. Pourtant ses opinions sur les problèmes politiques de son propres pays sont animées par un esprit de nationalisme intransigeant. [...]
Son idéal espagnol est la suprématie castillane….

http://herve.dequengo.free.fr/Mises/GO/GO_0_5.htm

Dans sa sagesse, le pape Paul VI, demanda en 1970, que les « Saints de glace » que sont :
St.Mamert le 11 mai, St.Pancrace le 12 mai, et St.Servais le 13 mai, disparaissent du calendrier, et soient respectivement remplacés par les saints (es) Estelle, Achille et Rolande.
Voulait-il en prenant cette décision suivre, après une longue…longue.. réflexion, les recommandations de Rabelais, grand amateur de bonne chère et de bons vins qui : « Préconisait , pour avoir la paix et ne pas être importunés par ces saints tueurs de bourgeons de la vigne, de les transporter de mai à juillet »
Mais pourquoi les faire disparaître ?Craignait-il qu'il y ait une révolte chez les "élus"?

Il faut avouer que Pierre Corneille (1606-1684) que certains(es) d’entre nous ont subi en classe, nous ait laissé le souvenir d’un « rigolo » à part la plaisanterie éculée tirée du Cid :
« Rodrigue as tu du cœur… » auquel il se trouvait toujours quelqu’un pour répondre :
« Non je n’ai que du carreau… »
Pourtant !….Dans cette citation de l’acte 2 scène 3 de Horace, vers 444 et la suite... :

S’attacher au combat contre un autre soi-même
Attaquer un parti qui prend pour défenseur
Le frère d’une femme et l’amant d’une sœur
Et, rompant tous ces vœux, s’armer pour la patrie
Contre un sang qu’on voudrait racheter de sa vie,
Une telle vertu n’appartenait qu’à nous ;
L’éclat de son grand nom lui fait peu de jaloux

........il y a une plaisanterie pour le moins douteuse. Hasard ? peu probable. « Des spécialistes du calcul de probabilité assurent que cet assemblage n’avait qu’une chance sur mille milliards de se produire spontanémént ».
On penche plutôt pour un douteux exercice de style entre les deux frères Pierre et Thomas Corneille qui aimaient bien paraît-il se faire des farces.
source: mon journal dominical.

Du même Corneille :

Polyeucte.
Vous me connoissez mal : la même ardeur me brûle,
et le desir s' accroît quand l' effet se recule.

Aristarque a écrit:

S’attacher au combat contre un autre soi-même
Attaquer un parti qui prend pour défenseur
Le frère d’une femme et l’amant d’une sœur
Et, rompant tous ces vœux, s’armer pour la patrie
Contre un sang qu’on voudrait racheter de sa vie,
Une telle vertu n’appartenait qu’à nous ;
L’éclat de son grand nom lui fait peu de jaloux

on s'encanaille ici et avec les classiques encore

Si vous voulez vous lancer dans les contrepêts, il suffit d'ouvrir un fil dans jeux de mots ! on ne donne jamais les solutions, bien sûr, à l'extrême rigueur des indications - sur demande, !

voila Rabelais qui donne encore le mauvais exemple !

"

Citation :

Il n'ya qu'une antistrophe entre femme folle à la messe et femme molle à la fesse. ..."

Je n'ai pas vu de contrepèterie dans les vers proposés par Aristarque :cry:


Il me semble que c'est l'acrostiche, la plaisanterie

Rabelais écrivit aussi "à Beaumont le Vicomte"....

je n'ai rien vu dans les vers de Corneille et j'ai ecrit à Aristarque pour qu'il eclaire ma lanterne

Il te suffit de lire verticalement les premières lettres des vers

C'est un acrostiche !

ah ! je suis bien naïf... mais je n'avais pas vu de contrepêts là où il n'y en avait pas ! je vous soumets cette definition interessante qui est en sorte un "art de dire"

Citation :

La contrepèterie ne doit jamais recevoir d'indication de résolution (ou être traduite). Elle est drôle en ce qu'elle recèle, derrière l'apparence de la bienséance, une phrase triviale à l'état latent. Aussi longtemps que celle-ci reste inexprimée, elle provoque une intense jubilation chez les initiés. Traduite, elle n'est plus qu'une phrase grossière parmi tant d'autres. Il faut être au moins trois pour une contrepéterie ; celui qui la commet plus ou moins volontairement (lapsus linguae), celui qui la comprend et celui qui ne la comprend pas."

Aristarque, lecteur régulier du "canard enchaîné" a un serieux entrainement

Je me trouve décidément de plus en plus de points communs avec notre cher Aristarque !

Née comme lui en février - donc nous fûmes conçus durant les jours les plus longs ( cela veut-il dire quelque chose ?)- je suis une fidèle du Canard et je m'amuse beaucoup chaque semaine avec l'album de la Comtesse depuis... des lustres