y a-t-il une "littérature jeunesse" ?

Pif, j'ai toujours trouvé ça débile....
En plus orienté politique, ce que je hais..

Il y a de la bonne, de la moins bonne, de la nulle édition jeunesse.

Les temps ont changé : il y a 25 pour cent des enfants qui lisent...

de tout : des Bd, des romans en série, des livres que tu lisais à 8 ans et eux à 12....
Ils n'ont ni le vocabulaire (pourtant simplifié), ni le temps (télé et sports obligent) et personne ne les a initiés en leur lisant des histoires puis en leur fournissant des livres.

Waouh, j'ai dit un truc qu'il ne fallait pas ? On se connaît ? Mes phrases ne font pas un sermon mais une réaction à l'affirmation (qu'avec cette logique j'aurais pu qualifier d'attaque) "Même un mauvais polar, un roman raté, sont meilleurs qu'un livre pour ados."
J'ai bien compris, Sphynx, que ce n'était que ton opinion, et je ne faisais aussi que donner la mienne.
Je suis vraiment désolée que ce soit pris comme un sermon et que tu ne me juges pas un interlocuteur recevable.
Il fait beau, je vais plutôt retourner lire un livre au soleil tiens !

" 25% des enfants lisent": Je n'en disconviens pas, Fontelle (et ça me semble déjà beaucoup) . Je ferai la distinction entre enfants (moins de 12 ans) et ados, et je ne parlais que de la littérature pour ados qui connait un succès que je trouve inquiétant.
"Critiquer la littérature pour ados en arguant de la qualité de lecture, c'est faire preuve d'un élitisme réactionnaire, me répliqueront certains.De toute façon, les ados qui lisent des livres pour ados ne liraient pas autre chose, ils n'en ont pas les moyens, le bagage, le fond culturel familial. L'essentiel est d'amener à la lecture des jeunes qui, sans ces livres faciles, ne liraient pas. Nous espérons , une fois qu'ils auront goûté au plaisir de la lecture, les voir pousser d'autres portes et lire autre chose." Ce sont, en gros, les arguments développés ici, avec lesquels je suis d'accord.

Qu'il y ait de bons et mauvais livres pour ados, c'est comme dans tout, etc. Oui. Au moins, ceux de Bayard ou de l'Ecole des Loisirs sont écrits dans un français correct, c'est déjà ça . Pour le peu que j'en sache, les bons (voire excellents, comme "Je suis Juan de Parera" , Vendredi ou la vie sauvage,) n'ont rien de spécifiquement "ado" dans l'écriture, échappent à cette écriture "plate" que je déplore encore plus que les sujets d'intrigue qui, sous couvert de préparer l'ado à la méchanceté du monde, sont parfois d'une brutalité, d'une morbidité sidérantes. Beaucoup de livres "jeunesse" sont des commandes faites à des écrivains déjà connus qui servent de marque, de caution de qualité. En réalité, si on compare avec les autres livres de ces écrivains là, on ne reconnait pas leur style. Normal: quand on s'adresse à un enfant, notre voix monte d'un octave notre syntaxe et notre champ lexical se simplifient. par contre, quand on s'adresse à des personnes de quinze ans, ça doit être encore le cas ? La grande constante, le tabou, c'est le bannissement de l'érotisme. C'est une littérature sous contrôle et sans danger destinée à une classe d'âge qui a pris dans notre société un pouvoir extraordinaire. Les parents hurlent, l'Education Nationale sanctionne le professeur qui fera lire à ses collégiens " Le grand cahier", d'Agota Kristof (premier roman d'une trilogie écrite dans un style extraordinaire), tout ça pour une scène de zoophilie de dix lignes à peine alors que n'importe quelle recherche internautique "fille chien" (essayez, vous verrez, et prenez soin de vos enfants) vous transporte au nec le plus ultra de la pudeur et du bon goût.
Enfin, loin de moi l'idée qu'il ne faut PAS proposer aux ados en difficulté de lecture de livres écrits pour eux. Par contre, en faire des sujets de lecture au collège, c'est une démission. Mais c'est un autre sujet.

Et, relisant ton dernier post, Fontelle:

Il n'y a jamais eu beaucoup d'ados lecteurs. Je ne sais plus de quand datent les CES avec tronc commun jusqu'à la fin de cinquième au moins, mais les enfants qui s'orientaient, dès la fin du CM2, vers les cycles courts, je ne crois pas qu'on se décarcassait pour les inciter à découvrir les merveilles de la littérature. Il semblerait que, dans l'ensemble, les Français lisent davantage, et que seule la catégorie des "grands lecteurs" (plus de dix livres par an, je crois) diminue en nombre.

fontelle a écrit:

Ils n'ont ni le vocabulaire (pourtant simplifié), ni le temps (télé et sports obligent) et personne ne les a initiés en leur lisant des histoires puis en leur fournissant des livres.

Je ne dis rien d'autre, en avançant que la littérature jeunesse "simplifiée" qu'on leur concocte et mouline est à la littérature ce que le Mac Do est à la gastronomie (même pas la gastronomie, d'ailleurs, alimentation variée et équilibrée, plutôt)

Un bon livre ; L'agence Babel, de Pennac.

Sphynx a écrit:

sur les conseils enthousiastes de la jeune Bernique

Voilà que Sphynx me toise du haut de ses 4600 ans de sagesse :-)

Sphynx a écrit:

et je trouve, envers et contre tous (surtout contre elle), que c'est un mauvais roman, typique du "bon roman pour ados". Le sujet : âgée de dix ans, Jennifer a tué sa camarade, elle a été mise en prison (ou dans un foyer carcéral pour jeunes, je ne sais plus), elle sort, elle bénéficie d'un programme de réinsertion qui lui garantit l'anonymat mais se fait néanmoins poursuivre par la presse à scandale.

Tu oublies de dire que l'intérêt de ce livre est dans le point de vue adopté : celui de la meurtrière qui finit par nous être presque sympathique, ce qui va à l'encontre de la "bonne morale" habituelle des romans "pour la jeunesse".
Il n'y a pas non plus de rédemption ; sa fuite, son anonymat seront toujours fragiles. Pas d'attache possible, puisqu'un jour ou l'autre il faudra repartir plus loin.
Autre intérêt : ce n'est pas tant la presse à scandale qui la poursuit qui est inquiétante, elle ne fait que fournir ce que le public adulte demande.

Je ne reprendrai pas là tout ce qui a été dit sur les défauts également partagés (formatage, livraison, commande ...) des livres adultes ou ados. C'a déjà été dit, et on tourne en rond.

Tout auteur de roman, n'est pas nécessairement un bon auteur pour de plus jeunes lecteurs.
J'ai essayé de lire dernièrement un roman de Carl Hiiasen Comme un poison dans l'eau ; j'avais bien aimé ses polars "pour adultes" (bien qu'au bout de 3, on se rend compte qu'ils fonctionnent tous pareil).
Comme un poison se veut "pour la jeunesse". C'est une calamité, une autoparodie de lui-même au premier degré. J'ai arrêté au deuxième chapitre.
Les ados de la bibliothèque ne s'y sont pas trompés. D'après la bibliothécaire, le livre lui revient au bout d'une semaine, non lu. Non par paresse mais par ennui.

A côté de ça, Vendredi ou la vie sauvage, même s'il, comme le dit Sphynx, n'a rien d'un livre pour ados, il a été écrit pour eux. avant même Vendredi ou les limbes du Pacifique (mais j'ai déjà du dire ça quelque part ... je radote, comme quoi ma jeunesse est toute relative !)


Oser mettre Apollinaire (Les exploits d'un jeune Don Juan) en balance avec Brigades mondaines, je te soupçonne de faire de la provoc ... )
L'ado de base ne comprendra peut être pas grand chose au début des ces "Exploits" (quoiqu'il est souvent très averti, ladodebase"), mais, il sentira bien qu'il y a une vie à découvrir ... et vive la littérature pour ados, si elle ressemble à ça !

Sphynx a écrit:

Enfin, loin de moi l'idée qu'il ne faut PAS proposer aux ados en difficulté de lecture de livres écrits pour eux. Par contre, en faire des sujets de lecture au collège, c'est une démission. Mais c'est un autre sujet.

Je ne suis pas sûre qu'il y ait vraiment des livres POUR les ados en difficulté.
Il y en a pour ceux qui sont en difficulté existentielle ; romans plus ou moins bons, plus ou moins formatés.
Mais celui qui est en difficulté de lecture et de vocabulaire, il ne trouve que des Oui-Oui et consorts.
C'est son niveau de déchiffrage, mais sans rapport avec son âge, ses préoccupations et son niveau intellectuel (potentiel).

Certains romans étiquetés ados sont passés au rayon littérature générale et je vous les recommande

La croisée des mondes de P Pullman

1995 - Edition jeunesse (dès 9 ans)


2007 - Aucune indication d'âge


Le clan des Otori de Lian Hearn

Merci pour tes conseils de lecture, Bernique. Malheureusement ça sera pour plus tard : j'ai des projets à monter pour la rentrée et donc bien d'autres romans de littérature jeunesse à lire (ou plutôt à relire).

BOUH!
Ca décoiffe dites donc !
La bataille fait rage dans les rayons de la bibliothèque et chacun campe sur ses positions

Et moi, je suis d'accord avec chacun de vous, puisque chacun a de bonnes raisons...

J'ignore votre statut professionnel aux uns et aux autres: le mien est celui d'une mère de famille, petite instit de campagne, mais ayant fait toutes les classes de la maternelle 2 ans à la 3ème SEGPA.

Lectrice compulsive depuis l'âge de cinq ans,fille idem, garçon bloqué(pbs visuels découverts à 8 ans)

Et j'ai réussi à le débloquer à 14 ans avec "pourquoi j'ai mangé mon père"...Qui n'est est spécialement un roman "ado"

Pour d'autres classes, idem, depuis "Moumine le troll", jusqu'à "la perle", en passant par des tas d'autres.

Je crois que l'essentiel est de proposer, pas d'imposer, d'appâter en lisant le début puis de laisser faire en ménageant le "suspens"
(je reprenais toujours les livres à la fin du cours)

Je me suis étalée, désolée, ça ne fait pas avancer le schmiblick

Presque pareil, Fontelle.
Il y a deux moments dans la relation enfant/maître qui sont très émouvants: quand le petit annone, bute sur les syllabes, les lettres, déchiffre avec peine encore et puis prend son élan, lit tout d'un coup et qu'on s'exclame ensemble "ça y est, je- (tu) sais lire" et celui où l'enfant, ou l'adolescent qui a toujours clamé "moi j'aime pas lire" et qui n'a jamais lu par plaisir, se fait "avoir" par un livre qu'on aura particulièrement bien ciblé pour lui.

Bernique: pour ceux qui ne peuvent vraiment pas lire un long texte (pb de déchiffrement qui rendent la lecture trop laborieuse et la compréhension impossible), il y a les livres audio. (je recommande, en voiture, Les classiques de la littérature enfantine, Nils Holgersonn, les contes des Mille et une Nuits, mais aussi, pourquoi pas, Don qui Chotte (il y a des passages très drôles au premier degré pour des enfants à partir de dix ans), ou des polars bien captivants. (il y en a plein en médiathèque)

"Pourquoi j'ai mangé mon père", de Roy Lewis, je l'ai lu-écouté comme ça, avec deux gamins de douze treize ans ans dont les yeux s'arrondissaient un peu quand les grands fils du roman couraient après leurs futures épouses.

Return to the trees! (oncle Vania)

Il y a des degrés dans la littérature pour la jeunesse : il faut commencer par Oui-oui, puis passer par Martine, puis le petit Nicolas, Candide, Ernestine, Christiane F, Justine et enfin Juliette. Attention à ne pas mélanger les prénoms ; respectez bien l'ordre suivant la croissance de l'enfant.

Citation :

il faut commencer par Oui-oui, puis passer par Martine, puis le petit Nicolas, Candide, Ernestine, Christiane F, Justine et enfin Juliette.

S'il fallait chercher l'intrus, ce serait Candide, crois-je.

Je ne comprend pas pourquoi, Rotko. Je cherche depuis hier et je ne trouve pas ; cela m'irrite ; explique-moi !

Si j'avais pensé t'irriter, ou je me serais abstenu, ou j'aurais répondu d'urgence

tu cites des lectures où des personnages vivent des aventures au premier degré.

Candide est un conte philosophique où une leçon est sans cesse sous-jacente ou commentée.

le voyage au bout de la nuit de Céline prend aussi modèle sur Candide, comme l' a montré Marie-Christine Bellosta dans Céline ou l'Art de la contradiction : lecture de "Voyage au bout de la nuit" au PUF.

Hoquet ! Je me disais que Candide serait intrus puisque n'étant pas un prénom existant (à ma connaissance) mais je bloquais puisque Oui-oui est un prénom encore moins existant.

Pour ne pas mourir idiot (ou du moins pas trop con) j'ai commencé à lire Harry Potter. Eh ben c'est pas trop mal. Pour l'instant j'ai fini les deux premiers volumes.

La littérature jeunesse comporte des romans aussi intéressants et réussis, parfois même mieux que les livres dits pour adultes. Je pourrais citer l'histoire sans fin de Michael Ende, les Harry Potter bien sûr, mais aussi des romans peu être moins connus comme V virus de Westerfeld, la trilogie d'Eden city de N.M. Zimmermann, a la croisée des mondes de Pullman, ou pour les plus jeunes, les orphelins Baudelaire de Lemony Snicket et j'en passe...

J'aime beaucoup la littérature jeunesse, mais bien sûr tout n'est pas bon à lire, certains romans sont très décevants, ne reprenant que des thèmes et histoires qui ont déjà marché ou dont l'écriture est inexistante. J'ai été très déçue personnellement par la série Tara Duncan, et même si la lecture est agréable, j'ai été très déçue par la fameuse série Twilight de Stephenie Meyer, surtout le 4ème tome, à la limite du ridicule et dont les messages transmis par l'auteur sont choquants dans le mauvais sens du terme.

Mettre mon GDS à propos de la littérature jeunesse
Je suis à la fois bien et mal placé pour l'ouvrir.
Mal placé:
Parce que pas jeune (hé!)
Pas grand lecteur de littérature jeunesse (c'est pas lié avec l'âge, voir par ex ma chère épouse...)
Parce que pas objectif car auteur d'un roman dans le genre (ok c'est un paradoxe) avec l'idée de sortir des sentiers (re)battus de la dite littérature jeunesse.

Bien placé
Parce qu'on peut toujours l'ouvrir et en toute circonstance
Parce que j'ai des enfants (dévoreurs de mots) que je n'ai jamais pris(es) pour des "bibous-roi-du-monde-à-voix-suraigüe"
Et que justement j'ai écrit un bouquin d'aventure jeunesse pour leur prouver qu'on pouvait faire à la fois Intelligent, rigolo, palpitant sans être prof d'histoire et sans avoir besoin de héros à super pouvoir ni à grand chapeau pointu... Trop facile de s'en sortir comme ça !

Pour commencer par un bon exemple je pense à la "croisée des mondes"
Pour ce qui est de ce que je n'aime pas du tout .. Gavalda avec ses " xxx kilos"
... typique du bouquin dolto-ievsquien où le petit dome est une personne.

Il y en a bien sûr pour tous les goûts mais en feuilletant les roman destinés aux ados j'ai retrouvé bcp de tics (dialogues surabondants) et une certaine uniformité dans la volonté de faire de la fantaisie...

Comme je dois faire à manger, la suite pour une prochaine ...

En attendant pour les forumeurs (curieux) de GDS je poste un lien vers le fichier PDF du roman que j'ai commis
ça s'intitule "Fleurs de poussière" et c'est gratuit (sous la forme électronique)

Un petit résumé de l'affaire... (pour les + de 12ans et sachant lire!)

Lucius a gagné quatre tickets pour un voyage interplanétaire. Avant de boucler ses valises, il récupère un étrange listing, ignorant qu'au sommet de la World Wide Electronics Corp, on a décidé de remettre la main sur ces papiers… coûte que coûte. Lucius Holbach, Fiona Feuerbach, et leurs filles embarquent pour Baby-Lonia à bord d'un spacevan aussi beau qu'un bungalow en bord de mer. Inoué a treize ans et des indienneries dans la tête. Keiko a onze ans et la responsabilité d'un mini zoo. Les vacances sur Baby-Lonia tourneront court pour Pâ et Mân. Les deux sœurs entreprendront une course dans l'inconnu, à la recherche de leurs parents disparus. Elles auront vite fait de croiser des échantillons de l'espèce humaine dotés d'un drôle d'accent: Stan, Véra, Artem, ZeF, Marvin Kerb et des gardiens du temple. Parmi eux, beaucoup de faux-semblants et quelques vrais méchants. Elles éprouveront toutes sortes de sentiments. On peut toujours espérer qu'elles finiront bien par retrouver Lucius et Finoa. Ce ne sera pas faute de les avoir rechercher…

PS: il me reste encore une poignée d'exemplaires "papier" pour le coup voir sur mon BLOG

le figaro pose la question : les enfants peuvent-ils tout lire ?

Citation :

À lire de près certains ouvrages, l'étonnement grandit lorsqu'on a pris connaissance du texte de loi qui prône une certaine mesure en ce qui concerne les crimes et délits.(1)

« Avez-vous déjà tué votre meilleur ami », suggérait ainsi le titre de Battle Royale, roman paru en 2007 qui décrivait une expérimentation militaire dans une classe de troisième.

« Alors ça te fait pas du bien de te faire baiser ? », lançait un garçon en violant l'héroïne du roman de Je reviens de mourir publié en 2008. En 2006, Je mourrai pas gibier avait provoqué d'âpres débats avant d'être salué par différents prix qui mettaient en avant son écriture incisive pour un thème choc : un meurtre collectif particulièrement sauvage perpétré par un adolescent.

(1) une loi de 1949 qui recommande « ne pas démoraliser l'enfance ou la jeunesse »

600 pages chez Hachette litterature.

mot de l'editeur :

Citation :

A Partir de 15 ans !

Avez-vous déjà tué votre meilleur ami ?

La Grande République d'Asie, organisée selon un régime totalitaire fascisant, a mis en application le « Programme 68 ». Celui-ci consiste à tirer au sort chaque année une classe de collégiens. Placés sur une île coupée du monde, ils doivent se battre et s'entretuer jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'un seul survivant. Une course contre la mort s'engage pour les 42 élèves de 3ème B du collège municipal de Shiroiwa. Dans ce contexte où l'on ne peut avoir confiance en personne, la seule solution reste la mort... ou le meurtre. Face à ce Programme, chaque élève devra faire face à ses amis d'hier, et accepter sa nature profonde.

la mention à partir de 15 ans réduit les risques, et les editeurs sont quand même responsables, du moins on le suppose.

Mais que les parents jettent iun oeil sur ce que lisent les pre-ados fait partie de l'education, non ?

Pour moi, il y a DES littératures jeunesse, l'offre étant très diversifiée selon l'âge de l'enfant.
D'accord avec celles et ceux qui regrettent un certain formatage. Ce qui est aussi vrai en ce qui concerne les illustrations d'albums même s'il y a, bien heureusement, de véritables pépites

Je reformulerais bien la question: « à qui s'adresse la littérature jeunesse ? ».

Je suis d'accord avec ce qu'a écrit Trillian : je trouve moi aussi que certains romans jeunesse sont parfois beaucoup plus réussis que d'autres récits destinés aux adultes. L'imaginaire et l'humour y sont souvent plus présents. J'ai bien aimé les Harry Potter mais je suis surtout fan des romans d'Anthony Horowitz, et, dans un genre plus fantaisiste, de ceux de Georgia Byng (Molly Moon). J'ai eu aussi récemment un coup de coeur pour Mariève Daumal (Fliss Diamond). Bref, selon moi, il n'y a pas d'âge pour aimer la littérature jeunesse.

Je vais finir par rejoindre l'avis de Sphinx : je vais finir par penser qu'il n'y a pas de littérature de jeunesse !
Un comble, pour moi qui prêchait le contraire.

J'ai beau regarder les dernières publications : depuis Pullman et JK Rollings, on ne voit plus que des histoires de sorciers et de vampires, des gentils qui combattent le Malin, de dragons et de trolls, des malédictions combattues à coup de formules sibyllines !

Ca a déjà été fait et avec talent, que ce soit Pulman ou Tolkien.
le reste n'est que resucée et plan marketing, souvent anglosaxon et mal traduit !

Oui, mais la littérature jeunesse ne commence pas à la pré-adolescence !