Forum littérature, roman, polar, poésie, théâtre, BD, SF, auteurs et livres du monde entier sur le forum littéraire et tous les arts, cinéma, peinture ...
Une table conviviale pour parler des livres, des spectacles, et goûter aux plaisirs des mots. |
| | Victor Hugo | |
|
+32Trublionne gwen74210 IzaBzh Marie kiss la joue cleo DonaSol soussou Mile Albert nicyrle Dindon Mimouset Amadak Flo- Harelde poeme Bulma bencherif Constance fulcanelli Prince d'Aquitaine malimelocaliptus Lîlâ Cécile Le mouton sauvage Ephémère Aède fontelle Solweig Moon H. P. rotko 36 participants | |
Auteur | Message |
---|
Mile Animation
Nombre de messages : 934 Localisation : Bourgogne Date d'inscription : 08/09/2010
| Sujet: Re: Victor Hugo Sam 09 Avr 2011, 11:17 | |
| - Prince d'Aquitaine a écrit:
- Bien sûr, je partage ton avis. Mais pour pratiquer les jugements de l'époque depuis quelques années maintenant, je peux vous dire que par exemple, Nodier, pour le coup l'un des pères du romantisme français, disait dans un article que Chateaubriand était considéré comme classique chez les romantiques et chez les classiques. Avec le recul, on considère Chateaubriand comme un romantique, mais il est bon de se replonger dans les jugements de l'époque.
Ce qui démontre bien, à la fois, la volatilité des opinions et l'artificialité des classifications. Quant à Nodier, s'il est bien l'un des pères du romantisme français, il est aussi fils, entre autres, de Jacques Cazotte et Jean Bodin. Je veux dire par là qu'en toute chose il y a une ligne filiale ( les causes) sur laquelle se déplacent les repères. Etre grand-père ou père, c'est toujours être père ; toute la filiation est génitrice, pas seulement l'auteur. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Victor Hugo Lun 18 Avr 2011, 16:28 | |
| Hugo dans Ruy Blas a ete inspire par l es precieuses ridicules de Moliere dans l'idee de faire habiller un laquais comme un maitre pour jouer l'amour sur une femme de la haute societe. Mais bien sur Ruy Blas est une piece tragique et pas comedie. Pourtant, ce que je ne comprends pas : pourquoi il a choisi le cadre espagnol pour son histoire ? |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Victor Hugo Lun 18 Avr 2011, 17:30 | |
| Tu sais, SHM, on a toujours tendance à créer des passerelles entre des points qu'on connaît. Mais c'est bien souvent une illusion. je ne crois pas que Hugo ait pensé à Molière en écrivant Ruy Blas; Par ailleurs se déguiser ou déguiser quelqu'un pour faire croire à une fausse identité est un stratagème très courant. Là, Hugo l'utilise pour une vengeance. Pourquoi l'Espagne ? j'en sais rien. Attendons des gens instruits | |
| | | Prince d'Aquitaine Animation
Nombre de messages : 2948 Age : 34 Localisation : Maromme, Seine-Maritime Date d'inscription : 29/05/2009
| Sujet: Re: Victor Hugo Lun 18 Avr 2011, 18:13 | |
| - rotko a écrit:
- Pourquoi l'Espagne ? j'en sais rien. Attendons des gens instruits
J'arrive Le but de Hugo, en 1838, était de livrer un pendant d' Hernani, publiée et jouée en 1830. Cette première pièce faisait voir le sacre de Charles Quint (Don Carlos) et la naissance de la grande Espagne. Avec Ruy Blas, on a la peinture d'une Espagne en pleine déchéance. C'est aussi le moyen de critiquer la monarchie de Juillet et Louis-Philippe sous couvert d'un drame historique. Et Hugo réutilise l'esthétique de la "couleur locale", qu'il avait théorisée dans la préface de Cromwell. Il faut noter que Hugo n'a jamais écrit de "drame en habit noir", drame dont l'action se passe pendant l'époque d'écriture. Quant à Molière, Hugo en était un grand lecteur, mais le stratagème du déguisement est bien plus ancien. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Victor Hugo Mar 19 Avr 2011, 06:24 | |
| - rotko a écrit:
- Pourquoi l'Espagne ? j'en sais rien. Attendons des gens instruits
- Prince d'Aquitaine a écrit:
- J'arrive
Enfin un forum qui allie la compétence et l'humour ! l'Espagne, parce qu'elle est à la mode, les contes d'Espagne et d'italie, le voyage en Espagne de Gautier (il remerciait les Arabes d'avoir crée les canaux d'irrigation), etc... D'une manière générale, l'Orient focalise les attentions, Nerval se plaît bien en Turquie et évoque les croyances locales (de belles pages sur sur la huppe fasciée), la France se lance dans la conquête de l'Algérie, où iront des ecrivains et d'où les peintres romantiques rapportent des couleurs de feu, et pas mal de fantasmes érotiques | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Victor Hugo Mar 19 Avr 2011, 14:51 | |
| Non, rotko, tu as tort, c'est pas une illusion ! il y a des supports. J'ai trouvé ce qui suit dans la notice de la pièce: - Citation :
- Le theme du valet revetu des habits du maitre, ou du valet de classe, sort probablement des Precieuses ridicules et des confessions de Rousseau. Vacquerie, un ami de Hugo,avait declare, d'apres les propos de Hugo lui- meme :"Ruy Blas, c'est les Precieuses ridicules apres la Revolution."
Ruy Blas reprend en effet , mais d'un point de vue tragique, l'histoire des Precieuses |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Victor Hugo Mar 19 Avr 2011, 14:54 | |
| - Prince d'Aquitaine a écrit:
Le but de Hugo, en 1838, était de livrer un pendant d'Hernani, publiée et jouée en 1830. Cette première pièce faisait voir le sacre de Charles Quint (Don Carlos) et la naissance de la grande Espagne. Avec Ruy Blas, on a la peinture d'une Espagne en pleine déchéance. Je pense que je n'ai pas saisi ce que tu veux dire est ce que tu peux expliquer un peu plus?
Dernière édition par SHM le Ven 22 Avr 2011, 16:38, édité 1 fois |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Victor Hugo Mar 19 Avr 2011, 15:26 | |
| - SHM a écrit:
- Non, rotko, tu as tort,
tu m'as tendu un piège SHM, c'est de bonne guerre ! Toutefois je ne suis pas du tout d'accord avec cette analyse - en fait une simple affirmation, et je ne vois pas de rapport entre les précieuses ridicules, Les confessions de Rousseau, et Ruy Blas, sinon que la valeur d'un homme ne dépend pas de son habit, ce que Rousseau dit expressément dans un épisode où il exerce le rôle d'un valet, plus savant que les maîtres. Mais c'est tout Faut pas croire tout ce qui est écrit un peu hâtivement dans les livres... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Victor Hugo Mar 19 Avr 2011, 15:41 | |
| les Confessions de Rousseau (partie I,livreIII),ou Jean- Jacques raconte ses reactions de laquais devant une jeune fille noble. |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Victor Hugo Mar 19 Avr 2011, 17:26 | |
| d'accord, je regarderai.
je pensais à l'episode où jjR, valet, traduit à table, une devise latine que les maîtres" ne comprenaient pas. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Victor Hugo Mer 20 Avr 2011, 16:30 | |
| j'aime beaucoup le caractere de Don Cezar,c'est un caractere un peu comique,il est gueux mais au moins il a kekchose qui s'appelle la vertu puisqu'il a refuse d'organiser un complot contre une femme.
Dernière édition par SHM le Ven 22 Avr 2011, 18:49, édité 1 fois |
| | | Prince d'Aquitaine Animation
Nombre de messages : 2948 Age : 34 Localisation : Maromme, Seine-Maritime Date d'inscription : 29/05/2009
| Sujet: Re: Victor Hugo Jeu 21 Avr 2011, 18:44 | |
| - rotko a écrit:
- Toutefois je ne suis pas du tout d'accord avec cette analyse - en fait une simple affirmation, et je ne vois pas de rapport entre les précieuses ridicules, Les confessions de Rousseau, et Ruy Blas
Idem. Le principe du déguisement au théâtre date de bien avant Molière, notamment de la Commedia dell'arte (qui a inspiré Molière). | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Victor Hugo Ven 22 Avr 2011, 09:59 | |
| en tous les cas, c'est pas naturel que Don Cezar qui est un voleur et un assassin refuse de comploter contre une personne inconnue qui peut etre un monstre ,c'est invraisemblable je ne crois pas tout ce qui est ecrit dans les livres, mais si on veut savoir des informations, c'est des livres qu'on les recoit |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Victor Hugo Ven 22 Avr 2011, 16:36 | |
| | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Victor Hugo Ven 22 Avr 2011, 16:46 | |
| - rotko a écrit:
-
Aussi faut-il traquer, ceux qui, dans ce domaine comme dans les autres, racontent des bobards quoi? |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Victor Hugo Ven 22 Avr 2011, 17:17 | |
| des bobards, ce sont des choses fausses. Faudrait que je relise Hernani et qu'on en discute précisément, avec Prince comme tuteur | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Victor Hugo Ven 22 Avr 2011, 17:36 | |
| nooon,j'ai pas voulu de tendre un piege ,j'ai dit seulement ce que je lis et tu ne dis pas des bobards c'est ton point de vue. Mais je comprend que tu n'est pas d'accord avec cette analyse par contre, tu n'as pas dit ce que tu penses.
Dernière édition par SHM le Dim 24 Avr 2011, 12:51, édité 5 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Victor Hugo Sam 23 Avr 2011, 12:54 | |
| La piece de Ruy Blas se deroule à l'Espagne à la fin du XVIIeme siecle.on peut constater que la noblesse est divisee en deux genres,le premier est presente par Don Salluste et le deuxieme est presente par Don Cezar.Au moment ou une monarchie va s'ecrouler,plusieurs phenomenes peut etre observees:La dynastie tombe en ruine tout le monde cherche son propre interet on ne trouve dans la cour que "les gentilshommes,les moins honnete et les moins genereux"quand le jour de la disgrace arrive l'homme se transforme à un monstre et il ne songe qu'à se venger.tandis que l'autre genre,prend la chose au vif ,"ordonne des fetes"...etc.et le jour de la ruine il se trouve dans la rue sans avoir un sou dans son poche il devient un philosophe et un gueux en meme temps .c'est ce que j'arrive a capter jusqu'à maintenant. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Victor Hugo Sam 23 Avr 2011, 17:58 | |
| ce drame comme toutes les choses de ce monde peut etre envisagee de beaucoup d'autre maniere.c'est comme on est devant un montagne et on prend plusieurs vues et cela depend du lieu ou l'on se place. |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Victor Hugo Lun 25 Avr 2011, 07:11 | |
| Hugo au goût du jour : les cloches de Notre Dame de Paris vues par quasimodo Ce qu'il aimait avant tout dans l'édifice maternel, ce qui réveillait son âme et lui faisait ouvrir ses pauvres ailes qu'elle tenait si misérablement reployées dans sa caverne, ce qui le rendait parfois heureux, c'étaient les cloches. Il les aimait, les caressait, leur parlait, les comprenait. Depuis le carillon de l'aiguille de la croisée jusqu'à la grosse cloche du portail, il les avait toutes en tendresse. Le clocher de la croisée, les deux tours, étaient pour lui comme trois grandes cages dont les oiseaux, élevés par lui, ne chantaient que pour lui. C'étaient pourtant ces mêmes cloches qui l'avaient rendu sourd, mais les mères aiment souvent le mieux l'enfant qui les a fait le plus souffrir.
Il est vrai que leur voix était la seule qu'il pût entendre encore. À ce titre, la grosse cloche était sa bien-aimée. C'est elle qu'il préférait dans cette famille de filles bruyantes qui se trémoussait autour de lui, les jours de fête. Cette grande cloche s'appelait Marie. Elle était seule dans la tour méridionale avec sa soeur Jacqueline, cloche de moindre taille, enfermée dans une cage moins grande à côté de la sienne. Cette Jacqueline était ainsi nommée du nom de la femme de Jean de Montagu, lequel l'avait donnée à l'église, ce qui ne l'avait pas empêché d'aller figurer sans tête à Montfaucon. Dans la deuxième tour il y avait six autres cloches, et enfin les six plus petites habitaient le clocher sur la croisée avec la cloche de bois qu'on ne sonnait que depuis l'après-dîner du jeudi absolut, jusqu'au matin de la vigile de Pâques.
Quasimodo avait donc quinze cloches dans son sérail, mais la grosse Marie était la favorite. On ne saurait se faire une idée de sa joie les jours de grande volée. Au moment où l'archidiacre l'avait lâché et lui avait dit : Allez ! il montait la vis du clocher plus vite qu'un autre ne l'eût descendue. Il entrait tout essoufflé dans la chambre aérienne de la grosse cloche ; il la considérait un moment avec recueillement et amour ; puis il lui adressait doucement la parole, il la flattait de la main, comme un bon cheval qui va faire une longue course. Il la plaignait de la peine qu'elle allait avoir.
Après ces premières caresses, - Spoiler:
il criait à ses aides, placés à l'étage inférieur de la tour, de commencer. Ceux-ci se pendaient aux câbles, le cabestan criait, et l'énorme capsule de métal s'ébranlait lentement. Quasimodo, palpitant, la suivait du regard. Le premier choc du battant et de la paroi d'airain faisait frissonner la charpente sur laquelle il était monté. Quasimodo vibrait avec la cloche. Vah ! criait-il avec un éclat de rire insensé. Cependant le mouvement du bourdon s'accélérait, et à mesure qu'il parcourait un angle plus ouvert, l'oeil de Quasimodo s'ouvrait aussi de plus en plus phosphorique et flamboyant. Enfin la grande volée commençait, toute la tour tremblait, charpentes, plombs, pierres de taille, tout grondait à la fois, depuis les pilotis de la fondation jusqu'aux trèfles du couronnement.
Quasimodo alors bouillait à grosse écume ; il allait, venait ; il tremblait avec la tour de la tête aux pieds. La cloche, déchaînée et furieuse, présentait alternativement aux deux parois de la tour sa gueule de bronze d'où s'échappait ce souffle de tempête qu'on entend à quatre lieues.
Quasimodo se plaçait devant cette gueule ouverte ; il s'accroupissait, se relevait avec les retours de la cloche, aspirait ce souffle renversant, regardait tour à tour la place profonde qui fourmillait à deux cents pieds au-dessous de lui et l'énorme langue de cuivre qui venait de seconde en seconde lui hurler dans l'oreille. C'était la seule parole qu'il entendît, le seul son qui troublât pour lui le silence universel. Il s'y dilatait comme un oiseau au soleil. Tout à coup la frénésie de la cloche le gagnait ; son regard devenait extraordinaire ; il attendait le bourdon au passage, comme l'araignée attend la mouche, et se jetait brusquement sur lui à corps perdu.
Alors, suspendu sur l'abîme, lancé dans le balancement formidable de la cloche, il saisissait le monstre d'airain aux oreillettes, l'étreignait de ses deux genoux, l'éperonnait de ses deux talons, et redoublait de tout le choc et de tout le poids de son corps la furie de la volée. Cependant la tour vacillait ; lui, criait et grinçait des dents, ses cheveux roux se hérissaient, sa poitrine faisait le bruit d'un soufflet de forge, son oeil jetait des flammes, la cloche monstrueuse hennissait toute haletante sous lui, et alors ce n'était plus ni le bourdon de Notre-Dame ni Quasimodo, c'était un rêve, un tourbillon, une tempête ; le vertige à cheval sur le bruit ; un esprit cramponné à une croupe volante ; un étrange centaure moitié homme, moitié cloche ; une espèce d'Astolphe horrible emporté sur un prodigieux hippogriffe de bronze vivant.
| |
| | | IzaBzh pilier
Nombre de messages : 1193 Age : 58 Localisation : Yonne Date d'inscription : 02/06/2010
| Sujet: Re: Victor Hugo Lun 25 Avr 2011, 11:08 | |
| L'émission "Ca peut pas faire de mal" a consacré deux de ses numéros à Victor Hugo, on peut les trouver ici. A cette occasion a été lu un passage de "L'homme qui rit" (si ma mémoire est bonne...) que j'ai trouvé d'une actualité et d'une modernité frappantes ! Du coup, j'ai rajouté ce livre à ma (longue) LAL. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Victor Hugo Dim 08 Mai 2011, 14:10 | |
| Ruy Blas est un heros romantique par son sort tragique.des le debut on sent qu'il est accable de malheur puisque il aime la reine il sent qu'il est le jouet d'une force irresestible. il a refuse de s'enfuir avec Don Cesar et il a prefere de suivre son sort et en suicidant il va realiser son reve et il va sauver l'honneur de la reine. (c'etait la question dans mon examen ) |
| | | gwen74210 neophyte
Nombre de messages : 3 Age : 52 Localisation : annecy Date d'inscription : 16/08/2011
| Sujet: L'homme qui rit : Gwynplaine à la chambre des Lords Mar 16 Aoû 2011, 14:06 | |
| certainement un des moments de bravoure le plus fort de tout le roman :
"Ce que je viens faire ici ? Je viens être terrible. Je suis un monstre dites-vous ? Non je suis le peuple. Je suis une exception? Non je suis tout le monde. L'exception, c'est vous. Vous êtes la chimère, et je suis la réalité. Je suis l'Homme. Je suis l'effrayant Homme qui Rit. Qui rit de quoi ? De vous, de Lui. De tout. Qu'est-ce que son rire? Votre crime, et son supplice. Ce crime, il vous le jette à la face; ce supplice, il vous le crache au visage. Je ris, cela veut dire: Je pleure. (...) Je suis un symbole. Ô tout-puissants imbéciles que vous êtes, ouvrez les yeux. J'incarne tout. Je représente l'humanité telle que ses maîtres l'ont faite. L'homme est un mutilé. Ce qu'on m'a fait, on l'a fait au genre humain."
et plus tard perdu dans ses pensées conscient que cette diatribe ne sera entendue que par les génération future, il se résout à sa condition :
"Quand on est tout en haut de la montagne, on regarde le précipice. Quand on est au fond de la chute, on regarde le ciel. et l'on se dit : J'étais là ! " | |
| | | Trublionne neophyte
Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 11/09/2011
| Sujet: Javert dans Les misérables Dim 11 Sep 2011, 08:24 | |
| J'aimerais lire la version intégrale de Les Misérables, quelle est l'édition (à un prix raisonnable) la plus fidèle par rapport au texte original ? Je cherche également le prénom de l'inspecteur Javert (s'il en avait un)... Merci d'avance, | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Victor Hugo Dim 11 Sep 2011, 08:53 | |
| je crois que tu te poses une fausse question : le livre de poche devrait répondre à ton attente. L'edition chez Folio est celle d'yves Gohin. on retrouve toujours les mêmes universitaires dans le cercle hugo, allem, seebacher, rosa, si bien que certaines éditions ont des notes plus riches que d'autres, mais si ton critère est la prix accessible, le choix sera vite fait.
ta question sur Javert est inattendue mais interessante. A mon avis, sauf erreur, il n'a pas de prenom. Ce qui laisserait entendre pas d'individualité ou de personnalité, sauf d'être un homme d'ordre, porteur de l'uniforme étouffant de la loi abstraite, sans nuance, impersonnelle et froide.
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Victor Hugo | |
| |
| | | | Victor Hugo | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|