De BRIC et de BROC....

Dans les temps reculés, il était rare pour un musulman de savoir qui il épousait. Il ne devait dévoiler le visage de la fiancée qu'au soir de la nuit des noces...En invoquant Allah, avec une émotion compréhensible, en ces termes: " Anom de Dieu le Compatissant, le Miséricordieux etc...etc...
On ne saura jamais combien de musulmans ont senti, en une nuit de noces, leur foi vaciller ?
Jean Duché dans son "Histoire du Monde"

Commémorons l’armistice du 8 mai 1945
Je me souviens…

Le 23 avril 1945, la France libre mobilisait les hommes de la classe 1923 pour l’envoyer terminer une guerre qui n’en finissait pas…..J’étais concerné.

Le 28 avril 1945, Mussolini et sa maîtresse Clara Petaci, en fuite, sont arrêtés par les partisans italiens près de lac de Côme. Le lendemain il sera pendu par les pieds à la carcasse d’un garage en construction.
Le 30avril 1945, Hitler, tapi dans son bunker, épouse sa maîtresse Eva Braun, puis se tire une balle dans la tête pendant qu’elle s’empoisonne.
Ce même jour, Goebbels et sa femme tuent leurs six enfants…Sur leur ordre, un SS, les exécute tous deux d’une balle dans la tête.
Pendant cette même période, dans les camps de déportés, les SS massacraient à tour de bras, laissant le reste de leurs victimes crever par milliers, de soif, de faim et du typhus aux portes de la délivrance.
Le 7 mai 1945, le général Eisenhower reçoit la capitulation sans conditions du général Jodl.
Le 8 mai 1945, les armes se taisent en Europe alors que des Tangouses venus de la Sibérie et des Noirs du Mississipi campent sur le sol du « Peuple des Seigneurs ».

Le guerre continue à l’autre bout de la Terre ; jusqu’à ce que la prophétie de Montesquieu :
« ….depuis l’invention de la poudre, il n’y a plus de place imprenable, il n’y a plus d’asile sur la Terre (…) Je tremble toujours qu’on ne parvienne à la fin à découvrir quelque secret qui fournisse une voie plus abrégée pour faire périr les hommes, détruire les peuples et les nations entières…. » se réalise :
Le 6 août 1945, Hiroshima recevait la première bombe atomique « détonant avec l’intensité de mille coups de tonnerre »
Le 9 août 1945, ce fut le tour de Nagasaki.
Hécatombe cruelle, meurtrière et sans objet qui annonçait le début de l’ère nucléaire dans ce qu’elle avait de plus horrible.

Avec l’aide de « L’Histoire du Monde » Tome 4 « Le grand tournant » de Jean Duché.

Les échecs :

L’apprentissage des échecs faisait, au Moyen Age, partie de la haute éducation au même titre que les armes ou la chasse.
Les pions d’aujourd’hui s’appelaient alors les chevaliers et la tour était le roc. Dans le jeu d’origine, la pièce du ministre suivait le roi pas à pas ; nos aïeux en firent d’abord une dame pour que l’autre sexe, oublié par les orientaux, fut représentée sur l’échiquier. Puis ils affranchirent de la dame, la laissant libre de courir, en avant et en arrière, en ligne droite ou en diagonale : c’est ainsi qu’elle devint la reine.
Source : notes de références en fin de l’ouvrage « Si je t’oublie Jérusalem » de Barret et Gurgand Hachette 1982

A.Perez-Reverte dans son roman « Le tableau du maître flamand » affirme que :
« C’est le père qui enseigne d’habitude au fils à faire les premiers pas dans ce jeu. Et le rôle de tout fils qui joue aux échecs est de battre son père… De tuer le Roi…et de découvrir rapidement que ce père, le roi, est la pièce la plus faible de l’échiquier. Constamment menacé il faut le protéger, couvrir sa fuite. Paradoxalement, cette pièce est indispensable. Elle a même donné son nom au jeu puisque échecs vient du perse Sha, roi, et que le mot est pratiquement me même dans toutes les langues."

La bienheureuse sieste

[b]Yvan Audouard nous a quitté dans la nuit du 20 au 21 mars 2004. De son vivant, il fut considéré comme : « ….un conteur hors pair, toujours prêt à raconter une anecdote, à faire marrer son monde et à tailler des croupières aux cons, pétillant d’humour, d’humeur et de bonne humeur…. »
Il avait 90 ans lorsqu’il ne se réveilla plus : « …d’une sieste qui a mal tourné.. » comme il l’aurait dit dans une de ces boutades dont il avait le secret.
La sieste, comme tout bon provençal, il n’en manquait pas une ! Il nous en a donné l’origine dans une des nouvelles qu’il nous a offertes avec son livre « Ma Provence à Moi » (Presses Pocket 1973)…
« Ou il est clairement démontré que le monde a été créé en Camargue une nuit de Noël »
Après avoir énuméré les créations du grand Ordonnateur pendant les six premiers jours : le soleil, les grillons, le cheval, les taureaux, la farandole, l’Arlésienne, il en arrive au septième et dernier jour; je cite :
« Le septième jour, Dieu a inventé la sieste. Pourtant, il n'avait pas les muscles fatigués. Ni la tête, mais il avait l'oeil, à force de regarder les belles choses, qui commençait à parpaléger. Il s'est mis à l'ombre d'un figuier qu'il venait de créer spécialement pour ça. Il a jeté un regard sur le monde. Il l'a trouvé beau. Et il a poussé un soupir de satisfaction. Alors il, il s'est allongé le dos dans l'herbe. Il a rabattu son chapeau de paille sur le front, il a soufflé sur un moustique qui jouait de la musique autour de lui, il s'est mis les deux mains sous la nuque et il s'est endormi avec la satisfaction du devoir accompli....."

José-Marie de Hérédia (1842-1905), né à Cuba d’un père espagnol et d’une mère française. Il fut élève de l’école de Chartres.
Il nous a laissé un court poème qui donne à penser qu’il était, lui aussi, un fervent de ce court sommeil réparateur du début d’après-midi .

La Sieste

Pas un seul bruit d’insecte ou d’abeille en maraude.
Tout dort sous les grands bois accablés de soleil
Où le feuillage épais tamise un jour pareil
Au velours sombre et doux des mousses d’émeraude.
Criblant le dôme obscur, Midi splendide y rôde
Et sur mes cils mi-clos alanguis de sommeil.
De mille éclairs furtifs forme un réseau vermeil
Qui s’allonge et se croise à travers l’ombre chaude.
Vers la gaze de feu que trament les rayons
Vole le frêle essaim de riches papillons
Qu’enivrent la lumière et le parfum des sèves ;
Alors, mes doigts tremblants saisissent chaque fil,
Et dans les mailles d’or de ce filet subtil,
Chasseur harmonieux, j’emprisonne mes rêves.

José Marie de Hérédia

Des religieuses contestataires

Deux Carmelites se plaignant d'avoir chassées de leur couvent, le monastère Santa Maria del Carmine de Camerino près de Macerata (centre-est) se sont enchaînées hier devant le Vatican pour attirer l'attention du pape Benoît XVI sur leur sort,

Citation :

«Après 50 et 60 ans de vie monastique dédiée à l'Église, nous avons été jetées à la rue sans recours comme deux sacs à ordures»,

ont raconté la soeur Albina Locantore, 73 ans, ancienne prieure du monastère, et la soeur Teresa Izzi, 79 ans.

Aucun commentaire du Vatican.... qui laisse pourtant filtrer qu'elles hebergeaient dans le couvent un ancien gendarme.

source ; le Devoir journal quebecois.

Des reliques en veux-tu en voilà:

.Flavia Julia Helena, mère de l’empereur Constantin, fut protégée par son fils dès l’an 306 et proclamée Augusta en 325. Son « pèlerinage » eut lieu en 326.
Elle s’embarqua à Naples pour la Terre Sainte, sans doute en voyage d’expiation. C’est le premier pèlerinage connu. D’après des vieux documents retrouvés dans une famille juive, elle entreprit des fouilles au calvaire, où s’élevait alors le temple de Vénus de la cité d’Hadrien. Ce sont aussi les premiers travaux d’archéologie connus. La bosse du calvaire fut remise à jour, le Saint Sépulcre apparut et, dans un fossé on découvrit trois croix. Comment reconnaître celle de Jésus ?
Macaire l’évêque recourut donc au miracle. Il fit amener une femme moribonde, lui fit toucher le bois des croix. A la troisième, elle se leva et marcha : c’était la bonne. Quand Constantin apprit la nouvelle, il écrivit à Macaire : « La raison défaille, le divin surpasse l’humain »

.La pieuse Hélène aurait ainsi ramené un bateau entier de reliques en provenance de la Terre Sainte ; il y avait même des morceaux de bois de l’Arche d’Alliance !…Sans compter :
_ Une boucle de cheveux de la Vierge et un morceau de sa robe
-- Une tunique de Jésus éclaboussée de son sang. Dans une fiole, des gouttes de son sang et dans l’autre, de l’eau qui a coulé de sa blessure au flanc.
-- Un morceau de la vraie éponge qui fut trempée dans le vinaigre et lui fut donnée sur la Croix.
-- La table où N.Sauveur prit son dernier souper (tout juste de la place pour deux personnes alors qu’il était en compagnie de ses douze apôtres !)
-- Un morceau de pierre du Saint Sépulcre et une colonne en porphyre semblable à celle sur laquelle était perché le coq qui a chanté quand Pierre a renié le Christ.
-- Les vraies serviettes avec lesquelles les Anges ont essuyé le visage de Laurent, saint et martyr, tandis qu’il brûlait sur le grill.
--Les bâtons de Moïse et d’Abraham.
Sans oublier…..
--Les vint-huit marches de marbre que Jésus descendit dans le palais de Ponce Pilate après sa condamnation.
Un escalier que le Saint –Père en exercice ne doit gravir qu’à genoux.

D’après Peter Tremayne dans son livre « Le suaire de l’Archevêque »
( toutes ces reliques étaient encore religieusement vénérées au Vatican au VIIème siècle.)

Des défauts des traducteurs et des traductions.

Milan Kundera, traduit désormais en français ses premiers livres...

voici pourquoi...

Citation :

« Un jour, en 1979, Alain Finkielkraut m'a longuement interviewé pour le Corriere della sera : "Votre style, fleuri et baroque dans La plaisanterie, est devenu dépouillé et limpide dans vos livres suivants. Pourquoi ce changement ?"

Quoi ? Mon style fleuri et baroque ? Ainsi ai-je lu pour la première fois la version française de La plaisanterie. (Jusqu'alors je n'avais pas l'habitude de lire et de contrôler mes traductions ; aujourd'hui, hélas, je consacre à cette activité sisyphesque presque plus de temps qu'à l'écriture elle-même.)

Je fus stupéfait. Surtout à partir du deuxième quart, le traducteur (ah non, ce n'était pas François Kérel, qui, lui, s'est occupé de mes livres suivants !) n'a pas traduit le roman ; il l'a réécrit :

Il y a introduit une centaine (oui !) de métaphores embellisantes (chez moi : le ciel était bleu ; chez lui :sous un ciel de pervenche, octobre hissait son pavois fastueux ; chez moi : les arbres étaient colorés ; chez lui : aux arbres foisonnait une polyphonie de tons ; chez moi : elle commença à battre l'air furieusement autour d'elle ; chez lui : ses poings se déchaînèrent en moulin à vent frénétique (…).

effectivement, une lègère interprétation !

Hercule BIRAT (1796-1872), poète narbonnais, auteur des « Poésies Narbonnaises qui furent éditées en 500 exemplaires à compte d’auteur, était considéré par les Narbonnais de son temps comme « Aquèl brabe farçur de Moussu Birat » ( ce brave farceur de M. Birat).
Il ne connut jamais la gloire littéraire de son vivant car ses livres n’avaient guère trouvé d’amateurs…
Vieilli, aigri, lui qui a tant aimé sa ville natale, se laissa aller (en vers bien sur !) jusqu’à lui reprocher :
Va, tes torts envers moi n’admettent point d’excuses !
Pour te tympaniser jusqu’au dernier soupir
A moi chaudrons, battoirs, sifflets et cornemuses !
Car je t’ai trop aimée pour ne te point haïr….

Le moment venu de rejoindre ses ancêtres, il écrivit encore son ressentiment :
A chanter mon pays vivement engagé
Je m’adonnais si fort que j’en eus mal de gorge.
J’aurais eu besoin d’un peu de sucre d’orge :
Il ne m’en revint pas même un « bien obligé »
Artisan fatigué, j’abandonne la forge.
Embrasse-moi ma muse et reçois ton congé !

Son livre (en deux volumes) est à présent hors de prix ; parce que introuvable !……

de 1858 à 1972, guérisons miraculeuses à Lourdes reconnues par les autorités médicales: trente-quatre.

Guérisons miraculeuses constatées par les autorités religieuses: soixante-douze

Accidents mortels de circulation sur la route du pélerinage: quatre mille deux cent soixante-douze

(cité par Michel Audiard...)

fontelle a écrit:

de 1858 à 1972, guérisons miraculeuses à Lourdes reconnues par les autorités médicales: trente-quatre.

Guérisons miraculeuses constatées par les autorités religieuses: soixante-douze

Accidents mortels de circulation sur la route du pélerinage: quatre mille deux cent soixante-douze

(cité par Michel Audiard...)

Halte aux nuisances sonores des papoteuses !!

Les "vieilles" papotaient bruyamment, et regulièrement, sur un banc dans le village.

Le voisin porte plainte et leur met les gendarmes aux ... trousses.

une histoire de clochemerle en Provence.

tous les détails

la photo des coupables.

J'en rirais si ce n'était pas une preuve supplémentaire de la C..... des gens!

Quant aux commentaires......

Exactement ce que j'aurais écrit, ma chère Fontelle, si j'avais été plus rapide
Mais avec mes vieilles jambes.....

Arrête de te diminuer, mon cher....
Vu tes post tu es toujours fringant...

Aristarque, c'était de toi que parlaient les dames sur le banc?
je plaisante car je trouve ça tellement stupide ! on n'arrêtera vraiment jamais la connerie. Il y a un vivier de trucs incroyables mais vrais dans ce domaine

Entre la plainte contre le coq qui chante, les pétitions contre les céréaliers qui tournent pendant deux nuits pour ramasser le blé avant l'orage et qui dérangent et empèchent les gens d'écouter la télé le soir ! pffff quel monde d'égoistes !!

J'ai déjà dû déménager à cause d'un voisinage bruyant.

Un autre fait est pour moi une meilleure illustration de la c...... humaine : à Metz, un individu a cambriolé la cathédrale. Il a volé quelques objets sans valeur mais, avant de partir, il a lancé une pierre sur un vitrail de Chagall qu'il a donc irrémédiablement endommagé.

. Le sermon du Père Bourras.

C’est un conte de près de 400 vers que Hercule Birat écrivit vers 1855, dont la trame est la suivante :

" Le père Bouras, curé de Ginestas, fait un rêve….qui tourne vite au cauchemar. Il se présente aux portes du Paradis afin de savoir si parmi ses paroissiens décédés, certains sont dans le domaine de Saint-Pierre.
"... Pan, pan, pan ! -Qui frappe là-bas Le révérend père Bourras...De Ginestas...
Je viens voir si d'aventure
Par la porte ou le soupirail Quelques brebis de mon bercail...
Se seraient introduites au paradis...
- Ici, des gens de Ginestas !
Il n'en est point. Allez plus bas..."
Même dialogue au Purgatoire. Le père Bourras frappe alors à la porte de l'enfer
"... Pan, pan, pan ! -Qui frappe là-bas ?
- Le révérend père Bourras...
- Eh ! que me voulez-vous bonhomme ?
Demanda le majordome
De cette cité de douleur
........
- Homme de paix cher au bon Dieu
Que venez-vous faire en ce lieu ?
- Je vais voir dans ce repaire,
Dans ce gouffre où l'on ne rit guère
Où tout est chaîne et cadenas,
Il est des gens de Ginestas.
.Où donc sont-ils les misérables ! ...
- Ils sont, Bourras, aux cinq cents diables !
Répondit le vieux portier,
Au bas de ce grand escalier,
........
- Ils trempent dans la poix bouillante,
Dont la vapeur les empuante,
Depuis les pieds jusqu'au menton,
Et souvent ils font le plongeon.
- Quoi ! tous les morts de ce village
Ont donc eu l'enfer pour partage !
- Tous, depuis sa fondation...
Et ce sans la moindre exception"
Et lorsqu’il revint sur terre, après avoir raconté son périple à ses paroissiens épouvantés, il les exhorta :
Mes frères, changez de conduite Non pas demain mais tout de suite Car pour quelqu’un de vous ce soir, Peut s’ouvrir l’horrible manoir. Plus de bamboche et plus de danse ! Priez et faites pénitence !

On ne saura jamais s’il fut vraiment écouté !……..

Mais, ce qui est certain, c’est que ce conte inspira Joseph Roumanille (1818-1891), écrivain d’expression occitane qui en 1867, dans son Armana Provençau, publia, sous sa signature, un conte qu’il titra : « Lou curat de Cucugnan »

Puis, en 1869, Alphonse Daudet, prétextant « …que cela lui avait été ordonné par de grand gueusard de Roumanille, qui le tenait lui-même d’un autre bon compagnon… » ajouta « Le curé de Cucugnan » à ses célèbres « Lettres de mon Moulin » lui donnant ainsi un air de noblesse littéraire.

« Pan ! pan ! ---Qui frappe ! me fait une voix rauque et dolente. ..Le curé de Cucugnan……. »
Celà ne vous rappelle rien ?

Un passage du livre de S.F.: "Le monde du Fleuve" de Philip José Farmer dont le thème est la résurrection de l'humanité dans un monde nouveau, un des personnages tout heureux de voir un visage connu, raconte: " Je surmonte bien vite ma joie. Je lui dis Sharkko...
--- Avec un nom pareil comment avais-tu pu lui faire confiance? (Shark signifie "requin" en anglais)
--- Il prétendait que c'était un nom tchèque qui voulait dire "honorable". Un mensonge naturellement ....Quand j'ai reconnu Sharkko, je suis entré dans une telle rage que je lui ai dit: "Je suis bien content de revoir ta sale gueule après tout ce temps. Surtout dans un endroit où il n'y a ni flics ni tribunaux......"
Ne voyez dans cette citation aucun rapprochement avec une personnalité politique connue.
Le livre paru en 1971 aux USA? n'a été traduit en français qu'en 1979 et en livre de poche en 1983 chez "J'ai Lu"
Mais c'est cocasse tout de même !!!

Dans une autre partie de notre Forum, quatre fanatiques protectrices du monde animal, même dans ce qu’il a de plus farouche et de plus cruel, se sont promis, dans le cas où elles se réincarneraient en taureau de combat, de défier dans une arène, un toréador. En guise de punition, elles le dépouilleraient, à coups de cornes, « de ses attributs les plus rutilants, voire les plus intimes ». Ensemble ou l’une après l’autre, ce n’est pas précisé…..
A toutes fins utiles, après moultes recherches, je leur suggère ? en toute amitié, la tenue de combat suivante :


un petit clic svp pour ouvrir les portes du toril.
Je ne connais pas grand-chose dans les modalités de la réincarnation. Je me demande par exemple si une entité féminine peut se réincarner en une entité masculine et vice-versa ?
Ah ! j’oubliais : quel est le féminin du taureau ?

Aristarque tu exagères!
Les femelles sont beaucoup plus combattives que les mâles, c'est connu...
Elles défendent LA VIE, les mâles ne défendent que leur descendance
(et comment peuent -ils savoir que ce sont leurs gènes ?)

Ce n'est qu'une anecdote que j'ai découvert en me documentant sur un sujet qui me tient à coeur. Et qui n'a rien de "culturel", alors....

Le bétail bovin que l’on produit en Andalousie, n’est jamais gaspillé : il est toujours destiné à la boucherie et à la vente y compris les taureaux de combat qu’ils aient été tués dans l’arène ou à l’abattoir.
Ces derniers ont d’ailleurs la préférence des amateurs pour leurs testicules « cojones en espagnol » qui accommodés à la mode du ris de veau sont une friandise très appréciée. Au point que jadis, pendant la mise à mort du cinquième taureau, les « criadillas » (le nom de cette partie de l’anatomie du toro ), du premier sacrifié étaient parfois servies dans la loge royale.
On raconte même que Primo de Rivéra, un dictateur de la fin du XIXème siècle, aimait tellement entrelarder ses discours d’allusions aux qualités viriles, que l’on disait de lui qu’il avait mangé tant de « criadillas » qu’elles lui étaient montées au cerveau.
Source : « Glossaire du roman « Mort dans l’après-midi » de : E. Hemingway

90 ans déjà que la Guerre de 1914 à 1918 est terminée. La convention d’Armistice fut signée à Rethondes le 11 novembre à cinq heures du matin, stipulant que : « les hostilités cesseront à la onzième heure du onzième jour du onzième mois… » de cette année 1918.
Dans les tranchées et sur les champs de bataille, on savait que l’ennemi avait demandé l’armistice et que les conditions lui avaient été dictées. Qu’allait-il répondre ?
« …Et voilà que dans la nuit, un bruit léger, au loin, monte dans les bois…Un chant que l’on entend à peine, et pourtant c’est Elle que…sous notre toit de branches nous écoutons sans pouvoir parler, c’est la Marseillaise qu’une musique joue …une Marseillaise en forêt, sur le front, dans cette nuit. Qu’est-ce que cela peut-être sinon la grande nouvelle qui lance l’un de nous…vers le chant qui l’appelle. Il marche vers lui…il ne sent pas les branches, il ne sait pas la route. Mais le chant grandit, la Marseillaise éclate. Tout un régiment est en fête aux chandelles. Son poste de radio a intercepté le sans-fil allemand ordonnant aux plénipotentiaires d’accepter nos conditions d’armistice. Et, dans la nuit, l’homme revient. Il emporte dans ses bras deux bouteilles de vin que la coopérative du régiment lui a cédées…il court et, comme un fou, poussant la porte de la hutte, sa voix s’étrangle : « C’est signé ! »
Nous nous sommes regardés, nous nous sommes serré la main, nous avons choqué nos quarts et simplement nous avons soupiré : « Alors, c’est fini ! Nous vivrons… »
A Paris, « …le bruit s’en répand dans la matinée, les fenêtres se fleurissent de tricolore, une foule délirante déferle dans les rues…l’enthousiasme monte jusqu’au délire La population entière était dehors, les gens chantaient, dansaient de joie, se livrant aux mille excentricités par lesquelles se manifeste partout l’ivresse populaire… »
Roland Dorgelès pouvait dire : « Jamais on ne reverrait cette foule ivre e victoire, qui avait besoin de rire et de hurler, cette multitude emportant dans son flux des baisers et des larmes, des étreintes et des cris, et si gonflée de Marseillaise qu’elle ne pouvait s’en soulager le cœur… »

Source : Jean Duché quatrième volume de « l’Histoire du Monde »

J’ai consulté à nouveau mon Encyclopédie qui me confirme que « L’athéisme est une doctrine philosophique qui nie l’existence de Dieu » Mais elle ajoute que pour les communistes, par exemple : « L’athéisme est une délivrance hors une certaine aliénation et l’une des conditions essentielles de la libération de l’homme »
J’y apprends aussi qu’il y a une « religion naturelle : celle qui indépendante de toute révélation est fondée sur les inspirations de la raison et du cœur » !
On peut donc en conclure donc, que Pratchett a raison lorsqu’il affirme : « que l’athéisme est une sorte de croyance », toute croyance pouvant être source d’une nouvelle religion.
Voilà que je fais de la philosophie sans le savoir ! Je retourne au fond de la classe pour cacher ma confusion (et relire en cachette « Le grand livre des gnomes) !….

Des précisions sur la technique pour construire les PYRAMIDES:


…..pour les construire, plus le Nil et les fellahs apportent des pierres, plus il y en a à apporter, car plus le pharaon vit, plus la Pyramide doit être haute…..
Et c’est pourquoi « Dans le plein soleil trente échines bronzées, ruisselantes de sueur, sont attelées au bloc de pierre sur son traîneau. La rampe de briques crues ruisselle elle-aussi sans cesse arrosée pour qu’elle soit plus glissante. De leur chant et du martèlement rythmé de leurs pieds, les fellahs scandent leur effort, et les patins crissent hissant es deux tonnes du bloc au flanc de la Pyramide. Dans deux jours, ils seront là-haut.
Trente équipes de trente hommes se suivent dans les zigzags de la rampe, et il y a une vingtaine de rampes : six cents équipes hissent six cents blocs en cadence, dix-huit mille fellahs chantent en chœur…et sur chaque face de la pyramide, il y en a encore autant : soixante-dix mille fourmis humaines ahannent dans un ordre parfait sur la Pyramide de Khéops……

Citation tirée de l'admirable ouvrage de Jean Duché "Histoire du Monde" tome 1 "L'animal vertical"

Des dessins de l'artiste Ernest Pignon Ernest affichés sur la façade de la cathédrale de Montauban ont été censurées par de jeunes catholiques.

Citation :

.
Choqués par des représentations de sexes de femme sur un édifice religieux, un frère et ses deux soeurs, âgés de 23 à 28 ans, équipés d'un balais brosse, de colle et de papier journal ont été surpris dimanche vers 04h00 du matin par des caméras de vidéo-surveillance

in la dépêche.