lecture commune de juillet

oui, c'est très tôt, mais il faut le temps aussi pour émettre des voeux, et faire ensuite son choix.
 
Pour Juillet, je verrais bien une équipée en voiture, et deux titres pourraient en être le prétexte et le récit :
 
Tanguy Viel, avec La disparition de Jim Sullivan, 153 p Les Editions de Minuit
 
Du jour où j'ai décidé d'écrire un roman américain, il fut très vite clair que beaucoup de choses se passeraient à Detroit, Michigan, au volant d'une vieille Dodge, sur les rives des grands lacs. Il fut clair aussi que le personnage principal s'appellerait Dwayne Koster, qu'il enseignerait à l'université, qu'il aurait cinquante ans, qu'il serait divorcé et que Susan, son ex-femme, aurait pour amant un type qu'il détestait.
 
le livre, assez drôle m'a-ton dit, s'apparenteraît à un road movie ou a un de ses pastiches.
 
Le bal des vipères de Horacio Castellanos Moya chez 10/18, 160p
 
Jeune désoeuvré, Eduardo Sosa tue et usurpe l'identité d'un clochard à l'existence tapageuse. A bord de sa Chevrolet, le voilà lancé dans une virée hallucinée en compagnie de quatre vipères venimeuses, mettant la ville à feu et à sang. Satire sociale et délire surréaliste : embarquez pour une balade ophidienne inoubliable.
 
Castellanos Moya
 
ce qui fait deux livres courts, amusants (faudra voir !) et qui remuent !

Alors là ! non pour  le bal des vipères  j'ai les ophidiens en horreur ! la vue d'une inoffensive couleuvre me fait flipper comme  une malade
Et là, si je lis ça, je vais passer un temps fou à fouiller ma voiture avec un manche à balai, sous les sièges, partout! avant d'y monter !

pour le bal des vipères, il s'agit de femmes ! je le lirai de toute façon, car il me tente, et  Castellanos Moya est un grand écrivain

autre proposition anna Moï, avec parfum de pagode 141 p.
 
Un ensemble de nouvelles où se succèdent des images du Vietnam à la saveur parfumée : les nuits de Saigon, une idylle à Phan-Thieu, une fin d'année à Phu-Quoc au bord de l'Océan...


ou riz noir 170 p.

voir le fil Anna Moï

Erreur de ma part à propos du bal des vipères
 

Castellanos Moya a écrit:

Beti était la vipère potelée aux yeux bridés ; Loli allait être une vipère fine aux mouvements timides, presque délicats ; Valentina, aavec sa peau chatoyante, exhalait la sensualité ; et Carmela, en s amenuité, avait quelque chose d emystérieux.
 
- Bonjour les filles, les saluai-je.

 
frissons assurés. Une histoire passionnante, amusante dans ses replis inattendus, à lire au 2e degré car rien n'est plat dans l'écriture.

hum .... des femmes qui font penser à des vipères .....

non, des vipères qui font penser à des femmes.
 
en polar, je propose Francis zamponi avec le boucher de Guelma :piste donnée par Mazel  L'auteur a de la bouteille et des titres, il est édité chez Actes Sud, ce qui est un bon point, et ce polar repose sur des faits historiques moins connus que les émeutes de Sétif de 1945. J'avais d'ailleurs entendu la conférence  d'un historien sur le sujet.

des femmes méchantes ? j'aime pas, elles me font peur !
j'ai moins peur des hommes méchants que des femmes.

hé bé non ! tu as beau faire, tu ne me tentes avec tes serpents ! berk ! vas lire dans ton coin ! ton Excellence !

verifie dans ta bibliothèque la présence de Viel Tanguy (la disparition de jim Sullivan), et de zamponi François le boucher de Guelma que lira aussi Mazel

sinon je continue les propositions avec gaelle Josse noces ; Lame de fond -- Linda Lê

Un homme vient de mourir. Du fond de sa tombe au cimetière de Bobigny, il évoque, sur un ton qui n’a rien de tragique, mais au contraire ironique et presque joyeux, les péripéties qui ont marqué la dernière année de sa vie d’exil en France. Il n’est pas le seul à se confier. Sa femme, Lou, sa fille, Laure, une adolescente gothique, légèrement déjantée, et une mystérieuse beauté eurasienne, Ulma, se racontent aussi tour à tour, de façon comique ou déchirante. En une journée, de l’aube au crépuscule, ce quatuor exhume le passé. Il y a dans ces pages une grand-mère toute dévouée à sa petite fille, un cadre du Parti Communiste vietnamien qui n’a pas assumé son rôle de père, une ancienne hippie nostalgique des folles années soixante-dix, des personnages bataillant pour échapper aux conventions, mais tout, finalement, tourne surtout autour du séisme qui a provoqué un bouleversement dans le quotidien d’une famille jusque-là sans histoire.

Parfum de pagode -- Anna Moï

Un recueil de nouvelles très humaines écrites avec poésie, humour, spiritualité et tendresse ". La Voix du Nord.

 images du Vietnam à la saveur parfumée : les nuits de Saigon, une idylle à Phan-Thieu, une fin d'année à Phu-Quoc au bord de l'Océan...

ah là llà ! t'es d'un sérieux !!! tu m'gaves, tiens !

Il y aurait ce roman contemporain de Peter Handke, 
Mon année dans la baie de personne : Gallimard


L'auteur y emprunte, comme déjà dans plusieurs ouvrages précédents, le masque d'un narrateur qui lui ressemble : Georg Keuschnig, écrivain autrichien habitant près de Paris, qui évoque ici une année de sa vie dans une banlieue tranquille en lisière de forêt. La baie de Personne n'est autre que cette niche écologique, microcosme ouvert en fait sur le monde entier par le jeu du souvenir, de l'attente et des amitiés.
Somptueusement écrit, ce récit poétique d'une aventure intérieure à la fois solitaire et unanimiste confirme magistralement la place de Peter Handke parmi les grands écrivains de ce siècle, comme Rilke, comme Pessoa.

pas dans ma mediathéque...

Une réponse laconique..comment voudrais-tu que je puisse interpreter si oui ou non ce livre t'interesserait, faut-il qu'il figure absolument dans "ta" médiathèque, rotko? et les autres grains, vous l'avez dans votre médiathèque? je vais moi-meme voir s'il l'ont , sinon je me le procure, tout est dans le degré d'interet que l'on porte  pour cet écrivain et ce roman.
Aussinon je m'abstiens pour la lecture commune de juillet, j'ai d'autres romans à lire que celui-ci.Bonne nuit!

Bonsoir
 J’ai réservé chez mon libraire le livre de  Castellanos Moya « le bal des vipères, en espagnol. S’il est choisi je participerai, en cas contraire n’importe, je le lirai seule et donnerai mon avis personnel.
 Une fois que j’ai la chance de trouver un livre V O et de mérite, je ne peux pas m’en priver.

Desolee ce mois non plus, je ne pourrais pas vous suivre - ni Tanguy Viel, ni Castellanos Moya ne sont traduits en bulgare. Mais je lirai vos posts.

Amadak, regarde le fil Castellanos Moya, avant d'acheter le bal des vipères car je ne voudrais pas que le thème te déplaise. Sinon je l'ai lu et te donnerai la réplique.


496 p. chez Gallimard

Handke, qui est dans toutes les bibliothèques, reste en lice  avec ce titre de 1997, ou un autre, à votre choix.

Mon année dans la baie de Personne: Un conte des temps nouveaux

Voici le grand livre de Peter Handke.L'auteur y emprunte, comme déjà dans plusieurs ouvrages précédents, le masque d'un narrateur qui lui ressemble : Georg Keuschnig, écrivain autrichien habitant près de Paris, qui évoque ici une année de sa vie dans une banlieue tranquille en lisière de forêt. La baie de Personne n'est autre que cette niche écologique, microcosme ouvert en fait sur le monde entier par le jeu du souvenir, de l'attente et des amitiés.Somptueusement écrit, ce récit poétique d'une aventure intérieure à la fois solitaire et unanimiste confirme magistralement la place de Peter Handke parmi les grands écrivains de ce siècle, comme Rilke, comme Pessoa.

merci de l'avoir proposé.

Maya a écrit:

ni Tanguy Viel, ni Castellanos Moya ne sont traduits en bulgare. Mais je lirai vos posts.

tu  as sans doute le roman de peter handke, Mon année dans la baie de Personne: Un conte des temps nouveaux ou un autre titre de lui ?

"Mon année dans la baie de Personne" de Peter Handke peut-être un très bon choix !

Sinon j'aimerai bien découvrir "Le bal des vipères" ...

ainsi que "Un parfum de pagode" ...

Egalement ... "Le marais des neiges" de Toshiyuki Horie


Résumé Télérama : Le jeu d'échos qui creuse ces nouvelles est un ravissement. D'un texte à l'autre se répondent des éléments narratifs puissants et enjoués : des ratons, une voix grumeleuse, un corps malade, de la cuisine atypique, des pistes de ski... Ces étincelles se réverbèrent les unes dans les autres, pour bâtir un livre envoûtant, infini et profond comme son titre.
Fil directeur du livre, le Marais des neiges est un site montagnard isolé de tout, flanqué de curieux établissements, hanté de fiévreux habitants. Toshiyuki Horie s'amuse à en décrypter les manies. Etres déboussolés par l'étrangeté de leur destin, qui les ballotte entre des emplois précaires et des amours brisées, les personnages sont campés avec humour et retenue, dans un style d'une grande élégance, magnifiquement traduit. Le plus souvent marmonnées in petto, avec beaucoup de drôlerie et de défaitisme, les paroles se mêlent au récit, d'une immense force visuelle. Déjà remarqué pour son roman Le Pavé de l'ours, sur les digressions poétiques d'un Japonais en Normandie, Toshiyuki Horie (professeur de français à l'université Waseda de Tokyo) a trouvé le ton juste pour dire l'angoisse du temps qui passe, grâce à son écriture ancrée dans le quotidien, illuminée de rêves d'évasion.

rotko a écrit:

Maya a écrit:

ni Tanguy Viel, ni Castellanos Moya ne sont traduits en bulgare. Mais je lirai vos posts.

tu  as sans doute le roman de peter handke, Mon année dans la baie de Personne: Un conte des temps nouveaux ou un autre titre de lui ?

Desolee, cher Rotko, en bulgare il n'y a que des pieces de theatre (pas tentant) de Handke et Don Juan.

bonjour Rotko, je l'ai déjà reservé:J'aime les romans de cette Amérique centrlale violente ,je me souviens de Fernando Vallejo, "la vierge des tueurs"
 "La beauté poignante et rédemptrice d'un chant funèbre"
 et la "fille aux ciseaux" de Jorge Franco"

Parfum de pagode, Le bal des vipères et Le boucher de Guelma sont des titres qui me tentent.
Cela dit, en juillet, avec l'invasion de la maison familiale, je risque de manquer de temps, non pour lire (j'en trouve toujours ) mais pour commenter et poster...

On sera large sur les délais. D'ailleurs le fil Michèle Lesbre aura encore des contributions.

on fera un recapitulatif des propositions pour garder les titres qui ont le plus de suffrages; ce qui n'empêche nullement les lectures en duo.

Indiquer le nombre de pages : le marais des neiges de Toshiyuki Horie fait 208 p, et les nouvelles permettent des lectures ponctuelles (1). je réserve ce titre.

(1) c'est du moins ma lecture, sans doute pas très orthodoxe, mais "j'ai pris ce pli", comme disait à peu près Hugo

"j'ai pris ce pli", comme disait à peu près Hugo. dixit S.E.
"elle avait pris ce pli dans son âge enfantin...."

Je suis très tentée par : PARFUM DE PAGODE. Je vais le commander sur Amazon

P.S. Les smileys ne s'affichent plus !