Fred Vargas

Disons qu'entre Anglade et José Garcia, j'ai fait mon choix. Mais comme tout roman, je ne vois pas mon cher Jean-Baptiste comme Anglade... Mais des détails (mal rasé, tout blanc, la voix monotone, etc) collent assez bien je trouve

je viens de terminer "l'Armée Furieuse"

j'ai retrouvé Vargas, je l'aime bien.
Elle me distrait et elle écrit bien.
Par contre là je me suis vraiment ennuyée à certains moments et j'ai aussi perdu le fil. trop de personnages peut-être?

En tous cas, je pense moi aussi qu'elle écrit des polars et quand même rendons-lui cette justice, elle s'en sort très bien, sans provocation ni images gores.

donc en résumé, à part que j'ai trouvé le roman un peu longuet j'ai bien aimé et j'ai passé un bon moment et c'est tout ce que je demande à un roman.

ps: Moi c'est Danglard que je ne reconnais pas, car dans un des films c'était Jacques Spiesser que j'adore qui jouait le rôle, et franchement je n'avais pas remarqué qu'il "picolait" tout le temps

je ne me souviens pas de Garcia dans le rôle ah oui !!! il ne ressemble pas du tout au personnage, par contre Anglade s'en sort pas mal je trouve !

Et moi, je viens de lire L'homme aux cercles bleus et j'ai trouve comme toujours les personnages tres sympathiques et une belle histoire policiere avec des nuances romantiques. Imprevisible jusqu'a la derniere page.
J'aime beaucoup lire le style direct de Fred Vargas, ses personnages s'expriment tous de maniere tres originale.
J'aime aussi chez cette auteur l'absence de details sanglants et les curieux rapports entre ses personnages.
Tout cela boucle a la fin avec maitrise.
Je suis une grande admiratrice de cette dame archeologue qui ecrit si bien.

moi aussi Maya, elle mérite notre attention, elle écrit très bien

OUi et elle sait s'engager

J'ai lu quelques romans de Fred Vargas.
Mon préféré pour le moment est Debout les Morts. J'ai beaucoup aimé Pars vite et reviens tard aussi.
J'en ai lu deux autres dont le titre m'échappe.

j'ai lu l'armée furieuse il y a peu, et je m'aperçois que je n'ai pas donné mes commentaires ! 
va falloir réparer ça.

[b]Argh ! heu... j'ai pas bon, là ?! /b]
Bah je l'ai déjà lu ! uneu souris verteu
qui courrait dans l'herbeu .....

l'armée furieuse est retenue, puisque Amadak peut se le procurer, et que plusieurs grains sont partants sur ce titre.

je l'ai déjà lu ton Excellence, mas je pourrai faire mon commentaire avec le Grains qui le liront ? 

moi aussi Ysandre et j'ai mis un commentaire il y a quelques mois tant pis  

Chers amies-is de GDS, attendez.moi svp pour Fred Vargas avec "l'armée furieuse" une que je gagne au Loto(trouver un livre en français) ne me quitter le plaisir. merci

ne t'affole pas, ma Lointaine, nous ne seront en novembre que demain ! et puis on peut s'attendre mutuellement. ll s'agit simplement de ne donner que des impressions sur le livre sans en livrer le déroulement et la fin !
bonne journée ma tite  
je t'ai envoyé un très beau diaporama ce matin et.. rien à lire pour ne pas fatiguer tes yeux !

C’est le premier Vargas, que je viens de lire et vraiment il m’a plu, une vielle légende médiévale,l’armée furieuse,là où elle passe des morts s’ensuivent et il y aura trois condamnés déjà.
Le commissaire Adamsberg, à ce moment occupé d’un petit pigeon aux pattes ficelées pour l’empêcher de voler attire sa colère. Une vielle femme étouffée avec de la mie de pain, crime à résoudre.
Et voilà qu’une petite femme d’Ordebec vient chercher l’aide d’Adamsberg, car sa fille Lina la nuit précédente a vu passer l’armée furieuse et un homme a déjà disparu. Selon la superstition cette Armée vient saisir les malfaiteurs et ceux qui n’ont pas la conscience tranquille.

L’imagination de l’auteure nous présentera une galerie de personnages de tous genre, Eméri le chef de la gendarmerie d’Ordebec,fier de ses origines,descendant d’un maréchal de l’Empire , un vieux comte et Léo une ex-comtesse, qui l’a attaquée ? Une famille bizarre les Vendermot, le père une balle logée dans sa tête, quand elle tourne devient brutal et sans pitié pour ses enfants. L’aîné parle à l’envers,(j’ai essayé moi) un autre se croit d’argile, Lina et son immanquable châle sur ses épaules.
Les adjoints d’Adamsberg, Veyrenc qui aime citer des rimes, Danglard, a été jeté sous les rails d’un train, il l’a échappé belle !!
Sous nos yeux passent d’autres personnages,Zerk le fils de vingt-huit ans,q’Adamsberg connaît depuis deux mois, Momo-mèche-courte, coupable et innocent, pas possible de faire un résumé, le vertige de la lecture nous fait dévorer les pages, tellement l’énigme nous surprend, de nouveaux crimes arrivent, un riche industriel brûlé dans sa Mercedes, pourquoi, par qui ?
Je me demandais comment l’auteure parviendrait à rendre un dénouement acceptable à cette histoire où il y a tout, même un terrible secret de famille.
Ce dénouement inattendu et génial, montre la maîtrise de Fred Vargas. J’ai vraiment appréciée cette lecture, un bon début pour moi, qui ne connaissait rien d’elle ; j’en lirai d’autres, merci de l’avoir proposée. 

l'armée furieuse

je suis étonné Amadak que tu aies lu si vite le roman de Vargas. Car il faut bien avouer que l'armée furieuse n'est pas si facile à lire pour une francophone.

On se promène dans un univers qui n'a rien de courant : cette normandie avec ces superstitions moyen-âgeuses auxquelles tout le monde croit, Leo, la pauvre vieille sortie d'une vieille gravure : elle a voyagé partout, c'est une aristocrate, sa maison est un vestige de l'antiquité, et elle est plus maligne qu'une vraie socière, dont elle a l'apparence !!

Cela donne un dialogue savoureux avec le policier local, repèché par les soins de Leo, comtesse d'ordebec  

Tout cet univers est vraiment de convention, anachronique et invraisemblable, mais que le lecteur y croie, morde à tous les hameçons, m'étonne.

Vargas gagne du temps, comme ses personnages, elle noie le poisson, en nous entraînant sur des chemins de traverse, bien différents des vrais faits divers : allez donc assassiner une femme avec de la mie de pain... ce qui d'ailleurs n'a rien à voir avec l'affaire qui nous occupe.

Ode a écrit:

rassurez moi .. la torture faite au pigeon cela n'existe pas en réel ?

Rien n'est réel, on est dans la fiction pure, sinon dans la volonté de montrer la méchanceté du monde et ralentir le cours de l'enquête par une intrigue annexe.

page 76
 

Citation :

C'est faux ! dit leone en entonnant une grosse cuiller dans sa petit bouche

 
 
A ma connaissance (dictionnaire) entonner ne s'emploie que dans le domaine musical, et pas dans le sens d'enfoncer

Citation :

ENTONNER2, verbe trans.
A. Commencer à chanter en donnant les premières notes aux autres chanteurs (cf. ROUGNON 1935, p. 47).
B. P. ext. Se mettre à chanter. Entonner une chanson, un refrain; entonner l'antienne*; entonner à tuetête. Le ténor entonne à pleine voix : Victoire! (D'INDY, Compos. mus., t. 1, 1897-1900, p. 197) :

La maîtrise de Saint-Séverin entonnait cette merveille du plain-chant, le Credo.
HUYSMANS, En route, t. 1, 1895, p. 50.

P. anal. [Le suj. désigne un ou plusieurs instruments de musique] Commencer à jouer

j'aurais écrit "... en enfournant ...." non ?

c'est bizarre, quand je l'ai lu, j'ai cru reconnaitre l'endroit où je vivais enfant, en Normandie.... d'Ordebec m'a fait penser à la petite ville d'Orbec, non loin d'où j'habitais.

.

Enfourner

Citation :

[Le compl. désigne une chose] Introduire (quelque chose) dans une large ouverture ou, en forçant, dans un lieu peu spacieux. Synon. fam. fourrer. Des bonnets de coton, dans lesquels quelques-uns enfournent leurs oreilles (GONCOURT, Journal, 1870, p. 629). Jean-Paul (...) se laissait donner la becquée par Daniel, dont l'adresse à enfourner, tout en causant, la cuiller pleine dans la bouche de l'enfant, témoignait qu'il n'en était pas à ses débuts dans ce rôle de père nourricier (MARTIN DU G., Thib., Épil., 1940, p. 830).

C. Fam. Avaler de façon gloutonne :

3. Vous connaissez ces robustes appétits de goujats, qui vous donnent faim par leur façon de se tailler un chiffon de pain, d'enfourner de côté, à la pointe du couteau, une bouchée de viande ou de fromage...
A. DAUDET, La Petite paroisse, 1895, p. 175.

Emploi pronom. [Il] mangea un rosbif aux pommes et s'enfourna deux pintes d'ale (HUYSMANS, À rebours, 1884, p. 180).

ce serait possible, en effet.

J'en suis aux deux tiers de L'armée furieuse. J'avoue que c'est surtout la curiosité de savoir comment tout cela va se terminer qui me pousse à continuer ma lecture. Pour l'instant, je trouve le livre inégal, avec des passages savoureux et d'autres un peu longuets. Il a fallu aussi que je m'habitue à cet éclatement d'intrigues apparemment sans lien entre elles, à l'effet redondant de certaines expressions et à l'abondance de dialogues. En ce qui concerne ces derniers, je trouve que le parti-pris presque systématique de faire avancer l'action à travers eux est excessive. Mais peut-être est-ce une "marque de fabrique" de Fred Vargas ? Je ne la connais pas suffisamment comme auteur. J'ai déjà lu un ou deux romans d'elle mais je ne saurais même plus dire lesquels !
En revanche, cette idée d'exploiter une vieille superstition en faisant naviguer le lecteur entre réalité et légende me plaît assez...

manic a écrit:

je trouve le livre inégal, avec des passages savoureux et d'autres un peu longuets.

 
 
j'ai trouvé aussi ! J'ai beaucoup aimé certains dialogues mais d'autres m'ont paru superflus.
Ce qui m'a vraiment plu, ce sont les personnages : atypiques, colorés, carrément excentriques, comme la  d'Orberc !  ce bouquin m'a amusée et pas mal accrochée. Je n'en ai pas gardé un souvenir impérissable, la preuve .... je me le remémore au fur et à mesure que vous en parlez !
je ferai donc mon compte rendu par morceaux !
 
Merci Nestor

Je l’ai lu trop vite, pendant plusieurs jours, sans faire autre chose,
Sans chercher dans le dictionnaire,et je te remercie Rotko de la classe de grammaire que tu viens de m’offrir. 425 pages, pour vous tous en un jour vous le finissez sans aucun doute. L’histoire m’a séduite, je tournais les pages et comme Nicyrle je voulais savoir comment Vargas arriverait au dénouement, tant l’embrouillage des situations était complexe
Un roman noir, un polar ? En tout cas j’ai beaucoup aimé ce livre, mon premier Vargas. Une éloquente maîtrise du suspense.
Cela a valu pour moi, deux jours de compresses aux yeux !!
le plaisir de lire mérite un petit sacrifice:lire: 

Amadak, je crois que tu es imprudente, il faut être un peu plus raisonnable  J'admire que tu puisses lire aussi vite et avec autant d'aisance un livre en français, sans utiliser le dictionnaire  
De l'avis de mon chéri qui a lu plusieurs Vargas, L'armée furieuse est loin d'être son meilleur roman.  De toute façon, rien ne vaut l'opinion qu'on se forge soi-même. 
Tu as raison, Ysandre, les personnages surprennent et, parfois, deviennent franchement amusants.  Leur portrait frôle la caricature, je pense à Lina en particulier...