Lecture commune de juillet 2009

Je pense pas avoir le courage de relire l'un ou l'autre.
Et j'ai "Le jeu des perles de verre" qui m'attend depuis une éternité...

224 p.

Spoiler:

224 p

Spoiler:

Le jeu des perles de verre est certainement son ouvrage le plus complexe et le plus codifié.
J'aurais bien aimé échanger sur ce livre.
Qui l'a lu ?
J'ai lu les 2 autres aussi, mais celui-là, quel challenge !

Crevette a écrit:

Le jeu des perles de verre est certainement son ouvrage le plus complexe et le plus codifié.
J'aurais bien aimé échanger sur ce livre.
Qui l'a lu ?
J'ai lu les 2 autres aussi, mais celui-là, quel challenge !

oui, 700 pages +

vaudrait sans doute mieux se familiariser avec des oeuvres abordables de l'auteur, non ?

lecture accompagnée : c'est toujours Lumière D'août de Faulkner.

on verra pour la suite quand on aura parlé de celui-là.

Oui, c'est sûr.
Mais à l'occasion, y a bien un grain qui l'a lu et nous donnera son interprétation.
Je suis sûre qu'il y a des spécialistes de H. Hesse, par ici.

Cela fait déjà plusieurs jours que les commentaires sur le volume et la difficulté de lire ou ne pas lire se succèdent dans la rubrique “Lecture commune”, mais il y a eu seulement un lecteur assidu et très averti qui a proposé un seul bon livre. J’ai quant à moi glissé au passage un titre ( Gatsby..), facile à lire et sujet sérieux s’il en est. Et c’est tout !
Il y a une personne qui nous demande de lui « servir » un commentaire sur le volumineux et indigeste roman, « Le jeu de perles de verre ». Et toujours pas de propositions de bons livres à lire en commun.. !?

Alors je vous suggère trois d’un coup :

-américain : « Le cœur est un chasseur solitaire » de Carson Mc Cullers,
- allemand : « Mort à Venise » de Thomas Mann,
- russe : « Pères et fils » de Ivan Tourgueniev.

J’ai lu, relu et adoré ces trois romans, mais je n’ai malheureusement pas le temps en ce moment de vous proposer des commentaires. Je peux seulement dire : facile à lire, sujets toujours actuels et…passionnants ! Il suffit de jeter un coup d’œil sur le Net où vous trouverez d’excellents résumés.

Finalement, j'ai trouvé cet aprem Siddhartha en Grasset (7€...) à mon Virgin, donc je prendrai Siddhartha, qui a l'air somme toute intéressant.

En lice hermann Hesse avec Siddharta et le loup des steppes

Nymphea proposait aussi neuf de stasiuk (polonais)

Spoiler:

Kad a écrit:

Alors je vous suggère trois d’un coup :

-américain : « Le cœur est un chasseur solitaire » de Carson Mc Cullers,
- allemand : « Mort à Venise » de Thomas Mann,
- russe : « Pères et fils » de Ivan Tourgueniev..

prononcez-vous sur ces choix interessants

deux auteurs/titres peuvent être choisis.

le moteur est parfois long à démarrer, mais ensuite c'est la vitesse de croisière

En effet, moteur endormi et qui refuse les smileys, sniff!
J'ai aussi lu les titres proposés par Kad...
Je lirai donc, seule, mes choix, resniff; à savoir Stasiuk et O'Riordan. Et d'autres livres encore...Youpie, tra la la...

Tiens, il serait peut-être temps pour moi de me re-pencher sur le loup des steppes ! Il y a fort longtemps je l'avais commencé dans sa langue d'origine, entre mon nébuleux allemand et ma mémoire de poisson rouge, oserai-je dire que les souvenirs sont diffus.

Malheureusement juillet est, en ce qui me concerne, peu propice à la lecture.

Je tiendrai compagnie au Prince et lirai Siddhartha de Hesse.
Hop, c'est dit !

Merci Harelde, je me sens moins seul

et moi pour le loup de steppes que je ne connais pas.

je conserve à l'esprit et proches des yeux, les autres titres proposés.

Je me rallie au choix du Prince, et je relis avec un plaisir nouveau et troublant “ Le loup des steppes ». Tout simplement sublime, ce loup qui dort en chacun de nous….
Voici un court résumé, suivi d’un extrait ou il est question d’un certaines « compagnies financieres qui..."

A force de renier ce qui constitue le bonheur quotidien des hommes, Harry se sent devenir "un loup des steppes" inapte à frayer avec ses semblables, de plus en plus solitaire et voué à l'isolement. Il n'entrevoit qu'une solution: se tuer, mais la peur de la mort l'empêche soudainement de rentrer chez lui et de mettre son dessin à exécution. Il erre dans la rue et rencontre son homologue féminin qui a choisi la pratique de ces plaisirs que lui-même a fui. Hermine va véritablement l'initier à la vie.

« Celui qui a subi les mauvais jours, avec les crises de goutte ou ces affreuses migraines qui s’agrippent derrière les prunelles et changent diaboliquement de joie en torture toute l’activité de l’œil et de l’oreille ; celui qui a vécu des jours infernaux, de mort dans l’âme, de désespoir et de vide intérieur, où, sur la terre ravagée et sucée par les compagnies financières, la soi-disant civilisation, avec son scintillement vulgaire et truqué, nous ricane à chaque pas au visage comme un vomitif, concentré et parvenu au sommet de l’abomination dans notre propre moi pourri, celui-là est fort satisfait des jours normaux, des jours couci-couça comme cet aujourd’hui ; avec gratitude, il se chauffe au coin du feu ; avec gratitude, il constate en lisant le journal qu’aujourd’hui encore aucune guerre n’a éclaté, aucune nouvelle dictature n’a été proclamée, aucune saleté particulièrement abjecte découverte dans la politique ou les affaires ; avec gratitude il accorde sa lyre rouillée pour le psaume de louanges modéré, médiocrement gai, presque content, avec lequel il ennuiera son dieu des couci-couça, doux, tranquille, un peu engourdi de bromure ; et, dans l’air épais et fadasse de cet ennui satisfait, de cette absence de douleur dont il convient d’être grandement reconnaissant, tous les deux, le dieu couci-couça, qui branle de son chef morne, et l’homme couci-couça, un peu grisonnant, qui chante un psaume assourdi, se ressemblent comme des jumeaux. »
— Tiré du premier chapitre du Loup des steppes

Parfait ! nous serons donc plusieurs sur herman Hesse.
On en parlera à partir du 20 juillet, ce qui permettra de gerer notre lecture sans trop dévoiler le contenu du livre pour qui ne l'aurait pas fini.

bonsoir: je lirai "le loup des steppes" de l'espagnol au français cela me prendra du temps; mais on ne peut pas passer par la vie sans avoir lu Hesse.

Amadak a écrit:

bonsoir: je lirai "le loup des steppes" de l'espagnol au français cela me prendra du temps; mais on ne peut pas passer par la vie sans avoir lu Hesse.

parfait, les troupes affluent

pour la poésie commune, que penseriez-vous de René Char, par exemple ?

Rene Char ou Pierre Reverdy...J'ai une preference secrete pour le second qui a dit :

"Je me sens si loin quand je compte tout ce que j'aime"

Kad a écrit:

Rene Char ou Pierre Reverdy...

oui, pourquoi pas, puisque Reverdy est moins connu. Attendons les avis.

Bonjour à tous, je me présente : Lysandre, j'aime le théâtre, la lecture, écrire des poèmes et des textes, et j'aime René Char vraiment beaucoup. merci de votre attention

Lysandre a écrit:

Bonsoir Prince, certe, je vous rejoins sur l'hermétisme, mais il y a bien des trésors dans les oeuvres de René Char, c'est ça que j'ai retenu car je ne suis pas plus ..... ouverte que d'autres, à l'hermétisme, croyez bien !

Il faudrait donc qu'on choisisse un recueil abordable et le temps de trouver ce bon recueil, Pierre Reverdy pourrait nous occuper ?

Citation :

Reverdy , Pierre
Juin , Hubert -- préf.

Contient : Poèmes en prose ; Quelques poèmes ; La Lucarne ovale ; Les Ardoises du toit ; Les Jockeys camouflés ; La Guitare endormie ; Etoiles peintes ; Coeur de chêne ; Cravates de chanvre

Editeur : Paris , Gallimard -- 2007

Bonsoir, je ne connais pas Reverdy, mais je veux bien apprendre, si tu me donne des titres, je les lirai et ns en parlerons. J'ai toujours aimé apprendre et tu vois, René Char, c'était difficile pour moi, mais j'ai aimé même quand il était hermétique, je m'acharnais. Suis une "acharneuse" !
J'ai beaucoup lu pendant une longue période (4 à 5 bouquins par semaine), j'avais besoin de m'évader d'une vie qui m'ennuyait, et puis j'ai découvert le théâtre amateur, les forums d'internet et je me suis un peu envolée.
Rotko, apprends moi Reverdy, s'il te plait.

je répète le titre de la page précédente :

Citation :

Reverdy , Pierre
Juin , Hubert -- préf.

Contient : Poèmes en prose ; Quelques poèmes ; La Lucarne ovale ; Les Ardoises du toit ; Les Jockeys camouflés ; La Guitare endormie ; Etoiles peintes ; Coeur de chêne ; Cravates de chanvre

Editeur : Paris , Gallimard -- 2007

Merci Rotko, j'ai noté. Je ne vais peut être pas pouvoir le lire rapido mais dès que je l'aurai fait, je te donnerai mes impression.
Nous sommes en pleines répétitions et la Nuit du théâtre approche !
Bonne soirée à toi et merci encore

Oh ! merci Kad. Je vais m'endormir avec, il est tellement beau celui ci !
bonne nuit à toi