De BRIC et de BROC....

Recrutement:
L’Empereur de Byzance Constantin V (710-775), surnommé de façon malodorante : Copronyme, pour punir nonnes et moines à qui il avait interdit, en vain, l’adoration des Images avait trouvé un moyen inédit pour les humilier :
Son ministre Lichel Lachanodracon les rassembla dans l’arène de l’Hippodrome, les unit par couples, et leur intima l’ordre, sous peine d’avoir les yeux crevés, de consommer sur place le mariage !…Afin qu’ils produisent des soldats ! (ou des soldates) ….
source : Jean Duché

L’Empereur de Byzance Constantin V (710-775), surnommé de façon malodorante : Copronyme, pour punir nonnes et moines à qui il avait interdit, en vain, l’adoration des Images avait trouvé un moyen inédit pour les humilier :
Son ministre Lichel Lachanodracon les rassembla dans l’arène de l’Hippodrome, les unit par couples, et leur intima l’ordre, sous peine d’avoir les yeux crevés, de consommer sur place le mariage !…Afin qu’ils produisent des soldats ! (ou des soldates) ….
Pour assurer la relève ( ?)
source : Jean Duché

Humiliation ou cadeau?...

bonne question, car vu qu'il s'agit de nonnes et de moines...

Aristarque a des côtés coquins

Rotko a dit : Aristarque a des cotés coquins...

Comment oses-tu ? C'est vrai qu'il m'arrive, encore de suivre une jolie femme dans la rue, mais jusqu'à ce que je me demande pourquoi!.....
Soyons sérieux:
Le premier monument de la langue romane, devenue la langue française est, paraît-il:
« Le serment de Strasbourg » écrit en mars 842, pour preuve de l’alliance solennelle entre Charles le Chauve et Louis le Germanique ligués contre leur frère Lothaire :
Serment de Louis le Germanique en langue romane
« Pro Deo amu, et pro christian poblo et nostre commum salvament, d’ist di in avant, in quant Deus savir et podir me dunat, si salvarai eo cist meon fradre Karlo, et in aiudha et in cadhuna cosa, si cum om per dreit son fradra salvar dift in o quid il mi altresi fazet, et ab Ludher nul plaid nunquant prindrai, qui meon vol, cist meon fradre Karle in damno sit »
source : texte conservé par l’historien Nithard au dixième siècle

Henry de Monfreid un aventurier qui a bourlingué et trafiqué en Mer Rouge, sur son bateau l'Oubok et un équipage indigène, était-il raciste lorsqu'il écrivait:
Les Noirs, dès lors qu’ils trouvaient un maître qui les comprenait et les traitait selon leur mérite ou leurs défauts, voyaient leur crainte, indispensable à la conduite des hommes, devenir respectueuse dès qu’elle remplace la peur.
Les enfants, les sauvages et les bêtes n’admettent pas l’injustice. Ils s’attachent à un maître dans la mesure où ils craignent sa justice, et ils l’aiment en raison de la confiance qu’elle leur impose.
Ces primitifs, tels ces nègres païens des forêts s’abandonnaient alors à ce maître comme à une puissance tutélaire. Source : Henry de Monfreid dans « Le cimetière des éléphants »

Aristarque a écrit:

Henry de Monfreid un aventurier qui a bourlingué et trafiqué en Mer Rouge, sur son bateau l'Oubok et un équipage indigène, était-il raciste lorsqu'il écrivait: [i].
Les enfants, les sauvages et les bêtes n’admettent pas l’injustice. Ils s’attachent à un maître dans la mesure où ils craignent sa justice, et ils l’aiment en raison de la confiance qu’elle leur impose.

la réponse est dans la question : justice et confiance.

Cervantès a-t-il voulu faire de son Don Quichotte une sorte de révolutionnaire, quand il écrit :
<< Quel est celui qui ignore que les chevaliers errants sont exempts de toute justice et que leur loi est leur épée, leur droit leur courage, et leurs ordonnances leurs seules volontés ? Quel chevalier errant a jamais payé taille, gabelle, droit de noce de la reine, monnaie foraine, port, péage ni passage ? Quel tailleur lui a jamais fait payer d’aucune façon l’habit qu’il lui a fait ?>>

Aristarque a écrit:

Cervantès a-t-il voulu faire de son Don Quichotte une sorte de révolutionnaire,?

D'après Manguel dans son histoire de la lecture Don Quichotte fut interdit par la junte militaire de Pinochet, et c'etait à juste titre, dit-il (Manguel).

rotko a écrit:

D'après Manguel dans son histoire de la lecture Don Quichotte fut interdit par la junte militaire de Pinochet, et c'etait à juste titre, dit-il (Manguel).

On dirait que tu dis que Manguel a dit que Pinochet a eu raison d'interdire le Quichotte

Pour être exact, Manguel dit (p.337) que Pinochet pensait avec raison que Don Quichotte contenait un plaidoyer pour la liberté individuelle et une attaque contre l'autorité en place.

Manguel dit aussi, dans un essai intitulé "Vers une définition du lecteur idéal" (extrait de Pinocchio & Robinson, éd. L'Escampette, 2005) que "Pinochet qui interdit Don Quichotte parce qu'il y voyait un plaidoyer pour la désobéissance civile, était de ce livre le lecteur idéal."

Jean-Paul Sartre le chantre de l'existentialisme, aurait dit dans les années 50:
"Le monde compte deux milliards et demi d'individus dont cinq cents millions d'hommes et deux milliard d'indigènes"

Les oiseaux malades de la peste
lls caquètent, glougloutent, babillent, picassent, zinzinulent, puputent, turlutent, pisotent, carcaillent, gloussent, jacassent, trompètent, croûlent, cacabatent, butirent, hululent, trufflent, trillent, cancanent, roucoulent, coqueriquent, croassent, bubulent, raillent, gazouillent, trissent…..
Ce sont nos amis les oiseaux. Les seuls êtres vivants que le créateur a jugé dignes de sillonner le ciel en solo ou en escadrille par leurs propres moyens.
Ils sont chassés ou élevés en batterie pour nourrir les humains ; mis en cage, les ailes rognées pour les distraire ; mais ceux qui sont libres ont le droit de vivre, insouciants.
Voilà qu’ils sont accusés d’héberger en leurs corps une terrible maladie qui les rend mortellement dangereux pour l’espèce humaine
Alors va t’on les pourchasser, les mettre hors la loi, demander leur extermination?……..
Que deviendrons nous si nous ne les entendons plus :…. trisser gazouiller, caqueter, coqueriquer, zinzinuler, etc..etc ….dans les cieux, dans les basses-cours, dans les cages, dans les arbres de la nature. ?

Un esclave célèbre:

Esope, « Le maître du dernier mot » était si difforme et si laid qu’il faisait peur. Il était doué d’un esprit étincelant et provocateur. Esclave, ses fables furent des armes de survie, ses poignards et ses boucliers, avant de devenir « la » référence en littérature
L ‘un de ses maîtres (il en changeait souvent) se rendit à Samos pour y vendre trois de ses esclaves : un grammairien, un chantre, proprement vêtu, et Esope attifé d’un sac, pour servir d’épouvantail !….Le chantre coûtait mille oboles et le grammairien trois mille ; quant à Esope, il était en prime.
Xantus, un philosophe passa par là et demanda au grammairien et au chantre ce qu’is savaient faire. « Tout » dirent-ils « Nous savons tout faire » Esope à ces mots éclata d’un rire énorme en faisant une effroyable grimace.
Xantus allait rentrer chez lui quand ses disciples lui conseillèrent d’acheter Esope pour en faire un épouvantail ou un bouffon !…Le philosophe demanda alors à Esope ce qu’il savait faire ? « Rien, lui répondit l’esclave. Rien puisque les deux autres savent tout faire »
Il l’acheta pour soixante oboles : plus intelligent que le grammairien, il coûtait cinquante fois moins cher.
source : « Mille et une histoire de la Méditerranée » par G. Walter.

Un regard sur la vitesse que permettaient les routes de l’Empire Romain sous le règne de l’Empereur Adrien (76-138).
Il y en avait dit-on 18.805.000 stades soit 3.340.000 kms.
César, y fit dans une charrette, 1.200 kms en 8 jours ; Tibère franchit à cheval, 900 kms en trois jours pour atteindre son frère mourant ; en - 54, une lettre écrite par Céson alors en Bretagne, joignit à Rome son destinataire Cicéron en 29 jours.
Pour comparaison, en 1834, il faudra encore 30 jours à sir Robert Peel, qui était parti en toute hâte de Rome, pour arriver à Londres.
source: Jean Duché

Aristarque a écrit:

Rotko a dit : Aristarque a des cotés coquins...

Comment oses-tu ? C'est vrai qu'il m'arrive, encore de suivre une jolie femme dans la rue, mais jusqu'à ce que je me demande pourquoi!.....

Aristarque, je n'ai pas encore lu tous tes posts, mais ce passage-là est stupéfiant ! J'admire !
Je crois qu'il me fera rire encore dans quelques jours !

Trois gouttes d’huile demandent la permission de rentrer dans un vase d’eau.
L’eau refuse parce que, dit-elle, si vous entrez, vous ne vous mélangerez pas, vous monterez à la surface, et quoi que nous fassions par la suite pour nettoyer le vase, il restera huileux !… source : Apologue tiré du Talmud.
A méditer par ceux qui voudraient transiger, sous la pression, avec les lois de la laïcité.

Cette petite expérience rappelle la propagande concrète des viet-minh dans un film de pierre Schoendorfer : devant les villageois, le propagandiste cassait un oeuf...
et chacun pouvait voir que le "blanc" foutait le camp, et que le "jaune" restait...

Dans le film "Apocalypse Now", director cut, il y a la scène dans la plantation française, dans laquelle un des personnages parle précisément de ce sujet !

ce serait alors dans apocalypse now ? je sais que cette scène est vue par des soldats cachés qui feront une brutale irruption dans le village.

Réponse à Aristarque à propos de messages précédents : Je crois que c'est Maurice Rheims, déjà âgé qui disait :" je suis toujours un obsédé sexuel, mais de plus en plus obsédé et de moins en moins sexuel"

Quant au Quichotte, ce n'est pas Cervantes qui l'a écrit, c'est Pierre Ménard !

rotko a écrit:

ce serait alors dans apocalypse now ? je sais que cette scène est vue par des soldats cachés qui feront une brutale irruption dans le village.

Non, la scène que tu décris ici n'est pas dans Apocalypse now. Dans ce film, un personnage français, à table, parlant au personnage principal américain, lui rapporte cette image de l'oeuf employée par les asiatiques.

je serais donc tenté de maintenir pierre Schoendorffer, puisque j'ai le souvenir preis d'une scene de propagande vue et commentée par des soldats cachés qui vont passer à l'action dans ce village.

Et si c'était vrai?.....
Un très savant exégète allemand, Christoph Luxemberg, spécialiste du vocabulaire arabo-syriaque, prétend que l’histoire des 70 vierges promises aux combattants morts pour Allah seraient une erreur de traduction.
Il s’agirait peut-être, dit-il, de 70 grains de raisin !.. Terrible nouvelle pour les kamikases.
La face du monde pourrait s’en trouver bouleversée : qui se lancerait contre une tour, aux commandes d’un avion, au lieu d’acheter une grappe au marché du coin ?
source : Le Canard……

Un « Congrès » très particulier....

Lorsqu'une femme mariée avait à se plaindre de l'incapacité de son époux "de faire sa partie dans le duo conjugal" en clair d'être impuissant, elle pouvait demander à la justice de le faire constater pour avoir ainsi la possibilité de faire annuler le mariage.
Au jour fixé pour le constat, les magistrats convoquaient le couple dans une maison neutre, où, devant témoins, le mari défaillant devait prouver "que son aiguillette n'était point nouée". Et ce, après "que les époux aient juré qu'ils allaient s'efforcer d'accomplir en toute bonne foi l'oeuvre du mariage, et que des "experts, médecins et matrones, les aient fait déshabiller pour les examiner soigneusement et voir, entre autres, si la femme n'avait pas placé quelque obstacle en chiffon, en cuir ou en liège, pour empêcher son mari de mener à bien son opération"
Le mari avait deux heures "pour jeter son pollen..." S'il s'en montait incapable, il était déclaré impuissant et le mariage pouvait être annulé.
Cette procédure dite « du Congrès » fut introduite en France au XIVème siècle.
Pourquoi « du Congrès"?...Parce que "ce mot est dérivé du latin congressus qui signifie coït ou union sexuelle."
Le Parlement de Paris a aboli cette procédure en date du 16 février 1677.
Les mauvaises langues pourraient en déduire que le palais des Congrès aurait pu être le nom que l'on aurait pu donner autrefois à un très mauvais lieu !..
Et les mauvais esprits de se gausser en entendant parler des congrès des partis politiques.

Sources : « Histoires d’humour de l’histoire de France » de Guy Breton
Encyclopédie Larousse pour l’étymologie de « Congrès »

Astrologie:

L’astrologie chinoise, où les années , par cycles de douze, portent le nom d’un animal, place cette année 2006 sous le signe du Chien.
Certains journaux se contredisent sur l’influence que ce signe peut avoir sur l’emploi.
Pour l’un, un chef d’entreprise partant du principe que les « employés nés dans l’année du Chien sont travailleurs, loyaux et honnêtes », décide, « nous ne recruterons que des « Chien » !…
Pour un autre, la tradition chinoise voulant que l’année du Chien soit défavorable aux personnes nées sous ce signe, la décision est prise : « Les décideurs les écarteront (les Chiens) délibérément comme indésirables. » A qui se fier ?