NOUS les CHIENS

Bonjour, nous sommes ici, sur un socle improvisé, pour vous présenter, sur un beau parchemin, notre prière :


.

Si vous adoptez l’un de nous, souvenez-vous que notre plus grand-malheur serait d’être abandonnés sans espoir de retour.
clic......clic.....clic

ah !! Aristarque on pourrait garder ce fil pour comme pour les félins ce serait super? non?
genre photos poèmes anecdotes etc? qu'en pensent les autres? et surtout Rotoko?

Rotoko aime les chiens, et en général les chiens l'aiment bien sauf quand ils essaient de le mordre.

Ce qui est exceptionnel, mais j'ai eu trois grosses alertes ces temps-ci.

M'étonnerait qu'ils sentent que j'aie peur, pourtant !

Je dédie ce à :

Aristarque : pour la bonne idée de ce fil;

A nos amis canins, qui savent aimer l'homme malgré ses vices et sauver des vies, quitte à sacrifier la leur.

On pourrait dire : prenez-en de la graine, les gars !


Voltaire a laissé de belles pages sur les bêtes et sur les chiens en particulier.


PS : On n'a pas de chien en smiley ou je suis bigleuse ? Bon, à défaut, rendons hommage aux et aux .

C'est pour cela que j'ai initié ce fil, Marie.....pourvu que çà marche!
Ouha!..Ouha!....

Ne crains rien Rotko! nous ne parlerons que de gentils toutous à leur mémère, avec laisse et muselière

J'ai un faible pour Voltaire. Cite nous, si tu le peux, une de ses belles pages dédiées à la gent canine
Merci d'avance!

forcément je ne résiste pas au plus beau poème qu'il m'a été donné de lire dans ma vie:

La mort d’un chien
Victor Hugo

Un groupe tout à l'heure était là sur la grève,
Regardant quelque chose à terre. - Un chien qui crève !
M'ont crié des enfants ; voilà tout ce que c'est. -
Et j'ai vu sous leurs pieds un vieux chien qui gisait.
L'océan lui jetait l'écume de ses lames.
- Voilà trois jours qu'il est ainsi, disaient des femmes,
On a beau lui parler, il n'ouvre pas les yeux.
- Son maître est un marin absent, disait un vieux.
Un pilote, passant la tête à sa fenêtre,
A repris : - Ce chien meurt de ne plus voir son maître.
Justement le bateau vient d'entrer dans le port ;
Le maître va venir, mais le chien sera mort.

- Je me suis arrêté près de la triste bête,
Qui, sourde, ne bougeant ni le corps ni la tête,
Les yeux fermés, semblait morte sur le pavé.
Comme le soir tombait, le maître est arrivé,
Vieux lui-même ; et, hâtant son pas que l'âge casse,
A murmuré le nom de son chien à voix basse.
Alors, rouvrant ses yeux pleins d'ombre, exténué,
Le chien a regardé son maître, a remué
Une dernière fois sa pauvre vieille queue,
Puis est mort.

Et les livres de Jack London : Croc blanc !

j'ai aussi vu des films :

Amores Perros - Amours Chiennes de Alejandro González Iñárritu, où j'étais plus sensible aux malheurs des chiens qu'aux déboires des hommes.

Arc a écrit:

PS : On n'a pas de chien en smiley ou je suis bigleuse ? Bon, à défaut, rendons hommage aux et aux .

Non ... aucun je vais tenter d'y remédier, ceux que j'ai trouvés pour le moment sont très animés et pas beaux.
On va bien en trouver

Les rapports entre le maître et son chien m'ont paru bien analysés chez Dan Nisand, avec Morsure où le maître fondait son autorité sur la puissance de son molosse.

je vois souvent dans la voiture comme chez le chien un prolongement de l'ego du "propriétaire".

Inutile de dire que tous les possesseurs de chiens ne choisissent pas un pitbull ou un rotweiler !

Dans son "Dictionnaire philosophique", tu trouveras de nombreux thèmes liés aux animaux.
Titre : LES BETES

Contre la vivissection et contre Descartes :

Extrait :

[...] "Des barbares saisissent ce chien, qui l'emporte si prodigieusement sur l'homme en amitié; ils le clouent sur une table, et ils le dissèquent vivant pour te montrer les veines mésaraïques. Tu découvres dans lui tous les mêmes organes de sentiment qui sont dans toi. Réponds-moi, machiniste, la nature a-t-elle arrangé tous les ressorts du sentiment dans cet animal, afin qu'il ne sente pas? a-t-il des nerfs pour être impassible? Ne suppose point cette impertinente contradiction dans la nature." [...]

Autre phrase célèbre de Voltaire, à un banquet "sous ces mets raffinés, que de cadavres déguisés !".


Incisif contre le genre humain, mais compatissant envers les animaux, tel fut Voltaire...

Cujo de Stephen King , gentil st Bernard qui devient enragé après la morsure d'une chauve-souris !
à donner des frissons

vu sur Wikipédia

Citation :

L'intrique se déroule au États-Unis, dans l'état du Maine. Le roman exploite la vie de différentes familles de Castle Rock (en particulier deux) : La famille Trenton, Vic et Donna un couple en crise ainsi que Tad leur garçon de 5 ans, qui souffre de terreur nocturne (le monstre du placard) et la famille Camber, Joe le seul garagiste du coin un homme assez bourrue, sa femme Charity qui se retrouve enfermé dans les hauts mais surtout les bas de la vie paysanne et leur fils Brett un garçon de 10 ans qui a pour meilleur ami un Saint-Bernard d'environ 120 Kg Cujo. L'animal était doux et affectif jusqu'au jour où chassant un lapin il tombe dans une caverne ou une chauve-souris lui inoculera le virus de la rage. Le chien devient alors une machine à tuer qui rendra responsable de son mal toute personne qu'il croisera et fera vivre un enfer a cette population

Monsieur de La Fontaine n’a pas oublié les chiens dans ses fables. Parfois, il dramatise sa présentation. Par exemple dans :

Le chien à qui on a coupé les oreilles

Qu’ai-je fait pour me voir ainsi
Mutilé par mon propre maître ?
Le bel état où me voici !
Devant les autres chiens oserai-je paraître ?
O roi des animaux, ou plutôt leur tyran,
Qui vous ferait chose pareille ?
Ainsi criait Mouflar, jeune dogue ; et les gens
Peu touchés par ses cris douloureux et perçants
Venaient de lui couper sans pitié les oreilles.
Mouflar y croyait perdre. Il vit avec le temps
Qu’il y gagnait beaucoup ; car étant de nature
A piller ses pareils, mainte mésaventure
L’aurait fait retourner chez lui
Avec cette partie en cet lieux altérée ;
Chien hargneux a toujours l’oreille déchirée.

D’un acte de barbarie, qui perdure encore aujourd’hui certainement, notre fabuliste, propose une morale où la victime tire avantage de cette mutilation :

Le moins qu’on peut laisser de prise aux dents d’autrui
C’est le mieux. Quand on n’a qu’un endroit à défendre,
On le munit, de peur d’esclandre.
Témoin maître Mouflar armé d’un gorgerin ;
Du reste ayant d’oreille autant que sur ma main,
Un loup n’eût su par où le prendre !

Les chiens ont connu une certaine gloire littéraire, dans les années 50 grâce à Clifford D Simak et son « extraordinaire livre « Demain les chiens ».
C’est un roman d’anticipation en huit épisodes qui nous racontent :
« … la fin de la « Cité » comme élément fondamental de la société humaine à la fin des années 2080. ..Comme la terre a perdu sa fonction nourricière avec le développement des cultures hors-sol, chacun peut dès lors rêver posséder une maison isolée, éloignée de toute civilisation sur un lopin de terre .Le monde est déjà robotisé, mais sans androïdes. »
..Thomas Webster, fidèlement servi par le robot Jenkins, est le chirurgien biologiste qui donne aux chiens un appareil phonatoire qui leur permet d'articuler des sons. Les descendants du premier chien parlant, Nathanaël, sont tous dotés du même appareil phonatoire : la race des chiens parlants était née.
Les Hommes ont quitté la Terre pour vivre sur Jupiter. . .. Dans les villes désertée, les derniers représentants du genre humain sont emprisonnés dans une oisiveté délétère qui creuse le sens profond de leur vie. Aux alentours de la cité, les chiens se multiplient, apprennent, apprivoisent les autres animaux sauvages ; les robots assistent les chiens .Le dernier Webster décide de laisser les chiens à leur destinée, espérant qu'ils règneront sur Terre de manière moins violente que les Hommes.
Seul Jenkins, le majordome électronique de la famille, reste avec les chiens pour leur transmettre les messages des anciens maîtres de la Terre :les laisser développer leur propre culture loin de la violence et du meurtre caractéristique des humains. Les chiens dirigent le monde, surveillent les robots sauvages et les mutants. . »
Épilogue de ce roman, le dernier conte est dénué de toute présence humaine. Et les chiens, le soir à la veillée se posent des questions : .Qu'est-ce que l'homme? Qu'est-ce qu'une cité? Qu'est-ce que la guerre?
Des contes fascinants mettent en scène ces mots magiques mais devenus incompréhensibles. L'homme fut-il réellement le compagnon du chien avant que celui-ci accède à l'intelligence? Disparut-il un jour pour une autre planète en lui abandonnant la Terre ? « Non, répondent les chiens savants, l'homme ne fut qu'un mythe créé par des conteurs habiles pour expliquer le mystère de notre origine. »
Ce sont en revanche les fourmis qui représentent le nouveau danger. ., elles se sont mises à construire un énorme bloc, le « Building » qui semble ne jamais devoir s'arrêter de grandir. Certains robots, infectés par des fourmis électroniques, prêtent leur force mécanique aux fourmis pour accomplir leur grand œuvre. …

Et si on envoyait les chiens réputés dangereux se faire psychanalyser ?

Le chien accompagne l’homme dans les différentes étapes de sa vie et dans ses activités : il est donc normal qu’il soit très présent dans la littérature au fil des siècles.
Par exemple :
Voltaire écrit au 18ème siècle : « Il semble que la nature ait donné le chien à l’homme pour sa défense et pour son plaisir. C’est de tous les animaux le plus fidèle. C’est le meilleur ami que puisse avoir l’homme. Pourquoi le mot chien est-il devenu une injure ? »
Dans le conte : « Zadig ou la destinée », Voltaire nous raconte que son héros : « …un jour se promenant dans auprès d’un petit bois, il vit accourir à lui un eunuque de la reine…qui lui demanda : « Jeune homme n’avez-vous point vu le chien de la reine ? » Zadig répondit modestement : « C’est une chienne et non pas un chien….C’est une épagneule très petite, elle a fait depuis peu des chiens ; elle boite du pied gauche de devant, et elle a les oreilles très longues….mais je ne l’ai jamais vue , et je n’ai jamais su si la reine avait une chienne… »
Soupçonné d’avoir volé la chienne, Zadig : «… dut plaider sa cause devant le conseil du grand Desterham ; il parla en ces termes : Je me promenais lorsque j’ai vu sur le sable les traces d’un animal et j’ai jugé aisément que c’étaient celles d’un petit chien. Des sillons légers et longs, imprimés sur de petites éminences de sable entre les traces des pattes, m’ont fait connaître que c’était une chienne dont les mamelles étaient pendantes, et qu’ainsi elle avait fait des petits il y a peu de jours. D’autres traces en un sens différent, qui paraissaient avoir rasé la surface du sable à coté des pattes de devant, m’ont appris qu’elle avait les oreilles très longues ; et comme j’ai remarqué que le sable était moins creusé par une patte que par les trois autres, j’ai compris que la chienne de notre auguste reine était un peu boiteuse…. »
Zadig fut mis hors de cause mais dut payer des frais de justice quand même « …il vit combien il était dangereux, quelque fois d’être trop savant, et se promit bien à la première occasion, de ne point dire ce qu’il avait vu."

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Voilà donc chez Voltaire un précurseur de Sherlock Holmes dans l'interprétation des indices. Bonne pioche, Aristarque.

Tous les chiens ne sont pas de jolis toutous à leur mémère !
Il existe, en Inde, un chien sauvage, un chien rouge ou dhole du Dekkan, à cause de ses cris plaintifs « dolor en latin ». Trapu, pesant de 15 à 20 Kg, la face large, le museau court et puissant, le pelage jaune à roux profond, la queue sombre et touffue, il chasse en groupe, la meute gardant le contact par des vocalises
Rudyard Kipling, dans le tome deux de son « Livre de la Jungle » lui consacre un chapitre :
« C’était ce qu’on appelle dans la Jungle le Pheeal, une sorte de hurlement que pousse le chacal lorsqu’il chasse derrière un tigre ou lorsqu’il y a quelque riche curée sur pied. Imaginez un mélange de haine, de triomphe, de crainte et de désespoir, au travers duquel loucherait une sorte de discordance, vous aurez quelque idée du Pheeal, qui s’éleva, retomba, frémit et s’étrangla dans le lointain au-delà de la Waingunga.
---Qui bouge ? . C’est la question que pose toute la Jungle, après le Pheeal.
— Le dhole, le dhole du Dekkan !... le Chien Rouge, le Tueur ! Ils sont remontés du sud au nord, déclarant leur Dekkan vide, et tuant tout sur leur passage. Cela signifiait que le dhole, le Chien Rouge, le chien-chasseur du Dekkan, s’était mis en campagne, et les loups savaient bien que le tigre lui-même abandonne au dhole sa proie toute fraîche. Ils poussent droit devant eux à travers la Jungle, et ce qu’ils rencontrent, ils l’abattent et le mettent en pièces. Quoiqu’ils ne soient pas aussi gros ni moitié aussi rusés que le loup, ils sont très forts et très nombreux. »
Pour Mowgli, l’homme-loup, un dhole :
« Ce n’est qu’un chien — et le petit d’un chien — rouge, à ventre jaune, sans gîte, avec du poil entre chaque doigt de pied ! Il compte sa portée par six et huit, comme Chikai, le petit rat sauteur. »
Mais il faut en débarrasser la jungle avant qu’ils aient abattu et dévoré toutes les proies.., laissant la famine derrière eux.
Alors, Mowgli va demander conseil à Kaa le python, son ami.
«.. Il n’y a personne comme toi dans la Jungle, ô sage, vénérable, ô fort, ô le plus beau des Kaas…. » Il est toujours bon de flatter les amis. Kaas répondit :
« Maintenant, allons à la rivière, et je te montrerai ce qu’il y a à faire contre le dhole.
Un mille à peu près au-dessus du Roc de la Paix, la Waingunga s’étrangle dans une gorge dont les parois de marbre ont quatre-vingts ou cent pieds de haut, et le courant file comme un canal de moulin par-dessus et parmi toutes sortes de vilaines pierres. Mais Mowgli ne s’inquiétait guère de l’eau : aucune eau du monde n’eût pu lui donner un moment de frayeur. » .
— C’est la demeure de la Mort ! dit le garçon. Pourquoi venir ici ?
— Elles dorment, répondit Kaa. Rien, dit-on, n’écarte le dhole de son chemin. Cependant, pour qui le Petit Peuple des Rochers s’écarterait-il de sa route ? Dis-moi, maître de la Jungle, qui est le maître de la Jungle ?
— Elles ! murmura Mowgli. C’est la Demeure de la Mort. Allons-nous-en.
— Non, regarde bien, car elles dorment. Rien n’est changé depuis le temps où je n’avais pas encore la longueur de ton bras. »

Les rochers de cette gorge de la Waingunga, fendus comme ils l’étaient, rongés par les intempéries, servaient, depuis le commencement de la Jungle, de demeure au Petit Peuple des Rochers, aux abeilles noires sauvages de l’Inde, toujours affairées et furieuses ; et, comme Mowgli le savait bien, sur un espace d’un demi-mille autour de leur patrie toute trace s’écartait… »
Mowgli, entraînera par artifice les Chiens rouges à sa suite vers Le rocher aux abeilles, laissant le soin à celles-ci de les éliminer et de sauver ainsi le territoire des loups.

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Histoire du chien de Brisquet
En notre forêt de Lions, vers le hameau de la Goupillère, tout près d'un grand puits-fontaine qui appartient à la chapelle Saint-Mathurin, il y avait un bonhomme, bûcheron de son état, qui s'appelait Brisquet, ou autrement le fendeur à la bonne hache, et qui vivait pauvrement du produit de ses fagots, avec sa femme qui s'appelait Brisquette. Le bon Dieu leur avait donné deux jolis petits enfants, un garçon de sept ans qui était brun, et qui s'appelait Biscotin, et une blondine de six ans, qui s'appelait Biscotine. Outre cela, ils avaient un chien bâtard à poil frisé, noir par tout le corps, si ce n'est au museau qu'il avait couleur de feu ; et c'était bien le meilleur chien du pays, pour son attachement à ses maîtres.On l'appelait la Bichonne, parce que c'était une chienne.
Brisquet, qui allait toujours à sa besogne, et qui ne craignait pas les loups, à cause de sa bonne hache, dit un matin à Brisquette : - Femme, je vous prie de ne laisser courir ni Biscotin ni Biscotine, tant que M. le grand-louvetier ne sera pas venu. Il y aurait du danger pour eux.. Je vous prie aussi, Brisquette, de ne pas laisser sortir la Bichonne, qui ne demande qu'à trotter. .. Un soir il n'arriva pas à l'heure ordinaire. Brisquette venait sur le pas de la porte, rentrait, ressortait, et disait, en se croisant les mains : - Mon Dieu, qu'il est attardé !...Alors la Brisquette envoya ses enfants à la rencontre de leur père…..
.Pendant ce temps-là, Brisquet était revenu par le grand chemin de Puchay, en passant par la Croix-aux-Anes sur l'abbaye de Mortemer. « - As-tu vu nos enfants ? » lui dit Brisquette. « - Nos enfants ? » dit Brisquet. « Nos enfants ? mon Dieu ! sont-ils sortis ? »- Je les ai envoyés à ta rencontre jusqu'à la butte et à l'étang, mais tu as pris par un autre chemin.
Brisquet ne posa pas sa bonne hache. Il se mit à courir du côté de la butte.- Si tu menais la Bichonne ? lui cria Brisquette. La Bichonne était déjà bien loin.
Après avoir couru longtemps, longtemps, il lui sembla reconnaître la voix de la Bichonne. Il marcha droit dans le fourré, à l'endroit où il l'avait entendue, et il y entra, sa bonne hache levée. La Bichonne était arrivée là, au moment où Biscotin et Biscotine allait être dévorés par un gros loup. Elle s'était jetée devant en aboyant, pour que ses abois avertissent Brisquet. Lequel, d'un coup de sa bonne hache renversa le loup raide mort, mais il était trop tard pour la Bichonne. Elle ne vivait déjà plus….Brisquet enterra la Bichonne au fond de son petit courtil sous une grosse pierre sur laquelle le maître d'école écrivit en latin :

C'EST ICI QU'EST LA BICHONNE, LE PAUVRE CHIEN DE BRISQUET.

Et c'est depuis ce temps-là qu'on dit en commun proverbe : Malheureux comme le chien à Brisquet, qui n'allit qu'une fois au bois, et que le loup mangit.
Résumé d’un conte de Charles Nodier
………………………..
un petit clic s.v.p.

bonne histoire, belle photo

Aristarque, tu me rappelles mes lectures de CE 1, sont celle- ci...

Que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps

fontelle a écrit:

Aristarque, tu me rappelles mes lectures de CE 1, sont celle- ci...

Que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps

Je ne suis jamais allé aussi loin dans mes études

Mais j'ai beaucoup travaillé depuis

Aristarque a écrit:

fontelle a écrit:

Aristarque, tu me rappelles mes lectures de CE 1, sont celle- ci...
Que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps

Je ne suis jamais allé aussi loin dans mes études

Tu as arrêté l'école à 7 ans

Aristarque a travaillé à 4 ans comme berceur d'héritiers friqués (sa mère était nourrice)
Puis , à 5 ans il est descendu dans la mine pour tirer les wagonnets;

A 7, il était gardien de chèvres (enfin le grand air)

Là,un jour, un grand monsieur coiffé d'un chapeau pointu lui est apparu et lui a dit :"Parle, et tes voeux seront exaucés"

Alors Aristarque lui a répondu:
"Je veux savoir lire, écrire,et chercher des choses intéressantes à partager avec mes amis"

Ainsi fut fait.....

Berceur d'héritier friqués...

Merci! Fontelle!

C'est presque un conte de Noël. Mes petits enfants vont adorer
Tu n'as oublié qu'un petit détail: dans la mine ce sont les wagonnets
qui me tiraient