livre electronique et liseuses

Bridget Jones a écrit:

Au risque de partir un peu sur une tangente...

- Est-ce que vous envoyez encore des cartes postales? Plutôt qu'un SMS/MMS pour dire "bons baisers de Capri"?
Moi oui, pas souvent, mais je tiens à faire perdurer cette tradition et les gens sont absolument ravis de recevoir des cartes postales (moi aussi, d'ailleurs!)

- Est-ce que vous faites des tirages papier de vos photos? Là aussi, on court le risque de les stocker sur des disques ou des clés USB et finalement, d'oublier de les regarder, de les mettre dans un cadre sur la commode...

Moi, oui ! J'envoie des cartes postales et j'aime bien en recevoir : je les garde ! Il est vrai que je fais partie de ces êtres en voie de disparition qui n'éprouvent pas le besoin d'avoir un portable !!!

Quant aux photos, je continue à faire des tirages sur papier mais je sélectionne davantage. L'image qui m'accompagne du regard quand je passe à côté de la commode, j'aime...

source livres hebdo

D'ici à ce que ce découpage entraîne une nouvelle forme de littérature...


Philippa Gregory (Deux soeurs pour un Roi) a créé un compte Twitter pour le personnage de son prochain roman historique.

Citation :

L’auteure de la série des Tudors, Philippa Gregory, lance une nouvelle saga, La Guerre des Roses. Le premier roman de cette trilogie, The White Queen (Simon & Schuster), sera en librairie le 18 août au Royaume Uni.

Un compte Twitter a été créé au nom d’Elizabeth Woodville, l’héroïne de cette saga, qui fut la reine consort d’Edouard IV.

En collaboration avec une agence de marketing numérique, Philippa Greggory a découpé son roman de 150 000 mots en autant de « tweets » (140 signes maximum). Ils seront tous postés chaque fin d'après-midi, entre le 11 et le 17 août.

Voici un débat interessant que j'ai trouvé sur Rue89. Cela ne parle pas qu'exclusivement de la lecture sur l'écran, mais en partie. On débute tout d'abord sur une discussion sur les blogs littéraires, ou écrivains (en herbe ou pas) qui choisissent la voie du net pour publier. Le débat plus spécifique sur la lecture sur un écran est en seconde partie :

http://www.rue89.com/cabinet-de-lecture/2009/03/16/litterature-sur-le-net-creation-mediation-ou-cacophonie

(La vidéo est en bas de page)

sur livres-Hebdo :

Citation :

Apple propose désormais 65 000 applications, au lieu de 25 000 en janvier, dont 6 000 concernent le livre.

Trois millions d’Américains utiliseraient les différentes applications rattachées à la catégorie « e-books ». C’est une croissance de 300 % entre avril et juillet.

soussou a écrit:

La parole c'est du vent, les écrits restent dit-on,

L'acte d'écrire est un acte noble, la pensée traverse les mots, déposés à l'encre sur le papier, l'odeur de la reliure, le document écrit est une attestation de soi, quelque chose de l'ordre du sacré.
La pensée, l'histoire écrite, une pensée qui nous éclaire, sur le caractère de l'auteur par des lettres l'incurvées et les déliées, caligraphiées .
Beaucoup de documents écrits de la main pour leur valeur et la beauté du papier velin sont soigneusement conservés dans les musées et bibliothèque.
On a retrouvé deux partitions de Mozart, quel bonheur!!
Deux oeuvres de jeunesse pour piano composées par Mozart "dormaient" dans les archives de la fondation Mozart à Salzbourg , perdues dans un cahier appartenant à sa soeur Nanneri. Près de trois siècles plus tard, le concerto de quatre minutes et le prélude d'une minute composés "selon toute probabilité" par le jeune Mozart en 1763 ou en 1764 ont, pour la première fois, été joués auprès du grand public. Dimanche 2 août, dans les salons de l'ancienne résidence familiale du compositeur prodigue et sur le propre piano-forte de Mozart, le pianiste autrichien Florian Birsak a interprété les deux inédits


L'imprimerie a changé les manuscrits, caractère unique en exemplaires multiples,
si aujourd'hui ces memes "écrits" nous seront transmis sur nos écrans, que nous restera-il si le disque dur disparaitrait, une tradition orale et notre mémoire de poèmes appris par coeur??

J'aime tenir un livre, une lettre reçue et écrite de la main, qui a fait un long chemin .
Je sais je suis nostalgique d'un passé presque révolu, tout va si vite maintenant, il n'y a plus de charme..

La sacralisation de cette relique, qu'est l'ouvrage d'un roman.
Un assemblage de papier, sur lequel est retranscrit les pensées d'un génie.

Deux façons de dire pour une chose similaire. Les "fans" de littérature ont sans doute besoin d'une relique, une chose qui leur est bien propre dans le sens de leur honneur.

Du papier à l'écran, l'histoire est la même.

A chaque évolution technologique, il s'en est trouvé des détracteurs nostalgico-conservateurs, légitimement écrasés par l'intransigeance puissante de l'évolution.

Oui nous sommes au 21ème siècle.

Aimer la littérature est louable. Aimer un objet fourré de papier est mignon et ridicule, mais c'est votre droit : vous avez aussi le droit de détester la littérature, et quand bien même ces gens là seraient majoritaires, on ne supprimerait pas la littérature.

Par ailleurs, mais là ce n'est pas vraiment mon problème ; la lecture par écran présente des avantages d'ordre économique, ou autres choses. Ne me demandez pas à moi de justifier cela, quand un spécialiste le ferait bien mieux que moi.

Je vous laisse à votre combat de collectionneurs.

pour mémoire...



C’est en août 1992 qu’a eu lieu la destruction de la Bibliothèque nationale et universitaire de Sarajevo, fondée en 1945 et installée dans le bâtiment de l’ancien hôtel de ville datant de l’époque austro-hongroise. Cet établissement possédait environ un million de volumes, dont 150 000 livres rares et manuscrits, ainsi que des collections irremplaçables de périodiques bosniaques (33 000 titres).

La bibliothèque a brûlé pendant trois jours, du 25 au 28 août, après avoir été prise pour cible par les extrémistes serbes assiégeant la ville. Des employés de la bibliothèque et des volontaires sont parvenus à sauver un certain nombre de livres précieux, malgré les tirs des snipers, qui ont mortellement touché une bibliothécaire. Seuls 10 % des collections ont échappé à cette destruction ; les catalogues imprimés et sur fiches, les systèmes informatiques ont également disparu.



Bien des institutions de mémoire et de culture ont été dévastées ou endommagées : parmi les cas les plus dramatiques, citons celui de l’Institut oriental de Sarajevo, qui possédait des milliers de manuscrits arabes, persans, aljamiado (bosniaque en écriture arabe), et d’innombrables documents de la période ottomane : ces collections ont entièrement disparu, et cette perte est irremplaçable.

Oui, c'est un des avantages du livres électroniques, car si les romans sont sous formes de fichiers, ils sont plus en sûreté que du papier, car infiniment recopiable en quelque clic.

Ne me demandez pas de compatir sur la disparition de ses reliques, en revanche si le texte en lui-même est perdu, c'est la faute au support. (Nous en revenons au premier paragraphe de ma réponse)

Le progrès technologique avance plus vite que la mentalité des gens

je ne crois pas que les fichiers electroniques aient une longue durée de vie, et tout ce que tu mets sur CD est périssable à court terme.

Citation :

les disques optiques ont une durée de vie d’entre 5 à 100 ans, selon les tests; très court pour préserver des souvenirs. Les disques durs, quant à eux, durent en moyenne 5 ans; aussi bien les oublier !
autre point : la désuétude des lecteurs. Lorsque nos petits-enfants voudront regarder nos photos dans 50 ans, pourront-ils retrouver un lecteur CD compatible avec leur ordinateur? Une histoire de brevet les empêchera-t-elle d’écouter nos vidéos en format MPEG? On devra probablement tout reconvertir dans 10 ans, au nouveau format: nos VHS auront passé aux DVD, qui passeront aux Blu-rays.

Alors, quelle est la solution? Nos parents ont probablement trouvé la bonne; ils ont copié leurs VHS qu'ils ont conservées sur des DVD, dont ils ont fait trois copies, qu'ils conservent dans trois lieux différents. Chaque cinq ou 10 ans, ils en referont une nouvelle copie.

Reste que pour la diffusion à court terme, l'écran reste pratique.

- le livre, relique pour collectionneurs ?
je ne crois pas. J'aime bien certains livres, non pour leur valeur, mais par un souvenir sentimental !

La bibliothèque traditionelle a encore de beaux jours devant elle, le rêve d’Illich:
<BLOCKQUOTE>

"Je rêve qu’ il puisse exister quelque chose comme des maisons de lecture, proches de la yeshiva juive, de la medersa islamique ou du monastère, où ceux qui découvrent en eux-mêmes la passion d’une vie centrée sur la lecture pourraient trouver le conseil nécessaire, le silence et la complicité d’un compagnonage discipliné, nécessaires à une longue initiation dans l’une ou l’autre des nombreuses “spiritualités” ou styles de célébration du livre."

</BLOCKQUOTE>
En face des mutations technologiques et culturelles que nous vivons, adoptons une attitude qui ne soit ni de technophobie apocalyptique, ni de technomanie millénariste, mais une attitude critique, c’est à dire une attitude attentive à distinguer les fonctions, les fins et les usages de nos outils, leurs domaines de pertinence et leurs complémentarités.

Le savoir se transmet par l'usage que l'on en fait, notre mémoire, notre culture, nos traditions évoluent à travers les âges, c'est une vraie richesse de pouvoir encore penser, lire et écrire!

Quant à la préservation d'un roman, ça reste purement technique, et je pense qu'à ce niveau là ont peut pratiquement toujours trouver des solutions. (Ne serait-ce que dans l'attente d'une amélioration technologique -> Ralentie par la crise)

Quant aux sentiments, je pense que ça regarde la personne en question : On garde encore les quelques objets préhistoriques ou certains livres de quatre siècles. (Je revois bien pour ça mon prof d'histoire-géo de seconde, amoureux des ouvrages très anciens rongés par les mites.)

Un livre, il ne peut guère mieux s'améliorer pour mieux se préserver qu'un livre électronique. Un livre c'est bien fragile, on l'a vu dans Fahrenheit 451. (D'ailleurs on voit ici que c'est le contenu du livre qui reste gravé dans les coeurs, à la fin)

Je n'ai pas lu "l'ombre du vent" de Carlos Ruiz Zafon.

Les livres électroniques restent peut-être encore fragiles, bon. Il reste internet, qui est sans faille.

Citation :

Il reste internet, qui est sans faille.

Vraiment ?
Me voila rassurée

Citation :

Il reste internet, qui est sans faille

un beau credo ! quand on pense que certains ont réussi à s'infiltrer sur les sites du pentagone... On dit qu'en cas de guerre, le réseau informatique sera la première cible et certains s'y préparent avec ardeur. Il y a déjà eu des pannes célèbres.

L'émane a écrit:

Un livre c'est bien fragile, on l'a vu dans Fahrenheit 451.
Il reste internet, qui est sans faille.

Fahrenheit 451.. j'ai vu ce film, et ça me fait peur à présent, que l'on remanipule l'histoire ..les livres et la libre pensée.

L'accès au monde se fait par les cinq sens, plus qu’à travers l’écran.

Restons modeste, voyons, les grottes d'Altamira et Lascaux ont "sur"'-vécues!
l'infaillibilité n'existe pas.
j'en reste figée...

soussou a écrit:

Fahrenheit 451.. j'ai vu ce film, et ça me fait peur à présent, que l'on remanipule l'histoire ..les livres et la libre pensée.

D'après ce que j'ai entendu, le temps de la censure politique ou religieuse est dépassé, mais le danger actuel serait la censure par les grands groupes, y compris et surtout les moteurs de recherche comme google, qui flatteraient le goût du public pour une lecture rapide allant à l'essentiel

On verrait ainsi le Rouge et le noir débarrassé de passages jugés encombrants pour un e book.

déja je connais une edition de Proust pour tous où la Recherche était selon les mots de la dame "dégraissée des digressions" !!

Toujours est-il

1) que ces groupes commerciaux mutilateurs peuvent être à la solde des anciens censeurs idologiques...

2) que les editeurs se lancent hardiment dans le livre numérique et que vers 2012, au plus tard vers 2018, l'edition sera majoritairement sur ecran.

vous ne me croyez pas ? c'était les propos de cette émission questions d'éthique du samedi 29 aôut sur france culture à 12h

L'édition en respectant quelles valeurs et en évitant quelles dérives ?
par Monique Canto-Sperber
Avec : Jean-Yves Mollier (Auteur)
Jean-Yves Mollier est professeur d'histoire
contemporaine à l'université de Versailles Saint
Quentin, docteur es lettres et ancien directeur du
centre d'histoire culturelles des sociétés
contemporaines. C'est un observateur attentif de
l'évolution du livre de l'édition et de la lecture
dans le monde.
rediffusion du 29 novembre 08

Voyez le secteur gallimard en livre numerique

Citation :

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tous les formats disponibles pour ce livre

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les livres les plus telechargés illegalement ne contiennent pas toujours du texte : les voici


1. Kamasutra
2. Adobe Photoshop secrets
3. The complete idiot’s guide to amazing sex
4. The lost notebooks of Leonardo da Vinci
5. Solar house. A guide for the solar designer
6. Before pornography. Erotic writing in early modern England
7. Twilight (la série complète)
8. How to get anyone to say yes. The science of influence
9. Nude photography. The art and the craft
10. Fix it. How to do all those little repair jobs around the home

Ce sont des manuels d’informatique ou des guides pour améliorer sa maison ou ses performances sexuelles.

Il y a ça aussi: http://ebooksgratuits.com/ebooks.php

Ca n'est certainement pas moi qui suis adepte, mais j'ai une amie qui ne lit que via l'iphone et autres trucs dont j'ai oublié le nom.

Mais à force, ça ne risque pas d'user les yeux ce genre d'engins ?

Comme les remarques faites précédemment, je pense que le sujet mérite d'être élargi.

Le numérique est un graal pour la sauvegarde des Belles Lettres. Il est aussi très utile pour consulter à distance des ouvrages centenaires que l'on ne pourrait de toute façon feuilleter (ou alors faut avoir quelques dizaines de milliers d'euros) et qui étaient jusqu'alors, au mieux, consultables que par microfilm...

Par contre, lire trop longtemps sur un écran, je n'apprécie pas. Je le fais parfois pour le travail car j'y suis obligé mais ça s'arrête là.

Lire un roman, c'est tisser un lien entre l'objet (livre), le contenu (pensée de l'auteur) et notre "moi" conscient et inconscient.

Cela, je ne le retrouve sur un écran et, alors que je peux lire un livre en une journée, je commence à m'énerver dès la première page de lecture d'une page numérique...

On lit un roman pour s'évader, apprendre, se détendre, rire, enrichir notre pensée... Un roman dont les mots sont couchés sur des pages numériques, à mon sens, ne le permet pas...

Enfin, je me rends compte que déjà pour quelques heures passées devant un écran, la fatigue oculaire et nerveuse se fait sentir alors, lire tout un roman.... Je n'ose l'imaginer...


Voilà, c'est juste mon avis...


Bonne journée

Merwyn a écrit:

je pense que le sujet mérite d'être élargi.

oui, n'hesite pas, car on voit même les petites librairies independantes de Brest se lancer dans le numerique.

un article de Ouest-France

Citation :

En collaboration avec la plateforme Numilog, distributeur de livres numériques et filiale du groupe Hachette, l'enseigne brestoise dispose d'un catalogue comprenant 40 000 titres en formats «Epub» ou «PDF». Le principe ? Il faut télécharger ces titres sur www.librairiedialogues.fr, et les lire sur son ordinateur, son téléphone portable ou un lecteur de livres électroniques.

Les deux autres principales librairies indépendantes françaises, Gibert (Paris) et Mollat (Bordeaux), ont signé le même accord. Un mouvement qui va prendre de l'ampleur puisque les éditions Gallimard, Flammarion et La Martinière s'associent pour lancer leur propre plateforme numérique (Eden-Livres) ce mois-ci

avec une innovation importante qui permettrait de ne pas avoir à transporter les livres-papiers dont on aurait besoin ailleurs que chez soi :

Citation :

Chaque livre contient un code-barres que l'on peut photographier avec son téléphone portable muni d'une connexion Internet, et renvoyant à une adresse permettant de télécharger la version numérique du livre

En suivant le lien de Genji, j'ai découvert un site intéressant et comme, dans bien des cas, empirisme et connaissance sont parcourus d'une même essence, j'ai téléchargé en pdf la biographie de Joseph Fouché par Stefan Zweig.

Les points positifs:
- La gratuité
- Emporter toute sa bibliothèque sur une clef usb
- La possibilité d'avoir de très gros caractères


Les points négatifs:
- Le rapport au livre, on ressent un manque.
- Les reflets sur l'écran, il faut à tout prix, un écran mat.
- Ne pas avoir la jolie bibliothèque qui décore notre salon et dont les titres éveillent l'intérêt des invités...


Je ne peux en dire plus après juste quelques minutes. Je vais à présent essayer de lire cette biographie de plus de 200 pages et donnerai un avis après cela...
Pour un amoureux du livre, j'aborde cela avec un parti pris certain... que je ne cache pas.

Citation :

- Ne pas avoir la jolie bibliothèque qui décore notre salon et dont les titres éveillent l'intérêt des invités...

pour moi ce serait un avantage je n'aime pas trop qu'on regarde ce que je lis ; voilà pourquoi j'évite les forums, ou du moins je suis masqué.

Citation :

Je vais à présent essayer de lire cette biographie de plus de 200 pages et donnerai un avis après cela...

oui, tu seras une sorte de cobye, un testeur.

Rotko a écrit:

Citation :

Citation :

Citation:
- Ne pas avoir la jolie bibliothèque qui décore notre salon et dont les titres éveillent l'intérêt des invités...

pour moi ce serait un avantage Wink je n'aime pas trop qu'on regarde ce que je lis ; voilà pourquoi j'évite les forums, ou du moins je suis masqué.

Rotko ou le justicier masqué!

Pour ma part, je ne peux pas lire un livre avec un support numérique. Je suis déjà toute la journée sur un écran et j'ai déjà la vue qui baisse.
Et puis, j'aime toucher mes livres, mettre des marque-page, plier les pages.....

C'est vrai que pour certaines personnes, il est tentant de lire sur un écran, je pense surtout aux jeunes générations, ne serait-ce que pour être "à la page" comme on dit.
Certes, on peut y reconnaitre le côté pratique, mais est-ce que l'on s'accorde un moment de calme et d'évasion pour son côté "pratique" ?

Et puis où va être le plaisir de s'engoufrer DANS le livre, comme on entre dans une autre vie, un autre monde, un autre siècle ?

Un écran n'est pas assez intime à mon gout, c'est trop impersonnel, c'est devenu banal de nos jours, et je me vois mal, à la fin d'une journée de travail (sur ordi), ou pendant mes week-end, aller me détendre par un moment de lecture... sur écran !

Et où sera le plaisir de vite tourner la page pour savoir ce qu'il y a derrière... ?

C'est mon avis personnel, mais je crois qu'un écran, froid, rigide et aveuglant (oui oui, à la longue aveuglant !), ne pourra jamais remplacer la douceur, la souplesse et l'odeur d'un livre.

On dit souvent, "se plonger" dans un livre. J'aurai vraiment beaucoup de mal "à plonger" dans mon écran !

Lectrice81 a écrit:

C'est mon avis personnel, mais je crois qu'un écran, froid, rigide et aveuglant (oui oui, à la longue aveuglant !), ne pourra jamais remplacer la douceur, la souplesse et l'odeur d'un livre.

On dit souvent, "se plonger" dans un livre. J'aurai vraiment beaucoup de mal "à plonger" dans mon écran !

Naviguer peut-être, à défaut de plonger ?

Trêve de plaisanterie, moi aussi, j'aime trop toucher, palper, tourner, sentir un livre pour me résoudre à lire sur écran, même si, parfois, ce peut être très pratique.

Quand je pense au bonheur qui est le mien quand je suis dans mon lit, couchée sur le côté, un livre à la main, dans la seule clarté de ma lampe de chevet, comment ferais-je avec un écran ?!!